RSS
RSS
Bleach Incarnation
Bleach Incarnation



 
-28%
Le deal à ne pas rater :
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 couverts – L60cm
279.99 € 390.99 €
Voir le deal

 :: Archives du clan Kuchiki :: Archives RPs :: RPs ordinaires :: Karakura Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Promenade nocture ( PV Iwasaki)
Kuchiki Byakuya
Messages : 2725
Date d'inscription : 02/07/2011
Âge : 41
DC : D'ongil Takouya

Fiche perso
Niveaux:
Promenade nocture ( PV Iwasaki) Left_bar_bleue79/100Promenade nocture ( PV Iwasaki) Empty_bar_bleue  (79/100)
Expérience:
Promenade nocture ( PV Iwasaki) Left_bar_bleue13370/17000Promenade nocture ( PV Iwasaki) Empty_bar_bleue  (13370/17000)
Spécialité: Kido
Roku ban tai Taïcho | Cerisier Blanc
Kuchiki Byakuya




Deux jours... seulement, et le noble restait sur sa faim. Il était arrivé bien trop tard.. et bien qu'il n’en montrait rien, une colère sourde tournoyait en son esprit, mêlé d’amertume.Cependant, il avait l'avantage d'être dans une position influente. La journée avait été chaude et le soleil ne s'était point privé de balayer de ses rayons toute la Soul Society. Les hommes se reposaient, bien que des patrouilles étaient évidement maintenu. La guerre continuait, et la vigilance était donc toujours de mise.  C'est pourquoi notre Roku Ban  Tai Taicho restait assez concentré...et ne se relâchait pas. Cependant, il ne fera pas la même erreur que par le passé.  Il faisait nuit à présent, et la lune n'offrait qu'un mince croissant dans les cieux. Bientôt cela sera la nuit sans astre nocturne.. Bien trop sombre du coup pour s'y promener comme le faisait présentement Byakuya. Ce dernier avait renoué depuis peu avec cette manie de se balader ainsi... Sa peur s'étant envolé progressivement au fil du temps. Ses pensées toutes  fois, allèrent à une personne en particulier  avant de se perdre dans un passé révolu.  Il se déconnectait un peu avec tout ce qui l'entourait, alors que ses pas le menait un peu plus loin dans les rues... s'arrêtant devant un petit parc qui séparait sa Division d'une autre. Il venait rarement par ici, et quand le noble Kuchiki le réalisa, il ne put s'empêcher de hausser un sourcil. Ma foi, puis qu'il se trouvait là, autant poursuivre sa marche. Ses pas avaient été aussi imprévisible qu'il ne pouvait l'être lui même.

Respirant l'air un peu plus frais, Byakuya s'engagea dans cette végétation parfaitement maîtrisé, afin de longer les arbres ambiants... Il pouvait entendre leur feuillage sous la brise de cette nuit. C'était apaisant sans nul doute, et le regard du noble vint à observer un instant encore cette lune qui cherchait à se cacher parmi ce paysage, car il n'y avait pas un nuage à l'horizon. Un calme trop bienfaiteur régnait pour notre capitaine.. cependant, il ne se sentait pas mal à l'aise pour autant. Byakuya se contenta simplement de poursuivre la petite allée d'arbre, et trouva un peu plus loin un banc. Là il y prit place et laissa son regard ombrageux se perdre dans les lueurs qu'offraient les lanternes alentours. C'était réellement une toute autre atmosphère que la journée... Au loin, il pouvait même entendre une patrouille passé.. pourtant elle devait être à deux trois rues de sa position actuelle.  Un fin soupire s'extirpa de ses lèvres, tandis que sa main vint à effleurer son zanpakuto, qu'il avait déposé à ses côté, afin d'être plus à l'aise … assit là. Senbonzakura, il le ressentait en son esprit.. plus solide qu'avant, mais aussi un peu inquiet du tourment de son maître. Enfin un tourment.. c’était beaucoup dire.. il était contrarié et n'avait qu'un hâte, c'est qu'on lui laisse prendre la situation en main... Mais c'était à la condition du Sotaicho évidemment.

Pendant quelques secondes, il se remémora son propre combat contre soit disant. .Kaien.... il n'en avait pas encore soufflé mot à Rukia d’ailleurs.. Le noble se demandait même si cela serait des plus judicieux.. Pour lui.. sans était même perturbant car le doute subsistait. Sa cadette l'avait terrassé, cela ne pouvait point être sa personne.. oui, mais pourquoi alors lui avoir fourni autant d'explication.. ?.. Il est vrai que  Byakuya avait noter chez les Espadas une forme de grande indépendance.. l'idée de ne pas rester forcement groupé.. et de rester sous la coupe d'Aizen.. il n'y avait qu'a voir cette blonde... il ne l'avait point revu d'ailleurs...Le noble avait même songé qu'elle serait intervenu dans ce conflit, mais aucun rapport n'avait rapporté un tel fait. Plongé en ses réflexions, notre Roku Ban Tai Taicho, ne vit point le temps défiler, ni même conscient qu'il pourrait être rejoint par une toute autre personne, tout aussi nocturne que lui.. Du moins pour cette soirée.

Il était rare de surprendre ainsi Byakuya, lui qui restait toujours aussi vigilant d'ordinaire. Quoi qu'il en soit, sa main venait à effleurer son menton, quand à ses rêveries pour le moins sérieuse, alors que sa consœur reposait sur la pierre du banc.. un peu froide... certes mais pas désagréable pour autant. Sa chevelure sombre retombait un peu de sur ses épaules, laissant simplement entrevoir un Kenseikaan plus discret que le précédent... Son profil en était quelque peu masqué , affichant peu son expression toujours aussi calme malgré la gravité de la réflexion qui l'habitait. S'en était presque à entrevoir.. Le Penseur de Rodin quelque part.. mais en plus confortablement installé.


Dim 12 Juin 2016 - 12:46
https://www.facebook.com/Mariews-549408925120096/
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité



Promenade nocturne


But these eyes are mirrors into a love that shall never pass

Ses pas menèrent Aiko, encore une fois, dans la nuit. Deux jours, déjà, qu'elle avait pourfendu de part en part un Espada de sa lame. Deux jours qu'elle avait fait ressentir à un Hollow ce que c'était d'avoir un cœur, un goût si éphémère de cette douleur qui l'habitait toujours. Que l'Arrancar n'avait ressenti que quelques secondes, avant de mourir. Aiko n'avouerait jamais, que ce soit en elle même ou à voix haute, qu'une partie d'elle l'enviait. Qu'elle aurait voulu mourir en même temps que Sakuya, avec lui, plutôt que d'avoir à vivre une seule seconde sans lui.

Mais ce qui était fait était fait, et jamais il ne l'aurait laissé faire. Jamais Sakuya n'aurait laissé son sourire s'éteindre. S'il avait su. Peut-être serait-il mort une deuxième fois, de chagrin cette fois. Impossible, il semblerait, sinon il y aurait longtemps que la san ban tai Taicho aurait quitté ce monde, qu'elle ne le veuille ou non.

Elle quitta son bureau, ce soir là, bien après que la lune soit montée dans le ciel. Le premier pied posé sur le sol hors de sa division fût posé telle sa certitude à ce moment là: Aiko ne rentrerait pas cette nuit. Le ciel était trop beau, les étoiles trop brillantes, et son lit trop vide et froid pour qu'elle ne se risque à s'y confronter. Quelque chose dans son cœur, un fil qui le défaisait guidait ses pas loin de cette solitude enfermée et vers ce ciel de nuit dont la mélancolie ne rivalisait jamais la sienne.

Ses pensées se portèrent vers Kuchiki Byakuya, et ces promenades de nuit dont celle-ci était la première depuis longtemps par sa faute. Aiko n'osait plus sortir, terrifiée et espérant à la fois de le rencontrer, si elle sortait. La dualité était trop forte pour qu'elle puisse le supporter. Mais cette nuit était... différente. Peut-être était-ce ses yeux qui recherchaient à travers toute chose un miroir plus clair dans lequel elle pourrait apercevoir Sakuya, cette esquisse de lui qu'elle n'avait pas encore finie.

Elle n'espérait pas de croiser Kuchiki Byakuya, pas en cette nuit, mais elle n'avait pas peur de le voir, non plus. Seulement, elle avait besoin de la nuit. Besoin qu'on la comprenne. Et parce que personne ne pouvait la comprendre, au moins les étoiles savaient ce qu'elle ressentait, avaient vu sa chute et sa lumière s'éteindre. Avaient entendues le piano de Sakuya se taire, et le violon du cœur d'Aiko naître. Faisaient presque écho, comme un souvenir, des morceaux de la brillance du pianiste éparpillées à travers la noirceur.

Si Aiko marchait, elle ne s'en rendait pas compte, et déjà elle se retrouvait devant un parc où ses pas la menèrent sans hésitation aucune. Et ses yeux glissèrent, un instant, comme le destin, descendirent du ciel pour se poser devant elle, devant cette silhouette pensive, et Aiko s'arrêta.

À travers quelques mèches qui cachaient son visage, elle entrevît ses yeux, et l'esquisse qu'elle en avait fait en son esprit ramena presque sous ses yeux les pupilles d'un pianiste. Un miroir, peu clair, vers le passé et vers cette musique qui lui manquait tant, et qui naquît dans sa poitrine et sonna doucement dans ses pensées. Les lèvres entrouvertes, Aiko resta totalement immobile, une vive douleur transperçant son cœur.

« Bonsoir. »

Elle le souffla presque, parce qu'elle ne pouvait rester là à regarder Kuchiki Byakuya, mais que, entre deux mondes, jamais elle n'aurait pu tourner les talons.
© Code par Dehvi sur Never-Utopia
Mer 15 Juin 2016 - 7:09
Revenir en haut Aller en bas
Kuchiki Byakuya
Messages : 2725
Date d'inscription : 02/07/2011
Âge : 41
DC : D'ongil Takouya

Fiche perso
Niveaux:
Promenade nocture ( PV Iwasaki) Left_bar_bleue79/100Promenade nocture ( PV Iwasaki) Empty_bar_bleue  (79/100)
Expérience:
Promenade nocture ( PV Iwasaki) Left_bar_bleue13370/17000Promenade nocture ( PV Iwasaki) Empty_bar_bleue  (13370/17000)
Spécialité: Kido
Roku ban tai Taïcho | Cerisier Blanc
Kuchiki Byakuya



Songeur, Byakuya faisait plus ou moins abstraction de ce qui était autour de lui.  Ses mains reposaient à plats sur ses cuisses, alors qu'il était sagement assit là.. sur ce banc de pierre. Le regard allant vers les lumières qui jonchaient un peu le parc. Cela donnait un spectacle apaisant et tranquille pour un homme qui se réconciliait enfin avec le monde nocturne.  La lune jouait à cache cache avec les feuillages qui se berçaient avec le vent.  Il n'apparaissait rien qui pourrait rompre ce moment de solitude certes, mais de quiétude.. Et pourtant, l'ouïe de notre Roku Ban Tai Taicho vint à être alerté par un son régulier et léger, venant à lui faire lever son visage. Un peu plus loin, il pu distinguer une ombre se détacher des arbres fiers des lieux, puis un son plus franc sur la surface pavé.... une allure féminine et droite.  Peu à peu, un visage vint à se peindre sous les lumières offertes par les  lanternes alentours.  Des traits que le chef du clan Kuchiki ne pouvait pas ne pas reconnaître. Iwasaki Aiko... Elle se tenait là, à quelques pas de lui à présent. Elle même venait sans doute à réalisé sa propre présence, car sa voix ne fut qu'un souffle dans les airs. Lentement, le noble retira ses mains de ses cuisses pour simplement incliner son visage , afin de la saluer.. et se redressa comme pour  ne pas paraître plus bas qu'elle. Simple réflexe en la matière, tout en restant polie dans les formes. Sa chevelure retomba dès lors sur ses épaules et son visage, laissant entrevoir un aspect calme et impassible, sans paraître froid.  Sa voix bien que monocorde, vint à rompre ce silence naturel qui régnait encore sur les lieux quasi endormi.

Bonsoir, Iwasaki Taicho.

C'était bien la seconde fois qu'ils se rencontraient de la sorte.. en  pleine nuit... la seconde fois depuis son retour du Hueco Mundo. Cependant, Byakuya devait paraître plus à son aise à présent, et il ne portait plus aucun bandeau, même s'il avait encore des soucis « mineur » concernant sa vue.  Son état mental était plus serein et plus cartésien … bien que la situation actuelle n'était pas des plus favorable à son goût. Cependant, il ne parlera pas de cela ce soir. Notre capitaine de la Sixième Division était fort secret en ses arrières pensées.  Inspirant encore un instant l'air ambiant, comme pour se centré sur l'instant présent, Byakuya se contenta de reprendre à nouveau, non sans corriger une mèche un peu trop dérangeante à son regard anthracite.  

Nous nous croisons à nouveau en pleine nuit.

Fit-il constaté, tandis que le vent souleva légèrement son haori un peu froissé. Il faut dire que la journée du noble n'avait pas été des plus trépidantes, à par l’entraînement du matin qu'il s'était imposé... il avait passé le reste de son temps à remplir des dossiers et soulager Renji à ce propos.  Sa main gauche se rendit compte de l'absence de Senbonzakura et ses pupilles grises acier vinrent alors à glisser sur la surface froide de la pierre, pour y noter la présence de son alter ego. Il vint à le prendre avec soin en sa paume et quémanda envers Aiko si elle désirait tout simplement passé sa route, ou bien si elle désirait tout simplement s'asseoir. Dans un sens Byakuya n'était pas tellement du genre à tenir compagnie, mais à vrai dire, il ne s'attendait pas à ce qu'elle accepte. Les capitaines n'étaient pas proches d'une part et de deux le noble préservait son intimité pour la plus part du temps.. pour ne pas dire sans arrêt.  Même s'il avait fait des progrès niveau ouverture, il n'en restait pas moins assez solitaire. Un peu comme cette femme, notait il. A chaque fois, il la rencontre seule avec elle même.. Où bien le cherchait elle ?.. c'était peu probable..

Tenant Senbonzakura en main, Byakuya eut un léger frisson dû en zéphir un peu trop joueur, dans cette allées d'arbres et de  lanternes. Le calme était omniprésent, comme s'il n'y avait personne d'autre que nos deux protagonistes et cette lune veule.. qui se cachait toujours entre les feuilles.



Dim 26 Juin 2016 - 18:25
https://www.facebook.com/Mariews-549408925120096/
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité



Promenade nocturne


But these eyes are mirrors into a love that shall never pass

Elle l'observa, presque lentement, ressentant comme ce qui l'ancrait dans la terre cette douleur qui lui tordait le cœur. Il y avait tellement de choses qu'Aiko voulait dire, sans vraiment ne savoir comment les exprimer, ni vraiment si elle devait le faire. Ni réellement ce qu'elle pourrait vouloir dire, ce n'était en réalité que ce tourbillon de sentiments dans sa poitrine, cette absence si marquée qui se le faisait plus en cet instant. Alors elle se contenta d'un silence, et de rassembler dans un exploit inhumain la force d'incliner le visage pour répondre à la salutation de Kuchiki Byakuya.

Elle aurait voulu valser au son des notes de Sakuya, en cet instant, plus que jamais, peut-être. Mais elle avait toujours l'impression d'avoir plus mal que jamais, toujours l'impression que toutes les douleurs passées ne pouvaient rivaliser celles du présent. Mais c'était faux, et elle le savait très bien, se rappelant amèrement ces nuits, ces journées et ces mois, peut-être, entiers passés enfermée, à pleurer jusqu'à ce que son corps tombe d'épuisement. Toujours, comme un rappel, un moyen de ne pas tomber plus bas qu'elle ne le faisait déjà, il y avait dans le coin de sa tête ce désespoir qui, à ces moments là, avait été si grand, si insurmontable que même vivre était trop difficile.

Elle serait morte de chagrin il y a longtemps, si c'était possible. Serait morte en ces instants, ces longues heures où les sanglots lui arrachaient la gorge, ou elle ne pouvait que crier cette douleur, cette absence, où elle ne pouvait que s'accrocher au vide, où ses doigts ne glissaient que sur l'air, sans jamais atteindre cette présence qui lui avait donné la vie. Cette présence qui lui semblait presque fantomatique, presque atteignable, presque imaginable alors que Kuchiki Byakuya se tenait devant elle, avec ses yeux et sa mâchoire et ses doigts de pianiste.

Elle cligna des yeux trois fois, revenant presque dans le présent alors que la voix du Taicho brisa le silence à nouveau. Son regard quitta le vide du passé pour se poser sur son visage et sa douleur se fit plus vive, une seconde, un instant où elle entendit presque Shojo no Junjou pleurer pour elle. Doucement, comme pour se donner une contenance qu'elle n'avait pas, qu'elle n'avait plus, Aiko posa ses doigts sur la poignée de son Zanpakutô, machinalement, d'un mouvement distrait.

« Oui. »

Répondit-elle simplement, parce que ce fut le seul mot qui pu sortir d'entre ses lèvres. Et elle resta plantée là, sans réellement pouvoir bouger, son regard parcourant rapidement les traits de Kuchiki Byakuya, cherchant comme toujours entre ses ombres les traits qu'elle connaissait si bien. Bien sûr qu'elle devrait arrêter, bien sûr qu'elle devrait continuer son chemin, mais jamais elle n'arriverait à le faire. Jamais ses pupilles pourraient se détacher de cet espoir de revoir Sakuya un jour, de ses propres yeux.

Elle ne passerait pas sa route. Mais son corps était comme dans un bloc de glace, enfermé dans ce violon qui jouait dans son cœur, qui la tenait en place de ses cordes d'acier. Elle aurait pu poser des centaines de questions, des choses qui auraient été normales de quoi parler, comme les résultats de leur mission dans le monde des humains. Mais en cet instant comme dans tous les autres où elle était faible, Aiko n'était pas Taicho. Elle ne le méritait pas. Sentait toujours son masque glisser, bien qu'elle fût plus en mesure de le tenir en place que la dernière fois qu'elle avait croisé Kuchiki Byakuya.

Alors elle resta là, sans avancer ni reculer, sans s'asseoir ni continuer son chemin. Simplement, elle brisa le sort qui la tenait là un instant, le temps de poser son regard sur le ciel et les étoiles qui brillaient presque autant que celui qu'elle avait perdu. Et elle soupira, un long soupir, serra doucement la poignée de Shojo no Junjou entre ses doigts et, juste avant de reposer ses pupilles sur Kuchiki Byakuya et le miroir vers le passé qu'il lui offrait, posa une question.

« C'est une question un peu étrange mais... Aimez-vous la musique? »

Peut-être regretterait-elle d'avoir posé cette question. Mais si elle ne pouvait être Taicho en cet instant elle se permettrait pour un seul instant, le temps de sa réponse, d'être une femme, celle qui se permet d'espérer dans son désespoir une chose qui n'est pas possible. Ou peut-être, simplement, de revoir pour une dernière fois le sourire d'un pianiste qui ne serait pas son dernier.
© Code par Dehvi sur Never-Utopia
Jeu 7 Juil 2016 - 3:56
Revenir en haut Aller en bas
Kuchiki Byakuya
Messages : 2725
Date d'inscription : 02/07/2011
Âge : 41
DC : D'ongil Takouya

Fiche perso
Niveaux:
Promenade nocture ( PV Iwasaki) Left_bar_bleue79/100Promenade nocture ( PV Iwasaki) Empty_bar_bleue  (79/100)
Expérience:
Promenade nocture ( PV Iwasaki) Left_bar_bleue13370/17000Promenade nocture ( PV Iwasaki) Empty_bar_bleue  (13370/17000)
Spécialité: Kido
Roku ban tai Taïcho | Cerisier Blanc
Kuchiki Byakuya



Levant un peu son visage vers les cieux, Byakuya distinguait les étoiles malgré l'éclairage discret des lieux. Simplement divertissement de sa part, alors que nul mouvement ne vint de la part de sa collègue... comme si elle venait tout simplement de se figer. Le noble abaissa alors ses pupilles ombrageuses envers elle, constatant son état presque nostalgique. Un air que notre Roku Ban Tai Taicho connaissait, aussi il était bien difficile de lui cacher ce genre de chose. Quelque part, il présentait que cette femme cherchait dans la nuit, ce que lui même recherchait depuis presque cinquante longues années... de la paix.. ou une réponse.  Cependant, le noble Kuchiki se gardera de venir percer ce mystère. Lui même n'appréciant guère que l'on rentre dans sa vie intime.  Quoi qu'il en soit.. voyant qu'elle ne se décidait pas à s'asseoir, Byakuya se redressa de lui même, afin d'être à la même hauteur qu'elle. Cela n'aurait pas été séant de continuer à être en cette position, aussi confortable fusse-t-elle.  Son visage  n'exprimait rien, si ce n'était ce calme apparent et nullement froid. On peut dire que le noble s'était un peu adoucie ces derniers temps, bien que la guerre était à leur portes... Il avait sût prendre une certaine sérénité de tout ceci.

Une fois debout donc.. il replaça à son flanc son zanpakuto qui ne le quittait presque plus désormais. Ce n'est que là qu'il perçu enfin une réponse de la part de Aiko..et une question. La musique ?.. s'il aimait cela ?.. Cela lui arrivait parfois d'en écouter.. même si cela se passait la plus part du temps, lors de  convention ou des réunions un peu moins protocolaire, de la part d'autres clans.  Byakuya aimait surtout sa tranquillité quand il était de repos.  Ses pupilles croisèrent ceux de cette femme qui semblait le dévisager.. comme cherchant quelque chose à travers sa personne. C'est du moins cette sensation qui perdurait à chaque fois qu'il la croisait.. en ce genre de situation du moins.


Je puis apprécier la musique si c'est ce que vous me demandez.

A moins que ceci n'avait pour but de savoir s'il pratiquait ce genre d'art... hors lui c'était plutôt le pinceau. Grand admirateur de la Calligraphie, Byakuya pratiquait énormément et détenait même un club sur le sujet. Son Fukutaisho en faisait même parti. Un fait qui plaisait à notre Roku Ban Tai Taicho, bien qu'il se gardait bien de le révéler.  Une fois de plus, son regard gris acier s'attarda sur son homologue et n'en fut que plus intrigué... si bien que la question ne tarda point à franchir ses lèvres pâlis par cette soirée fraîche..délaissant une voix atone  se suspendre dans les airs, sans pour autant se répandre pour les oreilles indiscrètes... si toute fois il y en avaient.  

Pourquoi une telle curiosité ?

L'invitant ainsi à dévoilé un peu ce qu'elle avait en tête.  On pouvait dire que cela changeait réellement des conversations habituelle.. guerre.. gestion des hommes.... la santé... et les conseils... Pourtant, Byakuya avait l'impression que ce thème n'avait rien de trivial, du moins pour Aiko. Son visage bien que fermé reflétait cette impression. Elle semblait posséder bien plus de mystère que lui même pouvait en posséder. Elle était presque comme un miroir de lui même.. mais en plus mélancolique peut être. Quoi qu'il en soit, Byakuya ne s'avancera pas plus que cela sur le terrain. Sa question, bien que légitime, pouvait certainement paraître un peu intrusive... Autour deux.. rien ne semblait bouger. Preuve en soit, qu'ils étaient bien les seuls à vouloir s'attarder ici en pleine nuit, alors que d'autres faisaient leur ronde, ou bien tâchait de trouver le repos en redoutant le lendemain.  Mais pour le moment, notre capitaine de la Sixième Division s'évertuait à se détacher un peu de cette période d'urgence, pour simplement s'entretenir avec cette personne, sans pour autant ne pas observer le conventionnel.  

Mer 27 Juil 2016 - 19:19
https://www.facebook.com/Mariews-549408925120096/
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Sauter vers: