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Un rappel à l'ordre ( Katsujirō)
Yamamoto Genryuusai
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Yamamoto Genryuusai


On ne peut pas dire que les dossiers ne s'accumulaient point sur le bureau du commandant en chef des armées de la Coure. Cela étant dit, le Sotaicho était pour le moins satisfait de la punition donné par Kuchiki Byakuya. Puis ce que dernier avait défendu  ses hommes en se présentant de lui même face à lui, le commandant lui avait permit de les punir, mais en échange il devait aussi lui signifier quand et comment cela serait fait. Sa main gardait la dite punition  sous sa prise.. laissant ce vieux regard aussi lucide qu'inquisiteur parcourir chaque ligne soigneusement écrit par le noble Taicho. Pour finir, il vint ajouter sa signature en bas de la surface granuleuse du papier, afin d'approuver tout ceci. Puis le Sotaicho l'ajouta sur la pile des documents traités. Celui qui suivit ne fut point pour lui plaire cependant. Il s'agissait du rapport de la Douzième Division concernant les entrées et les sorties dans le Gensei et visiblement quelque chose n'était pas des plus prévu ….. Un froncement certain  se manifesta sur son front, marquant un peu plu ses cicatrices. Mais que ce passait-il dans la tête de ses hommes. Qu'est ce que cela voulait dire ? ! Déjà non content d'avoir retrouver le Roku Ban Tai Taicho, voici que l'un des capitaines fraîchement nommé venant à faire des siennes.  La Soul Society était en état d'urgence depuis la traîtrise d'Aizen et leurs forces bien motivées et soudé, ne suffisaient pas pour se permettre une telle folie.

Voilant son regard un court instant, le Commandant tâchait de ne pas laisser la colère l'envahir. Assit sur son siège, il savait que cela sera mal  agir que d'écouter sa rage quand  à l'insubordination qui régnait dans les rangs. Certes il  pouvait se montrer fortement compréhensif envers les deux subordonnées de la Roku Ban Tai...leurs actes se justifiaient par leur loyauté, mais là ? Comment le prendre... par défaut de zèle...Arrogance ?.. Le So taicho connaissait que partiellement cet homme encore et ce genre de début de commandement.. ne lui plaisait guère et n'était pas pour le crédit du Kyu Ban Tai Taicho. Un commencement était toujours d'une délicatesse extrême, et ne savait il point non plus qu'il  se trouvait à la charge d'une Division fortement touchée par les événements ? Qu'au lieu de se montrer ainsi à Karakura face à un ennemi dont la force n'était pas restreinte, tout comme celle d'un taicho doit l'être ne un tel endroit. Était du suicide. Une idiotie.. une..... voilà qu'il s'emportait maintenant.  Serrant sa main sur la surface de son bureau, le Sotaicho s'imposa à nouveau le calme, avant de se redresser, reniant son âge.  

Puis il caressa un instant sa vieille barbe blanche, avant d'envoyer un papillon en la direction de la Kyu Ban Tai. Prévenant ainsi le dit capitaine, qu'il était attendu expressément à la Première Division, dans le bureau du Commandant. Puis, laissant le volatile disparaître dans les airs, le Sotaicho s'éloigna un peu sur la passerelle... contemplant l'immensité du Gotei Treize. Son regard se fit lointain, comme mesurant les années qu'il avaient vécu ici et tout les événements diverses..Beaucoup de visages.. d'actes.. de vies... ornaient sa mémoire. Il pouvait même se considérer comme une relique ici. Cependant, cela ne l'empêchait pas de commettre certaines erreurs ou de ne pouvoir empêcher ses propres hommes de foncer tête baissée, par exemple. Oui, cela était un peu ironique, mais dans le fond ce n'était pas si faux.

Une demi heure passa ainsi, sans qu'il ne bougea véritablement...serrant dans ses mains son bâton.. le regard parfaitement lucide, planter vers le présent, et non plus dans le passé. Le Sotaicho pouvait déjà ressentir le rieatsu de cet homme nouvellement Taicho. Il allait devoir  user de bons arguments pour que le commandant n'ait point de regret concernant sa promotion. Il avait besoin d'hommes sûr... pas de tête brûlée.. n'en déplaise à son Zanpakuto. Aussi, le commandant se détourna de la rambarde pour rejoindre son propre bureau, et y reprit sa place. A l'annonce de l'arrivé de Katsujirō, il leva à peine la main pour que ses gardes lui laisse le passage.

Ven 20 Juin 2014 - 14:15
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Le fraîchement nommé Capitaine de la Douzième Division des armées de la Cour réapparaissait après de longues heures d'absence dans l'enceinte de la Soul Society, domaine des Dieux de la Mort. Le sang s'écoulait encore le long de ses joues et de ses jambes, ce qui entrainait un certain déséquilibre des plus agaçants. Cet homme n'aimait guère jouer dans la pitié, mais son corps avait tellement subi de dégâts qu'il ne négligea pas les soins qu'on lui offrait en guise de retour au bercail. Les gardes, presque affolés de voir un Taïsho dans cet état, prévinrent les membres de la quatrième Division que le Shinigami Katsujirō Nekumi nécessitait de toute urgence leur attention et qu'il se dirigeait en ce moment même dans leur quartier. Ceux-ci préparèrent le bloc opératoire en un temps record, si bien que le jeune homme ne dût point attendre un instant et fut pris en charge sur-le-champs. Chaque personne qui l'observait ne pouvait s'empêchait d'être ébahie, surprise ou effrayée : Comment un être aussi puissant que lui pouvait se trouver dans une situation aussi pitoyable ? Que s'était-il donc passé à Karakura?

