RSS
RSS
Bleach Incarnation
Bleach Incarnation



 
Le Deal du moment :
Display One Piece Card Game Japon OP-08 – Two ...
Voir le deal

 :: Archives du clan Kuchiki :: Archives RPs :: RPs Events :: Event 03 Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Que la fête commence ( Groupe 02 / Event 03) partie 01
Maître PNJ
Messages : 215
Date d'inscription : 20/07/2011
Maître PNJ

Karakura est en pleine fête de l'été ! Sortez de chez vous ! Amusez-vous ! Vous approchez par l'entrée Sud et pouvez voir de nombreuses attractions. Allant de la grande roue, aux barbes à papa et bien sûr les épreuves de force avec un immense marteau ! Venez profiter petit et grand !  Nous sommes en fin de journée.



Ordre de passage : Hideyoshi Taka,Hirako Shinji

Note : Vous avez une semaine pour répondre. Après ce délai, votre tour sera passé !
Ven 4 Sep 2015 - 16:41
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité




Que la fête commence.


Lorsque Hideyoshi Taka descendit à la boutique en cette fin de journée, c’était le silence complet. Pourtant, quand il s’était levé, il y avait un gros brouhaha, semblable à une salle d’attente d’urgence. Le blond ne comprenait pas ce changement d’ambiance aussi rapide mais une  chose pour lui était sûr : il avait encore raté quelque chose.

Il soupire; c’était carrément devenu une habitude chez lui. Se réveiller par une commission causées par les gosses puis rejoindre le reste quand ils décampent tous. Et c’était même pas fait exprès en plus. Bien qu’il aimait être dans le calme pour se rouler deux ou trois clopes, le blond n’irait pas jusqu’à là. Les éviter, trop peu pour lui. Trop de casse-têtes et de soucis; autant les affronter directement quand il a un problème. Solution de facilité ? Oui, et mille-fois oui. Pourquoi faire plus compliquer quand il y a plus simple ?

Alors qu’il se dirigeait vers la cuisine pour se faire un deuxième petit café, il entendit la télévision ouverte. Signe que quelqu’un était dans le salon, puisque la petite troupe ne laissait jamais quelque chose d’ouvert quand ils sortaient; ça nuirait à leurs profits. Et ça, Taka en était sûr, parce que Tessai-san faisait toujours attention à ce genre de détail, même si il descendait dans la cave d’entrainement; or, il n’était pas là.

La personne qui était là n’était nullement qu’Urahara Kisuke, le patron même de la boutique. Il ne regardait même pas la télévision et était concentré sur autre chose, la tête baissé sur la petite table. Un livre ? *Ça m’étonnerai que ce soit un livre de compte* Dieu sait combien de fois l’exilé a surpris Kisuke-san mater un magazine pornographique alors qu’il était censé bosser. Personne aux alentours, aucun des enfants, la tranquillité… c’était les conditions parfaites pour ce genre d’activité. Et le jeune homme n’était pas un novice en ce domaine.

Détails à part, Taka but son café d’un trait accompagné d’un petit quelque chose. Qu’allait-il faire aujourd’hui ? Ce n’était qu’une journée banale pour les humains, même si c’est la panique dans les autres mondes. Taka avait aussi ressenti ses énergies spirituelles mais… sa réaction ? *Peu importe.* Parce qu’il était techniquement neutre et qu’il n’avait rien à y avoir avec tout ça. Alors il se comportera à sa guise, comme tout le monde; il était hors de question qu’on lui obligeait quoi que ce soit. Et le blondinet savait que Kisuke-san n’était pas du genre à lui faire faire des choses contre son gré. *Et puis, à quoi je servirais… moi, un septième siège ?* Un second soupir.

*Je devrais au moins lui demander s’il avait besoin de quelque chose ? Ça me donnera une bonne excuse pour sortir…* La dernière fois, il avait dû envoyer Yoruichi-san pour une liste de course. Bien qu’il ne la refuserait en aucun cas….. ben disons qu’aujourd’hui, ce n’était pas vraiment son jour pour faire mumuse. Il se demandait en lui-même ce qui le mettait en si mauvais état; le fait qu’il s’est réveillé un peu trop tard ? Il n’a pas bien dormi non plus.

Eh bien, voilà, justement la raison à son problème : Kisuke-san qui lui demande d’aller lui reporter un message à Hirako-taicho. Hirako Shinji, son ancien capitaine, aussi blond qu’il l’a vu il y a plus d’un siècle. Il l’a rencontré pour la première fois après tout ce temps et là, honnêtement, sa neutralité est mise en épreuve. Malgré tout, le blond accepta cette requête; il ne pouvait rien lui refuser après tout.

En même temps, c’était ça qui causait un effet dans cette affaire. Son ancien taicho l’avait décidé à s’exiler et il n’a jamais pu rendre la pareille. Et le patron de la boutique Urahara, aussi, l’a hébergé pendant tout ce temps. Est-ce que les aider dans cette bataille les considérerait comme quittes ? Encore une fois, il serait tout aussi inutile : il pouvait à peine tuer un Hollow. Sa défaite contre l’Arrancar lui revint en mémoire. Et justement, il passait par la fête forraine. La dernière fois qu’il l’avait vu. *Tant de promesses non rendu… qu’est-ce que je pourrais bien faire contre toute une armée…?*  Il n’allait vraiment pas bien; limite s’il n’avait pas envie de se rendre dans le QG des Vizards. *Ils étaient des exilés aussi mais pourtant, ils leurs seraient plus utiles.* Taka voulait vraiment une pause.





Code by Cocoon pour YY
Sam 5 Sep 2015 - 19:06
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité


Que la fête commence !
.
.


J'avais passé la journée à m'entraîner avec les autres Vizards. Dans le sous-sol, il était impossible de voir le temps passé et avant même que nous nous en rendions compte, la journée nous avait tous filé sous les doigts. Bien sûr, cela avait plus de bon que de mauvais. La guerre approchait dangereusement et nous devions vraiment nous préparer aux combats à venir. Avoir des pouvoirs de hollow ne nous rendait pas pour autant invincible. Il fallait de la persévérance et de l'endurance et cela venait avec le temps. Un dur travail donnait bien plus que de la paresse.

