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Après un siècle, les retrouvailles •• Shinji&Yoruichi
Anonymous
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Après un siècle, les retrouvailles
Le point, dans la bonne ambiance

Yoruichi n’était pas sous la forme de chat cette fois-ci et elle appréciait sentir le vent lui fouetter davantage le visage. Ce n’était pas parce qu’être sous la forme de chat pendant cent ans lui avait déplu, mais pour une fois elle était complètement libre de ses mouvements et elle pouvait aller plus vite que d’habitude. Elle devait reprendre un peu la main, même si en réalité elle ne l’avait pas si perdue que ça. Pour une fois, l’ex-capitaine de la seconde division n’avait plus besoin de cacher totalement sa pression spirituelle depuis qu’elle s’était montrée pour le sauvetage de Kuchiki Rukia. Tout le monde la savait en vie maintenant et elle n’était pas chassée compte tenu de la situation actuelle.  Oui … Cette situation actuelle, comme quoi ils étaient en guerre à cause d’Aizen. C’était fou comment une personne pouvait mettre autant de bazar, bien qu’il n’était pas un banal traitre : il avait une intelligence et une force hors norme, qui restait assez impressionnante. Ce n’était pas une situation qui devait être prise à la légère.

Yoruichi était en train d’utiliser une série de shunpô en posant la pointe de son pied sur chaque toit, elle ne se baladait pas sans aucun but. Yoruichi n’était pas là pour s’entrainer, parce qu’elle l’aurait probablement fait d’une autre manière. En réalité, elle était sur le chemin pour aller voir quelqu’un… Selon Kisuke, la planque des vizard ne devait pas être loin. En effet, la jeune femme était sur le chemin pour aller voir le chef, Hirako Shinji. Ça faisait pratiquement des années qu’ils ne s’étaient pas vu et elle avait toujours une image de lui avec les cheveux longs, apparemment il les avait coupés. Ça allait forcément lui faire bizarre et drôle à la fois, parce que Yoruichi avait laissé pousser ses cheveux … Que de base, ce n’était pas fait exprès. Avant qu’elle avait secouru Ichigo, elle n’avait jamais repris la forme originelle et elle pouvait bien se douter que ses cheveux avaient poussés pendant les cent ans.

Alors qu’elle repéra la planque, elle annonça sa présence en montant un peu la pression spirituelle, afin d’alerter plus ou moins les vizards. Ils pouvaient sentir une présence étrangère normalement et la reconnaître aussi… Enfin s’ils n’avaient pas oublié après toutes ces années là. Elle s’arrêta sur le toit, en face du hangar et elle attendit que quelqu’un sorte. Yoruichi savait qu’elle ne pouvait pas entrer, parce qu’il y avait une sorte de barrière de protection qui rendait les vizard indétectables. Dans tout les cas, elle s’était mise à penser que c’était réussi et que c’était comme ça qu’ils avaient pu réussir à se cacher pendant tout le siècle. C’était impressionnant et elle hocha légèrement la tête alors qu’elle était dans ses pensées. Puis elle vit Shinji sortir et sans plus attendre, la jeune femme descendit du toit voisin pour se retrouver en face de lui. Elle esquissa un léger sourire en observant le vizard. « Ah oui. Tu t’es vraiment coupé les cheveux ! Ça te va mieux quand ils sont courts !  » Tout ça pour lui dire que ça lui faisait bizarre de le voir avec cette coupe au bol, Shinji avait un drôle de goût pour la mode. Elle ne l’avait pas tellement fréquenté quand ils étaient capitaines. C’était sûrement dû à son rang de noble qui l’avait un peu freiné. Maintenant ils n’avaient plus d’excuse…« Ça faisait longtemps Hirako. » Maintenant elle reprit son regard sérieux, montrant qu’elle voulait parler d’un sujet qui n’était pas à prendre pour de la rigolade. « Mais il faut qu’on parle. » Elle devait le mettre au courant de la trahison de la tercera espada, elle était sûre qu’il n’avait pas dû l’apprendre par les shinigamis. Dans tout les cas, Kisuke avait besoin des informations en plus.
copyright crackle bones
Sam 22 Aoû 2015 - 1:43
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Shinji & Yoruichi

Après un siècle, les retrouvailles

Cela ne faisait pas longtemps que je m’étais réveillé. Quelques minutes, tout au plus. Je n’avais presque pas dormi. J’étais étendu sur le vieux canapé de l’entrepôt, ayant décidé de me relaxer un peu, mais comme à mon habitude, je n’avais dormi que très peu. Au fil du temps, j’avais pensé me sentir un peu plus en confiance et ainsi pouvoir dormir confortablement sur mes deux oreilles, mais je n’y étais jamais parvenu. Ce n’était pas la peur qui m’en empêchait. Je savais être capable de me défendre. J’étais seulement quelqu’un qui préférait prévoir et pour se faire, je devais savoir ce qui m’entourait en tout temps. Dormir m’empêchait de me concentrer sur l’environnement autour de notre QG et donc de remarquer les présences suspectes. Qui plus est, même si j’avais vraiment voulu me reposer, le divan n’était vraiment pas l’endroit le mieux choisi. Je devais dire que j’étais étonné de voir qu’il est duré si longtemps. Il n’y avait pas beaucoup de meubles dans l’entrepôt et il y avait une raison à cela. Acheter des objets signifiaient donner des armes de destructions massives à certains Vizards. Une petite colère et les meubles se retrouvaient en pièce. Juste la semaine dernière, le pauvre canapé s’était retrouvé lancé un peu partout dans le QG. Il avait survécu, mais il tenait à peine.

Mon réveil fut dérangé par une présence que je connaissais bien, malgré que je n’eue pas vue l’ancienne capitaine depuis presque un siècle. Ce n’était pas que je ne l’ai pas voulu, seulement, je n’en avais jamais vraiment eu l’occasion. J’allais bien sûr voir Kisuke par moment, mais chaque fois, elle ne s’y trouvait pas. Sous sa forme de chat, elle préférait se promener librement, j’imagine. Je prenais tout de même de ses nouvelles. Elle nous avait tous sauvé la vie, après tout. Sans elle, rien n’aurait été possible. Elle était celle à qui nous devions l’évasion. Cependant, nous n’avions jamais vraiment fait connaissance. Même lorsque nous étions tous deux capitaines, il était rare que je la croise en dehors des réunions formelles. J’étais plus proche de son ami d’enfance et avec raison. Au départ, cela n’avait été dû qu’à mon comportement protecteur envers Hiyori. Je m’étais assuré que sa division reste en marche et qu’elle se retrouverait entre les mains de quelqu’un qui saurait diriger les troupes et j’avais été heureux de constater que Kisuke était ce genre d’homme. Ensuite, j’avais continué à les voir, bien sûr. Se débarrasser d’Hiyori était chose difficile et même d’impensable. Je me refusais cela, elle avait toujours été importante à mes yeux. Non seulement elle était une fidèle alliée, mais aussi une très bonne amie, malgré ce qu’on pourrait penser de notre relation assez agressive. Nous tenions l’un à l’autre et avions notre façon à nous de nous le montrer, voilà tout.

Ensuite, il y avait eu toute cette histoire d’hollowfication. Aucune chance pour nous de nous en sortir sans l’aide du génie qu’était l’ancien capitaine de la douzième. Il avait trouvé un « remède », bien que celui-ci n’eue pas supprimé complètement les monstres qui vivaient en nous. Au moins, nous pouvions maintenant les dominer. Nous continuons donc à voir Kisuke afin de nous assurer que tout reste en ordre. De plus, il était notre seule façon d’obtenir des informations concernant la Soul Society, ainsi que l’une des seules constantes qui nous aient suivies dans le monde des humains. Il était tout de même l’ancien capitaine d’Hiyori, alors je n’allais pas l’obliger à ne plus le voir, bien qu’il était difficile de savoir si elle y tenait réellement. Pour Kensei et Mashiro, ils étaient l’un avec l’autre, alors que Love et Rose étaient suffisamment amis pour se contenter de leur présence mutuelle dès le départ. Peut-être était-ce plus difficile pour Lisa, qui avait perdu plusieurs personnes à qui elle tenait, mais avec le temps, nous nous étions tous rapproché, alors j’espérais que cela lui suffisait. Hacchi avait son ancien capitaine ici et pour ma part, je préférais rester le plus loin possible de mon ancien lieutenant. Enfin, sauf si cela me permettrait de me débarrasser une fois pour toute de lui, ce qui ne tarderait sans doute pas à venir. La seule personne avec qui j’étais suffisamment proche à la Soul Society avait été Hiyori et mon zanpakuto et les deux vivaient avec moi en permanence, donc je ne pouvais pas vraiment me plaindre de leur absence. Bien qu’en y pensant, pour le second, mon hollow pouvait être assez désagréable par moment et nous empêchait donc de converser tranquillement.

Je me dirigeai tranquillement vers la sortie, prêt à rencontrer la femme que je n’avais pas vu depuis près d’un siècle. Kisuke m’avait prévenu qu’elle avait repris sa forme humaine, mais je n’avais vu l’apparence de chat que si peu de fois que je ne serais pas vraiment étonnée de la voir redevenir celle que je connaissais. Je fus tout de même surpris lorsque je traversai l’entrée et me retrouvai à l’extérieur, face à une femme à la longue chevelure. Dans mes souvenirs, elle avait de courts cheveux, alors cela m’étonna tout de même. Elle sembla penser un peu la même chose que moi, car sa première phrase concerna ma coupe.

« Ah oui. Tu t’es vraiment coupé les cheveux ! Ça te va mieux quand ils sont courts ! »

Je laissai apparaitre sur mon visage un petit sourire. Je devais dire que j’étais fier de mes cheveux. Je l’avais toujours été. Je portais la coupe carrée avec fierté, bien que beaucoup ne trouvait pas cela de bon goût. À mes yeux, mes cheveux étaient magnifiques comme ils étaient. Et puis, je n’avais pas eu vraiment le choix de les mettre à cette longueur. Je me souvenais encore de la gomme qui s’était coincé dans le bas de mes cheveux et de l’autre peste qui y avait mis son grain de sel en attrapant les ciseaux et en les coupant d’elle-même. Résultat, la moitié de mes cheveux d’or étaient perdu. Quel tristesse !

« Ça faisait longtemps, Hirako.» Elle laissa un petit silence qu’elle combla bien rapidement.« Mais il faut qu’on parle. »

« Et bien, et bien ! Je ne suis pas le seul à avoir changé de coupe de cheveux. Ils ont drôlement poussés, dit donc ! Comme je m’ennuie de cette longueur-là. J’avais mis tellement de temps à les avoir aussi long… » Heureusement pour moi, j’avais réussi à garder la raison de ce soudain changement entre elle et moi. Ça m’avait coûté cher, mais ma fierté n’en avait pas souffert. « Mais bon, laissons tout ça pour plus tard. Si tu es venue jusqu’ici, j’imagine que cela doit être important. Entre donc ! »

Je ponctuai ma phrase d’un geste de la main, traversant la barrière afin de lui créer un passage. Les Vizards étaient les seuls à pouvoir entrer et sortir comme bon leur semblait, Hacchi y avait grandement veillé. Cependant, nous pouvions laisser passer des invités sans qu’il n’ait besoin d’être là. Nous nous faisions suffisamment confiance pour nous le permettre. Je doutais que quiconque du groupe fasse entrer une personne indésirable au sein de notre QG. Yoruichi était l’une des rares personnes en qui nous pouvions avoir confiance, alors je n’hésitai pas une seconde à lui donner la permission de passer. Je lui indiquai l’entrée de la main, afin de lui signifier que la décision lui revenait. Peut-être préférait-elle que nous restions là ou que nous nous rendions au magasin. Les autres étaient parti, mais ils avaient une clé, alors je pouvais me permettre de sortir, tant que je verrouillais la porte avec celle qu’il m’avait laissé. Nous n’en avions pas beaucoup, car nous les perdions facilement, mais au moins, pour l’instant, il en restait deux.

« Oh et si tu souhaitais tous nous parler, les autres ne sont pas là. Je ne sais pas exactement quand ils rentreront. »

Je me doutais que cela ne changerait pas grand-chose. Yoruichi s’était déplacée pour une raison importante. Je doutais fortement qu’après un siècle sans se voir, elle ait décidé de venir pour nous passer le bonjour quand elle savait que nous passerions sans doute bientôt au magasin et qu’il y avait des choses plus importantes à faire en ce moment. Et puis, elle devait bien se douter que des informations importantes passeraient mieux venant de moi que d’elle pour le reste des Vizards. Si certains étaient sages et écouteraient attentivement, je doutais que l’ancienne capitaine supporte les plaintes de Mashiro et les crises de rage d’Hiyori. Je savais comment gérer tout cela. Enfin, gérer était un bien grand mot. Cependant, pour ma part, j’avais appris à tout enduré.
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Sam 22 Aoû 2015 - 11:27
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Après un siècle, les retrouvailles
Le point, dans la bonne ambiance

Apparemment, Shinji avait dû penser la même chose que Yoruichi. Après tout, les retrouvailles s’arrêtaient souvent sur les apparences physiques et ils n’hésitaient pas à comparer la personne d’avant à la personne d’après. C’était ce qu’ils étaient en train de faire : ils étaient en train de se comparer niveau coiffure par rapport à il y avait cent ans. « Et bien, et bien ! Je ne suis pas le seul à avoir changer de coupe de cheveux. Ils ont grandement poussés, dit donc. Comme je m'ennuie de cette longueur là. J'avais mis tellement de temps à les avoir aussi long… » L’ex-capitaine de la seconde division laissa échapper un léger rictus et elle pouvait comprendre sur le coup Shinji, elle le respectait niveau coiffure parce que pour elle… Pour avoir la longueur actuelle, il lui avait fallu un siècle, la forme de chat ne l’avait drôlement pas aidé… En même temps elle n’avait pas eu de mauvaise surprise en retrouvant sa forme humaine, elle pensait retrouver ses cheveux à la Raiponce… Enfin bref. Elle aurait bien demandé à Shinji pourquoi il les avait coupé s’il regrettait la longueur d’il y avait un siècle, avant de se rendre compte qu’il y avait forcément une histoire derrière tout ceci : Hiyori qui lui tirait les cheveux ? « Mais bon, laissons tout ça pour plus tard. Si tu es venu jusqu'ici, j'imagine que cela doit être important. Entre donc. » Elle inclina légèrement le menton dans son écharpe et ils entrèrent sans mal, Shinji lui laissant le passage pour elle. Il était sûr qu’elle n’aurait pas réussi à entrer sans la compagnie d’un vizard.

« Oh et si tu souhaitais tous nous parler, les autres ne sont pas là. Je ne sais pas quand exactement quand ils rentreront. » La jeune féline le regarda en haussant les sourcils, puis elle se gratta la joue « Ah je me disais bien que c’était silencieux… » Oui, elle n’avait pas oublié à chaque fois qu’elle venait… Il y avait environ cent ans, elle entendait toujours au moins deux personnes se chamailler. Partager le quotidien pendant toutes ces années avait dû renforcer leurs liens et ils avaient pu davantage se connaître. D’un côté c’était plutôt bien, enfin bref… « Ça ne me dérange pas qu’ils ne soient pas là. » Peut-être que c’était mieux toute compte fait, comme ça elle ne sera pas interrompue et il n’y aura pas de conversations à plusieurs. « Puis, je pense qu’ils vous écouteront plus attentivement, qu’ils ne le feraient avec moi. » Alors elle entra dans le hangar pour de bon et ce n’était pas parce que tout le monde n’était pas là qu’elle devait faire demi-tour. Apparemment ils étaient d’accord sur le fait qu’il allait les annoncer lui même et à sa façon. Une fois qu’elle fut entrée, elle découvrit pour la première fois depuis qu’elle était venue pour les aider dans cet hangar et la première chose qu’elle pouvait remarquer c’était le divan qui était en très mauvais état. Il avait dû en voir des choses pendant tout ce temps : des colères d’Hiyori, des crises de larmes de Mashiro.. En fait, tout le monde s’était sûrement défoulé sur ce pauvre divan. Alors, la jeune femme s’avança et hésita de s’y asseoir, tellement il avait l’air d’être endommagé et qu’il pourrait s’écrouler sous son léger poids. Elle regarda Shinji et lui demanda silencieusement si elle pouvait s’asseoir dessus, finalement elle le fit avec hésitation et finalement … « On voit un survivant ici ! » laissa-t-elle en commentaire impressionnée quand elle était enfin assise de tout son poids et qu’elle se détendait sur le coup.

Une pause, le temps qu’elle se dit si c’était une bonne idée de s’affaler sur le dossier ou pas. Finalement c’était déjà bien là, assise avec les jambes croisées. Yoruichi aurait pu être par terre, au moins, elle n’aurait pas de mal à se concentrer, mais elle voulait s’asseoir sur quelque chose de moelleux pour une fois. « Les choses ont commencé à bouger au sein du Hueco Mundo. » Il n’y avait pas d’intérêt à tourner autour du pot et l’ex-capitaine de la seconde division était bien connue pour sa franchise. « Tu as dû le sentir il y a quelques jours deux pressions spirituelles qui appartenaient aux espadas. » Une pause. « Tu as dû reconnaitre celui de la tercera espada. » Oui, il s’était battue contre elle et ils avaient eu un échange intéressant, c’était ce que voulait justement savoir Yoruichi. « Il y a eu une sorte d'altercations entre les deux espadas. Peut-être est-ce dû à leur mauvaise organisation d'équipe... Mais Kisuke a un doute d'après ce qui a été raconté. » Mais avant de lui poser la question, elle devait le mettre au courant de ces informations-là. Elle devait lui dire qu’Aizen n’avait apparement pas le contrôle sur ses espadas. « Je voulais savoir, lors de votre rencontre. Elle t’as posé des questions ? »
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Sam 22 Aoû 2015 - 13:56
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Shinji & Yoruichi

Après un siècle, les retrouvailles

« Ah je me disais bien que c’était silencieux… »

Je n’étais pas vraiment surpris qu’elle remarque le calme de l’entrepôt. Sérieusement, n’importe qui connaissant le caractère de la plupart des Vizards ne s’attendait à rien de calme en venant ici. Mashiro se plaignait tout le temps. Kensei rageait après elle. Lisa se faisait reprocher de lire ses magazines pornos et son caractère n’était pas toujours des plus doux en retour. Love et Rose se battaient toujours à propos de leur manga. Et quand à moi et Hiyori, et bien… Nous étions sans doute les moins calmes et les plus violents. Enfin, plus elle que moi. Mais j’étais celui qui se prenait le plus de coups de sandale et je devais dire que parfois, je le cherchais. C’était l’un des rares divertissements que j’avais ici, alors…

« Ça ne me dérange pas qu’ils ne soient pas là. Puis, je pense qu’ils t’écouteront plus attentivement qu’ils ne le feraient avec moi. »

Sur ce point, elle avait grandement raison. Avoir l’attention des Vizards pouvait être… Un vrai défi, pour faire simple. Elle passa la barrière et se dirigea vers l’entrée, pénétrant le hangar de sa démarche de féline. Du moins, de mon point de vue, sa démarche avait toujours eu une grâce lorsqu’elle marchait. Il faut dire que n’importe qui marchant normalement avait de la grâce à mes yeux… Je suivis donc la femme chat à l’intérieur de mon « chez-moi » des dix dernières décennies. Elle remarqua le divan en piteux état et je voyais presque l’hésitation de s’y asseoir traverser son visage. Il faut dire qu’il ne semblait vraiment pas fonctionnel, le pauvre meuble. Elle se tourna vers moi et attendit mon approbation, pour laquelle je me contentai d’hausser les épaules. Il avait survécu jusqu’à maintenant, je serais bien étonné qu’il s’effondre sous le léger poids de mon invitée.  Elle s’y installa finalement et son expression afficha un air surpris et impressionné.

« On voit un survivant ici ! »

Elle ne pouvait même pas s’imaginer à quel point elle avait raison. Je regardai le mur derrière moi, me rappelant le dernier meuble qui s’y était écrasé et soupirai. Un véritable miracle qu’on ait encore un canapé sur lequel se reposer. Je me contentai de rester debout, les mains dans les poches de façon complètement indifférente. Mon visage était impassible, ce qui montrait mon sérieux. Je ne faisais pas de grimace débile et j’étais concentré sur ce qu’elle avait à me dire. La situation était importante, pas vraiment le temps de plaisanter.

« Les choses ont commencé à bouger au sein du Hueco Mondo. »

Elle était directe et franche. Ce que j’aimais grandement. Je n’aimais pas qu’on me fasse patienter pour des informations importantes, bien que je fusse quelqu’un de très patient. Je n’aimais pas me précipiter, mais il ne fallait tout de même pas passer des heures à converser sans en venir aux faits, quand même. Elle laissa une petite pause, puis continua de m’expliquer la situation.

« Tu as dû le sentir il y a quelques jours, deux pressions spirituelles qui appartenaient aux Espadas. »

J’acquiesçai à ce propos. Nous les avions tous aisément senti. Personne n’était intervenu, bien que j’aie dû retenir certains de foncer au combat. Difficile de les empêcher de vouloir détruire les troupes d’Aizen. J’avais moi-même envie de tuer certains de ses Arrancars et de lui faire ravaler sa trop grande confiance en lui, mais je ne devais pas sauter sans réfléchir dans des affrontements contre des ennemis. De plus, j’avais reconnu celui de la Tercera Espada. Je ne savais pas de quel niveau était l’autre, mais je ne tenais pas particulièrement à affronter d’un des dix plus puissants à moi seul, où même avec l’aide de certains autres Vizards.

« Tu as dû reconnaitre celui de la Tercera Espada. »

Une fois de plus, j’acquiesçai. Je l’avais rencontré il y avait de cela un petit moment. Elle s’était contentée de me poser quelques questions. Aucun bain de sang, heureusement. Je me doutais bien qu’il n’aurait pas été facile de l’affronter. Je ne pouvais pas dire qui de nous deux auraient gagnés, mais peu importe, le survivant ne s’en serait pas sorti indemne. Nous avions un peu combattu, évidemment. Tu ne rencontres pas un ennemi sagement, normalement. Mais au final, rien de bien dramatique. Quelques coupures, tout au plus. Je n’avais pas encore eu le temps de tout leur expliquer. Beaucoup de chose semblaient se précipiter ces derniers temps, alors il était difficile de trouver du temps pour s’asseoir et converser comme aujourd’hui.

« Il y a eu une sorte d’altercation entre les deux Espadas. Peut-être est-ce dû à leur mauvaise organisation d’équipe... Mais Kisuke a un doute d’après ce qui a été raconté. »

J’haussai un sourcil. Je ne comprenais pas vraiment pourquoi deux Espadas en viendraient à se battre si un ordre leur était donné. Peut-être qu’Aizen n’avait finalement pas le contrôle comme il le souhaitait sur ses précieux petits sujets. Intéressant. Tout ne se passait donc pas comme il l’espérait.

« Je voulais donc savoir, lors de votre rencontre. Elle t’a posé des questions ? »

Je réfléchis quelques secondes, me grattant le menton, concentré à me souvenir de tout. Elle m’avait effectivement posé quelques questions. Sur les Vizards, le Hogyoku, Aizen… Elle devait sans doute chercher à comprendre un peu plus de l’histoire. Il devait bien y avoir quelques personnes parmi les Arrancars qui n’étaient pas prêt à suivre aveuglément un ancien shinigami, non ? Leur donner de la puissance ne signifiait pas nécessairement qu’il était de leur côté et qu’il ferait tout pour s’assurer d’avoir leur confiance. Aizen était plus du genre à forcer les gens à se soumettre, pas à attendre gentiment qu’on l’écoute et qu’on fasse ce qu’il voulait. Si vous ne lui étiez pas utile, il vous découperait sans aucune gêne en rondelles.

« Elle m’a posé quelques questions, effectivement. Cela concernait surtout le Hogyuku et la façon par laquelle Aizen nous avait transformés en Vizard. On a combattu, aussi, mais je ne peux pas dire que cela ait été un véritable combat. Quelques blessures, tout au plus. Elle cherchait plus à en apprendre sur la différence entre les Arrancars et les Vizards, selon moi. Je ne peux pas dire grand-chose sur ses capacités. Elle utilise des attaques aquatiques. Et elle a trois Fraccions. Elle sait combattre, évidemment. Aizen ne l’aurait pas accepté comme troisième Espada autrement… »

J’énumérai l’essentiel. C’était un peu tout ce qui s’était passé, en résumé. Nous avions combattu, puis parlé et elle était partie. Rien de plus. Je n’avais d’abord pas pensé qu’elle trahirait Aizen. Elle était venue jusqu’ici sous ses ordres, il me semble. Alors je devais dire que j’étais assez surpris d’entendre parler d’une altercation entre deux Espadas. Mais bon, il pouvait aussi s’agir de rivalité entre Arrancars, allez savoir. Les hollows avaient cette mauvaise manie d’être très compétitif. Et je disais ça d’expérience. Celui qui vivait depuis de trop longues années à l’intérieur de moi cherchait toujours à me montrer sa force, bien qu’il ait parfaitement compris que je le dominerais chaque fois. La première avait été la plus difficile. Après ça, un jeu d’enfant. Seulement, il aimait toujours autant le combat et il se montrait souvent vicieux. Je ne doutais pas que cela puisse se produire au Hueco Mondo aussi.

« Elle pensait que notre alliance avec les shinigamis était semblable à celle qu’elle avait fait avec Aizen. Je lui ai clairement fait comprendre qu’à la différence de l’Espada, nous n’obéissons plus aux ordres de la Soul Society et sommes libres de nos actions, alors qu’ils sont soumis à Aizen comme des petits chiens qui obéissent aveuglément à leur maître. Peut-être que cela la fait réfléchir, va savoir. »
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Dim 23 Aoû 2015 - 6:09
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Après un siècle, les retrouvailles
Le point, dans la bonne ambiance

Yoruichi fixait de ses yeux dorées Shinji, il était resté debout et c’était sûrement mauvais signe : il n’osait pas prendre le risque de s’asseoir sur le canapé. Peut-être parce qu’à deux, le divan allait sûrement s’effondrer. En plus il était un peu trop inconfortable, et ce n’était pas une raison qui empêcherait à la jeune femme de faire un petit briefing de la situation récente : les deux espadas étaient venus dans le monde réel et un capitaine avait fait son intervention. Tout de même cela avait intrigué Kisuke et il y avait plus ou moins un message involontaire, un message qui pouvait être lourde de sens et qui créait des hypothèses. Le cerveau de son ami d’enfance n’avait pas l’air de trop surchauffer, mais il avait eu pleins d’idées et il avait besoin de précisions pour pouvoir en éliminer quelques unes. C’était donc pour cela que la jeune Shihoin était venue voir Shinji. Mais aussi parce qu’elle voulait savoir comment il allait, elle voulait prendre de ses nouvelles parce que ces dernières fois ils n’avaient fait que souvent se rater ou se croiser très brièvement sans le savoir. Yoruichi voulait aussi savoir comment il prenait cette nouvelle alliance, parce que dans le fond ça l’avait surprise.

« Elle m’a posé quelques questions, effectivement. Cela concernait surtout le Hogyoku et la façon par laquelle Aizen nous avait transformés en Vizard. On a combattu, aussi, mais je ne peux pas dire que cela ait été un véritable combat. Quelques blessures, tout au plus. Elle cherchait plus à en apprendre sur la différence entre les Arrancars et les Vizards, selon moi. Je ne peux pas dire grand-chose sur ses capacités. Elle utilise des attaques aquatiques. Et elle a trois Fraccions. Elle sait combattre, évidemment. Aizen ne l’aurait pas accepté comme troisième Espada autrement… » Le Hogyoku ? Pourquoi cherchait-elle à savoir sur cette perle de destruction ? Ainsi que les procédés de transformation des vizards ? Yoruichi mit son coude sur son genou et se massa le menton avec sa main, elle était en train de réfléchir et elle mémorisait les paroles de l’ancien capitaine de la cinquième division pour pouvoir le répéter à Kisuke. « Elle pensait que notre alliance avec les shinigamis était semblable à celle qu’elle avait fait avec Aizen. Je lui ai clairement fait comprendre qu’à la différence de l’Espada, nous n’obéissons plus aux ordres de la Soul Society et sommes libres de nos actions, alors qu’ils sont soumis à Aizen comme des petits chiens qui obéissent aveuglément à leur maître. Peut-être que cela la fait réfléchir, va savoir. » « Hmm. » Oui, Shinji semblait bien prendre cette idée d’alliance et il le disait avec détachement. Si la tercera espada posait des questions à ce moment-là, c’était qu’elle doutait d’Aizen et qu’elle s’imaginait ce qu’il pouvait bien faire après que les shinigamis soient éliminés. Elle s’était comparée au groupe de vizard… Elle s’était donc battue contre Shinji, ils avaient échangés quelques paroles et ensuite, quelques temps plus tard. Elle était revenue dans le monde réel avec un autre espada, avec une sorte d’altercation avec son coéquipier. Si on pouvait appeler un coéquipier…

L’ex-capitaine de la seconde division ferma un instant les yeux et se mit à soupirer. « De mon point de vue, après avoir discuté avec Kisuke. Il est possible qu’Aizen ne contrôle pas tous les espadas… Ça ne m’étonnerait pas s’il les a soumis en utilisant sa force. La tercera espada se pose des questions et remet en cause Aizen. Elle doit se dire qu’il n’est peut-être pas fiable si elle fait son enquête. Je ne sais pas si elle a découvert la vérité ou c’était tout simplement la mauvaise coordination de l’équipe. » Elle se pinça légèrement la lèvre. « Il est possible que les espadas aient utilisé Aizen pour avoir plus de puissance et plus de chances de survivre dans leur monde, de pouvoir être au niveau supérieur des shinigamis. » Mais il était sûr qu’Aizen ne serait pas assez fou de donner à un espada un niveau supérieur à la sienne. Il ne ferait jamais ça et peut-être qu’il avait finalement tout prévu ? Et si c’était un stratagème pour faire croire aux shinigamis et les vizards qu’il y a une sorte de mauvaise coordination dans l’équipe et qu’ils pouvaient jouer là-dessus, pour finalement se faire surprendre ?
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Dim 23 Aoû 2015 - 11:16
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Shinji & Yoruichi

Après un siècle, les retrouvailles

Je regardais mon invitée avec calme, soupirant à sa dernière phrase. Il était tout aussi possible qu’il ne s’agisse que d’un plan et je me doutais bien qu’elle le pensait elle aussi. Nous étions deux anciens capitaines, après tout. Il fallait prévoir toutes éventualités. Avec Aizen, il ne serait vraiment pas surprenant qu’il s’agisse d’une manipulation en plus. Mon ancien lieutenant était doué pour cela. Moi qui avait vu clair en lui et avait su dès le départ qu’il n’était pas quelqu’un de bien, je m’étais fait avoir en beauté, au final. Comme si je l’avais enduré parce que j’aimais son attitude…

Je sortie les mains de mes poches et croisai mes bras devant mon torse, réfléchissant silencieusement aux comportements étranges des Espadas. Il ne voulait pas faire de conclusions hâtives, mais l’idée qu’Aizen ne contrôlait pas les siens aussi aisément qu’il le voulait était quelque chose que j’aimais bien. Malheureusement, il n’accepterait pas facilement de se laisser trahir et trouverait sans doute une façon de remplacer ses esclaves s’ils n’obéissaient plus. Ils avaient une armée entière à sa disposition, je ne pensais pas qu’il manquait vraiment de sujets. Mais si ceux-ci commençaient à lui tourner le dos… Cela jouerait sans aucun doute à notre faveur. Je ne savais pas vraiment plus quelle était la véritable réponse à toutes nos questions et j’espérais bien sûr obtenir ce que nous désirions savoir le plus rapidement possible. De toutes façons, si la Tercera Espada avait décidé de tourner le dos à Aizen, elle serait sans doute morte à l’heure qu’il est.

« Et bien, je peux te dire d’expérience que les Hollows peuvent être assez têtus quand ils s’y mettent et ils détestent se soumettre facilement. Si l’un des Arrancars n’a pas accepté l’autre en tant que supérieur, cela peut facilement virer à la bagarre. Cependant, je doute qu’Aizen accepte cela sans dire un mot. Il doit clairement avoir imposé la hiérarchie. Seulement, même s’il donne l’ordre de respecter un supérieur, il leur faut parfois un rappel à l’ordre pour le montrer qui est le dominant. »

Évidemment, les shinigamis avaient une bonne expérience en ce qui concernait les hollows. Mais bon, quand on a en un qui vit à l’intérieur de soi, on comprend bien plus leur façon de penser. Je ne pouvais pas entrer deux secondes dans mon monde intérieur sans qu’il ne pointe son nez pour me dire qu’un jour, il trouverait ma faiblesse. Il m’énervait énormément… Heureusement, il n’essayait plus de me dominer depuis longtemps. Il voyait bien qu’il s’agissait d’une perte de temps, autant pour moi que pour lui.

Je ne pouvais pas dire que cela était le cas pour les Espadas, mais il restait qu’il sagissait d’une possibilité. La Tercera n’aimait peut-être pas recevoir des ordres, voilà tout. Mais de là à assumer qu’elle les avait trahi… Je préférais avoir la confirmation avant de me fier à une information aussi cruciale. L’ancienne capitaine aussi, visiblement, car elle était venue jusqu’ici pour en savoir plus sur l’attitude de notre adversaire. Cela pourrait peut-être aider Kisuke à y voir plus clair. Il était celui qui obtenait le plus facilement des informations et celui qui prévoyait toujours le plus de scénarios possibles. J’avais suffisamment confiance en lui pour savoir qu’il nous fournirait des renseignements exacts et non affirmer que des hypothèses étaient des réalités. Il était toujours clair sur les doutes qu’il avait.

« J’imagine que les Arrancars ne voient pas tous en lui une personne de confiance et j’ai beaucoup de difficultés à comprendre pourquoi ils obéissent à ses ordres aveuglément. J’ai beau avoir fait une alliance avec la Soul Society, je ne leur fait pas confiance pour autant. Je n’obéirais pas à un quelconque ordre et je sais utiliser mon jugement pour choisir ce que je pense être bon ou mauvais. Si les Arrancars suivent vraiment Aizen en s’imaginant qu’il ne les trahira pas et qu’il ne les tuera pas s’il les voit comme inutile, ils se trompent complètement. Il n’a que faire de quiconque si ce n’est lui-même. »

Mon « successeur » avait toujours été quelqu’un de trop confiant et qui se pensait supérieur aux autres. Je détestais l’idée qu’il ait mené pendant un siècle ceux qui étaient censés être MES hommes. Il s’était donné des droits que je n’accepterais pas aussi facilement. Quand un subordonné désobéi, il faut le remettre à sa place. Bien que j’avais été démis de mes fonctions et avait été considéré comme un traitre pendant plus de 100 ans, Aizen était encore sous ma responsabilité, à mes yeux. J’étais celui qui avait failli à le surveiller comme il se devait. Je tenais à être celui qui le remettrait à sa place et qui lui ferait ravaler son sourire satisfait.

Je me passai une main derrière le coup, soudainement tendu à ces pensées. Aizen était toujours un sujet sensible dans cette « maison ». Les Vizards n’aimaient vraiment pas entendre ce nom, moi compris. Il nous avait peut-être fourni un pouvoir plus puissant, mais il avait entaché notre réputation et menacé nos vies. Et, comme Hiyori me l’avait bien fait comprendre, il nous avait forcé à blesser des gens à qui nous tenions énormément et cela, nous ne pouvions vraiment pas lui pardonner. De plus, bien que le masque nous accordait des compétences supérieur à celle que nous avions avant, je n’étais pas des plus heureux de devoir vivre avec un Hollow enfermé dans mon esprit.

Cependant, avec le temps, j’avais accepté ce que j’étais devenu. Nous n’étions pas des shinigamis. Nous n’étions pas des Hollows. Et nous étions encore moins des Arrancars. Nous étions des Vizards, point. Si quelqu’un n’était pas prêt à nous accepter tel que nous étions, il ne méritait pas notre attention. La Soul Society nous voulait mort et ma seule raison pour laquelle je m’unissais à mes anciens camarades était parce que ma haine envers Aizen et mon désir de le mettre hors d’état de nuire était bien plus fort que mes ressentiments envers le Gotei 13 et la Chambre des 46. Cependant, si la Soul Society désirait nous exterminer suite à la guerre qui se profilait, ou même tentait de nous changer, les shinigamis pouvaient être sûr qu’ils auraient encore plus de problèmes.

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Dim 23 Aoû 2015 - 13:37
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Après un siècle, les retrouvailles
Le point, dans la bonne ambiance

Shinji avait été un sujet d’expérience avec les autres vizards, d’Aizen. Ce dernier n’avait pas demandé leur autorisation et il en avait cure, ce n’était même pas prêt de changer. Ils étaient des victimes d’Aizen, considéré comme des traitres par la Soul Society et ils avaient manqués de perdre la vie si … Yoruichi elle seule n’était pas intervenue pour libérer Kisuke qui était la seule personne qui pouvait stabiliser leur état. C’était même fait avec le Hogkyoku, la perle de la destruction. La jeune femme releva son regard quand Shinji commença à parler : « Et bien, je peux te dire d’expérience que les Hollows peuvent être assez têtus quand ils s’y mettent et ils détestent se soumettre facilement. Si l’un des Arrancars n’a pas accepté l’autre en tant que supérieur, cela peut facilement virer à la bagarre. Cependant, je doute qu’Aizen accepte cela sans dire un mot. Il doit clairement avoir imposé la hiérarchie. Seulement, même s’il donne l’ordre de respecter un supérieur, il leur faut parfois un rappel à l’ordre pour le montrer qui est le dominant. » Elle fronça les sourcils en essayant d’imaginer ce qui pouvait bien se passer au Hueco Mundo. Les arrancars étaient assez délicats quand il s’agissait de les mettre avec un autre groupe lors d’un combat. Ils étaient des ennemis entre eux et il était plus difficile de se faire des amis que chez les shinigamis. Ils devaient se méfier et se battre pour leur vie, pour ne pas paraitre faible et ne pas se laisser soumettre. « J’imagine que les Arrancars ne voient pas tous en lui une personne de confiance et j’ai beaucoup de difficultés à comprendre pourquoi ils obéissent à ses ordres aveuglément. J’ai beau avoir fait une alliance avec la Soul Society, je ne leur fait pas confiance pour autant. Je n’obéirais pas à un quelconque ordre et je sais utiliser mon jugement pour choisir ce que je pense être bon ou mauvais. Si les Arrancars suivent vraiment Aizen en s’imaginant qu’il ne les trahira pas et qu’il ne les tuera pas s’il les voit comme inutile, ils se trompent complètement. Il n’a que faire de quiconque si ce n’est lui-même. » Elle hocha la tête, d’accord avec lui. L’ancienne capitaine de la seconde division avait déjà vite compris qu’Aizen n’avait rien à faire des morts ou des survivants, parce qu’il les éliminera probablement ou les laissera tomber. Elle avait cependant sourcillé quand le vizard avait parlé de l’Alliance, c’était forcément normal qu’il ne faisait pas confiance aux shinigamis, elle ne l’aurait pas fait à sa place aussi, bien qu’elle était dans une position assez délicate : elle était considérée comme traitresse, après le problème d’Aizen réglé, allaient-ils tenter de la capturer ? Elle haussa intérieurement les épaules, elle s’en fichait ce n’était pas ses préoccupations.

D’une voix calme et posée, Yoruichi lança la parole « Le monde des hollows n’avait pas spécialement de règles avant l’arrivée d’Aizen. Il a su se retrouver dans le sommet de la loi du plus fort et n’hésitera pas à le montrer aux septiques. Le meilleur moyen pour eux de survivre : être dans le groupe des plus forts. Ils seront craint par les plus faibles. » Ils n’auront pas de crainte quand ils sont avec les plus forts, parce que personne n’osera les attaquer. L’ancienne capitaine de la seconde division fronça les sourcils et laissa parler l’expérience du monde humain. Elle avait pu observer de loin en étant sous la forme de chat et souvent, elle s’était fait embarquée par les gens qui aimaient bien les chats. Yoru aimait bien découvrir les modes de vie de chez les différents gens et elle en avait bien assez appris : « C’est un peu comme les Familles, les mafieux qui s’en prennent aux plus faibles, qui n’osent pas de provoquer aux plus puissants qu’eux. » Après, la jeune femme ne pouvait pas complètement comprendre le mode de pensée chez les hollows, parce qu’elle n’en était même pas un contrairement à Shinji. « Je pense que les arrancars sont reconnaissants à Aizen pour leur avoir donné la force de se battre. Il a utilisé leur haine envers nous pour nous affaiblir lorsque le combat viendra. Ils sont comme tu l’as souligné, assez têtus et ils détestent se soumettre, ils doivent se méfier un minimum d’Aizen qui est un shinigami de base. » La jeune femme soupira et osa de s’adosser au divan, en oubliant son état fragile quand elle s’adossa un peu trop brutalement. C’était un craquement qui lui rappela que le Divan était un survivant de la colère des vizards. En parlant de ce groupe, elle se demandait et ce n’était pas Kisuke… Il ne lui en avait jamais parlé, peut-être qu’il savait qu’elle allait le faire. « Ils le prennent comment les autres. Avec l’Alliance ? » Est-ce qu’ils se sentaient prêt ? Oui, bien sûr. Ils s’étaient entrainés pendant une bonne décennie. De toute façon, Yoruichi n’avait pas besoin de dire à Shinji que le combat allait approcher et que ça allait sûrement être violent.
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Dim 23 Aoû 2015 - 15:14
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Shinji & Yoruichi

Après un siècle, les retrouvailles

J'écoutais ce que la femme-chat avait à me dire, toujours aussi calme. Elle expliquait ce qu'elle pensait de la situation et je devais avouer qu'elle avait raison. Pour certains, rejoindre un groupe plus puissant signifiait la survie, surtout dans un monde comme le Hueco Mondo. Certains agissaient comme de vrais animaux ne pensant qu'à la survie. Je devais avouer qu'il y en avait des intélligents, évidemment, mais les plus faibles étaient souvent des petits moutons. En meute, derrière le berger, ils sont en sécurité, mais dès qu'ils se retrouvent seuls face au loup, il ne survive pas bien longtemps. Alors ils se regroupent et suivent un pur inconnu qui leur promet de leur donner force et protection. Assez ironique, quand on pense que beaucoup sautaient tête la première dans un combat qu'ils étaient sûr de perdre...

Elle s'appuya un peu sur le divan, ce qu'il sembla visiblement ne pas apprécier. Le craquement nous rappela à tous les deux qu'il n'était pas en très bonne état. Je m'étonnais encore de le voir tenir. Nous devrions sérieusement penser à en acheter un nouveau. Bien que j'évitais les meubles inutiles, qui avaient tendance à donner des projectiles aux Vizards, je devais avouer qu'un siège où m'assoir était très apprécié. Encore plus si je pouvais m'y étendre. Et puis, au nombre de fois où on devait changer ce qu'il y avait de détruit, cela nous coûterait une véritable fortune si nous décidions de remplir l'entrepôt. Et connaissant mes amis et colocataires, je serais sans aucun doute celui qui devrait sortir l'argent de mes poches.

« Ils le prennent comment les autres ? Avec l'Alliance ? »

Aïe ! Question que j'aurais préféré éviter. Mais bon, je n'allais pas jouer les innocents, non plus. Elle n'était pas idiote. Cela n'avait plut à personne. Machinalement, je passai la main sur ma joue encore douloureuse. Disons que je n'avais pas reçu qu'une sandale, à cette nouvelle. Le canapé n'était pas abimé pour rien. Même Hacchi avait fait quelques protestations, bien qu'il les ait fait doucement. Pour les autres Vizards, par contre... Il n'y avait pas qu'Hiyori qui avait tenté de me trucider. Une triste et dure journée. Un instant, j'avais même un peur de me prendre un coup de zanpakuto. Ou pire, que l'un d'eux décide de sortir son masque pour me faire comprendre son mécontentement. Quand même, accepter une alliance était gros à leurs yeux. Surtout que je ne leur en avait pas parler avant.

« Et bien... Tu dois te douter de la réponse. Dire qu'ils n'ont pas apprécié serait un euphémisme. J'ai réellement cru que j'allais mourir une deuxième fois. Déjà, Hacchi a exprimé son mécontentement. Hacchi. Imagine comment les autres ont réagis ! Mashiro a tellement crié que j'avais l'impression que mes tympans perceraient et Hiyori... J'étais sûr qu'elle me défigurerait pour de bon. Je m'étonne encore qu'elle n'est pas sorti Kubikiri Orochi pour me le planter droit dans l'oeil. Elle a préféré me le lancer par la tête. »

En disant cela, je désignai du menton l'objet sur lequel reposait mon interlocutrice. On ne croirait pas qu'il n'était pas si vieux, avant cela. Il semblait avoir de longues années derrière lui. Le pauvre. Sérieusement, le gérant du magasin où nous achetions nos canapés devaient vraiment se poser des questions ! Surtout qu'il y avait toujours une énorme bagarre concernant lequel allait être choisi... Mais bon, pour revenir à la question de Yoruichi, cela n'avait pas été de tout repos pour moi. Les évènements s'étaient tellement enchainés les uns après les autres... J'avais beau avoir donner des arguments assez valables selon moi, j'avais quand même réussi à obtenir quelques jours complets à me faire ignorer par la petite blondinette. Et croyez-moi, le silence d'Hiyori est encore plus effrayant. Je n'obtenais d'elle que des regards noirs. Ce qui ne signifiait qu'une seule chose : quand elle aurait finit de m'en vouloir dans son coin, elle me frapperait encore plus fréquemment et encore plus violemment pour les semaines à venir.

« Je veux bien qu'il ne s'agit pas d'une amitié entre nous et les shinigamis, dû moins, pas pour l'instant. Cela prendra bien plus de temps pour leur pardonner de nous avoir tourner le dos dans le passé. Cependant, en temps de guerre, on ne peut pas passer à côté d'un allié important. Je préfère encore donner une raison à la Soul Society de nous laisser choisir ce que nous désirons faire plutôt que ce soit la Chambre des 46 qui décide de nous donner l'ordre de revenir ou d'envoyer l'Onmitsukido à nos trousses. De plus, si je refusais l'Alliance, ce n'est pas seulement moi que je m'étais en danger. Je ne voulais pas prendre le risque de tous les faire tuer parce que je n'accepte pas de collaborer avec eux. Je ne comptes pas leur obéir. Je ne sais pas non plus si j'y retournerai. Mais j'aime l'idée de pouvoir donner l'option à mes amis. De pouvoir leur permettre de dormir la nuit sans craindre de se faire retrouver par leurs anciens camarades pour être tuer comme de vulgaires insectes indésirables. »


Je soupirai. Évidemment, on pourrait me dire qu'ils auraient peut-être préféré avoir le choix. Mais les circonstences et la menace que représentait Aizen avait fait en sorte que j'avais pris la décision sans les consulter au préalable. J'avais confiance en mes choix et avec le temps, je crois leur avoir prouver que j'étais quelqu'un qui prenait de bonnes décisions. L'Alliance faisait partie de ce que je croyais bien pour les Vizards, bien que cela ne me réjouissait pas de devoir me lier d'une quelconque façon à ceux qui nous avaient depuis longtemps rejetés.

« Je pense que cela nous apportera bien plus que d'essayer de vaincre Aizen à nous seul. Nous n'avons pas réussi à l'arrêter il y a de cela 100 ans et les shinigamis n'ont pas plus réussi à l'arrêter depuis qu'il a montré son grand jeu à tous. Ensemble, nous avons bien plus de chance de gagner la guerre. Après ça, je pourrai m'inquiéter de ce qui va se passer avec le Gotei 13. Pour l'instant, ce n'est vraiment pas ma priorité. »

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Mer 26 Aoû 2015 - 10:42
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Après un siècle, les retrouvailles
Le point, dans la bonne ambiance

Yoruichi aurait bien pu se douter en voyant les réactions de Shinji qui venait de mettre la main sur sa joue, signe qu’une certaine tongue était passée par là… Une tongue qui avait dû faire vraiment mal et qui l’aurait envoyé valdinguer sur toute la largeur de la planque. Elle demanda du regard à l’ex-capitaine de la cinquième division si c'était une tongue qui était passée par là. Elle ne tarda quand même pas à savoir la réponse bien que la question mentale était plutôt rhétorique. « Et bien... Tu dois te douter de la réponse. Dire qu'ils n'ont pas apprécié serait un euphémisme. J'ai réellement cru que j'allais mourir une deuxième fois. Déjà, Hacchi a exprimé son mécontentement. Hacchi. Imagine comment les autres ont réagis ! Mashiro a tellement crié que j'avais l'impression que mes tympans perceraient et Hiyori... J'étais sûr qu'elle me défigurerait pour de bon. Je m'étonne encore qu'elle n'est pas sorti Kubikiri Orochi pour me le planter droit dans l'oeil. Elle a préféré me le lancer par la tête. » Au geste de Shinji, Yoruichi désigna du doigt le divan auquel elle était assisse avec les yeux ronds. Finalement, il avait une tête dure pour survivre à un divan lancé. « Hacchi a exprimé son mécontentement, c’est-à-dire ? C’est rare qu’Hacchi exprime de cette façon-là. » Oui, Yoruichi le connaissait un peu par le biais de Tessai qui n'avait pas cessé de parler de lui pendant un certain moment et elle avait retenu que le vizard était de nature calme à toute épreuve. Mais cette alliance, pour Shinji était ce donc une manière de pardonner les shinigamis ? Non, ce n’était quand même pas possible, mais rapidement les réponses aux interrogations de la jeune femme arrivèrent : « Je veux bien qu'il ne s'agit pas d'une amitié entre nous et les shinigamis, dû moins, pas pour l'instant. Cela prendra bien plus de temps pour leur pardonner de nous avoir tourner le dos dans le passé. Cependant, en temps de guerre, on ne peut pas passer à côté d'un allié important. Je préfère encore donner une raison à la Soul Society de nous laisser choisir ce que nous désirons faire plutôt que ce soit la Chambre des 46 qui décide de nous donner l'ordre de revenir ou d'envoyer l'Onmitsukido à nos trousses. De plus, si je refusais l'Alliance, ce n'est pas seulement moi que je m'étais en danger. Je ne voulais pas prendre le risque de tous les faire tuer parce que je n'accepte pas de collaborer avec eux. Je ne comptes pas leur obéir. Je ne sais pas non plus si j'y retournerai. Mais j'aime l'idée de pouvoir donner l'option à mes amis. De pouvoir leur permettre de dormir la nuit sans craindre de se faire retrouver par leurs anciens camarades pour être tuer comme de vulgaires insectes indésirables. » Elle hocha légèrement la tête et voulait dire quelque chose, mais elle voyait que son ancien collègue n’en avait pas encore fini et voulait encore ajouter quelque chose. « Je pense que cela nous apportera bien plus que d'essayer de vaincre Aizen à nous seul. Nous n'avons pas réussi à l'arrêter il y a de cela 100 ans et les shinigamis n'ont pas plus réussi à l'arrêter depuis qu'il a montré son grand jeu à tous. Ensemble, nous avons bien plus de chance de gagner la guerre. Après ça, je pourrai m'inquiéter de ce qui va se passer avec le Gotei 13. Pour l'instant, ce n'est vraiment pas ma priorité. » Elle l’observa et finit par soupirer à la fin, un soupir qui disait qu’elle réfléchissait trop, mais elle se faisait du soucis pour lui. Pourquoi ? Cette alliance allait peut-être apporter quelque chose de bon par la suite, mais est-ce que ça durera pour de bon ? « Je comprends mieux pourquoi tu as décidé de faire une alliance. Tu voulais les protéger, tes amis avec qui tu as passé cent ans en leur compagnie. » Forcément les liens s’étaient renforcés et ils connaissaient les capacités de l’autre, ils savaient se battre en groupe et ils avaient appris des choses ensemble. Ils avaient vécu les mêmes problèmes ensemble et partageaient la même intention : se venger d’Aizen. « Pour une fois, vous partagez le même but que les shinigamis : vaincre Aizen. » une pause, elle l’observait en hochant légèrement la tête. Maintenant les vizard n’étaient pas les seuls à avoir ce but, puisque les shinigamis avaient enfin appris après tant d’années la supercherie d’Aizen. Yoruichi le savait depuis des années et elle n’en avait rien dit à la Soul Society, de toute façon elle ne pouvait pas le faire. Elle était considérée comme une traitre et sa parole n’allait pas aider. « Mais c’est vous mettre un peu plus en danger de mon point de vue. Parce qu’après la guerre contre Aizen, ils sauront où vous êtes et quelles sont vos capacités. Tu mises plus sur le présent sans vraiment penser au futur. » Elle resta un moment silencieuse avant de reprendre finalement la parole. « Peut-être que ça ne se passera pas comme ça, peut-être qu’ils seront cléments et ouvriront les yeux à propos de l’injustice qui a été faite. Ce que j’espère pour vous. » Silence, elle se mit à observer de droite à gauche, elle remarquait qu’il n’y avait pas beaucoup de meubles, sûrement ce à cause d’Hiyori qui avait la manie de balancer tout ce qui lui venait sous la main vers Shinji. Elle changea apparemment de sujet, passant à autre chose « Merci d’ailleurs pour les informations sur l’espada… D’ailleurs, Kisuke m’avait demandé de te demander des nouvelles d’Hiyori, mais apparemment je vois qu’elle va bien et qu’elle garde toujours la forme. » Fit-elle observant toujours autour d’elle, elle ne pouvait pas s’en empêcher, c’était plus fort qu’elle en plus.
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Ven 28 Aoû 2015 - 23:46
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Shinji & Yoruichi

Après un siècle, les retrouvailles

Je soupirai et massai mes tempes. Le sujet était difficile et trop sérieux pour me laisser un peu de répis. Les Vizards avaient très mal pris cette histoire d'allience. Rien de bien surprenant. Cependant, je ne pouvais pas regretter ma décision. Je l'avais fais pour notre bien-être à tous. S'il y avait des conséquences, je me porterais garrant pour m'en occuper. Nous avions fuis pendant un siècle. Maintenant que la Soul Society nous savait encore vivant, qu'il y ait allience ou non, nous risquions quand même gros. Au moins, avec ce que j'avais conclu entre les shinigamis et les Vizards, cela augmentait nos chances de rester en sécurité. S'ils trahissaient l'accord passé, je n'aurais aucun problème à le rompre et à repartir une fois de plus. Après 100 ans dans le monde des vivants, je commençais à avoir l'habitude de me cacher des radars du Gotei 13.

« Merci d’ailleurs pour les informations sur l’espada… D’ailleurs, Kisuke m’avait demandé de te demander des nouvelles d’Hiyori, mais apparemment je vois qu’elle va bien et qu’elle garde toujours la forme. »

Je l'avais laissé parlé jusqu'ici, écoutant chacune de ses questions, aquiescçant à chacune de ses opinions. Je préférais la laisser dire tout ce qu'elle voulait dire et répondre par la suite. J'étais devenu un expert à accumuler mes réponses et à toutes les donner une fois mon tour. Je vivais quand même avec huit autres personnes. Parfois, avant d'avoir mon mot à dire, on avait fait le tour des autres Vizards et j'avais donc appris à me remémorer ce que chacun disait. Je ne tenais pas vraiment à recevoir des coups de sandale supplémentaires pour avoir ignoré une question qu'une certaine blonde jugeait importante.

« Il n'y a pas de quoi. Et pour ta question, un Hacchi protèste est un Hacchi qui fait un petit son plaintif et bégaie pour me dire ce qu'il en pense... Rien de bien choquant en apparance, mais venant de lui, c'est énorme. Il a même clairement exprimé qu'il pensait que cela était une mauvaise idée. Au moins, il l'a fait calmement...»

Il s'était contenté d'une petite phrase pour dire son mécontentement. Heureusement qu'il n'était pas rancunier, parce qu'il aurait facilement put m'interdire l'accès au QG. Je crois que si Hiyori avait été en contrôle de la barrière, je n'aurais pas pu remettre les pieds ici pendant des semaines...

« Je ne pense pas que cela nous mettrait davantage en danger. Qu'on fasse une alliance ou non, s'ils décident de nous avoir dans le collimateur, il faudra fuir une nouvelle fois. Nous l'avons fait pendant un siècle. Toi, Kisuke et Tessai avez réussi à nous faire sortir des murs du Gotei 13, qui sont bien plus gardé que le monde des vivants, alors je ne vois pas pourquoi nous ne pourrons pas nous cacher ailleurs. S'il faut changer de pays, je n'y vois même pas d'inconvénients. Je ne les laisserai pas faire de nous ce qu'ils veulent et je pense que l'Allience me permet cela, justement. S'ils décident de la trahir, ce sera eux les fautifs. Qu'ils ne nous mettent pas cela sur le dos. »

Je mis les mains dans mes poches puis regardai le plafond de l'entrepôt, qui se trouvait bien haut. J'espérais vraiment ne pas avoir à fuir une nouvelle fois. Je pouvais gérer cela, bien sûr. Je savais que mes amis le pouvaient aussi. Cependant, je voulais de la tranquilité pour nous. J'en avais marre de toujours devoir me cacher. Je voulais être libre de mes mouvements. Pas avoir l'épée de Damoclès sur la tête. La constante menace de se faire tuer était quelque chose de très ennuyant. Nous avions réussi à trouver un train de vie acceptable, mais il y avait toujours la rancune derrière de savoir qu'on nous avait abandonnés. Pire, qu'on nous voulait morts.

« Pour ce qui est d'Hiyori, elle va comme à son habitude. Elle est toujours aussi hyperactive et colérique. Elle m'en veut encore, mais je crois qu'elle va passer ça et me pardonner. Enfin, je l'espère. Je peux toujours lui dire que Kisuke aimerait la voir un peu, s'il le souhaite. J'avoue que cela me laisserait un moment de tranquilité. Elle se défoulerait sur lui et aurait sans doute un peu moins de rage pour moi. Si je peux avoir ne serait-ce qu'un coup en moins, c'est déjà ça. »

Cela semblait presque cruelle ce que je venais de dire. Cependant, Kisuke et moi avions cela en commun : nous aimions Hiyori telle qu'elle était. On ne voulait pas qu'elle change. Il serait sans doute plus heureux de la voir que d'éviter de recevoir des coups. J'imagine qu'elle lui manquait. Je ne pouvais pas dire que je m'ennuyais de mon ancien lieutenant, mais Aizen et Hiyori étaient deux histoires complètement différentes. Elle avait toujours été une excellente vice-capitaine, malgré son caractère violent. Je m'étais même dis à un moment que j'aurais aimé l'avoir à mes côtés à la cinquième. Mais bon, moi et elle dans la même pièce un peu trop longtemps aurait bien plus nuis à ma division qu'autre chose. Aucune chance que nous fassions les documents à temps. Et ça, c'est si on les détruisait pas dans une bataille.

« Mais plus sérieusement. Avez-vous quelque chose en tête concernant Aizen. Kisuke doit bien avoir pensé à de nombreux scénarios impliquant la trahison de la Tercera Espada. Si elle à bel et bien quitté l'armée d'Aizen, que comptez-vous faire ? Enfin, en tenant compte du peu de chance qu'elle a d'avoir suvécu face à lui et le reste des Arrancars. »

Je ne savais pas s'il comptait la rallier à notre cause. Les shinigamis s'étaient bien tourné vers nous pour faire équipe, alors pourquoi pas vers un membre de l'Espada qui voulait voir Aizen tomber de son trône ? Je ne faisais pas vraiment confiance aux Arrancars, mais je détestais les shinigamis, aussi, alors pour moi, faire équipe avec l'un ou l'autre n'était pas un problème, tant que je me débarassais de mon ancien vice-capitaine au final. Par contre, m'associer avec la Tercera était un risque qu'il s'agisse d'un plan d'Aizen pour se rapprocher de nous et je préférais ne pas prendre cette chance.

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Mar 1 Sep 2015 - 14:38
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