Quelques heures plus tard, Nekumi se réveilla, non sans peine. Autour de lui s'éparpillaient les membres de son unité, tous inquiets et médusés. Le jeune homme leur sourit, geste signifiant que tout allait bien. La mort ne veillait pas encore sur lui, mais il suffisait d'un nouveau faux pas pour que le pire arrive. Le mot prudence ne cessait de résonner dans son esprit, mais à cette heure tardive, il redoutait plutôt sa concertation avec le So-Taïsho. Qu'allait-il pouvoir lui dire, quels arguments placer en avant afin de prouver ses actes? La fatigue prit rapidement le dessus et il se rendormit. La nuit fut douloureuse et brève, bougeant à répétition et ne parvenant pas vraiment à trouver les bras de Morphée. Les médicaments ingurgités ne faisaient pas vraiment effet, la douleur lui parcourait toujours l'entièreté de son corps. Celui-ci ne portait plus aucune trace visible du combat, un vrai chef d’œuvre de la part des gars de Unohana. Mais ceci ne concernait que la partie visible. Après tout, ce n'était que normal. Combattre un Espada n'était jamais sans conséquences, autant physiques que mentales.

Le petit déjeuner lui fut apporté : de la brioche, du café et du chocolat. Rien de mieux que pour requinquer un blessé. Affamé, le Capitaine engouffra le tout dans sa bouche et manqua de s'étouffer, quel idiot! Unohana donna son aval pour le laisser quitter les lieux, ainsi le jeune homme revêtit son Haori fraîchement nettoyé et ajusta son zanpakutoh à sa taille. Il se sentait beaucoup mieux et remercia tout le personnel de nombreuses fois. Ses jambes l'emmenèrent dans ses propres quartiers où tous ses compagnons lui sautèrent presque littéralement dessus et le ravagèrent de questions. Aucun mot ne pouvait sortir de sa bouche tandis qu'une autre question lui sautait à la figure. Cette situation le fit quelque peu sourire et à l'aide de sa main, il fit taire l'assemblée.

Calmez-vous, je vais bien et c'est le plus important. Je vais tout vous expliquer, mais laissez-moi quelques minutes pour m'installer confortablement. Quand je suis...

Sa voix se brisa, comme si la peur elle-même venait de faire son apparition. En réalité, un papillon noirâtre se présenta sur le doigt de l'un de ses camarades qui lui révéla que le So-Taïsho l'attendait de pied ferme à la Première Division. Son visage se fit pâle, sa respiration s'accéléra... Le stress grimpait de secondes en secondes. Le moment qu'il redoutait était enfin arrivé : devoir Lui confier le pourquoi du comment. En tant que haut gradé et faisant preuve de dignité, il se rendit sur-le-champs là où on l'attendait. Les gardes, qui semblaient être au courant, ne lui posèrent aucune question et se contentèrent d'ouvrir les portes qui donnaient accès à la personne la plus importante du Royaume : le chef des armées, Yamamoto Genryuusai. Cet être était respecté par tous. Craint? Non, mais tous connaissaient ou imaginaient sa force et s'inclinaient, sans même combattre, devant sa grandeur. Nekumi s'avança sans prononcer le moindre mot et à distance jugée suffisante, s'inclina pour montrer non pas sa soumission à son chef mais tout le respect qu'il avait pour lui. Il attendit patiemment que son homologue prenne la parole.
Ven 20 Juin 2014 - 20:59
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Yamamoto Genryuusai
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Le Sotaicho était à nouveau sur sa chaise, faisant face à son propre bureau, alors que les portes s'ouvraient, laissant passer celui dont il avait mandé la venue... Son regard ancien lucide, contemplait cet homme approchant. Il ne restait plus guère de trace du combat, signe que la Quatrième Division faisait bien son travail.. mais ce n'était peut être pas le cas de tout le monde en cette pièce. Le commandant des armées de la coure, n'était cependant par ici pour se montrer injuste en son jugement.Cela serait contraire à sa façon de gérer les événements. Cependant, il comptait faire prendre conscience de certaines choses, si toute fois il le pouvait. D'un bref signe de la main, il invita le Kyu Ban Tai Taicho à s'approcher un peu plus, jusqu'au bureau. Puis il  se contenta de faire glisser le rapport de la Douzième sur la surface lisse de la table l'exposant à la vue de notre hôte, si l'on peut dire. Mais avait-il besoin d'un tel geste pour signifié le pourquoi de cette entrevue ? Le Sotaicho savait son subordonné intelligent. D'ailleurs il apprécia son maintient respectueux, signe qu'il ne se vanterait certainement pas de cette affaire et  s'était sûrement préparé à un tel entretient. Ses vieilles phalanges un peu caleuses délaissèrent enfin le document pour revenir se poser avec soin et maîtrise sur le pommeau de sa canne. Ses pupilles perçantes, habituées à commander se braquèrent sur celles de son subordonné, tandis que sa vieille barbe qui frisait le record de la Soul Society question longueur, s'anima sous le mouvement de ses lèvres :

- Savez vous pourquoi vous vous trouvez ici, Katsujirô Kyu Ban Tai Taicho ?