Les choses se précipitaient de plus en plus ses derniers temps. Aizen ne semblait vraiment pas tenir en place. Nous devions nous préparer à l'éventualité où la guerre viendrait plus vite que nous l'avions prévu. De toutes façons, pour nous huit, cela faisait près d'un siècle que l'on patientait calmement, enfermé à la vue des shinigamis. Nous avions assez attendue comme cela, alors je ne me plaignais pas de savoir que les choses bougeaient enfin. Il faut dire qu'autant chez les shinigamis que chez les Arrancars, il y avait de l'action. Pour ma part, j'avais même retrouvé mon ancien septième siège. Cela m'avait fait étrange, mais j'étais heureux de le savoir en sécurité. Bien que je n'étais plus capitaine, la sûreté de mes anciens subordonnés -à l’exception d'Aizen- me tenait encore à cœur.

La soirée débutait, mais pour moi, la nuit allait être longue. Les derniers événements nous avaient poussés à décider de faire une ronde chacun notre tour afin d'assurer une meilleure sécurité. Ce n'était pas tant savoir les habitants de la ville en danger qui nous poussait à agir, mais bien parce que nous savions que plus vite nous étions sur le terrain, plus vite nous pourrions intervenir contre l'armée de mon ancien lieutenant. Ce soir, j'étais le désigné. Je passerais donc la nuit à me promener un peu partout pour réduire en miette les Arrancars qui oseraient pointer le bout de leur nez.

Zanpakuto en main, je sortis de l'entrepôt. Je portais un simple pantalon et une chemise, avec ma cravate préférée, ainsi que mon chapeau. L'air étant un peu frais, je décidai de mettre le long manteau que j'aimais bien. Les autres me disaient qu'il ne s'agissait que d'une excuse pour le porter et au fond, peut-être qu'ils avaient raisons. J'étais un peu trop attaché à la mode des vivants. Un peu. Mais il faut dire que cela avait bien plus de classe que ce que je portais jadis, en mon temps de capitaine de la cinquième division. Et surtout, j'avais beaucoup plus de choix ici...

Bien que la plupart des habitants ne dégageaient pas vraiment une forte énergie, il était facile de sentir le rassemblement au bord de la ville. J'avais entendu dire qu'une fête foraine s'y donnait, alors il n'était pas étonnant qu'il y ait un si gros rassemblement là-bas. Je décidai de prendre cette direction. Ce n'était pas tant le fait que j'avais envie de m'amuser. Sérieusement, ce genre d'activités était très peu pour moi. Mais le nombre de personnes s'y recueillant donnait un véritable festin à n'importe quel hollow ou Arrancar qui déciderait de quitter le Hueco Mondo ce soir. Il y aurait forcément un massacre si cet endroit était pris pour cible.

Il ne me fallut pas longtemps pour me rendre là-bas. J'avais passé par les toits, sautant d'un à l'autre pour me permettra une plus grande rapidité que dans les rues. Je pouvais déjà voir les lumières éclatantes de la fête foraine et le bruit de la foule enjouée. La plupart ne savait sans doute absolument rien des intentions d'Aizen et du risque qui menaçait autant les vivants que les morts. Pour eux, il n'y avait que la joie du moment de pouvoir monter dans les montagnes russes et jouer dans les stands pour gagner des prix. Je ne savais pas si j'enviais leur innocence et leur insouciance. La vie serait sans doute beaucoup plus facile ainsi. Mais je n'étais pas du genre à fuir les problèmes. Encore moins quand le responsable avait été sous mes ordres et que je n'avais pas sû l'arrêter à temps.

Sautant du toit où je me tenais, j’atterris aisément sur le sol dur de la ville. Les passants ne semblèrent pas vraiment me remarquer, la plupart étant assez éloignée. Je ne tenais pas particulièrement à attirer l'attention. J'avais beau avoir un modificateur de mémoire avec moi, m'occuper d'une foule ne me tentait aucunement ce soir. Cela ne me donnerait que du travail inutile en plus. S'il se passait quelque chose, j'interviendrais, mais sinon, je n'allais pas faire en sorte de causer des ennuies moi-même. Je jetai un coup d'oeil autour de moi, observant les alentours avec attention, quand une remarque me surpris.

« Oh, trop cool ton épée. Tu fais partie d'un spectacle ? »

Un petit garçon qui ne semblait même pas avoir une dizaine d'année me regardait avec des yeux brillants. Il semblait admirer mon zanpakuto avec un peu trop d'enthousiasme. Sa mère, qui se tenait un peu plus loin, ne me jetai même pas un regard lorsqu'elle prit la main de son fils pour le tirer avec elle et l'emmener à l'entrée. Elle ne semblait pas vraiment heureuse d'être là, à l'inverse de l'enfant, qui ne voulait pas me quitter des yeux et n'arrêtait pas d'essayer d'attirer l'attention de sa mère sur mon arme. Elle ne l'écoutait pas vraiment et une fois qu'il fut assez éloigné, je décidai d'en faire de même et de me mettre à l'écart. Un homme avec une épée ne faisait pas vraiment bonne impression, même s'il s'agissait d'une fête foraine.

J'entrai dans une ruelle, m'adossant contre le mur pour respirer un bon coup. Je n'avais pas envie d'être là, mais je le devais bien. Je ne pouvais pas vraiment échanger mon tour de garde avec l'un des autres Vizards. Si j'osais demander cela à n'importe lequel d'entre eux, Hiyori me donnerait un bon coup de sandale pour oser me défiler, alors qu'elle avait fait ses heures deux jours plus tôt. Je devais donc patienter là qu'un événement se produise peut-être durant la nuit.  

code par toxic heart
 
Mar 8 Sep 2015 - 5:49
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité




Que la fête commence.


