Un papillon de l'enfer, passe de capitaine en capitaine... informant d'une importante réunion dans la salle du conseil, au sein même de la Première Division. Là, le Sotaicho n'y est pourtant pas encore présent sur les lieux, comme s'il étudiait encore les divers rapports..Notamment celui remit par le Roku Ban Tai taicho.. Kuchiki Byakuya. En effet , nous sommes au lendemain, de l'entrevue entre Hallibel, Grimmjow et le noble Taicho, suite à une alerte donnée par la Douzième Division. Nous sommes en fin de journée.
La salle est grande ouverte pour laisser place aux personnes réclamées, qu'elles soient occupées ou non.
Note : Vous avez une semaine pour répondre. Le délai écoulé, votre tour saute.
Ven 4 Sep 2015 - 15:38
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La journée s'était passée calmement. Le matin, le capitaine de la douzième division avait prit le temps de réfléchir rallongeant la durée de sa douche. Perdre de précieuses minutes n'était clairement pas dans ses habitudes. L'inquiétude ? L'attente ? La curiosité ? Il ne saurait dire.
La veille, c'est lui qui avait donné l'alerte quand aux fluctuations de reiatsu qui s'était produit. Deux espadas en plein Karakura... un seul capitaine pour leur faire face. Cela aurait pu très mal se passer si les deux hollows n'étaient pas eux-mêmes en conflits. Tout ce qu'il avait pu en tirer ? C'était la confirmation qu'il y avait bien des traitres dans le camps d'Aizen. Il avait observé cela avec attention depuis ses écrans. L'arrancar femelle avait un niveau de pression spirituelle supérieur à celle du second. C'était elle la 'traitre' à son camp. Voilà qui semblait étrange. Pourquoi Aizen avait-il envoyé un subordonné plus faible afin de la ramener ? Était-elle la plus forte ? Mayuri ne pouvait l'affirmer sans connaitre son numéro. Mais sans aucun doute que Kaname Tousen ou Ichimaru Gin aurait pu s'en charger. Ils étaient bien plus fort que l'autre. Ou alors, voulait-il la ramener sans user de la force ? Cela ne coïncidait pas. Les hollows se soumettaient aux plus forts d'entre eux, donner trop de leste serait prendre un risque certain. La seule solution envisageable serait qu'il soit certain de sa victoire. Même pour lui, scientifique de son état, le hogyoku restait mystérieux. Sa puissance ? Inconnue. Il y avait bien trop de paramètres à prendre en comptes. Rien que le fait de se dire qu'il n'en était pas le créateur l'agaçait. Encore plus si c'était Urahara Kisuke. Tchh.
C'était inquiétant. Ce qu'il s'était passé hier allait peut-être accélérer les choses. La guerre se profilait et il fallait qu'il soit prêt à temps. Il avait triplé sa charge de travail. Il n'avait plus dormit depuis huit jours s'injectant quelques drogues de sa fabrication pour ne pas perdre de temps. Il y avait bien trop de questions en suspend. Il passa d'ailleurs toute sa journée comme les précédentes, enfermé dans son laboratoire devant des milliers, des millions de chiffres circulent devant ses yeux. Des cris étouffés d'expériences, des cuves et des cuves remplient de substances plus improbables les unes que les autres. Mais il n'était pas encore prêt. Il manquait une dernier chose. L'expérimentation sur arrancar. Leur réaction physiologiques serait-elle la même que pour les hollows ? Il mourrait d'envie de la savoir, il fallait qu'il ramène quelques spécimens, il avait déjà préparer de quoi les transporter !
C'est en fin d'après-midi qu'un des scientifiques l'alerta de la présence d'un papillon de l'enfer aux portes du labo. Cela ne le surprenait guère. Le Sotaicho demandait à tout les capitaines de se rendre immédiatement en salle de réunion. N'aimant pas le retard, ni une, ni deux le capitaine glissa comme à chaque sortie quelques exemplaires de drogue sous son haori et ordonna à Nemu de le suivre. Il fut d'ailleurs le premier arrivé. Laissant sa lieutenante sur le pas de la porte, il se plaça comme à son habitude à la place du capitaine de la douzième. Rangée gauche au plus proche de la sortie. Pff. Le capitaine commandant n'était même pas présent. Quel manque d'assiduité de la part de l'homme qui les a convoqués. Mais le pire, c'est qu'il allait devoir attendre l'arrivée de tout le monde. Et il détestait attendre.
La guerre. Elle se balançait au dessus de leur têtes à tous comme une épée de Damoclès depuis un petit moment déjà. Ils savaient tous qu'elle s'approchait, qu'elle se cachait, qu'elle les surveillait chaque fois qu'ils tournaient un coin. C'était un sentiment qui rôdait, l'air qui se faisait légèrement plus dur à respirer, un léger poids sur le coeur. L'angoisse de ce qui allait arriver. Étaient-ils prêts? Autant qu'ils ne pouvaient l'être, sans aucun doute. Ce n'était pas comme s'ils avaient plus de temps. Il n'y avait jamais plus de temps. On pouvait toujours courir, mais jamais on ne pouvait être prêt pour la guerre.
Aiko l'avait vécu comme un pressentiment, ce matin là. Assise sur un toi à regarder le soleil se lever, ses pensées étaient concentrées, bien sûr, sur Sakuya, mais elle n'avait pas pu se défaire de ce pressentiment angoissant. Comme une couche de crasse qu'elle ne pouvait pas nettoyer, quelque chose qu'elle ne pouvait ni fuir, ni combattre. Bien sûr, elle avait été mise au courant de l'apparition de deux Espadas dans Karakura, mais elle ne connaissait pas bien les détails. Elle savait simplement que le tout semblait s'être résolu plutôt calmement, sans trop de dommages à la ville.
Il restait que tout cela n'augurait rien de bon, et Aiko devait avouer avoir peur. Peur de ne pas être à la hauteur, peur de ne pas pouvoir protéger les membres de sa division. Et surtout, elle n'avait jamais aimé causer la douleur. Elle n'avait jamais eu de rancune envers Shojo no Junjou pour cela, car elle savait que cette dernière souffrait bien plus qu'elle, qu'on lui brisait le coeur toujours et encore. Pourtant elle n'avait jamais aimé ce pouvoir. Elle reconnaissait qu'il la rendait plus forte, qu'il lui donnait la motivation d'en finir au plus vite pour ne pas faire souffrir l'adversaire - ou son Zanpakutô - trop longtemps, et jamais elle ne renierait toute l'aide que Shojo no Junjou et sa souffrance lui avait apporté. Son Zanpakutô, par sa simple présence, simplement parce qu'elles étaient tous deux compagnons dans leur souffrance respective, lui était essentiel. Et elle ne doutait pas que Shojo no Junjou elle-même aurait préféré que tout ceci soit autrement.
Mais bien plus que tout cela, Aiko avait peur de décevoir. De causer la mort d'un de ses camarades. De ne pas pouvoir les protéger. De ne pas mériter son titre de Taicho. Tellement souvent, elle avait ces doutes. La plupart du temps, lorsque venait le temps de combattre, elle pouvait les mettre de côté et se concentrer seulement sur la défaite de son adversaire. Mais c'était l'attente, tout les moments où elle ne se battait pas encore, qui était le pire.
Toute la journée, toute son angoisse étreignit Aiko. Elle sentait, elle savait que la guerre s'approchait tellement plus vite qu'elle ne l'aurait voulu. À l'entraînement avec ses divisionnaires, même eux purent remarquer qu'elle était distraite, ailleurs. Qu'elle ne pouvait pas se défaire de ce pressentiment qui l'étouffait. Ses yeux, toujours contenant un regard lointain et emprunt de tristesse, étaient encore plus vitreux en ce jour. Elle n'avait pas pu bien performer, ni en entraînement, ni lorsqu'elle s'était décidée à remplir des dossiers afin de ne pas perdre sa journée.
Elle ne fût donc pas surprise lorsqu'elle vit entrer par sa fenêtre un papillon de l'enfer, voletant directement vers elle. Elle ferma ses yeux doucement, lâchant un long soupir. Oui, le temps était venu.
C'est dans des gestes lents et presque mécaniques qu'Aiko ramassa son Zanpakutô et alla se changer, arborant des habits propres et un haori parfaitement repassé. Shojo no Junjou trônait à sa hanche gauche, glissé dans une ceinture en tissu bleu-lilas. C'est avec une démarche lente mais égale qu'Aiko se rendit vers la ichi ban tai, flanquée de son Fukutaicho, Kira Izuru, qu'elle était passée chercher et qui avait aussi sans doute reçu un message. Ils ne s'adressèrent que quelques mots, des salutations. Ni l'un ni l'autre ne parlaient beaucoup, c'était bien connu.
Elle le laissa alors qu'elle entra dans la salle de réunion des capitaines, où se tenait déjà Kurotsuchi Mayuri. Aiko se rendit à sa place, en tant que san ban tai Taicho, et adressa au juuni ban tai Taicho une légère courbette, avant de se tenir bien droite et de fixer droit devant elle, consumée par son angoisse.
La journée s'achevait lentement sur le Seireitei, et pourtant l'instant allait être assez important. En effet, depuis peu le Sotaicho détenait le rapport de Byakuya entre les mains.. concernant cette confrontation entre Hallibel, Grimmjow.. et lui même. Une situation peu banale et qui avait soulevé par mal de question. Notamment à propose de cette.. Tercera. Cela faisait deux fois qu'ils se rencontraient... et le noble avait toujours cette impression. Assit à son bureau, tout semblait calme.. les dossiers avaient été rempli et classé. Signe que notre Roku Ban tai Taiho n'avait pas chômé.. enfin comme d'ordinaire en vérité. Cela étant dit, un papillon vint par la fenêtre et lui délivra un message auquel.. il s'attendait. Le Sotaicho avait donc décidé de faire un conseil.. Byakuya n'en attendait pas moins. L'ai grave... le noble chassa doucement le volatile éphémère, puis repoussa sa chaise pour se redresser avec noblesse. Allant prendre Senbonzakura sur son socle pour le mettre à son flanc, son visage se fit un peu plus grave.. comme se relatant alors.. sa mission passée. Notre chef de clan, se détourna de la pièce et quitta les lieux pour rejoindre la première Division, optant pour le shunpo, histoire d'arrivé plus vite et dans les temps. Ce n'est qu'une fois sur les lieux, qu'il reprit une allure plus protocolaire, et franchit les grandes portes du bâtiment principal.
En y entrant, Byakuya se rendit compte qu'il n'était point le premier.. chose rare tient.. ou alors pour une fois il manquait un peu à la ponctualité. Cependant, il ne s'y trouvait pas encore le Commandant. Déjà un bon point. S'avançant tranquillement, il constata tout de même la présence de deux de ses collègues.. Il les salua brièvement du visage qui restait insondable, et vint prendre place dans le même rang que Mayuri Taicho.. en face donc. De Iwasaki Taicho. Cette dernière. Il ne l'avait pas revu depuis cette fameuse nuit, alors qu'il renouait un peu avec la lune et ses promenade nocturne. Byakuya n'en était pas sûr.. mais il crut lire une certaine inconvenance de sa part.. comme si elle redoutait quelque chose. Mais peut être se trompait il.
Dans tout les cas , le moment semblait grave et Byakuya en savait quelque chose, car il était persuadé que le sujet de cette réunion expresse avait à voir avec ce qu'il avait transmit par écrit à leur supérieur à tous. Il revoyait parfaitement la scène.. et ce même doute... envers cette Tercera.. Elle avait quitter le bord des espada.. mais pour qui allait elle se battre ? Sûrement pas pour les Shinigamis.. mais pas pour Aizen non plus.. Elle sera soi un problème majeur.. soit... un atout. Mais pour le moment, Byakuya restait sagement muet.. placer droit.. sur sa place, le regard anthracite planter sur un point fixer devant lui.. D'ordinaire, il en fermait les paupières, préférant démontrer son impassibilité.. mais pas actuellement. Il y avait un léger changement en sa façon d'être, depuis qu'il était revenu du Hueco Mundo. Cependant, le noble semblait calme, rien ne démontrait la moindre nervosité. De toute façon. Pourquoi le serait il. Notre Kuchiki n'avait rien à se reprocher quand à cette mission. Il avait sû minimiser les dégâts et fait partir les arrancars. A bien y réfléchir. Cela .. aurait pu être pis en vérité. .. bien pis.. En espérant que les humains saurons réparer tout les gravas. Peut être aussi qu'Hitsugaya Taicho trouvera quelque chose dans le Gensei. Mais cela... sera sûrement pour une autre réunion.
Prenant une légère inspiration, le capitaine de la Sixième Division se contenta de chasser ses pensée, pour ne se concentrer que sur le présent. Les mains le long du corps, les lèvres scellés.. il prit son mal en patience.. concernant le début de cette entrevue collective.
Ce n'est qu'en fin de journée, que le Sotaicho convoqua ses capitaines. Pourtant il avait eut le dossier bien avant, mais le commandant avait tenu à réfléchir déjà sur le problème avant toute autres avis. Le fait est, que tout le monde devait être au courant de la découverte du Roku Ban Tai Taicho. Cet élément pourrait jouer en leur faveur.. et manqué cela serait peu être une erreur fatale pour la Soul Sociey. On ne pouvait pas dire que le Gotei Treize avait eu l'avantage jusque là. Ils s'en étaient bien sorti, mais cela aurait pu être bien pis.. ils avaient presque faillit perdre un Taicho et plus encore en allant le libérer. Ceci aurait p mal tourner et fragilisé un peu plus encore leur défense. Pour le reste, le Sotaicho avait levé les conditions restreintes concernant Rukia et Renji. Ils ne seront plus confinés au sein de leur Division. D'ailleurs Kuchiki Rukia était partit avec le petit détachement de la Dixième Division et le commandant espérait de bonnes nouvelles à ce propos.
Le Sotaicho délaissa alors son bureau.. reprenant sa canne et se rendit sans autre pensée, dans la salle du conseil. Là se trouvait déjà tout les Taichos concerné et il leur adressa à tous un regard sévère mais juste.. avant de prendre place sur la grande chaise.. D'ailleurs.. elle était si profonde celle ci, qu'on pouvait bien se demander ce qu'il pouvait y avoir en dessous.. Mais cela.. sans doute qu'on ne le saura jamais. Le vieil homme frappa le sol de son bâton , annonçant le début du conseil et aussi la fin des diverses remarques qu'auraient pu se donner chacun des représentants.. ici présents. Puis il prit la parole d'une voix sûr et habituée à commander :
- Nous sommes ici pour une réunion des plus pressantes, concernant le Gensei et nos ennemis. Une troupe de quelques hommes dirigé par Hitsugaya Taicho s'est rendu dans le Gensei pour une enquête pressente.. tandis que Kuchiki Taicho se doit de soumettre son rapport à nous tous, concernant sa découverte envers les Espadas.
Son regard balaya légèrement l'assemblée.. comme pour prendre conscience de son intérêt, puis il se fixa sagement sur le visage encore impassible de Byakuya..
Kuchiki Taicho, veuillez faire un pas en avant et parler.
Chose à quoi il ne dit plus un mot, laissant cet homme s'exprimer, avant de voir par la suite. L'avis de chacun et quoi faire.. même s'il en avait une petite idée.
Lun 14 Sep 2015 - 17:33
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Mayuri avait horreur d'attendre. Il n'était pas un homme patient. Un fait plutôt amusant puisque c'était une des qualités primordiales qu'un scientifique devait posséder. Mais, les réunion set les expériences... ça joue pas dans la même catégorie. Il dû cependant reconnaitre qu'il ne resta pas seul, dans cette pièce, aussi longtemps que ça. Alors qu'il s'attendait à voir le capitaine de la sixième division faire son entrée, ce fut plutôt celui... ou celle de la troisième. Elle lui adressa un salut respectueux. Il ne la lâcha pas du regard, son attitude trahissait un certain... malaise ? Stress ? Quoi qu'il en soit, la capitaine n'était pas sereine. Étrange, il n'y avait aucune raison de l'être puisque elle n'était pas censé être mêler à toute cette affaire et un traitre serait certainement moins facile à repérer. Il était désolant de constater un tel manque de confiance de la part d'un capitaine. De son point de vu, elle devrait être démise de ses fonctions et remplacé sur le champ. Pff.
Un deuxième capitaine fit son entrée. Le capitaine Kuchiki. Bah voyons, la ponctualité se perd de nos jours. Pour une fois qu'il n'est pas le premier. Son visage ne trahissait rien, insondable, comme toujours. Le sang froid dont faisait preuve le noble était exemplaire après tout ce qu'il a traversé. Le reste des capitaines qui pouvaient se déplacer arrivèrent un par un. L'absence de capitaine de la dixième division ne l'étonna qu'à moitié. Le scientifique se doutait bien qu'il devait y avoir une raison à cela. Lorsque le capitaine commandant arriva, Mayuri reporta immédiatement toute son attention vers lui.
« -Nous sommes ici pour une réunion des plus pressantes, concernant le Gensei et nos ennemis. Une troupe de quelques hommes dirigé par Hitsugaya Taicho s'est rendu dans le Gensei pour une enquête pressente... tandis que Kuchiki Taicho se doit de soumettre son rapport à nous tous, concernant sa découverte envers les Espadas. »
L'absence d'Hitsugaya n'était donc pas surprenante. La mission dans le monde des humains était d'une importance capitale, la moindre absence et l'attaque pourrait être lancé plus tôt que prévue. Mayuri était au courant de ce qu'il s'était passé dans le monde des humains, il avait même pu le suivre en avant première de ses écrans. Le peu de données qu'il avait récupérés avaient été extrêmement intéressante. Rien n'est obsolète quand il s'agit d'arrancar. Mais voir le rapport du capitaine Kuchiki en directe était également intéressant. Lui qui était au cœur de l'action avait sans doute pu observé des faits supplémentaires. Quel dommage qu'il n'ai pas d'arrancars sous la main... son matériel de dissection était prêt depuis bien trop longtemps.
« -Kuchiki Taicho, veuillez faire un pas en avant et parler. »
Peu à peu, les autres Taicho firent leur entrée. Celui à arriver directement après Aiko fût le roku ban tai Taicho, Kuchiki Byakuya. La san ban tai Taicho sentit son coeur se pincer doucement à sa vue, mais elle ne fit que lui adresser une légère courbette. En cet instant, rien dans son expression ne dénotait Sakuya... Pourtant cette ressemblance qui les unissait, elle ne pouvait cesser de la voir.
La guerre... Le pianiste la détestait. Et il aurait détesté qu'Aiko aie à y participer. Il l'aurait compris, sans aucun doute, et il ne l'aurait jamais empêché. Mais en cet instant elle se doutait que, peut-être, elle s'en serait retirée pour lui. Parce que jamais elle n'aurait voulu lui faire endurer le fardeau de sa mort. Elle l'aurait protégé, lui et tout ce qu'ils aimaient, mais elle ne serait pas allée sur les premières lignes.
L'ironie de tout ceci ne lui échappait pas. Et c'est la culpabilité de s'être servie de sa mort qui étreignit Aiko pendant une seconde. Il n'aurait pas voulu ça... Il n'aurait jamais voulu ça. Et si tout avait pu être autrement... Elle ne l'aurait jamais voulu non plus.
Les yeux de la san ban tai Taicho, toujours distraitement fixés sur le roku ban tai Taicho, glissèrent jusqu'au sol. Elle prit une grande respiration, soulevant puis relâchant ses épaules... Et se redressa, la tête presque haute, les épaules droites, et sa main gauche posée doucement sur la garde de Shojo no Junjou.
Elle respoussa d'un coup toutes pensées du pianiste de son esprit. Elle était Shinigami, elle était Taicho, et pour l'instant c'était ce sur quoi elle devait se concentrer. Elle ne pouvait se permettre de s'écarter, de se laisser distraire. Tellement de gens comptaient sur elle. Elle serra légèrement la poignée de son Zanpakutô entre ses doigts, cherchant dans cet être au coeur aussi brisé que le sien un peu de réconfort, comme elle l'avait fait tant de fois.
Tous les Taicho rassemblés, Aiko reporta son attention sur le Sôtaicho qui entra dans la salle. Il prit place d'un pas sûr, et s'adressa à tous ceux rassemblés ici d'une voix aussi sûre que sa démarche. Lors de ses mots, l'angoisse de la san ban tai Taicho la repris de plus belle, serrant son ventre. Elle n'était pas prête. Elle ne serait jamais prête.
Son regard se reporta sur le roku ban tai Taicho alors que le Sôtaicho ordonna son rapport. Elle le regarda sans le voir, s'efforçant de repousser de son esprit toutes les images de son fiancé que son visage ramenait toujours, se concentrant seulement sur sa voix, grave et insondable, stoïque; rien à voir avec celle de celui qu'elle avait perdu.
Byakuya était rester sobre, même quand le Sotaicho prit place parmi eux. La voix de ce dernier imposa le calme dans toute la pièce et annonça le début de la réunion. Mais cette fois ci, cela n'avait rien à voir avec un rassemblement barbant.. et hebdomadaire.. et la pensée de notre noble se fit juste. Il allait donc devoir parler devant tout ce beau monde de ce qu'il avait pu constater en se confrontant à Hallibel et Grimmjow. Parler en publique ne le rendait aucunement nerveux. Il avait l'habitude de parler devant les gens, que ce soit en tant que Roku Ban Tai Taicho.ou en tant que chef de clan. Parler était une chose essentiel pour le relationnel et le bon fonctionnement. Lentement, Byakuya ouvrit son regard anthracite sur cette assemblée.. puis il fit un pas en avant. Son aspect était calme et tranquille.. rien à voir avec cette aura sombre qu'il avait dégagé pendant sa période de convalescence. Quoi qu'il en soit sa voix vint résonné dans la vaste pièce.. sobre.. monocorde et grave.. Il rappela rapidement les faits, comme quoi il avait été envoyé à Karaura, suite à une urgence formulé par la Douzième Division. Cette dernière avait noté l'apparition du Sexta espada. Et de la Tercera. Une fois sur les lieux, le noble avait tenter de les amener à partir.. mais dans un premier temps, il avait constater que les dégats causé, n'avaient eut que pour but de faire venir Hallibel, afin de l'obliger par la suite à revenir au Hueco Mundo.. mais cette dernière ne semblait visiblement pas vouloir coopéré.
Il me semble même un peu surprenant qu'Aizen ait demander à un arrancar bienmoins puissant que cette femme, de la ramener.. C'est à croire qu'il s'attend à ce que cela ne soit pas le cas.. ou bien cela serait une forme de teste, afin de percevoir les réelles attention de cet espada.
Le doute subsistait. Car Aizen était reconnu pour se montrer fort surprenant en ses actes.. c'est ce qui avait fait sa force jusque là.. pour duper tout le monde..à son avantage. Quoi qu'il en soit, il semblerait que la Tercera avait quitter le bord … et.... ce n'était pas pour autant celon lui.. qu'elle vienne dans le leur. Mais la question serait.. que feront les autres Espada.. et qu'est ce que tout cela allait causer au final.. mais ce dernier point.. Le noble n'en parla pas. Ce n'était pas à lui de soumettre une hypothèse et diriger.. mais bien au Sotaicho.. La mission avait été toute fois un succes, car les deux autres protagonistes s'étaient retiré en fin de compte.. mais Byakuya ajouta qu'il y avait bien faillit avoir un combat acharné entre les deux arrancars.. et nullement avec lui. Il semblait même être une gêne pour eux. Le résumé de tout cela dura bien une dizaine de minutes, sans que le noble n'oublie des détails trop important. Son timbre de voix ne bougea pas tellement d'un iota.
Après ce discourt.. Byakuya inclina un peu son visage envers son commandant.. puis fit un pas en arrière à nouveau.. comme signalant qu'a présent.. les autres pourront sans doute soumettre un quelconque avis.. voir.. lui posé directement une question. Son regard n'avait pas dévié une seule seconde... pas même pour voir les visages de ses collègues. Il préférait resté attentif à ce qui l'entourait.
Le Sotaicho restait immobile sur sa haute chaise, fixant tour à tour.. chaque visages qui l'entouraient, tout comme celui de Kuchiki Taicho. Ce dernier semblait bien plus ferme qu'il y a quelques temps. Une bonne chose, mais le fait est qu'il soulevait un problème évident, tout comme il s'en était lui même fait une idée. Malgré tout, il resta silencieux, accordant d'un simplement mouvement de tête que le Roku Ban Tai Taicho pouvait rejoindre le rang. Aizen se rendait imprévisible, mais ce qui pour le moins apparaissait comme une évidence... il n'avait pas dû compter sur le retrait de certains espada.. qui d'autre que cette arrancar à pour le moins.. retourner sa veste ?.. Enfin.. cela ne voulait pas dire non plus qu’elle ne s'acharnerait pas sur les shinigamis , s'ils se rapprochaient de sa cachette. Mais dans un sens, ce n'est pourtant pas le message qu'elle renvoie en laissant revenir Kuchiki Taicho ici présent. .. et sans la moindre égratignure. C'était comme un pacte de non agression quelque part. Se frottant un instant sa longue barbe, Yamamoto finit par rompre le silence, afin d'invité à ce que chacun s'exprime ou ne pose une question quelconque. Le temps était précieux, mais mieux valait aussi s'assurer que tous agissent d'une même voix. Se disperser ou laisser des doute, ne leur serait pas favorable.
- Aiizen n'est pas un homme qui se laissera facilement comprendre. Il nous l'à déjà démontrer, mais peut être qu'en fin de compte, il commet enfin une erreur qui pourrait nous être utile. Cependant, le fait que cette haute arrancar, l'ait trahit ou non, ne signifie pas qu'elle soit en notre faveur, mais plutôt neutre. Auquel cas, vous ne seriez peut être pas indemne, Kuchiki Taicho.
Le commandant fit une courte pause avant de fixer à nouveau l'assemblé de ses yeux encore bien vivace. Il entrevoyait une certaine rêverie de la part d'Iwasaki Taicho... ce n'était guère bon pour ce genre de réunion. Cependant il ne la rabroua pas, non … il usa plutôt de son ton autoritaire.
- Quel sont vos avis et vos doutes ?
Autant clarifier les choses afin que tous soient uni. Le Sotaicho ne permettra plus aucune faiblesse en ses rangs et plus aucun enlèvement non plus. Cela aurait pu leur coûter fort chère.. et cette rébellion en ses rangs pour aller chercher Kuchiki Taicho l'avait passablement agacer.. combien même cela avait parié. Il était commandant et chacune de leur vie était sous sa responsabilité. Il ne pouvait pas e permettre de flirter avec l'insubordination. Ses pupilles d'aigle se contenait de faire le tour de l'assemblée, tandis que ses vieilles phalanges restaient ancré sur la surface boisé de son bâton.. qui n'en était pas réellement un. Suivant leur avis, alors il sera temps d'agir et d'offrir une opportunité de prendre le dessus.. à moins que le destin agisse tout autrement à leurs insu. A moins que tout cela ne fasse partit d'un plan.. çà l'intérieur d'un plan.. et qu'Aizen sache pertinemment comment le Gotei Treize allait agir. Car il était évident que ce dernier avait eut le rapport du Sexta.. Et sache à quoi s'en tenir.. ce traître connaissait les rouages de l'armée de la coure.. C'était au Sotaicho de parvenir à surprendre.
Mer 30 Sep 2015 - 14:42
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HRP: Excusez-moi de l'absence de codage, j'écris actuellement sur mon téléphone et donc j'ai REP avec mon téléphone. Tout sera régler ce week-end, j'ai déjà ragequit pour essayé de copier coller mon codage xD. Merci de votre compréhension o/
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Rien. Rien d'intéressant. Cependant les mots du noble n'étaient en aucun cas dénués de pertinence. Mais sa curiosités scientifique ne serait pas attisées plus qu'elle ne l'est déjà. Il est vrai que le choix d'Aizen pouvait paraître discutable. Mayuri avait, comme tout le monde, sa petite hypothèse dessus. Mais le traitre n'était pas quelqu'un a prendre a la légère. Il y avait un raison derrière cet acte. Lui, aurait envoyé un subordonner obsolète, ayant commit une faute que ce soit par sa démarche scientifique ou son comportement. Quelqu'un dont il peut aisément se débarrasser sans que cela ne lui cause de tord et pouvant récupérer les informations nécessaires. Mais qu'elles informations peut-on glaner à ses propres subordonnés ? La raison de leurs trahisons ? Non... Aizen devait déjà en connaitre la cause. Après tout, il est un expert dans le domaine...
Il y avait également un autre facteur qui le tarraudait. Le second arrancar, bien que de puissance inférieur avait tout de même une force non négligeable. L'équivalent d'un capitaine. Les mesures de la densité de reiatsu et les calculs prévisionnels, bref tout l'indiquait. Et ça, c'était bien plus inquiétant. Comme si Aizen ne se souciait pas de perdre un tel élément. Certains pourraient le mettre sur un excès de confiance, pas Mayuri. La puissance de cette armée devait être suffisamment grande pour.... brr. Ça en serait presque effrayant si l'idée d'observer les spécimens les plus puissants de leurs races en action n'était pas excitant. Quoi qu'il en soit, leurs ennemis n'avaient certaine lents pas assez de puissance pour facilement détruire le Seireitei, ou tout du moins pas encore. Sinon... ils seraient déjà venu, évidemment.
Lorsque le capitaine commandant leurs demanda leurs avis, Mayuri fut le premier à s'avancer d'un pas. Pour prendre la parole. Il n'avait jamais été patient d'attendre son tour, mais ces temps si... c'était d'autant pire. Si désastreux qu'il crevait d'envie d'aller forcer un garganta et aller batifoler au Hueco Mundo pour ramener tout ce qui bouge. Vraiment. Avoir un mine d'or devant le bout de son nez et ne pas être en mesure de l'exploiter... quel gâchis. -Je pense que le capitaine Kuchiki à extrêmement bien réagit en n'engageant pas de combat, comme l'aurait fait certains ici présent. Il est clair que les choses vont commencer à bouger à partir de maintenant. Aizen ne peut laisser son armée se distordre ainsi vu qu'une voir des traîtrises ont été déclarés. A sa place, j'essaierai tout d'abords de tester la puissance de mon armée avant la grande attaque. Voilà pourquoi le capitaine Kuchiki à très bien réagit en ne laissant rien transparaitre. Mais... quelque chose m'inquiète. Outre le fait qu'Aizen semble assez confiant, même ma personne ne connait pas les limites que peut atteindre le hogyoku. Et j'ai bien peur qu'il faudrait mettre la main sur son incapable créateur pour obtenir plus d'informations. J'aurais bien voulu mettre en place des dispositifs avant la confrontation, mais cela pourrait très bien se passer à Karakura, a l'autre bout du monde, comme au Seireitei, dans le pire des cas. Je pense que tout est clair. Nous ne pouvons pas agir avec si peu d'informations. Ce ne serait que leurs donner un avantage. En revanche, se préparer... j'aimerais obtenir au moins un spécimen afin de l'étudier, bien que cela ne suffise pas. Je suis conscient des risques que cela occasionne, mais cela me permettrait d'avancer d'autant plus. Et pourquoi pas, confectionner de quoi anéantir... ces hybrides ?
Son ton était plutôt calme, le débit rapide, mais parfaitement articulé. Oh, une pique par-ci, un peu vantardise par-là. Rien de bien différent que d'habitude, si ce n'est cette demande toute particulière que faisait Mayuri. Ramener un arrancar entre les murs su seireitei. C'est osé. Le scientifique était conscient des risques que cela pouvait engendrait, il en assumerait les conséquences si jamais un incident venait à se produire. Mais le fait est qu'il avait entièrement confiance en ses capacités comme en celles de son laboratoire. Oh, Aizen pouvait bien être ce qu'il y a de plus intelligent, mais sa science... était d'un tout autre niveau.
Peu à peu, alors que Kuchiki Byakuya faisait un exposé clair de sa mission, l'esprit d'Aiko se mettait en mode Taicho. Elle écoutait attentivement, repoussant toutes pensées du pianiste de son esprit, enfermant son coeur dans cette cage si familière. Elle devait se concentrer. Focaliser ses pensées sur ce qui se passait. C'était ça, ou mourir lorsque venait le temps du combat. Et ça... Elle ne pouvait pas se le permettre.
Le Sotaicho reprit la parole pour inviter les Taicho présents à se prononcer sur la situation.
Kurotsuchi Mayuri fut celui qui parla en premier. Son discours fut un peu long, mais bien articulé, malgré que son débit manquait... d'humanité. Mais le juuni ban tai Taicho était un homme dont l'humanité n'était pas flagrante. Aiko se retrouvait souvent à le comparer à une machine... Une machine dérangée, s'entends. Un fou.
Enfin... Elle admirait sa dédication, en un sens. Mais il n'était pas le genre de personne avec qui elle s'entendait bien. En même temps, qui s'entendait bien avec Kurotsuchi Mayuri? Et bien qu'elle le respectait en tant que Taicho, Aiko devait avouer qu'il lui donnait froid dans le dos. Elle se doutait bien ne pas être la seule dans ce bateau. Quoique, parmis les capitaines...
Dans tous les cas, elle ne pensait pas à ce genre de choses alors qu'elle l'écoutait parler. Et lorsqu'il termina son exposé, la san ban tai Taicho pris un instant pour formuler son propre avis dans son esprit. Elle y avait pensé, à ce genre de chose. À Aizen... À quel genre de personne il était. Quel genre de chose un tel homme pourrait vouloir, ce qui pourrait le pousser à faire ce qu'il faisait... Ses motivations, en soit.
Elle fit un pas en avant pour prendre la parole à son tour peu après que Kurotsuchi Mayuri aie terminé son exposé. Elle s'adressa aux Shinigami rassemblés d'une voix charactéristiquement triste, bien que monocorde et sérieuse. Elle semblait calme, même. C'est qu'elle était plutôt certaine de son opinion sur le sujet.
« Je pense qu'il est une erreur d'assumer qu'Aizen compte sur une quelconque solidarité, même solidité, structure ou loyauté de son armée. Il a fait d'Hollows ses alliés; jamais il ne fera l'erreur de leur faire confiance. Il ne s'attend pas à ce que ces Arrancars se battent pour lui, mais plutôt contre nous. En tant que Shinigammis, nous somment leur ennemi naturel. S'il les contrôle d'une quelconque façon... C'est soit par la peur, ou parce qu'ils lui doivent quelque chose. Mais ce genre de commandement n'est pas solide, et ne dure pas longtemps; les rébellions sont attendues... Je crois que cela fait partie de son plan. Sinon, c'est qu'il est assez confiant en lui-même pour ne pas s'en soucier. »
Elle prit une légère pause, comme pour réfléchir un instant, puis se remit à parler.
« D'un autre côté, peut-être a-t-il quelques subordonné dont la loyauté lui est certaine, d'une manière ou d'une autre. L'Arrancar qu'il a envoyé pour aller chercher la traîtresse ne serait pas l'un d'eux, et il aurait voulu le punir, s'attendant peut-être à ce qu'il meure durant sa mission. Ce qui est certain, c'est qu'il peut se passer de ces deux-là, sinon jamais il n'aurait prit ce genre de risque. »
Une nouvelle pause, un peu plus longue que la dernière, mais très courte malgré tout.
« Ce qui est certain, c'est qu'un traître ne comptera jamais sur la cohésion ou la loyauté de quiconque. Car il sait mieux que n'importe qui ce qui peut pousser un homme à trahir les siens. Jamais Aizen ne ferait cette erreur, surtout pas avec le genre d'armée qu'il a rassemblé. »
Elle avait bien pensé à ses hypothèses, et ce qu'elle avait apprit après le rapport de Kuchiki Byakuya semblait bien coordonner avec ses idées. Il lui restait cependant une hypothèse à exposer... Quelque chose qui complémentait, en un sens, toutes ses idées précédentes.
« Il me semble plutôt évident que l'armée d'Aizen n'est pas ce sur quoi il compte. Il a un autre atout dans sa manche... Un atout de taille. Peut-être compte-t-il sur quelques éléments de ses troupes en particulier pour nous handicaper, ou nous distraire, mais ce qui est sûr, c'est que ses hommes... Hollows, ne sont pas sa carte maîtresse. »
Son discours terminé, Aiko reprit sa place dans le rang en silence. Elle n'avait pas commenté face à la requête de Kurotsuchi Mayuri d'obtenir un spécimen pour l'étudier, parce qu'elle jugeait que ce n'était pas sa place de le faire.
Ayant reculé d'un pas après son rapport, Byakuya se contenta d'écouter les yeux clos.. les paroles du Sotaicho. Évidemment tout le monde allait devoir s'exprimer sur le sujet, et même si les paroles de Mayuri sonnaient de manière assez flatteuse, le noble Roku Ban Tai Taicho n'en resta pas moins impassible. Depuis son retour Du Hueco Mundo, notre capitaine semblait un peu plus réservé.. mais néanmoins il n'en était ressorti que plus fort. Du moins..comme le dit l'adage. Seulement, il déclina un peu son menton, comme pour approuver ses paroles.. sauf peut être en ce qui concernait le.. fameux spécimen à étudier. Vraiment... cet homme ne perdait donc jamais le nord ? Un son moqueur mourut en sa gorge, ne le laissant pas véritablement s'exprimer, mais vraiment c'était si prévisible. Ais dans un sens, Byakuya comprenait aussi l'intérêt scientifique.. mais cela n'apporterait rien à cette guerre. Mieux valait se concentrer sur ce qu'il y avait à faire. Cependant, quand ce fut le tour d'Aiko, Le noble entrouvrit son regard gris acier pour la contempler longuement. Ce qu'elle semblait dire avait du sens et rejoignait un peu ce qu'il pensait. Aizen ne devait certainement pas compter sur son armée.. ni sa cohésion.. ça, il avait pu le constater alors qu'il était lui même en cellule.. dans la noirceur de ces murs blanc. Byakuya pouvait encore se rappeler cette conversation qu'il avait tenu avec l'espada brun.. puis.. Cette fameuse Tercera.
L'atout du traître résidait sans doute pas non plus auprès de ses deux autres compères.. Eux.. ça restait assez obscure que cette idée de suivre un tel homme. Comment oser agir ainsi avec un être aussi vile. Enfin, notre chef de clan ne pouvait pas dire qu'il était des plus complices Gin par exemple. C'était même plutôt chien et chat mais en sourdine. D'ailleurs en y repensant, Byakuya n'avait même pas croisé sa présence, alors qu'il était prisonnier.. pas même Tosen..Quoi qu'il en soit, notre Taicho se contenta de garder le silence, mais il lança un léger regard entendu envers sa collègue qu'il apprenait à connaître peu à peu. Il est dommage qu'il n'est pas pu interroger un peu plus Hallibel, pour comprendre la situation au Hueco Mundo.. Mais quand bien même cette dernière ne lui avait rien fait..elle ne parlait pas pour les autres.. juste pour elle même. Inspirant lentement, le noble glissa un regard vers le Sotiacho. Ce dernier restait grave et attentif apparemment.. mais il lui apparaissait évident qu'il avait déjà penser à cela... ou bine se trompait il ?
Quoi qu'il en soit Si Aizen en comptait que détourner l'attention avec cette pseudo armée.. comment comptait il désarçonné le Seireitei.. à lui seul ?.. Finalement. L'idée de Mayuri lui parut pendant un petite seconde.. très censé.. un peu trop même et ça... ne lui plut guère. Vraiment il devait y avoir une toute autre méthode. De plus, bien que le noble n'aimait spécialement ces espada.. ni même arrancar, il leur reconnaissait un certain droit à l'existence, tant que cela n’empiétait pas sur la Soul Society. Aussi, l'idée de son confrère de la Douzième Division, manquait un peu trop d'éthique à son goût. Son regard se voilà à nouveau.. il ne s’exprimerait plus du tout sur le sujet. Entre deux rapports dessus et cette réunion cela suffisait. Mais néanmoins, il avait à présent.. l'avis de ses collègues.. mais maintenant.. il était assez curieux de savoir ce qu'allait proférer le Sotaicho.. Restant assez patient.. notre Roku Ban Tai Taicho resta sagement à sa place..
Le Sotaicho parcourait l'assemblé de ses yeux inquisiteur et attentif..les avis semblaient assez pertinent, et il remarqua aussi le silence du Capitaine de la Sixième Division. Après tout ce dernier avait simplement dit ce qu'il avait à dire.. Bien. Néanmoins cela amenait à une ultime question. Que faire ?. Agir en allant droit dans la gueule du loup ? Où bien attendre le rapport d'Hitsugaya Taicho. Cela pourrait bien être un peu trop tard. Mais trop de précipitation engendrerait des dommages irréversible. Le Commandant n'était pas prêt de sacrifié inutilement ses hommes, il en était hors de question. Cependant les paroles de cette femme rejoignaient quelque peu sa logique. Aizen devait avoir prévu quelque chose de plus... grandiose avec cet artefact. Son regard se plissa un court instant, alors que ses mains jointes sur le pommeau du bâton se resserrèrent un peu. Enfin de compte cela ressemblait bien à cet homme... il n'avait que faire de son armée, seul sa réussite comptait et c'est à e demander pourquoi les deux autres crétins l'ont suivit en sachant cela. Après tout un traître... ça ne compte que sur soit même et que pour lui même.. alors quoi ?.. quel était le bute des deux autres dans cette histoire... ? Des profiteur ?.. ou bien des imbéciles... ? Uhmmm à bien choisir .. vu leur caractère.. il voterait pour le premier choix. Son visage ouvert de rides se fit un peu plus grave encore, tandis qu'une lente inspiration monta en ses poumons.
Quand à Mayuri.. il ne voyait guère pourquoi il étudierait un spécimen vivant du moins. Ce n'était pas.. ou plus dans ses façons de faire, aussi notre commandant ce contenta de ne rein dire sur le sujet. Mais quand au reste, il finit par concédé d'une voix encore bien ferme pour son grand âge :
- Il me semble assez sage d'attendre le rapport de l'équipe d'enquête qui se trouve actuellement à Karakura. Mai sil est clair que nous devrions prendre l'offensive, avant qu'Aizen ne prenne les devants avec cette arme un peu trop imprévisible.
Le Sotaicho ne voulait en aucun cas être devant le fait accomplit.. face à une chose... qu'il ne pourrait plus arrêter ou contrôlé. Il fallait agir de manière à ce que cet homme ne s'y attende pas. Le souci c'est qu'il s'était joué d'eux pendant des années.... depuis plus d'un siècle en vérité. Mais prendre l'offensive, c'était déjà encourager la victoire et s'il voulait redonner du tonus à ses hommes, il lui fallait les stimuler. Cependant, aller au Hueco Mundo de la sorte, serait quelque peu suicidaire, parce qu'Aizen compte sur la défense naturelle de ce milieu. C'est à dire que les arrancars ne se poseront pas plus de question en voyant des shnigamis.. et les attaqueront sans vergogne. C'est une évidence.. c'était surtout ça.. le début de stratégie d'Aizen.. il fallait donc l'amener sur un territoire plus neutre.. karakura ?.. C'était un peu trop demander. Cela perturbera l'équilibre, et les humains seraient en grave danger. A la Soul Society, cela serait la même donne... Il n'y avait donc aucune zone valable ?.. Se frottant un peu la barbe.. il toisa un peu tout le monde..
A moins que nous attendions sa prochaine attaque en notre territoire..et que nous organisions la defense, pendant qu'une partie de nos troupes, aillent directement au cœur d u problème, avant même qu'il n'est enfin trouvé ce qu'il cherche.
Mais là.. ils prendraient donc le risque, qu'Aizen n'est déjà fait ce qu'il oulait faire. Avec cette arme en main..
Jeu 15 Oct 2015 - 12:40
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Tour passé de Kurotsushi Mayuri
Sam 24 Oct 2015 - 14:34
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Réunion importante
War... War never changes.
La voix du Sôtaicho commandait toujours l'autorité et le respect. Peut-être était-ce à cause des longues années qu'il avait passé en tant que chef du Gotei 13, ou peut-être était-ce sa puissance qui le rendait si confiant, si sûr de lui. À vrai dire, Aiko ne pouvait nier qu'il l'intimidait. Elle se retrouvait toujours au moins un peu nerveuse devant lui. Il était l'incarnation de toutes les attentes qu'on avait envers elle en tant que Taicho.
Mais elle le respectait, et elle avait confiance qu'il prendrait la bonne décision. Elle ressentait la même chose envers tous les membres de cette assemblée à vrai dire: ils étaient l'élite du Seireitei, non? Ils avaient soutenu et protégé le monde pendant tout ce temps. Et trois d'eux l'avaient recommandé, elle, pour se joindre à eux. C'était en temps de guerre, plus que pendant la paix, qu'elle devait être à la hauteur.
Elle écouta néanmoins attentivement le Sôtaicho, hochant vaguement la tête à ses mots. Ils étaient dans une position délicate: ils ne pouvaient pas attaquer sans penser, sans en connaître plus sur l'adversaire; mais d'un autre côté, ils n'avaient pas non plus le luxe de pouvoir attendre. Le temps était contre eux, et plus ils attendaient, plus Aizen se rapprochait de son but.
Mais il était évident, pour Aiko, qu'il ne fallait pas attendre qu'il lance la première offensive. Cela lui donnerait un trop gros avantage sur eux. De plus, cela mettrait en danger beaucoup trop d'âmes. Mais il était vrai que le terrain de combat posait un grand problème: se battre dans le Hueco Mundo était affreusement dangereux, mais ils ne pouvaient se battre dans Karakura, ni dans la Soul Society.
Il fallait trouver une solution. Mais la situation était tellement délicate... C'est lentement qu'Aiko s'avança d'un pas pour prendre la parole à nouveau.
« Je ne pense pas que nous ayons le loisir d'attendre qu'Aizen fasse sa première attaque. Cela lui donnerait un trop grand avantage. L'idéal, je pense, serait de le rencontrer en terrain neutre... et de s'assurer que nous ne sommes pas trop occupés par son armée, pour se concentrer sur le réel problème. Y'aurait-il un endroit, dans le monde des humains, où nous pourrions faire le moins de dégâts possible? Un endroit isolé, de préférence... Cela me semble être un bon compromis. »
Elle n'était pas très certaine de l'existence d'un tel endroit... Mais elle préférait demander. Cela lui semblait être une bonne solution. Après, pour ce qui était du plan d'attaque lui-même... Ce n'était pas quelque chose en quoi Aiko excellait tout particulièrement. Elle resta donc en place, sans faire un pas en arrière pour se ranger, attendant une réponse d'un air neutre, bien que sa tristesse ne la quittait jamais.
Le noble sentait comme un accord commun s'installer dans la grande salle. Il y avait longtemps qu'il n'avait pas ressentit une cohésion de ce genre.. C'était vraiment réconfortant. Oui Byakuya pensait ce terme là car depuis son emprisonnement, il avait pu constater une certaine volonté naître dans les rangs de sa propre Division, même depuis la disparition inexpliqué de sa Troisième siège. Il était sans doute temps de prendre le dessus.. Voilant à demi son regard avant de finalement contempler longuement sa collègue qui se trouvait presque en face de lui.. Iwasaki. Ce qu'elle disait avait du sens, cependant, il fallait sans aucun doute attendre qu'Hitsugaya Taicho ne rentre avec son groupe. Dans lequel se trouvait en prime l'un de ses hommes..enfin plutôt.. une. Cela étant dit, ses yeux dérivèrent sur Mayuri qui devait sans aucun doute être déçu que le Sotaicho ne lui accorde que le silence vis à vis de ses futurs cobayes. Cela avait quand même un air un peu macabre... Mais.. cela ressemblait assez à son collègue. Notre Roku Ban Tai Taicho n'était pas tellement du genre à converser avec lui, mais il le respectait en tant que capitaine. Bien que leur façon de voir, ne sont pas toujours des plus.. linéaires. Quoi qu'il en soit, cette réunion avait l'air de toucher à sa fin, et une fois de plus, il ne dirait rien, si ce n'était de faire un léger hochement de tête vis à vis d'Iwasaki Taicho... et de conserver son calme.
Quoi qu'il advienne, imprévu ou non, Byakuya se sentait prêt. Il avait en quelque sort.. une revanche à prendre et aussi un certain besoin de rendre l’ascendeur à ses propres hommes. Non pas que son sang bouillonnait, mais le noble avait encore une fierté brisée.. fissuré, et malgré ce calme implacable, il régnait en lui ce besoin de reprendre ce qu'on lui avait volé. Parfois ses rêves se perdaient dans les méandre de cette nuit glaciale et permanente du Hueco Mundo. Une légère tension vint l'étreindre pendant quelques secondes, alors que son regard ombrageux restait insondable. C'était son fardeau.. mais une blessure qui restait néanmoins saine grâce à Renji qui avait crevé l’abcès. Inspirant lentement, le noble s'apaisa tout en prenant ce mal en patience.. Déjà, qu'il en parlait peu.. il n'avait aucune envie qu'on en vienne à lui poser des questions sur le sujet. Ça restait un peu tabou en son esprit.. Même Rukia...n'en savait que peu de chose alors qu'elle avait fait parti du sauvetage.. Enfin nuance.. elle avait enfreint les règles pour aller le chercher. 'était un peu ironique.. elle n'avait pas hésité alors que lui.. vis a vis d'elle... avait tellement trituré son esprit à ne savoir quoi faire.. qu’elle avait bien faillit mourir publiquement, et sous les ordres d'un traître...
Un homme qui l'avait enfermé et ignoré... Il était clair que Byakuya avait à présent une raison plus personnel de ramener Aizen à la Soul Soiety et le remettre à la justice de ce monde.. quitte à devoir le tuer lui même. C'est pourquoi,il s'était entraîné si durement, pas uniquement pour ses hommes, ou pour lui même... mais aussi pour ce point là.. tout comme devoir défendre sa famille pour de bon. Sa main droite s'éleva un peu pour se poser sur le pommeau de son zanpakuto, sentant ce dernier en son esprit.. calme et attentif.. les bras croisés en son monde intérieur. Ce dernier aussi était.. tranquille et .. patient. Quoi qu'il en soit, le noble ne fera rien qui ne soit pas dicté en cette place.. Et son regard se perdit un temps sur le Sotaicho.
Calmement assit sur son siège, le Sotaicho contemplait ses élites un long moment. Ces derniers semblaient prêt et vigilant, bien qu'il nota cette fois ci une tension, concernant Kuchiki Taicho. Mais ce dernier ne semblait vouloir rien dire, si ce n'était dévoiler une certaine détermination. Bien, puis que tout avait été dit, il allait devoir mûrir un angle d'attaque, et pour ce faire il finit par donner un coup sec avec son bâton, comme pour imposer la fin de cette entrevue. Ignorant alors que les choses... ne se passeront peut être pas comme il le pense... mais cela ne voulait pas dire que le Seireitei n'en tirera pas l'opportunité de remettre Aizen à sa place. Sa voix habitué à commander les choses se manifesta dans les airs imposant le silence dans la pièce :
- Bien, je veux que chacun d'entre vous prépare ses hommes à toute offensives de notre part. J'aviserais d'un plan d'ici les jours à venir, et je veux que les troupes soient au mieux.
Voila qui devait aussi conformer les doutes des officiers qui attendaient sagement la fin de cette réunion, dans la salle d'à côté. Cela étant dit, le commandant réclamait un calme et une préparation des plus minutieuse. Il ne voulait pas d'une préparation hâtive ou encore... bercer par la peur du combat. En tant qu'armée, cette dernière se devait de protéger coûte que coûte la Soul Society. C'était son devoir premier et ce pourquoi elle existait en plus de gérer l'équilibre.. Laissant donc ses hommes aller.. Le Sotaicho se sentit d'un seul coup très vieux...enfin il était presque fait avec les meubles ici.. mais chut. Il se leva en dernier. Pour se retirer dans son propre bureau.. ordonnant déjà à sa propre Division de se montrer attentive à une prochaine attaque. Cette fois ci, le Gotei Treize était paré à toute éventualité, et il sera plus périlleux à Aizen d'oser les affronter.. C'est à ce traiter de prendre les risques. Jusque là la Soul society avait oser venir sur son terrain pour reprendre un des leur... bon.. certes.. en contre ordre envers le commandant, mais cela prouvait qu'il y avait une force intarissable au sein du Gotei Treize. Quelque chose qui rendait fier cet homme qui en avait vu des événements.. Une fois en son bureau.. la porte se referma... laissant le Sotaicho en ses propre réflexions..
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