Question saugrenue sûrement, mais pas tant que cela en vérité. Le Sotaicho n'était pas du genre à s'attarder sur des interrogation inutile, surtout en période de guerre et de crise. La situation était assez  précaire en matière d'équilibre et il comptait sur la discipline et la perspicacité de ses hommes.. pas sur leurs erreurs trop téméraire...Quoi qu'il en soit, cette question 'avait qu'un but, invité en silence cet homme à donner sa version des faits. Ce rapport était après tout sans saveur.. et quand bien même il aviserait ce qui devra être fait site à cette imprudence.. On pouvait toujours grappiller quelque informations intéressantes, tout en écoutant la version des faits du sujet même du dossier ici présent.  En effet, si Yamamoto avait réussit à reprendre contacte avec les Visard jusqu'ici décrété comme morts..et si le récit et le vécu de Kuchiki Byakuya avait apporter quelques informations sur l'ennemie, on ne pouvait pas dire qu'ils en savaient assez pour porter une contre attaque des plus cuisante. Aizen avait encore l'avantage, bien que le Gotei Treize était bien plus soudé qu'il ne l'aurait souhaiter.. il n'y avait qu'a voir la Sixième Division. Mais les plus touchés restait la Cinquième, Troisième et Neuvième Division. Et cette dernière était régis par Nekumi, qui lui faisait toujours face.

Cet homme avait il conscience de cette blessure aussi invisible que dangereuse au sein d'un groupe ? Dans un sens, le Sotaicho estimait que vu sa force de caractère, il saurait certainement ramener la confiance et la cohésion, mais cela prendra du temps.. et cela.. c'est bien ce qu'il manquait à tous. C'était même ironique lorsque l'on imaginait à quel point ce monde vivait lentement. Les âges flétrissaient les âmes comme les océans usent la pierre...Lui même était à cette image, bien que sa force restait pour le moins impressionnante,  le pourquoi de sa position toujours actuelle. Quoi qu'il en soit, le commandant se contentait de fixer Nekumi un court instant, avant de serrer un peu plus sa main sur son bâton :


- J’aimerai avoir votre version sur les faits.

Précisa-t-il en définitive... Il se montrait réceptif, ayant  canaliser sa colère, comme pour mieux en user le cas échéant. Ce n'était sans doute pas pour rien que le Sotaicho avait pour zanpakuto... le feu en lui même... On s'y brûlait mais toujours quand on s'y attendait le moins.

Dim 22 Juin 2014 - 12:37
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L'attente, aspect de la vie que n'appréciait guère le jeune homme. Savoir si oui ou non la sentence peut-être déjà prévue allait être appliquée; et si oui, quelles en seraient les conséquences non seulement pour lui mais aussi pour toute la Soul Society. Son maître lui avait appris, durant de nombreuses années, à profiter des combats, en agissant et en forçant les choses. La patience ne faisait pas réellement partie de son vocabulaire, bien qu'il essayait tant bien que mal de la canaliser et de se l'imposer. Le Taïcho désapprouvait et rejetait de tout son être cette angoisse qui se créait seconde après seconde, tandis que le vieillard ne cessait de le fixer, comme pour lire en lui. Très déstabilisant et Ô combien stressant. Pourtant, son corps ne tremblait pas et ne montrait aucun signe de peur. Encore un autre aspect que Zaraki Kenpachi lui avait enseigné, et qui servait en toute occasion : que ce fut lors d'un combat ou d'une entrevue d'une importance capitale. Ses jambes soutenaient son poids et s'apprêtaient à fléchir tant son corps semblait se faire de plus en plus lourd. Quand soudain, son vis-à-vis présenta un rapport devant ses yeux, que Nekumi n'observa même pas. Puis cet homme brisa la glace et prit la parole.

Cette question ne rimait absolument à rien, vu que le So-Taïcho connaissait déjà les moindres détails du combat que venait de terminer le Capitaine. Le membre de la Neuvième Division ne comprenait pas le but de cette interrogation. Doté d'une intelligence quelque peu surélevée à la moyenne, son esprit le forçait, de temps à autre, à démêler toutes les inconnues et à expliquer la pourquoi du comment. Mais pour ce méli-mélo, rien ne se résolvait. C'était comme si l'équation ne possédait pas de réponse, comme si l'échec était obligatoire, pour prouver à nouveau que son rang ne prouvait rien, que sa vie pouvait lui être retirée à chaque instant. Un bilan ténébreux et tragique dont il espérait fortement pouvoir se défaire. En effet, les réunions entre ces deux personnes se chiffraient à deux, un nombre famélique qui ne demandait qu'à grandir et atteindre des plafonds inespérés. Ses yeux trahissaient certainement le doute qui régnait en lui, car au fil des secondes, le Capitaine se sentait désarmé, pris au dépourvu. Serait-ce toujours ainsi? N'espérons pas....

Yamamoto Genryuusai ne lui laissa pas le temps de répondre et enchaina avec une seconde question, bien plus précise et à laquelle Nekumi pouvait y répondre avec assurance et certitude. Tant de choses pouvaient être révélées ou gardées secrètes. Mais le mensonge ne servait à rien face à un être tel que le chef du Gotei 13. Et même, est-ce que cela l'aiderait réellement à avancer? Non, loin de là. Le jeune homme fit un pas en avant et débuta son monologue, dans son esprit, par ses excuses. Oui, des excuses. Il demandait pardon d'avoir agi seul, sans avoir contacté au préalable le Soul Society. Enfin, en ce qui concernait le combat... Enfin comment allait-il lui formuler tout ceci, ses idées s'embrouillaient tellement... C'en était pathétique!

Comme vous le savez, je me suis proposé pour exterminer les quelques hollows qui semaient le trouble dans le Monde des Humains. Je me suis proposé afin de prouver que je méritais ma place. Une fois arrivé sur place, quatre ou cinq hollows s'y trouvaient effectivement. Mais déjà, à première vue, ceux-ci n'avaient rien à voir avec les Hollows que j'avais pu rencontrer. Ils étaient plus évolués, et possédaient une apparence dite humaine.

Il se tût quelques secondes, tentant vainement de reclasser toutes ces informations qui lui frappaient l'esprit.

J'aurais pu les combattre sans problèmes, j'en ai la certitude, si cet être n'était pas intervenu. Il ne m'a pas révélé son nom, juste son grade : Espada. Nous nous sommes combattus, pendant quelques minutes... Ou plutôt j'ai combattu et il s'est contenté de me massacrer, sans user réellement de sa puissance. Un vieillard, très puissant et rapide... Pour conclure mon rapport, cet homme a dû quitter les lieux et me laisser en vie, après que l'ancien Capitaine Tousen eut apparu et lui eut demandé de venir avec lui. L'ancien Capitaine Aizen avait programmé, visiblement, une réunion entre Espadas.

Sa bouche se ferma, ne laissant plus aucun son s'échapper. Il lui avait tout dit, sans rien oublier. Enfin, Nekumi n'avait pas expliqué le déroulement du combat, mais cela était-il réellement nécessaire? Il ne le pensait pas et ne voyait donc pas en quoi il était important de déblatérer là-dessus. Les deux hommes se fixaient toujours dans le blanc des yeux. Le Taïcho devait à nouveau patienter, attendre quelle décision allait prendre le Commandant, ou voir si cet homme possédait d'autres questions.
Dim 22 Juin 2014 - 13:34
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Yamamoto Genryuusai
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Yamamoto Genryuusai

Pas une seule fois le Sotaicho n'interrompit le rapport oral de son subordonné. Cela donnait une toute autre perspective qu'un simple écrit offert par la Douzième Division. Mais cela manquait de quelques détails, même si l'intervention d'un de ces.. « Espada » paraissait surprenante. Ils avaient en ce moment une fâcheuse tendance à se manifester dans le Gensei en ce moment. Quoi que.. celui qui affronta le jeune Kuchiki Hirô n'en faisait pas vraiment parti. On dirait que les choses bougeaient de trop au sein du Hueco mundo. Ou bien c'est le Gotei Treize qui restait trop campé dans ses manipulations. L'un dans l'autre ce genre de chose n'était point de bon augure.. Son regard inquisiteur s'attarda un peu sur Nekumi qui continuait son rapport, et dénota encore quelques traces de ce combat. L'acte en lui même partait donc avec les meilleurs attention du monde. C'était fort louable que de vouloir gagner la confiance de ses hommes en payant de sa personne. Mais les conséquences s'en étaient trouvé transformées. Ses pupilles ne le lâchèrent aucunement, et ce même après que le Kyu Ban Tai Taicho ait terminé d'exposer les faits. Vraiment... on pourrait presque croire que ce dernier avait été sauvé par le gong. Cependant, il ne lisait aucune peur en lui. Pourquoi en aurait-il d'ailleurs. Certes le Commandant n'était pas homme à prendre avec des pincettes, mais il ne se montrait jamais injuste. Il était important de savoir reconnaître le bon et le mauvais. Lentement , l'une de ses mains se détacha du pommeau de son bâton, pour venir écarter le dossier , et le déposer sur le haut de la pile des documents dit.. classé. Cela ne voulait pas dire pour autant qu'il ne dirait rien. Bien au contraire, car déjà sa vieille barbe blanche s'animait :

- Vos attentions sont louable envers vos hommes, mais il fut un peu prétentieux de partir seul. Cette arrogance aurait pu vous coûter bien plus cher encore.

En effet, que ce serait il passé si ce traître ne s'était point manifesté pour réclamer la présence de Barragan ? Ce combat aurait il finit par le décès de son Taicho ?... La Neuvième ne s'en serait certainement pas remise et le Gotei Treize plus que fragilisé, alors qu'il venait à peine de retrouver Kuchiki Taicho. Ce dernier était encore convalescent et portait en lui même les traces de sa captivité. Si  Nekumi était parti avec quelques uns de ses hommes, cela aura renforcer la cohésion Taicho/subordonnés, offrant par là l'intérêt et la confiance qu'il veut leur apporté.. et non faire uniquement preuve de force. Cette dernière était fort utile.. mais pas pour se faire tué dans les premiers jours de son manda.  

Dites moi, qu'auriez vous fait si Tosen ne s'était point présenté ? Auriez vous risquez de briser votre  barrière, quitte à détruire cette ville que nous sommes censé protéger ? Mourir au lieu de vous replier ?

Sa voix était sévère, mais son visage ne démontrait aucune émotion.. simplement cela réclamait bien une chose. De la sincérité. Le commandant ne mangeait aucunement le pain des dégonflés et des balivernes. Il pouvait reconnaître les erreurs réprimander.. mais pas si l'on s'évertuait à se cacher de sa personne. Le Sotaicho avait confiance en ses hommes et laverait l'affront si l'un d'eux venaient à se déjouer de lui.. rompant cette confiance. S'il avait su reconnaître les paroles de Byakuya envers ses hommes, il pourrait en faire autant envers Nekumi. A ceci prêt que ce dernier  avait tout de même fait un peu trop de zèle concernant cette sortie spectaculaire. La punition se dessinait peu à peu en son esprit cartésien, cependant, il n'en disait rien, car cela se révélerait avec ce que daignera lui répondre le concerné.  Reprenant appuie sur son bâton, le Commandant des armées finit par se redresser de sa chaise, et s'écarta du bureau.. Ce faisant son regard croisa à nouveau celui du Kyu Ban Tai Taicho...puis s'en détourna tout en venant s'éloigner vers la passerelle du balcon.. observant l’immensité du Seireitei.

Il était assez ironique que de savoir l'ancien capitaine de la Neuvième.. sauvé pour ainsi dire.. les arrières du capitaine actuel. Évidemment cela n'était qu'une coïncidence.. Encore plus ironique d’ailleurs quand avec l'âge on croit de moins en moins à ce genre de chose.


Mar 24 Juin 2014 - 12:23
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L'homme possède tant de défauts qu'un calcul ne remédierait en aucun cas le problème. Qu'importe leur nombre, tant est-il de connaître leur(s) solution(s). Le jeune homme en dénombrait un petit paquet lui aussi. En réalité, certains lui permirent d'accéder là où son postérieur pouvait s'asseoir aujourd'hui. Un être sans défauts n'existe pas, mais serait d'un ennui! En effet, un être pareil signifierait que la perfection fasse partie de cet univers, ce que l'on sait inexistant. Pas impossible, mais l'être humain (globalisons) côtoie tellement d'aspects néfastes autour de lui qu'il ne peut, au final, que se formaliser avec ces diverses imperfections. Ces tares, ces vices font partie intégrante de leur vie, et tous apprirent à vivre avec. Mais revenons-en à notre cher Capitaine et son défaut le plus prononcé : l'arrogance. Cet homme ne se prenait pas pour une personne très puissante et crainte de tous. Non, loin de là. Seulement, durant toutes ces années d'entrainement, de pratique, il avait appris à ne pas se laisser marcher sur les pieds.

Son caractère condescendant prenait parfois le dessus, à son plus grand regret. Cependant, il lui était impossible de changer ses gênes, de se modifier lui-même. Comme je l'ai dit au-dessus, cette faiblesse l'aidait à devenir plus complet. En effet, à force de croire qu'il pouvait faire mieux que les autres, il y était enfin parvenu. Non pas que sa place surmontait celles des autres capitaines et encore moins celle du Capitaine-Commandant, non loin de là. Juste que le jeune homme avait rempli l'un de ses objectifs fixés jadis et dès lors un sentiment de fierté l'envahissait chaque jour. Trop de fierté était contre-productif, certes, mais pas assez l'obligerait à se renfermer sur lui-même et à ne pas profiter de l'instant présent. Par contre, l'arrogance ne se mariait pas nécessairement à la prétention. En effet, Nekumi n'avait pas la prétention d'être le plus fort et de pouvoir écraser chacun de ses adversaires en un coup d'épée. Tout être se doit de rester humble, même si sa puissance surpasse celles de l'assemblée. Le Taïsho tentait tant bien que mal de respecter ce petit crédo car à trop jouer les meilleurs, l'on reçoit plus rapidement un bon coup de poing en pleine figure qui nous remet immédiatement à notre place.

Qu'aurait fait notre héro si l'adversaire n'avait point daigné bouger son postérieur de Las Noches pour venir, si on lisait entre les lignes, sauver le sien des griffes de l'espada? A cette question, Nekumi ne put s'empêcher un léger sourire. Ses yeux s'illuminaient de mille feux, s'imaginant l'adversaire ensanglanté et lui vainqueur! Bien que cela n'aurait jamais pu se dérouler de la sorte, les rêves étaient encore permis, même en tant que Shinigami. Son arrogance atteignait un stade tel que sa survie ne le préoccupait guère. Enfin non pas son arrogance, ni sa fierté, mais son envie de prouver. Mais en aucun cas, ce désir viendrait mettre la vie d'autrui en danger. En tant que Dieu de la Mort, il connaissait des responsabilités et les appliquait à la lettre. Ses actes n'iraient jamais à l'encontre du bien-être des personnes qui l'entouraient. Mais si cela devait arriver, alors il abdiquerait de son poste de Capitaine et se rendrait lui-même au cachot de la Soul Society. Les deux hommes continuaient de se fixer quand soudainement le vieillard se mit à admirer la beauté du paysage au-dehors. Nekumi ne put s'empêcher de l'imiter et se mit à répondre à ces différentes questions.

Tout homme doit s'avouer vaincu à un moment ou un autre. Tout comme il doit savoir tirer sa révérence et quitter les lieux, non seulement pour sa survie mais pour celles des autres. Jamais je n'aurais utilisé mon Bankai sans l'approbation du Gotei 13, tout comme je n'aurais jamais mis en danger la vie des habitants de Karakura. Ma fierté, en tant que Capitaine, me forçait à le combattre, mais pas à mettre ma vie en péril.

Ses paroles pouvaient être dures. Yamamoto Genryuusai aurait pu croire que le jeune homme était sur la défensive. Or ce n'était point le cas. Cet être appréciait simplement mettre les points sur les i, rapidement et efficacement, qu'importe le ton employé.

Si Tosen ne s'était point présenté, j'aurais, vraisemblablement, fini par me replier afin de ne point mourir bêtement dans un combat tout aussi inutile.

Le Capitaine se tût à nouveau, tout en continuant de fixer l'homme aux milles lunes. La réalité nous imposait parfois des actes héroïques ou insensés... mais au final l'important résidait dans sa survie et dans les informations divulguées à propos de l'activité d'Aizen et des Espadas... Enfin, selon lui...
Mar 24 Juin 2014 - 16:49
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Yamamoto Genryuusai
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Perdant son regard sur ce paysage sans cesse grouillant de shinigamis, le Sotaicho ne glissait aucun regard envers son subordonné. Ce n'était pas pour autant qu'il n'était pas des plus attentif.. loin de ceci. Sans doute le mettait-il un peu plus à l'aise en lui tournant le dos, que de lui adresser un regard des plus inquisiteur, bien qu'il doutait que Nekumi était le genre d'homme facile à impressionner.Bien que son visage ne semblait rien laisser entrevoir, il y avait tout de même une sorte de satisfaction en sa façon de rejoindre ses mains sur le haut du bâton qui lui servait d'appui. Le Kyu Ban Tai Taicho  savait donc reconnaître ses limites. C'était une très bonne chose et un fait qui atténua cette colère concernant ce rapport. Le Gotei Treize avait besoin d'hommes qui savaient se contrôler et agir pour le bien commun de tous. Pendant un instant, le commandant avait redouter que Nekumi ne comprenne pas la portée de son geste.  Aussi fut il heureux de l'entendre dire, qu'il se serait replier et qu'il n'aurait en aucun cas usé de son bankai sans la moindre autorisation. La Soul Society avait en ce moment, bien autre chose à faire que d'emprisonner l'un de leurs leader pour de telles folies.  Kuchiki Byakuya leur était  à peine revenu qu'il faudrait perdre un second ? Iee, il n'en était guère question.

Sur le moment, le Sotaicho crut ressentir sur ses épaules, le poids des ans et des responsabilités. Depuis combien de temps était-il à la tête des armées ? Combien de bons et de mauvais choix avait-il put faire ?.. Le fait est que la Soul Society était encore et toujours là.. et il en sera ainsi même après cette crise.. que le veuille ou non Aizen. Il ne laissera jamais cet homme prendre l'ascendant sur sa personne et sur cet équilibre. Pendant un court instant seulement, son regard se perdit un peu plus loin encore dans ce paysage.. avant de tourner légèrement son visage vers cet homme qui se tenait encore derrière lui. Aucune parole ne vint de sa part cependant. Non, il se contenta de le contempler quelque secondes encore.. avant de finalement lui faire face.. laissant entendre le froissement de ses habits  et le son mate de sa canne sur le sol boisé et ciré.


- Vous me voyez ravi de vous l'entendre dire. Il aurait été malheureux de devoir sévir, alors que le Gotei Treize à plus que jamais besoin de tout son potentiel.

Aussi, se contenta-t-il par là de lui  dire qu'il ne sera pas puni.. pas pour cette fois. La situation ne le permettait pas, et puis que lui même se rendait compte de son acte … Le Sotaicho voulait faire preuve de confiance. En agissant ainsi, il donnait plus de crédit à ses hommes, qui en échange  donnaient le meilleur d'eux même. Mais si ce n'était pas le cas, notre ancêtre corrigera le tire. Mais maintenant que cela était réglé, il y avait autre chose qu'il désirait savoir.. une chose.. avant de laisser son subordonné partir et retourner à ses devoirs.

Cet...arrancar, vous a-t-il dit quelque chose ?... le pourquoi de sa présence ?

Parce que ce genre de venu commençait à devenir inquiétant..Il serait idiot de ne pas prévenir la prochaine venue.. plutôt que de devoir la subir et essuyer des pertes stupides. Peut être devrait il songer à former une petite troupe afin de surveiller les mouvement au sein même du Hueco Mundo. Mais cela encore serait assez risqué..mais pas impossible.. Une fois encore, le commandant lissa sa barbe blanche lavée à l'eau clair comme chaque matin et  étudia simplement le Kyu Ban Tai Taicho, attendant qu'il ne se prononce sur le sujet. Seulement après cela.. il l'invitera à quitter les lieux. Il avait bien d’autre chose à faire que de sermonner une personne qui visiblement savait ses responsabilités. Mais au prochaine écart, cela pourrait bien sentir le roussie pour ce dernier. 

Jeu 26 Juin 2014 - 12:22
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Les paroles du vieillard le calmèrent en un instant. Le brasier qui sévissait en son fort intérieur laissa place à une douce brise du matin, celle qui vous réchauffait le cœur quoiqu'il puisse se passer. Le Taïsho échappait donc à une première et triste sanction, mais cela signifiait tout de même qu'il devait être extrêmement prudent. Ceci pouvait se lire comme un avertissement : "Je ne vous sévis pas maintenant, mais au moindre faux pas, je ne vous raterais pas". Totalement compréhensible, en soi, mais le principal consistait en sa liberté et la confiance regagnée auprès de son chef. Ce dernier le fixait à nouveau, le détaillait de tout son être. Nekumi n'appréciait pas réellement cette sorte d'intrusion dans sa vie, mais que pouvait-il faire pour contrer cela? Absolument rien. Même si le jeune homme avait voulu ne serait-ce que s'interposer, Yamamoto Genryuusai en aurait fait de la chair à pâté en un clignement de paupière. Cette différence de puissance et de force se ressentait rien qu'en dialoguant. Il en fallait beaucoup pour l'impressionner, et le Commandant venait d'effectuer cette prouesse sans même combattre. Cette "stupéfaction" ne pouvait se lire dans son regard, mais son esprit commençait à chambouler toutes ses idées. En tant que nouveau membre de l'élite, Nekumi ne connaissait pas réellement la posture adéquate à adopter dans certaines situations. Visiblement, ses réponses s'avéraient être justes mais que se serait-il passé si le vieillard avait jugé l'inverse? La Soul Society avait beau être en temps de crises, comme son homologue s'amusait à le répéter, mais aurait-il réellement passer outre ses idéaux et ses principes? En aucun cas. Le Shinigami témoignait d'un être à la main de fer dans un gant de velours.

Tandis que ce dernier se mettait à lui formuler une nouvelle question, son sang ne fit qu'un tour pour comprendre ou plutôt confirmer ses doutes : l'espada qu'il avait affronté un jour auparavant appartenait bien à la classe dite "Arrancar". Au vu de sa puissance et de son importance au sein du Hueco Mundo, les craintes étaient bel et bien fondées : les autres membres de ce groupe représentaient l'élite des arrancars, certainement les plus grandes menaces qui pouvaient exister chez l'ennemi. Et dire que lui, nouvel être à la puissance reconnue mais pourtant faiblarde, devait s'interposer face à cette horde de démons... Aucune peur dans son regard, mais plutôt des étoiles! Oui du feu, de la passion, de l'envie! Un tel challenge, comment y résister? La folie de Zaraki Kenpachi l'avait atteint et elle lui offrirait certainement bien plus dans les semaines à venir. Bien évidemment, les futurs combats contre ces personnes, et surtout son ennemi de la veille, ne se dérouleraient qu'avec l'aval de l'homme situé en face de lui. Sans cet accord, verbal ou écrit, le Capitaine de la Neuvième Division n'irait plus jouer les grands héros de manière aussi stupide. Il devait son grade à son intelligence, autant l'utiliser à bon escient. Concernant sa question, il tentait tant bien que mal de se remémorer l'ensemble du combats, depuis les prémices jusqu'à la conclusion. Malheureusement, à aucun moment son adversaire n'avait dédaigné lui révéler la raison de sa présence en ces lieux, accompagné de ses petits toutous. A vrai dire, il ne lui avait pas non plus posé la question.

Mis à part diriger une troupe plus puissante et exterminer les Shinigamis, il n'a rien dit d'important ou révélateur....

Il se tût quelques instants...

Ce vieillard m'a aussi proposé de rejoindre ses rangs... Une chose absurde...

Absurde tout comme l'était leur combat et l'ensemble de la discussion qui en avait découlé. Son visage restait de marbre tandis que son regard se détournait de celui de son chef pour observer les rayons de soleil lui caresser tendrement le visage. Nekumi savait pertinemment que sa réponse n'allait pas plaire au Capitaine de la Première Division, mais il n'allait nullement lui mentir en inventant quelconque ineptie. Franc depuis le début, ce n'était certainement pas le temps, alors qu'il venait de recevoir en quelque sorte l'absolution, de faire l'imbécile en disant n'importe quoi. Son regard se reposa à nouveau sur son destinataire et patienta à nouveau, dans le plus grand calme... Rien à faire, Nekumi n'appréciait pas l'attente...
Jeu 26 Juin 2014 - 16:52
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Yamamoto Genryuusai
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Yamamoto Genryuusai

C'est une légère déception qui s'insinua en l'intellect du Sotaicho pour le coup.. il s'attendait à bien plus de détails, car la présence d'un tel adversaire n'était pas sans raison. Cependant il  a une chose qu'il l'intriguait.. Nekumi l'informait qu'il cherchait à le recruter ? Une manière de subtiliser les troupes au Gotei Treize ? Cela paraissait bien ridicule comme manœuvre. Tout le monde ne s'appelait pas Aizen....Ceci étant dit, le commandant aurait aimer en apprendre bien plus encore de tout cela. Et il toisa de son regard perçant l'homme qui lui faisait à nouveau face à présent. Il ne doutait aucunement de ses paroles, mais se montra tout de même un peu insistant, comme lui demandant de bien revoir tout ce qu'il venait de vivre. Les détails, comme un nom... un pourquoi.... pouvait faire toute la différence sur le regard que le Seireitei devait porter sur l'ennemi et ses actes. Cela n'était sans doute pas agréable pour Nekumi, le général des armée n'en doutait aucunement, mais cet effort pourrait s'avérer payant. Ses vieilles mains jouèrent un instant avec le bâton, le faisant osciller légèrement de la droite vers la gauche, comme offrant un moment de réflexion.  

Vraiment... est ce tout ce que vous pourriez donc me dire ?

Histoire de stimuler un peu sa mémoire, le Sotaicho posa directement son interrogation, parlant d'une voix aussi ancienne qu'autoritaire par habitude. Dans l'art de gouverné, Yamamoto avait encore peu de chose à apprendre.. mais ce n'était pas pour autant qu'il se trouvait à l’abri d'une erreur et c'est bien ce qu'attendait l'ennemi de sa  part. Aussi, se contentait-il de bouger ses pièces avec parcimonie et attention. Mais quoi qu'il en soit, il n'appréciait guère que l'on cherche à  s'approprier ses bras droits... à moins que.. cela ne soit un avertissement, comme quoi Aizen serait au courant de cette jeune alliance avec les Visards. Auquel cas, cela annoncerait des fuites dans leur propres rangs. Chose assez fâcheuse....mais réaliste. Une fois de plus, la sensation d'être plus vieux qu'il ne le laissait paraître, le Sotaicho restait silencieux.. plonger en des réflexions qu'il ne soumettrait qu'en temps et en heure.. pour le reste, il se contenta de se détourner de Nekumi pour rejoindre son bureau, afin de s'y asseoir.

Une fois de plus son regard s'attarda sur le rapport délaisser par la Douzième Division, et en éprouva une profonde insatisfaction. Aussi il reporta son attention sur le Kyu Ban Tai Taicho tout en repoussant le document sur le côté.  


Sur ce, je veux votre rapport avant la fin de cette journée. Peut être que d'autres choses vous reviendraient. Il est important pour nous d'en savoir un maximum sur ses « élites » que prétend contrôler nos trois traîtres..

Fit-il en définitive à son encontre, non sans pour finir de frapper le sol avec son bâton, signifiant alors la fin de ce court entretient. Oui, Nekumi ne se retrouvait qu'avec un simple rapport à  fournir  pour seule punition et il ne valait mieux pas le rappeler au Sotaicho car alors, il se montrera plus sévère. Il avait autre chose à faire que de taper sur les doigts de ses subordonnés, comme organiser la guerre par exemple.. D'ailleurs il avait un  dossier important sur la pile de gauche, rapportant la mission de Riruka Nocturne auprès du porte parole de ses Visards... Ces derniers qui avaient totalement disparut de la Soul Society, il y avait plus de cent ans de cela maintenant. Si cette alliance venait à se fortifier, alors peut être bien qu'ils pourraient renverser la donne en leur faveur et non plus essuyer de défaite ou de perte. Il était temps de démontrer leur réaction et leur volonté.  

Ven 27 Juin 2014 - 12:28
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Le vieillard fronçait les sourcils, signe que quelque chose ne lui plaisait guère. Etait-ce dû à une (autre) erreur de sa part? Ou prenait-il cet air si sérieux et si contraignant à chaque fin de séance? Quoiqu'il en fut, Nekumi se demandait si sa tête allait lui rester sur les épaules ou si dans un acte de barbarisme, l'être situé devant lui s'apprêterait à dégainer son arme et la lui planterait en plein visage. Effrayant. De plus, ses mains se mirent à jouer avec sa canne brunâtre, laquelle devait presque posséder le même âge que son propriétaire, tant elle semblait vieille et désuète. Le Capitaine n'appréciait pas vraiment cette situation mais se devait d'agir en tant qu'homme et faire face à ce soudain revirement de position ou du moins par rapport à ce que Yamamoto Genryuusai s'apprêtait à lui dire. Ce côté frêle, presque peureux ne lui ressemblait absolument pas! Même en compagnie du grand et puissant Zaraki Kenpachi, son fort caractère le poussait à surpasser ses limites et à ne craindre personne. Les autres le craignaient lui, jamais l'inverse! Pourtant, en cet instant précis, le Taïsho ne se sentait pas à l'aise, loin de là.

Puis la tension se relâcha presque d'elle-même, tandis que le Commandant lui demandait simplement s'il lui avait vraiment tout révéler. Sur le coup, le jeune homme se rendit compte de sa bêtise et laissa s'afficher un léger sourire de satisfaction. Concernant sa question, malheureusement, il n'y avait rien d'autre à ajouter. Mis à part le combat en lui-même, son rapport oral était complet. Mais pour en être certain, le Capitaine de la Première Division lui laissa la journée pour bien y réfléchir et retranscrire le tout dans un rapport détaillé et concis. Parler des élites, cela risquait d'être fort compliqué, étant donné qu'il n'en a rencontré qu'un seul, donc le nom ne lui a pas été divulgué. Mais Nekumi ne faillirait pas à sa tâche et tenterait de se souvenir d'absolument de toute la rencontre, depuis son arrivée dans le monde des humains, jusqu'à celle de l'ancien Capitaine Tousen.

Pour le moment, rien d'autre ne me vient à l'esprit. Je vais essayer de vous transmettre le maximum d'informations que j'ai pu récolter.

L'observant dans le blanc des yeux, Nekumi comprit, suite à un claquement de bâton sur le sol que l'entretien touchait à sa fin, et qu'il pouvait, dès lors, prendre congé. Le Capitaine le salua et le remercia pour cette clémence et cette compréhension. Les gardes l'escortèrent en dehors de la pièce et les portes se refermèrent rapidement derrière lui, provoquant un bruit désagréable; un peu d'huile ne leur ferait pas de mal. Au dehors, libre et presque heureux, ses jambes le guidèrent vers ses quartiers où tous ses hommes l'attendaient patiemment, presque inquiets du sort funeste qui pouvait s'abattre sur leur nouveau chef. A peine eut-il posé un pied dans la pièce dite salon que tous lui sautèrent presque dessus, le harcelant de millier de questions. Cela le fit sourire, et en un claquement de doigt, il fit taire l'assemblée.

Ne vous inquiétez pas, tout est arrangé. Je vais simplement me retirer dans ma chambre afin de me reposer et d'écrire le rapport du combat contre cet Espada.

Sur ces mots, il pénétra dans sa chambre et déposa son postérieur sur sa chaise. La fatigue le reprenait quelque peu, n'ayant pas dormi énormément, mais son courage lui permit de débuter son rapport depuis le tout début. La cloche ne sonnait pas encore midi, une longue journée en perspective...
Ven 27 Juin 2014 - 15:03
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