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Encore des bonbons pour la petite fille de la onzième.
Anonymous
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Le jour venait à peine de se lever, les ombres étaient encore grandes, quand Itachi s'en allait rejoindre la salle commune afin d'y récupérer un repas. Se levant à peine de son futon quelqu'un toqua à la porte. Yoji se demandait alors qui cela pouvait bien être à une heure aussi matinale. Puis sans la moindre gène il autorisa l'individu à pénétrer dans sa chambre tout en baillant. La personne qui entra était un shinigami vêtu d'un heaume étrange. Le heaume était de bois en forme de feuille ou peut-être de nénuphar. D'après la couleur ce bois devait être de l'acajou un matériau possédant de très bonnes propriétés, mais se trouvant également être cher. Il avait dû trouver cela à bas prix ou alors il était un de ces fameux nobles étant influant dans la Soul Society. L'homme n'était pas vraiment discret, déjà que la manière dont il avait toqué à la porte avait dû réveiller l'ensemble de la caserne, le voilà maintenant parlant à voix haute causant un incroyable mal de tête au dernier de la onzième. Sans même saluer le propriétaire des lieux, il commença à formuler une requête :


« Je suis le dixième siège de la onzième, il me semble que l'on s'est déjà croisé à plusieurs reprises durant les entraînements. D'ailleurs tu devrais t'améliorer ou le capitaine ne risque même pas de faire attention à toi. Tu sais quoi je vais être gentil, si tu fais une chose pour moi je pense que je peux certainement, et je dis bien certainement intervenir auprès de lui en ta faveur. Intéressant non ? » L'homme n'attendait même pas la réponse d'Itachi qu'il continuait son discours. « Et donc, vu que tu vas dans le monde des vivants aujourd'hui, il me faut quelques objets de là-bas. Rien de trop encombrant ne t'inquiète pas. Donc tout d'abord il me faut les fruits suivants, donc une pastèque en provenance d'Espagne ou un pays portant un nom ressemblant à ça. Il me faut aussi un kilo de poires peu importe d'où elles proviennent et deux kilos de pommes. Si possible des pink lady. Et donc …. ».


Itachi venait tout juste de sortir du lit, qu'il reçu une demande très particulière. En effet, un membre de la onzième qui lui demandait des fruits, mais peu importe la demande comme il l'avait dit du moment que ce n'était pas trop encombrant. Cependant, il y avait une chose voir même deux qui semblaient le déranger. Premièrement, qu'est-ce que c'était que ce bonhomme même pas capable de dire bonjour à une personne l’accueillant dans sa chambre. Il allait falloir qu'il change de ton, peu importe qu'il soit dixième siège ou je ne sais quoi se disait Itachi, si on veut une chose il faut savoir la demander. Puis deuxièmement, pourquoi il voulait ça la curiosité d'Itachi le poussa à lui demander la raison, même si l'information pouvait très bien lui être caché. Après tout il n'avait pas forcement besoin de savoir pourquoi ou pour qui il faisait cela. L'importance étant qu'une fois fait, on lui fiche la paix. Mais en réfléchissant un peu plus à cela pourquoi vouloir de tels fruits alors que l'on peut aussi bien les trouver dans le monde des vivants. Il coupait la parole au shinigami encore dans son monologue, pour lui poser quelques questions :


« Bonjour, COMMENT ça va ? Alors, pour commencer laisse-moi te dire que même si tu es dixième siège je ne suis pas tenu de t'obéir, mon chef d'unité étant généralement le fukutaïcho ou alors le san seki. Toi de ce que je sais tu n'es aucun des deux donc reste à ta place ou j'en ferais part à mes supérieurs. Ensuite, les quantités que tu me demandes sont énormes, mais je peux les prendre même si je pense que tu es un peu trop gourmand. De plus, pour quelle raison aussi insolite soit-elle tu ne te rends pas tout simplement au marché dans l'un des quartiers du Rukongai pour en obtenir. C'est à ta portée et en plus tu pourrais en avoir plus. Et pour terminer, comment ça aujourd'hui je vais dans le monde des vivants ce n'était marqué hier soir sur le planning. J'attends de toi une réponse à chacune de mes questions, sinon tu peux aller voir un membre de la treizième division si tu veux obtenir tes demandes. »

Le shinigami commençait au début des propos d'Itachi à s'énerver, mais il réussit à se contrôler. Ce qui est assez inhabituel pour un membre de la division du kenpachi. De plus, la dernière recrue de la division n'avait pas forcement tord, il n'avait aucun droit d'exercer une quelconque influence sur lui ou du moins sans l'autorisation d'un supérieur. Le shinigami ne savait pas s'il pouvait donner les raisons pour lesquelles il avait une demande aussi particulière. A cela il devait également donner les raisons pour lesquelles le jeune shinigami devait à nouveau retourner dans le monde des vivants alors qu'il n'y avait rien de marqué hier, et surtout qu'aujourd'hui il n'était en service mais simplement chargé d'aider à remplir les papiers administratifs liés à la onzième. En y repensant il n'avait pas dit bonjour et cela pouvait donner une mauvaise image aux autres, mais peu importe les membres de la onzième division n'estiment pas les avis des autres divisions même s'il y a un capitaine en face. On pourrait même dire que c'est la racaille du Seireitei, même s'ils peuvent se le permettre ils ont le meilleur niveau en ce qui concerne la combativité. Il répondait donc aux demandes du cadet, tout en gardant son ton supérieur :

« Et bien oui, bonjour. Ma demande ne te regarde pas, mais je veux bien t'en donner la raison. Pour faire simple il y a une fille qui me tape à l’œil. Et pour qu'elle accepte une soirée en ma compagnie elle a demandée tout ça. Donc tu peux répondre à ma demande ? Ah oui et ce matin le fukutaïcho a noté ton nom sur le tableau des missions. Tu dois aller aider un membre de la treizième, ou plus précisément le remplacer. Il a été blessé lors d'un combat contre un hollow, en attendant qu'il se remette de ses blessures il va falloir que tu ailles t'occuper de ses missions. Enfin c'est ce que j'ai entendu dans la salle de réunion, si tu veux en savoir plus tu devrais aller voir le fukutaïcho Yachiu. De tout de manière aujourd'hui tu devais travailler avec elle donc elle te le dira. Donc pour ma demande tu comptes l'effectuer ou alors je vais devoir me débrouiller autrement ? »


Yoji accepta finalement la demande du dixième siège, alors que le gradé s'en allait pour retourner à ses occupations. Une fois prêt Itachi s'en allait rejoindre son supérieur afin d'en apprendre plus sur la mission. A peine avait-il fermé la porte de sa chambre, que dans le couloir il y avait comme une sorte de file d'attente. Cela était habituelle pour le jeune homme, en réalité il s'agissait des membres de divers divisions ayant des demandes à formuler. Il y avait généralement une demande pour des mangas, une autre pour des produits culinaires et encore d'autres pour des objets aussi complexes qu'étranges comme par exemple les ordinateurs portables. Une petite boîte noire et rectangulaire le plus souvent dans laquelle y était stocké de nombreuses données. L'étrangeté de la chose n'est pas l'ordinateur en soit car les membres de la douzième division en avaient un grand nombre, non c'était plus dû au fait qu'ils pouvaient contenir un plus grand nombre d'informations, qu'ils prenaient moins de place et qu'ils étaient facilement transportable.


Une fois que les commandes furent prises en compte sur le petit bloc note du dernier de la onzième, il s'en allait en direction du bâtiment principal afin de recueillir un peu plus d'informations comme il était prévu. En marchant dans la rue, il y en avait encore avec des demandes un peu partout sur son parcours. Après un long moment à progresser à travers toutes ses demandes, il se demandait quand est-ce que cela allait se terminer. Peut-être qu'en réalité il y avait là un bizutage de la part de ses camarades de divisions, que le nouveau venu était la victime qui devait se charger de toutes les missions dans le monde des vivants. Qu'il devait récupérer chaque demande au risque d'encourir une colère générale voir même un bizutage encore plus sévère. Encore dans sa réflexion du pourquoi et du comment, il était enfin arrivé à la caserne. Il cherchait donc avec rigueur son supérieur, elle ne fut pas très dure à trouver. Debout sur un des bureaux elle semblait se moquer d'un de ses subordonnés tout en remplissant des dossiers. Il s'avançait vers pour aller lui parler , en attendant qu'elle eu fini d'embêter le pauvre shinigami :


« Bonjour à vous fukutaïcho, on m'a appris qu'alors que j'étais chez moi hier, que vous m'aviez noté sur le tableau des missions alors qu'aujourd'hui je devais être de repos. Peut-être qu'il y a eu une erreur quelconque quelque part. Alors, je suis venu à vous aujourd'hui pour vous aider avec vos dossiers comme promis. Alors que dois-je faire ? » Elle semblait se moquer de lui un moment avec son petit air narquois habituel ainsi que son sourire en coin. Itachi continua alors la conversation pour lui demander les raisons d'un tel comportement. « Mais …. mais pourquoi votre sourire, en plus c'est celui que je n'aime pas. A chaque fois je me fais avoir et il m'arrive des histoires dont je me passerais bien. Attendez je crois savoir, vous voulez que je vous récupère encore des bonbons c'est ça ? Vous ne pouviez pas attendre ma mission du mois prochain ? »

Elle hocha la tête lui donnant un papier entre les mains en même temps, puis retourna à ses occupations. Itachi lisait le morceau de papier, il n'y avait pas grand-chose de marqué dessus seulement comme d'habitude une liste des différents bonbons qu'elle voulait. Chaque mois c'était une combinaison différente, allant du simple réglisse à la fameuse spécialité du magasin de Kisuke. Qui d'ailleurs à présent connaissait fort bien le shinigami à force de venir au magasin pour les commandes du lieutenant. Il en venait même à se demander si le Seireitei n'avait pas créer un poste spécialement pour ça. La liste entre les mains, la zampakuto dans le dos il pouvait dès à présent ouvrir le portail pour s'en aller vers sa ou plutôt ses missions. Le portail enfin ouvert il le traversa pour finalement atterrir juste devant le magasin. Il entra dans le magasin afin d'aller voir l'ancien capitaine du Seireitei, il toquait une fois à la porte puis après avoir reçu l'autorisation d'entrer il ouvrait la porte. A l'intérieur il n'y avait rien de changé, il commençait donc à négocier avec l'ancien taïcho en ce qui concernait les bonbons.
Lun 9 Jan 2017 - 18:43
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Encore des bonbons pour la petite fille de la onzième.
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Les cris ne semblaient pas vouloir diminués. J'ignorai cependant ceux-ci pour me concentrer sur ma propre situation. Élevé sur un coude, je retenais difficilement mon propre poids, tentant d'une main d'empêcher ce fluide rouge précieux de quitter mon corps. La douleur était étonnement prenante, sans doute était-ce parce que j'avais un peu trop baissé ma garde. Combien de fois m'étais-je dis de faire plus attention ? Avec l'expérience que j'avais, j'aurais dû savoir qu'il me fallait être plus prudent. C'était toujours trop tard que je regrettais ma négligence et ma désinvolture. Cela finirait sans doute par être ma perte...

Me relevant difficilement, je réussis à prendre une position assise, la main toujours devant le visage. Qu'est-ce que j'avais fait à cette imbécile pour qu'elle m'attaque sauvagement comme ça ? Je ne savais même pas ce qui avait déclenché sa colère cette fois-ci. Bon, il faut dire que j'avais arrêté de me soucier de ses crises de rage il y avait de cela bien longtemps et que peut-être -PEUT-ÊTRE- étais-je un peu responsable, mais tout de même, elle n'avait pas besoin de me frapper aussi violemment. Mon pauvre nez finirait par pointer de l'intérieur à force de se faire écraser ainsi. J'ignorai encore les idioties qu'elle s'époumonait à me dire, connaissant de toutes façons ses insultes par coeur. Les quelques « chauve » et « imbécile » que je comprenais m'indiquait qu'il n'y avait rien de pertinent dans ses propos, alors je continuai tout simplement de bouder dans mon coin.

Personne ne semblait vraiment se soucier de notre altercation. Avec le temps, il ne pouvait y avoir aucun Vizard surpris par nos engueulades, qui faisaient partie de notre quotidien depuis des décennies, avant même cette nuit fatidique qui avait résultait de notre exile. S'il n'y avait aucune raison pour passer nos nerfs l'un sur l'autre, ce n'était pas rare de me voir provoquer Hiyori intentionnellement, par pur ennuie. De toutes façons, même si je ne faisais rien pour l'embêter, elle finirait tout de même par m'agresser, alors autant en profiter pour m'amuser un peu aussi. Seulement pour une fois, je n'avais rien fait pour mériter un tel sort. Je me foutais bien avoir terminé ses pâtisseries sans sa permission, elle n'avait qu'à les finir avant que la faim ne me prenne. Idiote...

Me retournant vers Hiyori, je lui tirai la langue, sentant le métal de mon piercing frôler mes dents par la même occasion. Ce simple geste suffit à l'énerver davantage et un instant, je fus certain d'avoir entrepris le chemin de ma seconde mort lorsque mon regard croisa le sien. Heureusement pour moi, avant qu'elle ne puisse entamer une torture supplémentaire bien déplaisante pour moi -parce que oui, Hiyori était peut-être une ancienne lieutenant alors que j'avais été pour ma part un capitaine, mais cette furie avait de quoi me faire trembler-, Love l'attrapa par le col de sa camisole pour la passer sur son épaule sans le moindre effort. Je lui fis une nouvelle grimace, délaissant cette fois-ci mon nez duquel ne s'échappait maintenant plus aucune goutte de sang.

Je me relevai du sol, époussetant mes pantalons, alors que les cris s'éloignaient de plus en plus. Je n'avais pas besoin de lever le regard pour savoir que mon camarade emmenait ce stupide singe au sous-sol pour la calmer. Tant qu'elle serait occupée à s'entraîner, j'aurais au moins la paix, bien que je devais avouer que je risquais de m'ennuyer bien vite. Si le monde des vivants regorgeait d'activités et proposait mille et une façon de se divertir, il n'y avait pas grand chose à faire à l'entrepôt et le temps devenait parfois bien long. J'observai un instant Lisa, alors que cette dernière était toujours plongée dans l'un de ses magazines obscènes, me demandant si je devais l'embêter elle plutôt qu'Hiyori. C'était bien loin d'être une bonne idée et je le regretterais tout autant que je l'avais fais après m'avoir pris le coup de pied de l'autre idiote en plein visage, mais je n'avais rien d'autre à faire pour l'instant. Soupirant, je me dirigeai finalement vers la porte de l'entrepôt, décidant plutôt de sortir prendre un peu d'air.

« Je reviens plus tard. Si je ne lui rachètes pas ses stupides pâtisseries, je vais en entendre parler pendant des semaines ! »

Je crus entendre Lisa dire quelque chose dans les tons de « Il vaut mieux oui » et je me demandais si elle disait cela parce qu'elle savait qu'Hiyori n'arrêterait pas de se plaindre ou plutôt parce qu'il valait mieux que je ne l'embête pas elle si je ne voulais pas m'enfoncer davantage. Sans doute était-ce un mélange des deux... Je ne cherchai cependant pas à confirmer avec elle, quittant d'un pas rapide le bâtiment qui nous servait de repère. Je préférais encore me racheter pour ce que j'avais fais aujourd'hui et repartir de zéro que d'accumuler tout ce que je faisais subir à la blondinette au quotidien jusqu'à ce qu'elle ne m'achève pour de bon. Je m'étais essayé plus d'une fois par le fait à voir jusqu'où je pouvais aller avant qu'elle n'explose, enfin, qu'elle n'explose plus que d'habitude. Mon expérience s'était terminé des plus douloureusement et depuis, j'avais appris à la flatter dans le sens du poil de temps en temps. N'étais-ce pas cela qu'il fallait faire avec les bêtes ? Ça ou les enfermer, j'hésitais encore entre les deux...

J'entrepris d'un pas lent le chemin vers la boutique de Kisuke. À force de devoir faire le chemin jusqu'à la ville voisine pour quelques sucreries, j'avais fini par me dire qu'il serait bien plus facile de demander à l'ancien capitaine de la douzième division d'en commander pour Hiyori. Je préférais encore payer un petit surplus pour mon ancien collègue que de me faire le chemin complet jusqu'à la pâtisserie. J'espérais seulement qu'il aurait reçu la commande, autrement elle ne me lâcherait pas. Son pauvre ancien capitaine devait bien me comprendre, elle avait passé près d'une dizaine d'années à lui faire vivre un véritable enfer quotidien. Je ne voulais pas m'imaginer ce qui avait bien pu arriver dans les locaux du département de recherches. Je m'en étais toujours tenu assez éloigné, même s'il m'arrivait de me présenter et de l'embêter un peu là-bas. C'était cependant chose rare et je m’arrangeais toujours pour la croiser ailleurs, n'importe où cela pouvait-il être. Avec Kurotsuchi Mayuri comme vice-président, j'avais préféré ne pas trop m'y aventurer. Et puis franchement, embêter Hiyori avec autant d'inventions potentiellement dangereuses dans les parages n'était vraiment pas une bonne idée. Ce n'était pas pour rien que je restais toujours loin de la cuisine lorsque cette idiote s'y trouvait, autrement je me prendrais bien vite des couteaux par la tête...

À peine à quelques rues du magasin, je sentis un changement dans l'air, reconnaissant sans mal la sensation de l'ouverture d'un portail liant les dimensions. La présence d'un shinigami ne m'étonna aucunement et je ne m'interrogeais pas trop sur les raisons de sa venue, les clients du vendeur étant nombreux parmi les soldats des treize armées de la cour. Je n'avais pas particulièrement envie de croiser un shinigami, mais je ne m'empêchai pas pour autant de continuer mon chemin pour rejoindre la boutique. Après tout, avec l'alliance entre les Vizards et le Gotei 13, il n'y avait rien à craindre, bien que notre relation avec les shinigami restait quelque peu compliqué. Oublier un siècle d'exile et de fausses accusations était difficile et bien que cela ne serait pas infaisable pour ma part de mettre ça derrière moi, je savais que ce n'était pas le cas de tout le monde et une tension restait donc entre nous et les dieux de la mort. Je m'en voulais bien plus qu'à eux en ce qui concernait toute cette histoire autour d'Aizen et de la hollowfication, mais il n'en restait pas moins que des décennies s'étaient écoulés, durant lesquels on nous avait chassé et pris pour des monstres. Tout cela ne s'envolait pas du jour au lendemain et je me doutais bien que pour certains, il était difficile de nous voir comme des alliés et non comme des ennemis. À vrai dire, je n'étais pas encore entièrement persuadé de pouvoir faire confiance à mes anciens collègues, mais nous verrions bien en temps et en heure si, même après la défaite de mon ancien lieutenant, on reconnaîtrait l'innocence des Vizards.

J'arrivai finalement à la boutique à peine une minute plus tard, où je pouvais entendre la conversation entre les personnes qui étaient à l'intérieur. J'étais venu sous ma forme spirituelle, voulant m'épargner de devoir marcher entièrement le chemin qui séparait ma destination de l'entrepôt. Bien que je ne débordais pas d'énergie spirituelle, je ne doutais pas que mes anciens collègues ne m'aient reconnu sans que je n'ai le moindre mot à dire, mais je m'annonçai tout de même à l'entrée.

« Oyyyy ! C'est Shinji ! J'eeeeentre ! »

J'ouvris la porte et pénétrai au sein du magasin, sans me sentir coupable d'interrompre leur conversation. Mon attitude indifférente était revenue au galop, alors que j'agissais avec le peu de classe qui caractérisait ma personne lorsque je n'étais pas en situation sérieuse, voire même lorsque je l'étais. Sans doute le shinigami n'apprécierait pas de se faire ainsi interrompre, mais je n'éprouvais aucune culpabilité à le faire. Je continuai donc d'un ton plaintif, expliquant la raison de ma subite venue.

« L'imbécile de singe s'est encore déchaînée. Si je ne lui apporte pas ses gâteaux, je crois qu'elle va m'arracher les cheveux par poignée ! »

Cela pouvait paraître bien étrange pour ceux qui ne nous connaissaient pas. Avec le temps, notre entourage s'était habitué à nos stupides surnoms, bien qu'à vrai dire n'importe qui ayant croisé Hiyori connaissait sans doute sa manie d'insulter tous ceux qui l'énervaient de chauve. Pour certains, cela pouvait sembler être une insulte idiote, surtout qu'elle appelait tout le monde ça -pour l'absence de poils au visage ou je ne savais trop quoi-, mais pour moi, cette insulte était sans doute la pire dans son répertoire. Mes cheveux étaient l'une de mes plus grandes fiertés, alors n'importe quel insulte à leur égard, même si elle n'était en fait pas réellement dirigé vers mes précieux fils d'or, m'énervait au plus haut point. Ce n'était que partie remise de la qualifier de singe, même si à vrai dire, ce n'était pas vraiment plus une insulte dans son cas puisque cela était partiellement son nom de famille et qu'elle se l'était même gravé sur sa veste. Une véritable idiote !

« J'espère que ma commande est arrivée, sinon je vais devoir me cacher ici jusqu'à ce que ce soit le cas... »

code par toxic heart
 
Mar 24 Jan 2017 - 21:18
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Encore des bonbons pour la petite fille de la onzième.  24.76Encore des bonbons pour la petite fille de la onzième.  25.8

Hirako Shinji & Itachi Yoji

Encore des bonbons pour la petite fille de la onzième.
Itachi en pleine toujours négociation avec Kisuke pendant pas moins d'une dizaine de minutes. Le problème n'était pas s'il avait ou non les bonbons demandés, mais plutôt la quantité. Les instructions furent très claires, le lieutenant voulait un nombre bien défini de bonbons. Si le quantité était inférieure aux demandes cela risquait de devenir pénible pour toute la onzième division. Pourquoi et bien si elle n'a pas sa dose de vous savez quoi, elle devient insupportable. Elle éprouverait un besoin constant de chercher à combler ce vide, qui devient de plus en plus obsessionnel. Elle lâcherait donc sa frustration de ne pouvoir y parvenir sur le capitaine Zaraki. A partir de là plus rien n'irait.

Le capitaine ne voulant pas blesser la petite il s'en prendrait donc aux membres de la onzième. Il ne tuerait personne, non certainement il les enverrait à la quatrième suite à de nombreux coups et blessures. De quoi faire pour faire déposer une plainte si on était dans le monde des vivants. Ensuite, la colère des membres s'en irait droit sur Itachi qui n'avait rien demandé de son côté, dès lors sa sécurité serait compromise. Car s'il a la force nécessaire pour vaincre un grand nombre de shinigamis, il ne peut pas vaincre le cinquième et troisième siège. Ni même pouvoir prétendre tenir une minute face au lieutenant et au capitaine il n'était pas comme ce shinigami exilé aux grands pouvoirs.

Le dernier de la onzième division n'avait aucune dent à l'encontre du shinigami suppléant. Juste qu'il avait analysé les faits, c'est pourquoi il cherchait par tous les moyens à s’entraîner toujours plus chaque jour. Mais à chaque fois il fallait qu'il exécute des corvées de plus en plus dégradantes de quoi lui donner l'envie de s'exiler. Afin d'éviter de finir sur un brancard de la quatrième, il savait que ces bonbons étaient une force maintenant l'ordre dans tout le Seireitei. C'était peut-être un peu exagéré, mais pas très loin non plus. Une Yachiru avec des bonbons était déjà énervante alors sans bonbons, il ne pouvait même pas imaginer la chose.

Le problème ne changeant toujours pas après une mûre discussion, Kisuke ne pouvait vendre les trois quarts de ses réserves de bonbons. Que faire se demandait-il, alors que l'ancien capitaine lui exposait les faits. Il avait eu plusieurs idées, mais rien de bien concrets. Il pouvait par exemple aller voir d'autres marchands de bonbons, mais cela impliquerait d'acheter ou de louer un gigai. Ce qui augmenterait le coût déjà colossal de l'affaire et c'est un fait.  Le fonds de la onzième étant déjà très limités à cause, de l'alcool achetait en masse et de la réparation des bâtiments il ne fallait pas que les bonbons deviennent un surcoût supplémentaire.

Peut-être qu'un échange de bon procédé entre le Kisuke et lui pourrait s’avérer nécessaire. Comme par exemple une dette envers lui, même si l'idée d'une telle chose ne lui convenait pas forcement. Chez les shinigamis une dette représente beaucoup, tout d'abord sa soumission face à un individu ce qui si on étend la réflexion représente le symbole d'une infériorité flagrante. Et donc par extension un manque d'honneur, Yoji était sûr que n'importe quels nobles du Seireitei apprenant cela s'en moquerait à cœur joie. Mais avait-il réellement le choix, une question rhétorique dans laquelle il ne fallait plus donner réflexion.


C'est décidé, il allait faire cela, un mal pour un bien comme on pourrait bien dire dans le monde des vivants. Il allait parler, mais subitement une interruption inopportune. Déjà l'attitude de Kisuke avait changée un moment avant, sans doute avait-il senti la présence de la mystérieuse personne interrompant l'échange. Donc si Kisuke avait pu percevoir cela peut-être que Yoji le pouvait aussi, mais non il n'en fut rien. L'homme parvenait à bien cacher sa présence, ce qui avait même surpris le shinigami lorsque le mystérieux invité l'avait interrompu. N'ayant pas pu le percevoir, il se demandait alors ce dont il pouvait s'agir. Mais même là, il ne pouvait avoir que des suppositions. Pour commencer cela ne pouvait pas être un humain, même pas un de ceux ayant des pouvoir.

Cacher son énergie spirituelle n'est pas à la portée de tous, très peu de shinigamis savent déjà le faire efficacement et encore moins totalement. Il paraît que Kisuke avait une cape permettant ce genre de chose, mais simple rumeur dont même le vieux Yama omniscient doutait. Donc pas un humain, un arrancar peut-être ? Non pas possible ils sont ennemis pourquoi alors serait-il aussi calme face à une personne ayant de telles capacités. Certainement un shinigami, mais alors pourquoi se masquer non ça n'avait aucun sens il devait forcement y avoir une raison. Peut-être qu'un lieutenant ou un capitaine était de l'autre côté de la porte en mission secrète pour le Gotei 13. Cependant, s'il venait ici ce n'est pas pour un message quelconque pour ça le deux partis pouvaient communiquer par d'autres moyens plus rapides que ça.


Il restait quoi option logique en dehors de la récupération d'un objet par un haut gradé du Gotei. Peut-être est-ce un Quincy, non il n'en reste plus trop et le seul que connaissait Itachi n'aurait rien eu à faire en ce moment présent ici. De plus, il n'avait plus ses pouvoirs ou une chose du genre, encore des rumeurs circulant dans les tavernes du Rukongai. Les tavernes sont de parfaits endroits pour entendre ce que l'on veut entendre, mais ne nous écartons pas de la réflexion il fallait encore déterminer qui était la personne derrière la porte. Il y avait bien les Wizards aussi, mais pourquoi ici ? Il est vrai que l'ancien capitaine de la douzième division avait des liens plus qu'évidement avec eux, mais continuait-il de les fournir depuis tout ce temps ?


Oui c'était la chose la plus probable, c'était donc soit un shinigami soit un wizard. A présent il devait attendre que l'homme entre. Car oui la voix était masculine quoi qu'un peu amusée d'après le ton, enfin le dernier de la onzième le percevait les choses comme telles. Sans même attendre l'autorisation il ouvrait la porte, son nom était Shinji. Non Itachi n'était pas omniscient l'homme avait offert son nom en guise de récompense pour ouvrir la porte sans permission. Peut-être que Kuchiki-taicho n'aimerait pas son attitude. La porte grande ouverte, la lumière du jour imprégnait les lieux seulement lumineux grâce à quelques lampes de conception humaine. Ici on ne pouvait pas s’éclairer à l'aide de Kido on devait s’adapter à la technologie constamment évolutive des vivants.

Après il désigna avec grande grossièreté son camarade wizard, rien de quoi déranger le shinigami. Il y avait bien pire dans la Soul Society. Le côté ironique de la chose c'est qu'il semblait en quelque sorte soumis à ce partenaire, bien qu'en réalité il feintait certainement une soumission pour avoir encore moins d'embarras. Mais là c'était une histoire de wizard, le shinigami n'avait rien à dire il ne pouvait pas représenter le Gotei n'étant pas fukutaicho ou même taicho. Puis il continua en annonçant une commande, à cet instant précis le shinigami espérait que cela ne soit pas les bonbons. Sans quoi il devrait demander la chose au wizard et avoir une dette envers lui. Et connaissant encore moins l'homme que Kisuke il ne savait à quels genres de bassesses il pouvait bien participer.


Le shinigami coupa alors la parole au Wizard, en sachant pertinemment que celui-ci pourrait mal le prendre. Seulement, il était question de sécurité dimensionnelle après tout tel qu'expliqué auparavant. [« Franchement l'auteur de ce texte ne fait que se répéter. » Pensa le shinigami. « Il doit avoir une panne d'inspiration ou un truc du genre, ou alors peut-être qu'il était trop inspiré et donc il s'est perdu entre de nombreuses pensées. »] Avec une voix déterminée à sauver ses camarades de division, il se mit à genoux suppliant Kisuke de lui donner les bonbons en échange d'un service à rendre plus tard :

« Je vous en supplie donnez-moi les bonbons, il est question de la vie des mes camarades. Certains peuvent finir leurs jours à l’hôpital si je n'ai pas cela.  En échange de quoi je ferais ce que je peux pour accéder à n'importe quelle requête de votre part. Allez-y fait moi s'en part. »

Le problème qui se présentait à présent au shinigami, n'était pas forcement celui auquel il s'attendait. En effet le fourbe de Kisuke avait eu la présence d'esprit de se décaler pour faire en sorte que le shinigami s'agenouille face au wizard et lui fasse cette déclaration touchante. Yoji releva un peu son regard et remarquait la chose, mais c'était trop tard. Le wizard aurait le temps de répondre avant même qu'il eu le temps de se lever. On pouvait entendre les petits gémissements du vendeur, à présent il fallait attendre de voir la suite. Mais le shinigami essaya de se lever le plus vite possible avant que le wizard n'ait eu le temps de répondre.  
Mer 25 Jan 2017 - 10:31
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Encore des bonbons pour la petite fille de la onzième.
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J'espérais avoir un peu de compassion de la part de Kisuke. Il connaissait très bien Hiyori. Il ne la côtoyait pas depuis aussi longtemps que moi et n'avait pas eu à passer autant de temps avec elle, mais en tant que son ancien capitaine, il avait assisté à bon nombre de ses crises de nerfs souvent douloureuses pour nous. Le pauvre en avait aussi bavé durant la décennie où il avait été son supérieur. Nous partagions donc cette plaie insupportable que pouvait être la plus petite des Vizards. Je ne passais pas une journée sans me prendre un coup de sandales, voire plusieurs même. Franchement, si elle venait à arrêter de me frapper aussi fréquemment, j'en viendrai à me demander si elle n'était pas malade, c'est bien un indicatif de son tempérament. Il n'état même pas question d'imaginer une Hiyori calme et docile. Cette simple pensée, si exprimée à voix haute, me vaudrait sans doute un séjour à l'hôpital. Enfin, plutôt avec Hachi, mais l'idée reste la même. J'avais beau être un ancien capitaine, elle avait de ses moyens de se faufiler derrière moi sans que je ne la remarque. Sans doute était-ce une habitude de l'avoir dans les parages et une confiance qui dépassait celle que j'avais pour n'importe qui d'autres, mais il semblait que je reléguais sa présence comme un simple meuble dans le décors. Ce qui me coûtait cher. Très cher !

Il n'y avait pas que cela. Lorsque je portais un Gigai, je me retrouvais bien moins puissant que je ne l'étais en forme spirituelle. J'avais maintenant l'habitude, mais cela avait d'abord été un choc de constater à quel point les faux corps de Kisuke étaient humains. On pouvait sentir leur faiblesse et les blessures étaient bien plus douloureuses sous cette forme. Ce qui n'empêchait pas Hiyori de me massacrer à chaque occasion qu'elle avait. J'étais surpris qu'elle n'avait pas encore tenté de me tuer sérieusement. Voire qu'elle n'avait pas réussi à le faire, à force de toujours m'attaquer à tout moment... Personne ne devrait être terroriser à l'idée de s'endormir chez soit sur son divan ! Cette folle réussissait à nuire à ma contenance habituel, moi qui faisait un effort pour toujours rester calme. Bon, certains ne seraient pas d'accord avec cette remarque, sans doute les Vizards les premiers, mais hey ! Je me laissais peut-être parfois aller à draguer de jolies jeunes demoiselles, mais il n'y avait rien de mal à cela !

Je chassai mes pensées pour me reconcentrer sur la situation présente. J'observai le client de Kisuke du coin de l’œil, mon regard tout de même porté sur le vendeur. Je ne savais pas exactement quel affaire j'interrompais et je ne doutais pas que mon ancien collègue ne manquerait pas de réussir à se débrouiller malgré mon interruption. Il pouvait être terrifiant dans tout ce qu'il faisait, qu'il s'agisse de ses créations scientifiques, de ses talents de combattant ou de ses exigences en tant que marchand. J'étais bien heureux de ne pas avoir eu à marchander avec lui nos Gigai, je n'étais pas certain de vouloir m'aventurer sur ce territoire. Bien sûr, les circonstances et les raisons ne me réjouissaient pas. Si cela n'avait pas été de la présence d'Hiyori cette nuit-là, je ne pouvais même pas dire si Kisuke serait intervenu et nous n'aurions certainement pas survécu dans ces conditions. C'était terrible de penser que sans Hiyori dans les parages, cette expérience aurait pu être bien plus mortel pour les Vizards. J'aurais préféré qu'elle n'y soit mêlée, bien évidemment (ce que je n'oserais pas lui dire aujourd'hui puisque cela impliquerait qu'elle serait restée avec les shinigamis qu'elle détestait maintenant), mais je n'aimais pas me dire que mes autres compagnons auraient pu périr sans cela. Combien de fois avais-je repasser les événements dans ma tête, modifiant ne serait-ce qu'un détail pour savoir ce qui aurait pu être différent ? Je le faisais encore bien souvent, un automatisme dû à ma culpabilité qui ne me quitterait pas de si tôt. Tant et aussi longtemps qu'Aizen serait libre, je ne pourrais pas avoir de repos.


Les paroles du client me ramenèrent à la réalité, alors qu'il se jetait à genoux devant Kisuke pour le supplier de l'aider. Un sourire moqueur apparu sur mon visage et je devais prendre autant de plaisir à cette situation qu'Urahara lui-même. C'était toujours amusant de voir le désespoir des pauvres âmes qui s'aventuraient dans cette boutique. Je trouvais cette distraction bien plaisante et je ne regrettais maintenant pas ma décision de m'être déplacé jusqu'ici. Si je n'avais pas ma commande, au moins j'aurais eu droit à un spectacle pour me divertir. Ce n'était sans doute pas très gentil pour le pauvre homme prêt à en faire autant pour de simples bonbons, mais je devais dire qu'être exilé dans le monde des vivants rendait la vie bien ennuyante et que de telles petites scènes étaient les bienvenues. On pourrait croire que dans un monde où les distractions se font bien nombreuses, l'ennuie ne serait pas présent, mais cela était bien le contraire. J'avais beau tenter tous les passe-temps de cette dimension, je ne trouvais jamais de quoi m'occuper bien longtemps, ou du moins cela se faisait très rare. Il y avait bien la musique qui me plaisait toujours autant, mais cela était l'une des rares exceptions. Ça et embêter Hiyori. Ce qui, avec les bons morceaux, pouvait avoir lieu en même temps. Quel plaisir de l'emmerder avec la musique qu'elle n'aimait pas, même si cela risquait de me coûter de merveilleux disques en conséquences...

Alors que je pensais que la situation ne pouvait me plaire davantage, l'ingénieux vendeur décida d'agrémenter le jeu un peu plus, délaissant sa position d'un pas silencieux pour me mettre face à l'homme à genoux qui semblait maintenant me supplier. Je devinais le large sourire derrière l'éventail de mon ancien collègue, similaire à celui que j'affichais. Pour ceux qui me connaissaient bien, il n'était pas difficile de deviner que je n'aurais aucun problème à m'amuser de ce genre de situations et d'y mettre mon grain de sel. Le pauvre homme n'avait aucune idée des deux fanfarons présents dans la pièce, prêts à se moquer un peu de lui. Ce n'était pas par méchanceté, mais bien par ennuie, même si cela ne changerait sans doute rien pour le shinigami. Il releva finalement la tête et remarqua la situation. Je tentai de feindre un certain malaise, plaçant l'une de mes mains devant ma bouche pour simuler une gêne évidemment absente.

« Oh, mais je suis bien touché par cette si belle attention que tu me portes là. Tu dois vraiment aimer les sucreries si tu es prêt à supplier un inconnu ainsi et menacer la vie de pauvres innocents. Malheureusement, je ne pense pas pouvoir faire quelque chose pour toi. Oy, Kisuke, que devrions-nous faire ? Je ne peux tout de même pas laisser une si belle imploration devenir inutile, n'est-ce pas ? Peut-être que nous devrions l'aider. Mais que demander en échange ? »

code par toxic heart
 
Lun 20 Fév 2017 - 8:23
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Hirako Shinji & Itachi Yoji

Encore des bonbons pour la petite fille de la onzième.
Le shinigami ne savait pas reconnaître la voix du nouvel interlocuteur. Sans doute l'homme étant présent dans la pièce depuis peu. Il n'avait pas le choix, il fallait assumer ses dires et faire en sorte de résoudre la situation sans créer trop de problèmes. Mais comment faire, il était clair que les deux hommes voulaient se moquer de lui afin d'enrichir leur journée plus que morose. Lui était là impuissant sur ses genoux, méditant sur sa future réponse qui devrait être plus que respectueuse, mais aussi forte pour ne pas démontrer une quelconque soumission. Il ne fallait pas que le Vizard se dise qu'il pouvait faire ce qu'il voulait d'un shinigami.

Il avait beau être un ancien capitaine, ce n'est pas pour autant qu'il devait obéir. La force n'était ce qui faisait le commandant, sans quoi face à un espada il faudrait qu'une grande partie du Gotei 13 se mette à genoux. Non il fallait aussi du respect et une certaine forme d'honneur. C'est avec ça qu'il pensait en regardant l'homme face à lui. Si son attitude était grossière et moqueuse pour ne pas dire mesquine, il devait avoir eu à un certains moment de sa vie ces qualités qui font d'un capitaine ce qu'il est. Il devait cependant vite trouve rune réponse sans quoi son interlocuteur n'hésiterait pas à continuer le dialogue sans l'attendre.

Kisuke était déjà en train de rire assez bruyamment malgré lui derrière son éventail. Son rire était agaçant mais pouvait-on lui reprocher réellement cela, il ne faisait que se trahir au profit du jeune Itachi. Les propos de Shinji montré qu'il n'allait en faire qu'à sa tête, pour preuve que sans même demander l'avis du jeune homme il discutait avec Kisuke de son futur. Mais une chose semblait le déranger parmi tous ses mots.


Pour le Vizard il semblait que le shinigami menaçait la vie de ses camarades, alors qu'en réalité c'était tout à fait autre chose. La menace venait du lieutenant et non du dernier de la division. Lui il n'était là que pour empêcher un malheur de se produire. Mais Itachi ressentait comme une sorte de lien, aussi étrange que cela puisse paraître. Pour lui Shinji était aussi une victime en somme, sans doute une femme profité également de lui. Usant de sa gentillesse et de sa servitude, elle devait être un monstre d'égoïsme irresponsable. Un monstre solitaire ne voulant pas changer sa condition malgré la bonne foi de son entourage.


Mais bon si elle n'était pas parfaite, lui non plus ne l'était pas. Mais même si les deux hommes avaient en commun leur victimisation, Itachi souhaité plus que Shinji remplir sa mission dont des dizaines de vies dépendaient. Il se leva afin de se rétablir sur ses deux pieds. A présent d'égal à égal avec Shinji, bien que le dernier de la onzième soit plus grand en ce qui concernait la taille en centimètres. Ils se regardaient d'homme à homme, puis Itachi lui demandait humblement de bien vouloir lui céder les bonbons. Il en avait plus usage que n'importe qui d'autre à cet instant précis. La vie du plus grand nombre ne dépendait-elle pas plus que tout autre chose ?

Une fois l’affaire finie il s'en allait loin du magasin afin de rejoindre son lieutenant.
Ven 24 Fév 2017 - 20:25
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Encore des bonbons pour la petite fille de la onzième.
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Je m'amusais quelque peu de la situation, bien qu'au fond, je me préoccupais très peu de ce qui se passait ici. Mes habitudes de fanfaron n'étaient pas près de me quitter, façade que je m'étais depuis maintenant bien longtemps devant mon visage pour cacher mes véritables penser. Je ne laissais pas souvent voir autre chose chez moi, à moins de me trouver en situation exigeant un sérieux de ma part, ce qui n'était présentement pas le cas. À part quelques coups de sandales que je me prendrais si je ne rapportais pas les foutus friandises exigées par Hiyori, l'homme en face de moi n'était d'aucune menace.

Lorsqu'il se releva finalement du sol, sans doute décidé à ne plus se laisser faire, son regard sérieux croisa le mien, une détermination présente dans ses yeux qui me fit afficher un sourire presque vicieux. Je me laissai distraire quelques temps par ce spectacle qui me changeait d'un quotidient tantôt ennuyeux tantôt agaçant, écoutant une nouvelle fois la demande du shinigami.

« Tu me sembles bien addicte aux sucreries si tu ne peux t'en passer à ce point. »

Je me doutais bien que cela ne se résumait pas à un besoin extrême pour lui de s'empiffrer de bonbons et un instant, j'essayai de déterminer de quelle division il pouvait bien venir pour recevoir un tel ordre. Je ne m'attardai pas longtemps là-dessus, ne connaissant personnellement presque aucun des haut-gradés d'aujourd'hui. À part le capitaine Ukitake qui semblait toujours avoir une quantité anormale de bonbons cachés quelque part, je ne voyais pas vraiment d'autres personnes qui pourraient exiger un tel achat et je doutais fortement que le capitaine de la treizième aille jusqu'à effrayer l'un de ses subordonnés pour si peu...

« Franchement, tu ne vas quand même pas vider le magasin, non !? Je suis ici pour une commande bien précise de quelques pâtisseries. Je doute que cela ne change quoi que ce soit pour toi... »

Quelques morceaux qui n'étaient même pas parmi la marchandise habituelle ne devraient rien changer pour lui. Certains pourraient dire que m'embêter pour si peu était idiot et qu'il aurait été bien simple de les lui remettre, mais le mal de tête qui menaçait de poindre si Hiyori se déchaînait sur moi à mon retour était suffisant pour que je ne change pas d'avis aussi facilement.

code par toxic heart
 
Lun 8 Mai 2017 - 19:54
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