Taka lâcha un long soupir. Qu’allait-il faire maintenant ? Rester ici à se lamenter sur son sort ? Déprimer de ses petits problèmes comme une collégienne à cœur brisée ? Il se sentait tellement pathétique. Quel genre de shinigami, qui était une âme entrainée pendant toute sa réincarnation, se sous-estimait autant ? Ils ont été entrainé et créé pour pouvoir protéger et aider des âmes qui étaient égarée, comment osait-il se rabaisser au même niveau que d’êtres impuissants ? Encore, c’était carrément une réaction d’humain, et non d’un guerrier ? *Qu’est-ce que dirait Dai en ces temps là ?*

Il glissa une main dans la poche intérieure de sa veste pour en sortir, non un distributeur de Mod Soul, mais un paquet de cigarettes. Il attrapa une d’elles avec ses fines lèvres et la retira du paquet, qu’il rangea dans une de ses poches. En l’agrippant par ses dents, il sortit un briquet de son autre poche et alluma la clope. Le blond en inspira une bouffée et la rejeta. Il releva alors la tête pour regarder les étoiles, pour ferma peu à peu les yeux. Une légère brise lui caressa la nuque à mesure que ses cheveux dansèrent lentement et il en profita. Ce n’était pas tous les soirs qu’il avait une opportunité de réfléchir calmement en savourant du tabac en toute tranquillité. Pour approfondir, l’exilé ouvra même grands ses oreilles pour entendre les sons de la nature : le chant des cigales, les lucioles illuminant les petits passages obscures et… un gros brouhaha ?

Taka ouvra les yeux et aperçut au loin une grosse masse d’humains qui longeait la grande avenue. Ils étaient accompagnés de leurs enfants, tous bien habillés, et parlaient avec enthousiasme. Les gamins étaient tous excités et couraient en orbite autour de leurs parents, qui essayait tant bien que mal de les contrôler, mais rien à y faire. Eux-mêmes étaient aussi joyeux que leurs progénitures; un sourire s’élargissait jusqu’aux oreilles sur chacun d’eux. Ils exprimaient chacun leurs réjouissances de différentes façons : bruyamment ou silencieusement, par des gestes ou par des paroles, chantonnant, dansant, riant, en faisant des grimaces… Le blond les regardait avec un grand intérêt pour les expressions humaines. Et il semblerait que leur gaieté soit contagieuse, car l’exilé se surprit lui-même à sourire tendrement.

Tel le principe d’un pèlerinage, Ils semblaient tous suivre un même mouvement, se dirigeant dans un même point. Bien curieux de ce que ça pouvait d’être aussi amusant pour ramasser tout ce tas de monde, il s’incrusta dans la foule et marcha avec eux. Était-ce une cérémonie ? Un évènement ? Une fête nationale ? Non, c’était autre chose et Taka l’entendit parmi les murmures : ils y étaient presque arrivé. Et effectivement, c’était le cas. On pouvait discerner une chanson rythmée de cirque en bruit de fond et, au loin, un quartier bien illuminée. À mesure qu’ils s’y approchaient, des cris fébriles et excités venant de la foule. Tous avaient les yeux grands ouverts, illuminés par la puissante lumière, et le shinigami blond su enfin où ils se dirigeaient tous : c’était la fête foraine. Des hurlements d’une autre grosse foule, un présentateur criant sur son micro, une musique à fond; ses humains ne se doutaient vraiment pas de ce qui pourrait se passer. Une guerre, des milliers de vaillants combattants qui meurent, une victoire peut-être ? Ou pire encore, la défaite totale et ainsi une catastrophe qui s’occlure, chamboulant toutes les dimensions. Ses êtres feront toujours la fête. *Quel bande d’insouciants…* Mais Hideyoshi Taka n’allait pas leur en vouloir, puisqu’ils ne savaient rien et c’était mieux ainsi. Cette vie de tension et de guerre constance, s’en était finit pour le blond; mais il n’arrivait toujours pas à s’y habituer. Il aurait préféré perdre tous ses souvenirs et vivre en tant qu’humain. Mais l’un ne joue pas avec la conscience d’un humain; cela pourrait lui être tout aussi fatal qu’une délivrance.

L’exilé avait perdu toute curiosité; maintenant qu’il a vu d’où ils se dirigeaient, il n’avait plus de raison pour les suivre. Mais encore, pouvait-il sortir de là ? Les grandes portes du parc s’ouvrirent au même moment et il fut prit dans la foule, tel aspiré. Impossible de bouger ou de dégager, parce que ses êtres dénués de spiritualité se bousculaient comme des buffles. Il reçut plusieurs coups; un coude sur son crâne, un bassin sur ses côtes, des jambes sur les genoux… Et bientôt, une tête blonde disparut parmi la montagne de bras et de manteaux noirs. Il suffoquait… quand soudainement, il aperçut une petite lumière parmi ce troupeau en mouvement et s’y lança, tentant le tout pour le tout. Le blond s’aplatit durement contre le sol, s’étalant tout le long; mais au moins, ce dernier était sain et sauf maintenant. Taka ne bougea pas d’un seul doigt avant d’avoir reprit ses esprits. Le shinigami se releva ses coudes, pivotant sa tignasse blonde, toute ébouriffée, de tous les côtés puis, ayant peur d’un autre mouvement, il se releva tant bien que mal, époussetant ses cheveux et ses vêtements pleine de terres et de poussières. Taka releva qu’il a perdu sa clope après tout ça et, en se dirigeant vers une ruelle et s’asseyant sur une petite boite en bois qui trainait là, il prit une et l’alluma après deux-trois coups au briquet. Cette action eut pour conséquence d’allumer toute l’obscurité qui régnait dans ce petit espace et tout ce qui était caché apparut d’un seul, c’est-à-dire tous ses chats de gouttières, rats, vieux carrosses, roues cassés mais aussi une tête blonde en coupe carrée. Par sa carrure et sa façon de s’habiller, mais surtout par le katana qu’il tenait, il n’eut même pas à relever la tête pour le reconnaitre, mais il le fit quand même.


« Ah. »


Fut tout ce qu’il dit. Pour une salutation envers son ancien capitaine, cela en était une. Mais Taka n’était étrangement pas surpris de le retrouver là, puisque ses deux là avaient la manie de se retrouver dans des endroits et des situations des plus étranges, en commençant par la nuit de son exil, passant par sa retrouvaille de l’autre jour et encore maintenant. L’ancien septième siège rebaissa sa tête pour se concentrer à nouveau sur sa cigarette. En la glissant entre son index et son majeure, il inspira une longue bouffée. *Tiens, j’avais oublié que les Vizards faisaient des tours de garde ici…. En voilà une chose en plus de débarasser.* Il relâcha une petite quantité de fumée entre de petites intervalles de pause, faisant des ronds de fumée, s’amusant en quelques sortes. L’ancien officier était plutôt calme devant l'ex-capitaine de la cinquième division. Mais qu’est-ce qu’il allait dire d’autre, de toute façon ?





Code by Cocoon pour YY
Lun 14 Sep 2015 - 20:55
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité


Que la fête commence !
.
.


J'appuyai ma tête contre la parois dure de l'immeuble, cherchant à me détendre du mieux que je pouvais. L'agitation hors de la ruelle se faisait de plus en plus intense et la foule s'agitait grandement pour entrer dans la fête foraine. Un instant, je pensai me contenter de sauter sur un toit et de m'y étendre un peu, afin d'y patienter jusqu'à ce que quelque chose se produise. Si quelque chose se produisait, évidemment. Pourtant, une présence des moins discrète entra dans la ruelle et sans même avoir à regarder de qui il s'agissait, l'énergie spirituelle qui se dégageait de lui me donna d'elle-même son identité. Je ne dis pourtant pas mot, gardant le peu de silence qui régnait encore ici. Les bruits des gens qui marchaient tout près et de leur excitation me venaient bien sûr aux oreilles, mais ici, il y avait tout de même un peu plus de calme.

Sans même me regarder, mon ancien septième siège passa devant moi, puis s'installa quelque part un peu plus enfoncé que moi dans le noir de la ruelle. Je ne savais pas s'il m'avait remarqué et que, comme moi, il tentait de garder quelques secondes de plus sans avoir à parler ou s'il n'avait tout pas relever ma présence. Un petit bruit se fit entendre quand il s'installa sur ce que j'imaginai être une boîte. Puis, suite à quelques froissements de tissue, les coups de briquet m'indiqua que son intention était de fumer. Bien des gens n'auraient sans doute même pas entendu les quelques bruits, mais pour un capitaine, le moindre son dans l'environnement était analyser avec grand intérêt. J'avais beau avoir perdu mon poste plus d'un siècle avant cette journée, mes habitudes ne m'avaient pas quittés et je continuais donc de faire grandement attention à ce qui m'entourait.

Le briquet fonctionna finalement après quelques coups, illuminant les lieux. Le visage de Taka fut enfin visible, sans doute comme le miens, bien qu'il ne semblait pas vraiment réagir à ma présence. Je remarquai aisément ses cheveux en bataille et la poussière sur ses vêtements. Visiblement, la foule ne l'avait pas épargné. Rien d'étonnant, avec tout ces gamins surexcités. Dire qu'un jour, lors de mon vivant, j'avais peut-être été l'un de ses enfants insouciants. Allez savoir ce que j'avais vécu de mon vivant. Je pouvais tout aussi bien être issu d'une famille de cinglé et ma vie avait peut-être été des plus difficiles. Peu importe, j'imagine. Pour l'instant, mon existence ne tournait qu'autour de la vengeance que j'attendais depuis plus d'un siècle et qui se profilait enfin à l'horizon. Je n'avais pas le temps de m'amuser et je ne pouvais certainement pas me permettre l’insouciance qu'avaient les humains qui se promenaient au sein de la fête foraine.

« Ah. »

Un seul mot. Cela m'en dit pourtant grandement. Il ne semblait pas vraiment plus intéressé à une grande discussion. Au moins, je compris à l'instant qu'il ne m'avait pas remarqué avant maintenant. Le silence resta quelques minutes et je pouvais entendre les expirations de mon ancien subordonné, qui rejetait la fumée qu'il inspirait la seconde d'avant. Je soupirai, laissant à mon tour le son de l'air qui sort de mes poumons se faire clairement entendre. Fermant les yeux, je gardai ma tête appuyée encore quelques secondes, avant de me déplacer de l'endroit où je me tenais, afin de rejoindre le shinigami que j'avais autrefois aidé à s'exiler de la Soul Society. Nous n'allions tout de même pas rester là pendant des heures sans se dire un mot. Qui plus est, je me doutais bien qu'il n'était pas sorti pour venir s'amuser à la fête foraine. Bien que je le savais indécis quant à sa décision concernant la bataille à venir et qu'il préférait sans doute ne pas avoir à s'y mêler, je me doutais bien que savoir que l'armée d'Aizen pouvait frapper à tout moment découragerait bien des gens à sortir s'amuser. En même temps, on pourrait se dire que c'était le moment ou jamais. Mais se retrouver en pleine foule signifiait faire partie d'un repas potentiel pour un Arrancar qui pointerait son nez dans le coin.

Qui plus est, il travaillait pour Kisuke. Avec tous les préparatifs qui devaient se faire en ce moment, il devait être bien trop débordé pour venir s'amuser à une fête foraine. Pour ce que je savais, il avait quelque chose à faire d'important et prenait simplement une pause avant de retourner faire son travail. Ne pas vouloir se mêler à la guerre ne signifiait pas d'ignorer les demandes de Kisuke. Après tout, il l’accueillait chez lui et Taka lui devait donc un minimum en retour. Mon ancien collègue n'était pas vraiment du genre à héberger des gens sans les faire travailler en retour. Je me demandais seulement ce qu'il avait put lui demander nécessitant de venir ici. Peut-être que, comme moi, il pensait qu'un aussi gros regroupement pourrait attirer l'attention d'hollows assoiffés d'âmes. Quoi qu'Aizen ne les laisserait sans doute pas manger toutes ces précieuses âmes qui lui serviraient à créer la clé de la dimension du roi.

Je me souvenais encore de la réaction qu'il avait eu lorsqu'il avait entendu parlé de l'augmentation d'Hikifune. Je ne serais même pas étonné de savoir qu'il avait été offusqué qu'on ne cherche pas à le recruter lui. À voir comment il cherchait à prendre la position de roi spirituel, il n'avait sans doute pas apprécié que ce dernier ne cherche pas à l'avoir dans sa garde rapprochée. Le pauvre, cela avait dû heurter son égo démesuré... Je chassai ma haine envers lui et me concentrai sur Taka, cherchant à obtenir des informations qu'il posséderait surement. Je ne voyais aucune raison pour laquelle Kisuke lui cacherait ce qui se passait pour l'instant et peut-être avait-il des nouvelles qui ne nous étaient pas encore parvenus.

« Quelque chose s'est passé pour que Kisuke t'envoie jusqu'ici ? J'imagine que tu n'es pas là pour les friandises et les manèges...»

J'avais sentie la présence de quelques shinigamis dans la ville le matin même. Je ne savais pas pourquoi ils avaient été envoyés ici, mais je savais qu'ils avaient passé par la boutique de bonbons, sans doute pour obtenir des Gigais, puisque le gérant du magasin était le principal fournisseur pour les shinigamis de passage. La raison de leur venue signifiait peut-être quelques informations supplémentaires sur les derniers événements et Taka en avait peut-être entendu quelques brèches qui me seraient utiles.  

code par toxic heart
 
Jeu 17 Sep 2015 - 6:32
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité




Que la fête commence.


Taka savait pertinemment que son capitaine ne serait pas forcément content de sa réaction, comme tout le monde d’ailleurs. Enfin, il n’allait pas lui crier dessus mais ce dernier n’allait pas l’ignorer non plus. Enfaite, il va s’en foutre carrément ? Finalement, Hideyoshi Taka ne savait rien de son ancien capitaine. Les deux blonds n’avaient en fin de compte pas passé beaucoup de temps ensemble et encore, c’était vraiment rare que le capitaine vienne combattre côte à côte avec son capitaine. Au temps où il était assigné à sa division, il n’eut pas de danger majeur, et donc aucun recours au capitaine. Maintenant qu’il y pensait, les seules moments où le septième siège était plutôt « proche » de Hirako Taicho était pendant une des fêtes où ce dernier, étant complétement bourré, lui demanda de boire. *Enfin, je n’en suis pas sûr, surtout que j’avais déjà bu quelques verres de plus…. Était-ce lui ?* Bref.

Le jeune Hideyoshi suivait des yeux son supérieur qui s’était déplacé près de moi alors qu’il semblait être bien là où il était, les yeux fermés en soupirant. Quelque chose le tourmentait-il ? Les Vizards, à ce qu’il y avait compris, semblaient être un petit groupe de rigolos et ils avaient tendance à s’envoyer quelques petits pics ou parfois trouver que les autres de leur détresse semble être une corvée plus qu’autre chose, mais malgré tout, Taka trouvait cela très sympathique qu’ils se serrent les coudes comme une famille. Donnaient-ils autant de fil à retordre à leur chef ? En voilà une effrayante équipe. Tout autant qu’il ressentait de la compassion pour Shinji, il était carrément soulagé qu’il n’en faisait pas partit. Et puis, Urahara et compagnie le suffisait bien comme ça.

Le Vizard semblait être perdu dans ses pensées, près de lui. Malgré tout le boucan à côté, il y avait un silence gênant qui régnait dans l’atmosphère. Un gros blanc. Il expira de nouveau une bouffée de fumée en soupirant et regarda les humains à côté. La foule ne s’était toujours pas dissipée et se déplaçait aussi sauvagement qu’un troupeau de moutons qui fuyait un abattoir pour l’Aïd. *Mais il y a combien d’habitants dans cette foutue ville, sérieux ?* Il y avait au moins assez qui avaient une forte énergie spirituelle et ça attire beaucoup de Hollows. Taka avait remarqué qu’il y avait aussi beaucoup d’âmes errantes cas à part. On pourrait croire que ses Karakuriens étaient si malchanceux d’avoir le don de mourir même en temps de paix. Les humains étaient vraiment des êtres stupides; et qui aurait cru que les Hollows et les Shinigami étaient des humains aussi avant. Est-ce que la mort rendait moins con ? En voilà une théorie pour le Centre de Recherche et Développement.

« Quelque chose s'est passé pour que Kisuke t'envoie jusqu'ici ? J'imagine que tu n'es pas là pour les friandises et les manèges...»


Le blondinet sursauta suite à ses questionnements et il pivota la tête en sa direction, la bouche entre-ouverte. Et dire qu’il pensait à couper ce silence par lui-même, voilà que Shinji lui coupa l’herbe sous le pied. Sa remarque lui arracha un sourire quand même. Il était bien évident que le capitaine n’était pas bête pour remarquer que tout ce déplacement n’était pas pour rien. Celui-ci avait sûrement senti de nombreux mouvements de Shinigami plus tôt dans la journée, comme Taka l’eut. Il les avait entendus comme quoi ils enquêteraient sur le terrain d’un certain combat qui avait déclenché tout cet évènement et comme quoi ils se sont séparés en deux groupes.


« En effet, Kisuke-san m’a envoyé ici pour vous prévenir des évènements qui ont eut lieu. Suite aux combats de deux Espadas et du capitaine de la sixième division, Kuchiki-dono, un groupe de Shinigami est passé chez la boutique pour voir Urahara et se sont ensuite divisés en deux groupe : l’une contient Yoruichi-san et une autre shinigami qui sont allé prévenir Kurosaki pour rejoindre l’autre composé du reste qui s’est dirigé pour enquêter. Et j’ai été chargé de vous prévenir Hirako-taicho ainsi que les autres Vizards. À mon avis, il y a quelque chose de terrible qui se trame et je crains qu’Aizen ne va pas rester silencieux bien plus longtemps… »


*Et je ne suis d’aucune aide à tout cela.* Voilà que le blondinet se plaignait encore de son inutilité, mais son rôle de messager y était pour quelque chose après tout. Dans une guerre, les informations sont fondamentales après tout. Parce que oui, il faut bien craindre qu’une guerre va bientôt être déclenchée. Pour l’instant, il ne savait pas s’il pouvait être considéré comme utile ou non tant que son ancien taicho ne lui donnait pas d’ordres. À ce moment-là, le blondinet s’est décidé qu’il accomplirait son devoir sans personne n’a quoi que ce soit à lui dire; après tout, il était un shinigami, mais exilé. Forcément, il n’a pas besoin d’ordres pour bouger. Et quel est son devoir majeur ? Sauver les âmes et les innocents. Et on  pourrait bien croire que cette émeute soit un coup de destin, mais surtout de chance.





Code by Cocoon pour YY
Jeu 24 Sep 2015 - 18:18
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité


Que la fête commence !
.
.


Ma soudaine exclamation sembla le prendre de cours. Il devait être plonger dans ces pensées, visiblement. Je n'étais pas le seul qui avait énormément de préoccupation. Étant un shinigami, bien qu'exilé, mon ancien siège comprenait très bien la menace. Qu'il hésite ou non à participer à la guerre ne changeait pas le fait qu'il savait qu'en cas d'attaques de la part d'Aizen, il risquait de se retrouver d'une façon ou d'une autre mêlé à tout cela. Si les Arrancars sentaient de l'énergie spirituelle, il n'épargnerait pas son possesseur et malheureusement pour lui, Taka en dégageait suffisament pour faire de lui un repas intéressant.

Il sembla sourire, mais dans cette obscurité, il était difficile de dire si je n'avais pas imaginé cela. Pourtant, je m'étais bien habitué à la noirceur en cas d'attaques nocturne il y avait de cela bien longtemps. Je ne comprenais tout simplement pas ce qui le faisait sourire. Bon, je n'étais pas de très bonne humeur, non plus. J'imagine que pour quelqu'un qui n'avait pas passé la journée avec les autres Vizards, la fête foraine pouvait peut-être apporter un peu de joie à ceux qui passaient par ici. Dans mon cas, j'avais tellement été exaspéré par les cris et les coups qui avaient perlé à l'entrepôt que je ne voulais plus rien d'autre que m'évader quelques heures pour souffler. Et bien que c'était en quelque sorte ce que je faisais avec mon tour de garde, le mal de tête n'était toujours pas parti et je ne pouvais donc pas me calmer dès maintenant.

« En effet, Kisuke-san m’a envoyé ici pour vous prévenir des évènements qui ont eut lieu. Suite aux combats de deux Espadas et du capitaine de la sixième division, Kuchiki-dono, un groupe de Shinigami est passé chez la boutique pour voir Urahara et se sont ensuite divisés en deux groupe : l’une contient Yoruichi-san et une autre shinigami qui sont allé prévenir Kurosaki pour rejoindre l’autre composé du reste qui s’est dirigé pour enquêter. Et j’ai été chargé de vous prévenir Hirako-taicho ainsi que les autres Vizards. À mon avis, il y a quelque chose de terrible qui se trame et je crains qu’Aizen ne va pas rester silencieux bien plus longtemps… »

Les quelques événements ne me surprenaient guère. Déjà, ce qui s'était passé la journée précédente avec les Espadas et le capitaine n'était passé inaperçu pour personne ayant le moindre don pour ressentir de l'énergie spirituelle. Essayez d'ignorer trois puissants esprits aux pouvoirs destructeurs pour voir. Vous comprendez ce que je veux dire. Et pour ce qui était des shinigamis qui étaient débarqués le matin même, j'avais tout autant remarqué leur présence à Karakura. Seulement, Kisuke avait sans doute pensé qu'il serait plus judicieux de venir m'éclairer un peu afin d'éviter la folie parmi les miens. Des shinigamis qui débarquaient en groupe, cela donnait un peu l'impression qu'il y avait quelque chose qui se tramait pour très bientôt. Ce qui était sans doute le cas. Aizen n'attendrait sans doute pas un autre siècle pour agir. Il était patient, mais je ne l'imaginais pas du tout rester tranquille ne serait-ce qu'une année de plus. J'étais déjà surpris que ça grosse tête enflé ne l'ait pas poussé à agir bien plus tôt.

Je soupirai et me pinçai l'arrête du nez, sentant le mal de tête revenir. Penser à lui m'énervait encore plus. Je me demandais encore pourquoi je ne lui avais pas foutu mon pied aux fesses quand j'étais encore son capitaine. Ah, oui ! C'est vrai ! Parce que le sal con s'était amusé à faire ses expériences sur moi. Et il se pensait fort, avec son joujou ! Je serais impressionné le jour où il prendrait la place du roi spirituel avec ses propres forces et non avec un stupide machin. Sérieusement, pourquoi les méchants pensent toujours qu'ils vont gagner dès qu'ils croisent un objet mystérieux qui leur octroie des capacités ? Il devrait lire un peu, l'espère d'inculte. Il verrait bien que ça ne fonctionne jamais.

« Ah, oui ! Ça, c'est sûr ! Si cet idiot réussi à se contrôler un mois de plus, je lui achète un biscuit. On dirait un chien qui pense que dès qu'il pisse quelque part, le territoire lui appartient. Non, mais sérieusement, il faudrait l'attacher à une laisse pour le calmer ! »

Je me retint de donner un coup de pied dans quelque chose, pour la principale raison que le seul objet accessible était sous le postérieur du blond. Je soufflai quelques secondes, puis me tentai de me calmer pour de bon. Taka n'avait aucunement à prendre pour ma colère envers mon ancien vice-capitaine et mon exaspération envers la crise qu'Hiyori m'avait fait plus tôt. Je supportais bien des choses, mais elle avait dépassé la limite de ma patience aujourd'hui, en osant me mettre Mashiro sur le dos. Elle avait bien rigolé, la démone ! Elle ne payait rien pour attendre.

« Donc, tu disais ? Kisuke t'a envoyé pour nous passer le message ? Ah ! Bien sûr qu'il allait t'envoyer toi ! Qui bougerait son postérieur pour aller voir une peste de première ! »

Et je divagais, encore. Heureusement pour moi qu'il faisait suffisamment sombre pour cacher cet air de gamin qui me venait chaque fois que je boudais Hiyori. Je ne tenais pas vraiment à passer pour un imbécile devant mon ancien siège. Quoi qu'à bien y réfléchir, il m'avait surement déjà vue me battre avec elle, non ? Aucun shinigami à l'époque n'avait pas entendu à un moment ou un autre parler du capitaine qui se faisait battre par une lieutenante d'une autre division. Disons que ça faisait mauvais genre. Ils riaient bien, jusqu'à ce qu'elle débarque et leur fasse ravaler leur sourire à coup de pied dans le visage.

Je m'éclaircie la gorge, tentant de retrouver ne serait-ce qu'un peu de dignité. Elle était l'une des rares personnes qui arrivaient à me faire passer pour un imbécile. Et après on s'étonnait de me voir sérieux, alors que j'étais pourtant de nature calme. Il n'y avait que lorsqu'elle débarquait que j'oubliais momentanément que des gens comptaient sur moi pour agir de façon responsable. Et quand je croisais une jolie fille, aussi, mais les deux n'avaient absolument aucun rapport l'un avec l'autre.  

code par toxic heart
 
Lun 28 Sep 2015 - 3:21
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité




Que la fête commence.


Ses informations ne lui avaient pas semblé nouvelles, vu que son expression ne montrait aucune surprise. Il était bien évident que le Capitaine Hirako avait déjà analysé la situation et que ses doutes n’avaient été que confirmer. Il poussa un long soupir et cacha son visage sous une main, empêchant Taka de voir son expression. Mais à cette position, il était bien évident qu’il n’en était pas réjoui. Et comme le jeune Hideyoshi connaissait bien tant que mal son ancien capitaine, cette situation donnait déjà un mal de tête au chef des Vizard. Quelle situation embêtante en effet. Tout avait commencé une seule nuit et la cause principale était la confiance aveugle du capitaine d’Aizen. *Non, c’était notre faute à tous…* Taka se demandait s’il n’avait pas exilé avant que tout cela ne se passe, aurait-il évité l’impossible ? Mais il se découragea vite de cette pensée : il n’était qu’un vulgaire septième siège (personne ne le croirait) et, malgré qu’il ne l’appréciait pas vraiment, l’exilé n’aurait jamais pensé qu’Aizen soit la cause de cela. Il est tombé dans le même piège que tous les autres. Le seul moyen d’avoir empêché cela, c’est d’avoir vu l’avenir, et aucun Shinigami à notre connaissance n’est capable de rivaliser avec un pouvoir aussi divin que le Roi des Shinigami. Était-ce une situation inévitable, une sorte de tragédie prédestinée ? Le monde aurait-il pu être sauvé si Shinji n’avait pas fait autant confiance à son lieutenant ? *Tant de si dans ce monde, il y en a une infinité de possibilités. Si on continuait ainsi à énoncer des théories de regrets, Aizen aura déjà détruit les mondes sans que l’on ait pu faire quoi que ce soit. Se lamenter sur son sort ne servait à rien : ce qui est fait est fait.*


« Ah, oui ! Ça, c'est sûr ! Si cet idiot réussi à se contrôler un mois de plus, je lui achète un biscuit. On dirait un chien qui pense que dès qu'il pisse quelque part, le territoire lui appartient. Non, mais sérieusement, il faudrait l'attacher à une laisse pour le calmer ! »


La soudaine déclaration de son ancien capitaine le surprit. Il était plongé dans des pensées qu’il en avait oublié la situation auquel il se trouvait, une habitude qu’il a beaucoup ses derniers temps. Mais ce qui le surprit plus que sa soudaine exclamation, c’est les propos qu’il employait.  Le blondinet se disait que c’était sa fréquentation avec les Vizards ou son siècle à côtoyer les coutumes et manières des humains, totalement différente de la diplomatie des Dieux de la Mort. *Disait-il toujours les choses de cette façon ?* Cela faisait un bon bout de temps qu’il ne l’avait pas vu après tout, il avait sûrement oublié les habitudes de son capitaine. Abasourdi, Taka se surprit à sourire pour réprimer un éclat de rire.

« Donc, tu disais ? Kisuke t'a envoyé pour nous passer le message ? Ah ! Bien sûr qu'il allait t'envoyer toi ! Qui bougerait son postérieur pour aller voir une peste de première ! »

Mais alors là, il n’a pas pu s’empêcher. Le blond éclata un grand rire résonnant dans toute la ruelle. La mine décomposée de son ancien supérieur n’arrangea pas son état quand il se plia en deux en se tenant les côtes. Il voulu répliquer, mais pris dans son élan, il s’avère qu’il ne pouvait plus s’arrêter. Et à la place, il répliqua à sa dernière phrase :


«  Ça, c’est sûr ! »


Et reparti dans son fou-rire. Maintenant qu’il y pensait, il n’aurait jamais osé dire cela lorsqu’ils étaient tous les deux dans la cinquième division, parce que l’hiérarchie de la Soul Society ne tolérerait pas ça; c’était plutôt mal vu. À présent, Taka a eu une certaine liberté d’exprimer publiquement son opinion parce qu’ils n’étaient plus dans ce genre de relation. Au niveau spirituelle, Hirako-taicho était supérieur – c’est certain – et il espérait qu’il n’allait pas le foudroyer du regard pour le remettre à sa place. Mais, n’était-il pas le premier à encourager l’ouverture d’esprit à l’époque ? Taka était persuadé que son opinion n’avait pas changé, mais avait-il tord ? Il n’espérait pas en tout cas.






Code by Cocoon pour YY
Sam 3 Oct 2015 - 13:32
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité


Que la fête commence !
.
.


Je ne savais pas s'il voyait de qui je parlais lorsque je disais « peste de première », mais cela ne m'étonnerait pas qu'il en ait une petite idée. Tous ceux qui m'avaient côtoyé à la Soul Society dans mon temps de capitaine savait parfaitement la relation tumultueuse que j'entretenais avec Hiyori. On ne faisait que se battre en permanence, le grade ne jouant même pas sur cela. Bien des subordonnés de la cinquième m'avait regardé de travers lorsqu'ils avaient vu comment mon amie -parce que oui, malgré tout, elle était une amie pour moi, l'une des personnes les plus importantes dans ma vie-, n'hésitait pas à me balancer ses pieds dans ma tronche et en riait même. Pire, certains avaient douté de mes capacités de dirigeants lorsqu'il la voyait faire cela et que ma seule réaction était une grimace, alors que d'autres m'avaient presque accusé de faire du favoritisme parce que je ne la remettais pas à sa place. Je les ignorais tout simplement. Éventuellement, cela s'était tassé, à force de voir la petite blonde se promener dans les quartiers de la cinquième pour terroriser tout ceux qui travaillaient sous mes ordres. Avec le temps, ils en étaient venus à avoir pitié de moi tant ils n'aimaient pas l'avoir dans leurs pattes.

Je ne me souvenais plus vraiment du nombre de fois où mon ancien subordonné avait assisté à une dispute. Et même s'il l'avait vu à l'époque, cela ne signifiait pas qu'il savait à quel point elle pouvait être énervante par moment. Pourtant, son rire sembla m'indiquer qu'il comprenait en quelque sorte. Bon, ce n'était très difficile, même s'il ne savait pas de qui je parlais, il devait bien comprendre avec le nom que je lui avais donné. Il avait de la chance qu'Hiyori ne soit pas là, elle lui aurait fait ravaler son rire à coups de sandale. Mais bon, pour moi, tant qu'il ne se mettait pas à la critiquer personnellement, je me foutais de sa réaction à mes commentaires. Il pouvait bien vivre comme bon lui semblait, non ? Je n'étais plus son capitaine. Je n'étais même plus un capitaine du tout, à vrai dire, ni même un shinigami, tout comme lui. J'étais un Vizard maintenant. Les décisions des autres ne m'importaient que s'ils s'agissaient de celles de mes compères et que cela pouvait l'un d'entre nous en danger. J'acceptais bien des choses, mais je ne resterais certainement pas les bras croisés si l'un de mes proches venait à se faire blesser sur un coup de tête. Tout particulièrement Hiyori. Elle avait ce don de ne pas être capable de résister à la colère. En combat, cela pourrait finir par gravement la blesser. Ou pire.

« Ça, c'est sûr ! »

Je sursautai un peu lorsque je l'entendis parlé. J'avais presque oublié qu'il était là, trop plongé dans mes pensées sombres. Je dû prendre une petite seconde pour me remémorer notre discussion, avant de me rappeler mon commentaire sur la petite blonde qui m'inquiétait justement en ce moment même. Au moins, j'avais détendu l'atmosphère. L'air blasé de mon interlocuteur n'était plus là, laissant place à son énorme sourire, alors que le mien s'affichait très discrètement, presque inapparent. Je respirai un grand coup, me calmant à mon tour. Cela me ferait du bien de me détendre et de ne plus me mettre autant sur les nerfs.

« Ne dis pas ça devant Hiyori, elle risque d'essayer de te battre jusqu'à ce que tu ne puisse plus te relever. »

Ce n'était pas une menace, seulement la vérité. Hiyori ne laisserait personne dire ce genre de chose devant elle. Au moins, il ne pourrait pas dire que je ne l'avais pas prévenu s'il se retrouvait défiguré. Bon, j'avoue que je ne serais pas vraiment heureux qu'on l'insulte gratuitement non plus. J'avais mes raisons, moi. Elle passait son temps à me frapper et à m'énerver. J'avais bien droit de me défouler à ce propos lorsqu'elle n'était pas là, non ? Je ne pouvais pas le faire au QG. Tout ce que je disais là-bas finissait toujours par arriver jusqu'à elle et je me prenais encore plus de coups. Elle était vraiment effrayante, par moment. Même pour une personne de mon niveau. Et elle était encore plus menacente lorsqu'elle était calme. Comme si à tout moment, elle pourrait se retourner et essayer de vous attaquer.

Le calme de notre conversation, qui contrastait étrangement avec l'agitation de la fête foraine, fut troublé par l'arrivée de quelques hollows. Le ciel sembla se déchirer, l'air devenant flou et noir, alors qu'on entendait déjà les cris perçants des créatures. Je n'étais même pas surpris de les voir. Cet énorme rassemblement ne les laissait vraiment pas indifférent. Au fil du temps, j'avais assisté à beaucoup de ces fêtes qui attiraient tant de personnes, autant de loin que de proche (Mashiro nous y ayant déjà tiré de force) et j'avais bien remarqué qu'ils devenaient bien plus affamés dans ces moments où les repas semblaient nombreux et facile à chasser.

« Et bien, on ne peut jamais avoir une journée tranquille, dans cette ville. »

Sur ses paroles sincères, je m'élançai en direction du ciel, près à faire mon devoir de gentil citoyen en éliminant ces stupides hollows qui feraient un carnage. Ce n'était pas tant mon besoin de protéger la foule, mais bien plus les répercussions qui me tomberaient sur la tête si je laissais des hollows facilement abattable détruire la ville alors que c'était mon tour de garde. Les autres Vizards me prendraient tous la tête en m'accusant de ne pas faire mon travail comme il se devait. Et puis, sincèrement, ce n'était pas quelques hollows qui allaient me causer problème.  

code par toxic heart
 
Jeu 8 Oct 2015 - 4:36
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Tour de Hideyoshi Taka passé

Pour les RP à deux personnes, si un tour est passé, l'autre personne à le choix entre répondre une nouvelle fois ou attendre que la personne qui a son tour passé reposte. Le poste de tour passé est uniquement pour indiquer aux admins le nombre de tour qui ont été passé.

Exemple :

A passe son tour
B à le choix entre répondre une nouvelle fois ou attendre que A reposte (dans le cas d'un RP à DEUX personnes)

Sam 17 Oct 2015 - 14:17
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Vu que Taka est partie de l'event. Le poste est officiellement terminé. Cela comptera comme un rp complet pour Shinji.
Sam 24 Oct 2015 - 14:38
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Sauter vers: