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[Ichimaru Gin] Une habitude brisée
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Sans prendre le temps de regarder l’éternelle lune du Hueco Mundo par la toute petite fenêtre, je m’affairais dans ce petit débarras que même mon gabarit trouvait exigu. Je cherchais quelque chose qui puisse m’aider à nettoyer la salle de réunion des Espadas efficacement. Où avais-je rangé ce vieux chiffon, déjà ? C’était quelque chose d’assez ennuyeux, il semblerait que quelqu’un s’amuse à tout déranger dans ce placard, mais je ne pouvais pas savoir qui. Et je n’avais nullement envie de le savoir. De toute manière, que lui dirais-je ? Rien. Alors tais-toi.

En tout cas, au bout d’un moment, je finis par trouver mon petit tablier… sali. Quoi ? Moi qui faisais toujours attention à la propreté de mes affaires ! Ce n’était ni normal, ni juste. Je n’avais absolument rien demandé ni fait pour mériter cela. Enfin bon, c’était désormais fait. Je frappai dessus plusieurs fois pour chasser le plus gros de la saleté, puis me dit qu’après mon travail, je devrais laver ce truc un peu mieux que ça.

Ah ! Le chiffon sous les caisses ! Que faisait-il là ? Peu importait. Je le pris avec moi et ressortis du cagibi par la porte dérobée qui y menait. L’avantage était qu’on ne pouvait pas le discerner, pratique pour se cacher d’ennemis peu regardant sur les signatures d’énergie spirituelle.

Je refermai la porte pour éviter que l’on ne la remarque, puis je me dirigeai d’un pas ni leste ni lent vers la salle de réunion des Espadas. En marchant, je me surpris à siffloter une désormais vieille chanson allemande que j’entendais de mon vivant et vers mes débuts de ma seconde vie en tant que Hollow. Je me demandais alors si cela me manquait. J’avais beau me poser sérieusement la question, mais non, me faire racketter par ceux que j’ai dû tuer après ne me faisait pas du tout plaisir… Pas question de revivre cela. Même si, entre nous, je risquais fort de le revivre avec tous ces bourrins hautains et belliqueux qui constituent en général la flopée d’Arrancars du Las Noches.

À force de penser, comme une routine, une habitude, une mémoire gestuelle, j’arrivai au niveau de la salle de réunion principale des Espadas. Il y avait toujours ce moment de doute et de peur intense qui me prenait au ventre lorsque je m’en approchais. Est-ce qu’il y avait encore quelqu’un dedans ? Est-ce que je dérangerais en pleine réunion ? Je ne sentais personne, mais mon Pesquisa n’était pas le plus développé. En fait, rien chez moi n’était développé. Il y aurait une vache Hollow dans un couloir non loin, je ne la sentirais même pas.

La porte était déjà ouverte, alors je me méfiais. Je me glissai dans l’interstice de l’ouverture de cet immense battant, avant de sonder la salle : Personne à premier scan. Alors je pénétrais presque sereinement dedans. Je me dirigeai vers la grande table des Espadas et commençai à passer le chiffon après l’avoir chargé de mon Reiatsu. Il me semblait propre de visu, mais il y avait toujours des traces invisibles des postillons de Ialgo-sama, ainsi que parfois des traces rondes de thé. Tout à fait professionnel, je finis assez rapidement ce meuble.

Juste après, j’essorais le chiffon pour passer à une suite beaucoup plus délicate pour moi : Les sièges de nos Seigneurs Ichimaru-sama, Tôsen-sama et Aizen-sama. Je m’approchais du premier pour voir s’il y avait des ronds de thé laissés dessus. Apparemment non, alors je m’appliquais à ne passer qu’un seul coup dessus. Parfois, je donnais des coups d’œil sur le côté… je me sentais pas tranquille, presque comme si quelque chose de plus malsain qu’un Arrancar se tapissait dans l’ombre. Arrivé au deuxième siège, celui d’Ichimaru-sama, mon bras qui ne tenait pas le chiffon se mit à trembler.
Sam 20 Mai 2017 - 22:47
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Une habitude brisée

Dormann Nasbett & Ichimaru Gin

Les gens penseraient sans doute, que le Hueco Mundo est l’endroit parfait pour le traître. Froid et sombre comme son cœur… Dans un sens, ils ont peut-être raison, mais alors il faudrait remplacer le sable par de la neige. Il s’y serait peut-être plu… ou peut-être pas. Le traitre comprenait que certaines créatures, vivante ici depuis bien plus longtemps que lui, pouvait tomber dans la dépression. Surtout en vivant dans ce contexte. Aizen-Taicho avait sans doute raison de mettre un soleil artificiel… Cela réchauffe un peu l’ambiance et les esprits.

Gin n’aimait pas vraiment être ici, parce qu’il s’ennuyait à mourir. Au bien sûr, il trouvait toujours un pauvre être à embêter. Les taquinait et parfois les rendre totalement fou de rage, cela juste pour son bon plaisir ou pour mettre un peu d’ambiance. Evidemment, le seigneur des lieux lui reprochait quelque fois son comportement enfantin, mais l’ancien capitaine de la troisième division n’avait rien à faire d’autre. Le Seireitei lui manquait beaucoup.

Quoi qu’il en soit, cette journée ressemblait à celle de la veille, ainsi que la précédente. Il marchait dans les grands couloirs du palais de Las Noches, les mains dans ses grandes manches, cherchant une proie à embêter. Bizarrement, personne n’était présent… Enfin, ils devaient tous être dans leurs quartiers ou en train de s’entraîner… faire des expériences douteuses dans leur laboratoire. Aizen et Tosen n’était pas très bavard et l’avait envoyé voir ailleurs s’ils y étaient. Gin soupira, ce demandant que faire de sa journée, quand il remarqua que la salle de réunion était légèrement ouverte. Il haussa un sourcil de surprise, car il ne devait y avoir personne. D’ailleurs en analysant, il ne remarqua aucun reiatsu à l’intérieur. Cela était pour le moins étrange.

Gin allait refermer la porte, quand il entendit des pas venir vers lui. Il cacha rapidement son reiatsu et se dissimula dans un coin sombre de la salle. Peut-être que quelqu’un s’était trompé de jour ou allait-il surprendre une conversation compromettante. Il attendit, écoutant les pas venir derrière la porte et fut très déçu de ne voir que l’intendant, Nasbett, entrer et commencer son ménage. Il le regarda faire un petit moment, trouvant tout de même étrange qu’un employé au ménage n’ait une tenue des plus… Correcte. Gin s’avait qu’un arrancar de bas étage comme lui pouvait avoir des difficultés avec ses congénères et que certains pourraient même lui en faire voir de toutes les couleurs… pauvre petit.

Quand il monta les quelques marches pour essuyer les sièges des trois traitres, L’Argenté eut une petite idée. Il lâcha un tout petit peu de son reiatsu, mais voyant que le petit être était en train de tremblé, il s’arrêta. Gin était un beau salop et vraiment cruel, ce n’était pas pour autant qu’il aimât cela. Il s’avança d’un pas, sortant de l’ombre, le sourire sur le visage et les paupières fermé. Tel, un véritable serpent allant chasser sa proie.

-Bonjour Nasbett-kun...

Gin avait dit cela sur un ton léger et plutôt amusé.
©Ichibari
Mar 23 Mai 2017 - 18:13
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Une habitude brisée : Honte

Pourquoi mon bras tremblait-il ainsi ? Pourquoi commençais-je à avoir peur, tout à coup ? Y avait-il vraiment quelque chose de tapi dans l’ombre ? Je regardais autour de moi rapidement pour constater qu’il n’y avait toujours rien à première vue. Peut-être mon Pesquisa était-il vraiment mauvais ? En tout cas, je n’étais pas serein.

Aussi vite que mon bras s’était mit à trembler, il s’arrêta. Je remarquais alors qu’il y avait bel et bien eu une certaine pression d’énergie spirituelle environnante et c’était pour cela que je m’étais mit à trembler. Regardant cette fois bien derrière moi, mes yeux s’écarquillèrent lorsque je vis Ichimaru-sama sortir d’un seul pas de l’ombre. Mon corps effectua alors tout seul un mouvement de recul.

Je heurtai son siège au niveau du mollet, ce qui me fit trébucher en arrière dans un petit cri de stupeur. Mon corps frappa le sol lourdement, occasionnant une douleur certaine au dos. Je n’avais pas quitté Ichimaru-sama des yeux pendant ce moment-là, comme lorsqu’une proie ne quitte pas son prédateur des yeux malgré la bourde qu’elle venait de faire. Respirant fortement, je restais dans cette position un petit moment avant de me dire qu’il serait bien de me relever et de répondre à mon maître.

Je roule mollement sur le côté, puis me relève difficilement à cause de mon dos. Puis, je me tourne face au Seigneur du Hueco Mundo et, en m’époussettant les habits, je lance de manière gênée :

- B-bonjour, maître Ichimaru-sama.


Je n’osais pas le regarder dans les yeux car je n’étais vraiment pas à l’aise ; même si je n’aurais probablement pas réellement croisé son regard. Il était difficile de capter ce que mon supérieur hiérarchique pensait vraiment. Le regard honteux baissé vers le sol, je pris une grande inspiration et osai lui avouer :

- Je suis navré pour le triste spectacle que vous venez de voir.


Tremblant légèrement, je repris mon chiffon en main, lui qui était tombé par terre, et me demandais si j’allais pouvoir continuer de tout nettoyer.
Mer 24 Mai 2017 - 10:31
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Une habitude brisée

Dormann Nasbett & Ichimaru Gin

Froid de chair et de cœur, était la définition parfaite pour décrire le traitre. On disait aussi qu’il était aussi rusé et espiègle qu’un renard, mais Gin préférait le terme de serpent qui chasse ses proies et qu’une fois qu’il aime celle-ci, s’en délecte avec ferveur. Les gens ont parfois une imagination très débordante, mais quelque fois, ils sont plutôt réaliste. Bien qu’ils ne sachent pas vraiment les raisons de cette machination et des petits tours de l’ancien Taicho.

Présentement, Gin était dans la lumière de la salle de réunion et regardait un petit arrancar qui était affecté aux tâches ménagères du palais. Le pauvre petit devait avoir beaucoup de travail, car Las Noches était vraiment très grand et de plus, les habitants n’étaient pas toujours très… coopératifs. Aizen avait instaurait l’idéologie de la peur et de la loi du plus fort. Gin n’était pas vraiment pour cela, ce disant qu’il y allait forcement y avoir une rébellion, un jour ou l’autre.

Quoi qu’il en soit, le petit arrancar avait l’air vraiment apeuré en sa présence. Même s’il n’aimait pas vraiment ce genre de chose, Gin faisait exprès de lui faire un peu peur. Dans un sens, il n’avait pas grand-chose à faire pour arriver à ses fins. L’arrancar était tellement fort, que le traître n’osait même pas usé de Shunpo en sa présence. Il ne voulait de dommage collatérale. Puis qui ferait le ménage ?

Nasbett ouvrit enfin la bouche pour saluer le traître aux cheveux argentés. Il n’était vraiment pas à l’aise et honteux d’avoir était autant surpris. Gin ne bougea pas d’un pouce et le regardait. Il aurait bien voulu l’aide à se relever, mais il ne le pouvait pas. La situation hiérarchique imposait des règles.

« - Mon pauvre petit… Ne t’inquiète pas pour cela, le principal est que tu n’es rien. C’est plutôt à moi de m’excuser pour t’avoir surpris ainsi. »

Il fallait l’avoué, Gin aimait surprendre les gens, que ce soit mentalement ou physiquement. Il cachait toujours son jeu, ses pensées et c’était en tout point sa force. Certes, il était puissant et savait se défendre, mais le principale pour lui était le mental. Mais devant une si faible créature… Pourquoi prendre la peine d’user de stratagème ?

« - Ne t’arrête pas pour moi, tu peux continuer ton travail. Tu peux parler tout en effectuant tes tâches, n’est-ce pas ? »

Le serpent avancer lentement vers sa proie. Ce n’était pas physique, mais psychologique. Gin avait du temps à perdre, alors pourquoi pas discuter un peu avec le petit être. Qui sait ? Il serait sans doute intéressant.
©Ichibari
Ven 26 Mai 2017 - 16:05
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Une habitude brisée : Effronterie

Ichimaru-sama avait le visage orienté vers moi et je le regardais ; pas dans les yeux vu que je n’en avais nullement le courage. Je me demandais à ce moment là à quelle sauce allais-je être mangé ; qu’allait-il faire d’un simple nettoyeur ?

C’est alors que mon maître tanta de me rassurer. Il dit que c’était à lui de s’excuser de m’avoir surpris -même si “horrifié” aurait été un terme plus approprié- chose qui me gêna au plus haut point. Pourquoi est-ce que le maître devait s’excuser pour ses subordonnés ? ILs sont insignifiants, c’était dérangeant. Le Seigneur Aizen nous le faisait bien comprendre.  Juste après, d’ailleurs, le Seigneur Ichimaru-sama me rappela à l’ordre en m’ordonnant, d’un manière plus camouflée, de continuer.

Il avait complètement raison, je me devais de faire mon travail ; parler n’était en aucun cas une excuse pour interrompre ma mission. je jetai alors un oeil sur mon chiffon, puis sur le siège du Seigneur au cheveux argentés, avant de reprendre là où je m’étais interrompu avec une faible acceptation :

- À vos ordres, Seigneur Ichimaru-sama.


J’entrepris donc de passer un coup sur les accoudoirs du siège après avoir réinjecté de l’énergie spirituelle dans mon chiffon pour provoquer à nouveau la sécrétion du produit nettoyant. Cependant, en y repensant, l’ordre était double ; il fallait maintenant que j’aie une conversation avec l’un de mes supérieurs hiérarchiques les plus importants. Il fallait que je trouve une chose à dire… intéressante, de surcroît, je pensais. Un petit moment de silence s’installa le temps que je trouve ceci à demander :

- On raconte au Las Noches que vous étiez des Shinigami auparavant et viviez donc à la Soul Society. Qu’est-ce qui vous en a fait partir ?


Avant de me rendre compte que je ne devais vraiment pas avoir ce genre de conversation remise au rang de trivial avec Ichimaru-sama. Alors, je me repris alors que je le sentais approcher :

- Aaaaaaah ! Excusez-moi ! Cela ne me regarde aucunement. Pardonnez mon effronterie, Seigneur !


Tout en me ratatinant plus bas que terre pour implorer sa clémence.
Sam 27 Mai 2017 - 19:47
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Une habitude brisée

Dormann Nasbett & Ichimaru Gin

Le petit arrancar se remit au travail, Gin le regardait faire, ne bougeant pas de sa place. Il était plutôt calme et détendu, comme à son habitude. Les mains dans ses grandes manches, sans doute pour cacher quelques Kaki, qu’il grignotait de temps en temps. Heureusement pour le petit arrancar, cela ne faisait pas de miette. Il aurait sans doute dû passer derrière le traître avec un balai et un ramasse-poussière.

On pourrait croire que le silence est d’or, mais pour le traître, le silence était plutôt un chant lançant et monotone. De plus, il était bien curieux de connaitre tous les petits secrets du petit arrancar devant lui. Il devait avoir entendu beaucoup de choses, depuis le temps qu’il était ici. Puis, il faisait certainement les quartiers des autres, il pouvait même entendre quelque conversation secrète et savoir beaucoup de choses que le traitre au cheveux argentés aimerai connaître. Il pourrait bien lui extirper quelques informations en le menaçant ou juste en réveillant un peu son reiatsu, mais cela était bien trop facile pour l’ancien taicho. Il aimait faire croire que les gens lui avouent des choses de leur propre chef. Il se dira sans doute qu’il a fauté, que Gin ne l’avait pas torturé… Ce qui est totalement faux.

Pour que cela fonctionne, il faudrait déjà que Nasbett ait un peu plus confiance en lui. Qu’il arrête de trembler à chacun de ses pas ou qu’il sursaute à chacune de ses phrases. Il faudrait sans doute du temps pour instaurer un sentiment de confiance en lui. Gin adorait les défis, même si celui-ci n’allait pas être un très gros problème. Dans les faits, le jeune arrancar était déjà à son service, ainsi qu’à celui des autres. Il y avait donc déjà une hiérarchie d’instaurer entre eux. Devait-il faire comme avec Kira et le maintenir sous son contrôle total ? Cela serait impossible, le petit-être était aussi au service d’Aizen et de Tosen. De plus, rien ne dit qu’il n’ouvrira pas la bouche devant ces deux autres.

Quand on a passé plus de cent cinquante ans de sa vie à suivre une personne qu’on déteste. Il faut vraiment faire bien attention aux mots qu’on emploie et aux personnes que l’on rencontre. Le moindre petit détail, la moindre petite phrase pourrait faire écrouler les plans de l’ancien taicho. Quoi, qu’il n’avait pas réellement de plan, il voulait simplement rendre ce qui avait été pris et venger les personnes qui ont subi les atroces expériences d’Aizen. Il s’était juré de lui transpercer le cœur, mais il n’avait jamais dit quand et comment il le ferait. Shinsô n’était pas vraiment d’accord sur cela, elle préférait qu’il en finisse une bonne fois pour tout, mais l’argenté était bien trop curieux de voir comment les choses se déroulait.

Bien qu’il fût resté impassible, les yeux clos et calme. La question de l’arrancar, le surpris beaucoup. Pourquoi avait-il quitté la Soul Society ? La réponse aurait été évidente, si le petit être connaissait le passé du Shinigami. Cette nuit, dans cette forêt… tout avait changé dans sa vie. Gin ne l’avait dit à personne, même pas la blonde qui était sa précieuse amie. Celle qui est la raison de sa présence en ces lieux. Il ne sait pas trop comment cette histoire allait se terminer, mais il était sûr qu’il allait y passer un jour ou l’autre. Soit directement de la main d’Aizen, soit de sa condamnation du Seireitei. Dans tous les cas, il était heureux d’être parti et de l’avoir laissé avec des gens qui pourront l’aider à avancer.

Quoi qu’il en soit, il fallait tout de même que le traître réponde à cette fameuse question. Il fit un pas en avant et à cet instant l’arrancar se mit à s’excuser, en s’agenouillant sur le sol. Gin le regarde un petit moment, avant de continuer à marcher d’un pas léger vers un siège au coin de la grande table. Il pose son coude doucement sur la table et le lève pour retenir un peu son menton. Son autre main pendait en son entre-jambe, son avant-bras, lâchement, posait sur sa cuisse droite. Il regardait toujours en direction de l’arrancar et ouvre doucement la bouche.

« - Tu es un être bien curieux, cela est un défaut, mais je prends plutôt cela pour une qualité. Les gens qui ne veulent pas comprendre son affreusement ennuyant, car ils restent figés dans leurs propres raisons. Si tu veux savoir pourquoi je suis ici, c’est parce que j’ai toujours suivis Aizen-Taicho. Il m’a fait comprendre que certaines lois sont faites pour être changer. »

Il marqua une petite pause dans sa narration. Ce n’était pas la vérité, mais il fallait que le petit-être soit convaincu du contraire.

« - Que dirais-tu si les Shinigami et les créatures comme toi, cesse de s’entre-tuer ? Qu’il existe une loi qui ferait en sorte que l’un et l’autre ne peuvent plus se battre. Une sorte de marché… »

C’était l’excuse parfaite. L’arrancar serait sûrement plus enclin à les aider, même s’il le fait déjà très bien. De plus, cela ouvre des possibilités d’une certaine paix entre les mondes. N’est-ce pas cela que tout le monde cherche ?
©Ichibari
Dim 28 Mai 2017 - 20:34
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Une habitude brisée : Compte à rebours avant la mort

Chacun des pas du Seigneur Ichimaru-sama résonnait en moi comme le compte-à-rebours d’une punition bien plus grande que tout ce que je pouvais imaginer. J’avais fauté de par ma langue trop déliée et j’allais en payer le prix. Allait-il arracher ma langue ? Allait-il me frapper ? Qu’allait-il faire d’un simple et faible intendant qu’il pourrait balayer d’une petite pichenette ? Intérieurement, je m’en voulais. Moi qui avais fait en sorte de survivre -car on ne pouvait appeler ça que comme ça- tant bien que mal jusqu’alors, j’avais tout gâché en me sentant sur le coup un chouillat trop à l’aise avec mon puissant supérieur hiérarchique. J’avais presque envie de vomir, tellement je voulais être autre part que là en cet instant.

Je risquais un oeil vers mon maître afin de voir à quelle distance il était de mon corps qu’il allait balayer en un instant comme la crasse que j’ôtais avec mon chiffon. Je le vis alors finir de s’installer à la table des Espadas. Peut-être cherchait-il un moment efficace de faire comprendre ma faute sans me tuer. Car, avouons-le, si le Seigneur avait voulu me tuer, il aurait eu bien des manières faciles et efficaces de le faire. Peut-être était-il simplement cruel, il souhaitait jouer avec moi comme un chat donne des coups de patte à sa proie jusqu’à ce que mort s’en suive. Je n’étais qu’un jouet. Un jouet du genre à casser aisément. J’en avais mal au coeur tellement je n’étais qu’un caillou sur son chemin.

Le début de sa prise de parole après mon fiasco total confirma la faute qu’il avait évidemment interprété comme telle. Mais la suite me surprit un peu. Au lieu de me réprimander ouvertement comme je le pensais, je ressentis presque cela comme un compliment. C’était vraiment étrange, au point que je baissai ma garde au moment de me relever. Ainsi donc, Ichimaru-sama avait toujours suivi Aizen-sama ? “Certaines lois étaient faites pour être changées”... ? Mon cerveau bricola une pensée qui me fit secouer ma tête : Ils étaient partis de la Soul Society parce que leurs lois étaient trop rigides… Des rebelles ? Étranges, j’avais plutôt l’impression que tous trois avaient plus trait aux tyrans qu’aux rebelles ; rebelles-tyrans ?

Alors que je cogitais sur cette réplique assez bouleversante, une autre vint me frapper brutalement dans mon esprit, me secouant comme jamais une question ouverte ne l’avait fait auparavant. Je resserais l’étreinte que j’avais sur mon chiffon suintant avant de sérieusement réfléchir à la question posée. Histoire de gagner du temps dans la réflexion, je repris mon travail en terminant le nettoyage du siège. Un petit bruit sortant de ma gorge informait de temps en temps mon Seigneur que je n’avais pas abandonné la réflexion. Je finis par balbutier :

- H-honnêtement… une telle loi serait assez paradoxale.


Je baissai la tête, je n’étais pas du tout sûr de moi, de ce que j’allais avancer à cet instant. Je repris donc plus bas, sans faire attention à être audible réellement :

- Est-ce que cette loi serait, elle aussi, faite pour être changée ? Je. Je ne pense pas que je puisse être acteur d’un tel monde.


J’avais senti la gêne monter en moi à mesure que je parlais, je ne voulais pas commettre un nouvel impair. Rien ne me disait que le Seigneur ne voulait pas simplement connaître mon point de vue personnel pour l’exploiter juste après ? Je n’avais pas envie que mes trois maîtres connaissent le fond de ma pensée, c’était trop dangereux. Et puis, comment lui dire que j’avais apprécié sentir le goût du sang d’un Shinigami me couler dans le fond de la gorge ? Et qu’à mesure que sa vie s’en allait, j’éprouvais un bien être certainement malsain mais que je souhaiterai un jour connaître à nouveau.

Personne ne devait le savoir. C’était mon petit plaisir à moi. Et il n’était pas question que je laisse qui que ce soit m’empêcher trop longtemps d’y accéder. Enfin… faible comme je l’étais, c’était vraiment une pensée prétentieuse.
Dim 28 Mai 2017 - 21:49
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Une habitude brisée

Dormann Nasbett & Ichimaru Gin

Toujours assit sur son siège blanc à la grande table, Gin regardait le petit arrancar s’affairer à la tâche. Il réfléchissait à ses paroles, cela se voyait dans sa manière de frotter, ainsi que les petites mimiques affichaient sur son visage. Le froncement de sourcil qui indiqué qu’il devait vraiment peser le pour et le contre dans ses pensées. Le traître le laissait prendre son temps, il voulait une réponse honnête, mais est-ce qu’il serait capable de le dire à haute voix et surtout devant l’un de ses supérieurs ? L’ancien taicho en doutait fortement.

Bien qu’il ne soit pas vraiment sûr de lui, il prit tout de même la parole. Gin l’écouta attentivement et son sourit grandi légèrement, voyant que le petit être avait tout de même assez de réflexion et de courage pour oser répondre. Cela n’était pas donné à tout le monde, car Aizen faisait bien en sorte d’instaurer la peur et la supériorité des trois shinigamis. Certes, l’Argenté aimait que les gens aient peur de lui ou le détestent, mais il les laissait toujours s’exprimer. Chose qui n’était pas toujours facile avec certains des arrancars. Il faut l’avouer, ce n’est que des bêtes, mais certains sortaient tout de même du lot.

A mesure qu’il parlait, Gin sentait qu’il y avait quelque chose d’autre. Qu’il ne disait pas toutes ses pensées. Que cachait-il ? Voilà un défi que le shinigami allait tenter de relever. Il ne voulait pas la paix, du moins, il pense que cela serait éphémère et que cela ne dura pas. Il ne se voit pas être dans un monde où les arrancars et les shinigamis sont en paix, c’est donc… qu’il préfère la guerre. Gin sourit de plus belle tout en le regardant. Il n’avait pas du tout l’étoffe d’un puissant Espada, n’y même d’une faction. Il se faisait souvent remettre à sa place et il passait plutôt pour un petit soumis. Pourtant, il ne voulait pas que cela change. Il fallait que le traître en sache davantage.

« - Toutes loi est faite pour être changé, mais il suffit de montrer sa puissance, pour que personne n’ose la détruire. Regarde nous… nous sommes arrivés pour prendre le contrôle de ce monde. Nous avons montré notre force, avant nos idées. Maintenant, vous avez des règles et vous les respectés, sinon tu ne serais déjà plus de ce monde. »

Gin le regardait toujours, fixant son regard sur ses gestes ou ses petites mimiques. Il lui laissait le temps de réfléchir un peu à ses paroles. Peser le pour et le contre encore une fois. Puis, il reprit la parole d’une voix un peu plus enjouée, il voulait connaitre ses pensées, entrer dans sa tête.

« - Tu ne penses pas être acteur dans un tel monde… Pourquoi cela ? La paix ne t’inspire pas ? »

Gin connaissait les arrancars et leur petit penchant pour se nourrir d’âme, surtout des âmes puissantes tel que lui. Il n’était pas vraiment sûr que cela en soit vraiment la raison pour Nasbett. Il était tellement faible, qu’il serait plutôt étonnant qu’il ait gouté à un shinigami, mais la vie lui a déjà montrer qu’elle pouvait être parfois, très étonnante. Donc si c’était le cas, Gin ne pourrait pas vraiment en vouloir à ce petit être. Ce serait comme-ci on lui demander de vivre dans un monde sans Kaki sec, c’est tout bonnement impossible.

Aizen avait cédé au petit caprice de son subordonné, lui faisant un petit coin pour cultiver ses fameux Kaki et pouvoir les faire sécher sous le soleil artificiel. Dans un sens, il pouvait aussi en profiter pour son thé et d’autres petites choses pour se nourrir. Il serait vraiment dommage de ne pas combler leur faim et de devenir faible, alors qu’ils sont les maîtres du Hueco Mundo.
©Ichibari
Lun 5 Juin 2017 - 18:40
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Une habitude brisée : Déception

Alors c’était simplement ça. Il suffisait d’être puissant, voire très puissant, pour qu’une loi ne change pas. Quelle déception. Encore et toujours une histoire de puissance, où que j’aille, quoi que je fasse. Avec de la puissance spirituelle, on fait n’importe quoi, tout ce que l’on veut et surtout imposer aux autres son point de vue. Ichimaru-sama n’était en rien différent de ces autres zouaves qui se pavanent et m’écrasent de leur énergie spirituelle à longueur de temps juste pour les amuser, juste pour tuer le temps…

À ces pensées, je resserrai ma préhension sur le chiffon. Je devinai la gravure de mon émotion sur mon visage crispé de tristesse mélangée à de l’effroi généré par une forte déception.

- Oui, Ichimaru-sama… je ne serais plus de ce monde.


Peut-être serait-ce une solution convenable et convaincante à ma pathétique petite histoire, aussi banale que navrante. Mais étrangement, je n’avais pas envie de mourir une seconde fois, sans vraiment savoir ce qui me raccrochait à cette vie de pacotille. Il fallait qu’on m’explique.

Une autre question vint alors, juste après une demande de justification de ma part. Pourquoi voulait-il connaître mon avis, en premier lieu ? Après tout, il était tellement plus remarquable et puissant que moi ! Avec Aizen-sama et Tôsen-sama, ils ont changé assez les lois du Hueco Mundo… pas forcément en mieux, d’ailleurs. Pourquoi un être aussi exceptionnel que lui voulait avoir l’avis de la fourmi qu’il s'apprêtait à écraser de sa botte ? En quoi mon avis allait changer quoi que ce soit ?

Mais je devais lui répondre. C’était un ordre, issu de leurs lois nullement différentes de celles qui étaient déjà en place… Bon, au moins, il n’y avait pour le moment aucune torture physique… pour le moment. Alors je tentai de lui répondre, après avoir pris une très grande inspiration pour cacher mon dégoût :

- La paix, oui. Mais imposée par la puissance, ce n’est rien d’autre que de la tyrannie déguisée...


Juste après, je dirigeai mon regard vers l’un de mes maîtres et essayais de lui sourire en confiance. En manquant cruellement, ce sourire à moitié mort devait plus ressembler à une moue de jeune fille ne voulant pas avouer ses sentiments qu’autre chose. Mais je parvins à prononcer cette phrase assez clairement :

- Ne pensez-vous pas, Ichimaru-sama ?


Je profitais de ce petit élan de courage pour me diriger vers le dernier siège des Shinigamis pour commencer à la nettoyer à son tour. Peut-être étais-je allé trop loin dans ma dernière réplique ? Je n’osais plus le regarder en face pour le moment.
Ven 9 Juin 2017 - 19:50
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Une habitude brisée

Dormann Nasbett & Ichimaru Gin

Il est vrai que la puissance joue un certain rôle dans ce qui est des lois, car si personne ne peut vous arrêter, vous pouvez très bien faire ce que vous voulez. Il suffisait de regarder les faits actuels, Aizen était au pouvoir grâce à sa puissance, sinon personne ne l’aurait suivi. Pour le renard c’était à peu près la même chose. Il savait que le shinigami était puissant et qu’il le sera d’avantage quand il aura fusionné avec le Hogyoku, mais il le suivait pour justement le battre et en finir une bonne fois pour toute.

L’argenté resta légèrement perplexe au dire de l’arrancar. Il ne serait plus de ce monde… Pourtant, il était bel et bien vivant. Certes, il n’était pas reconnu pour sa puissance, mais il avait quand même survécu à pas mal de danger.

« - Je pense qu’il peut y avoir toute sorte de puissance et que chacun en a une en soit. La puissance fait les lois et quoi que l’on fasse, cela restera ainsi. Mais… je pense que tu n’es pas aussi faible que tu le penses, la preuve… tu aurais pût mourir beaucoup de fois, mais tu es encore vivant et maintenant Arrancar. »

Gin regardait le petit être se diriger vers le dernier siège pour le nettoyer. Son travail était remarquable et le shinigami eu légèrement pitié de lui… Enfin non, plutôt de la colère de ne pas s’être rendu compte plutôt que Nasbett était devenu une sorte de souffre-douleur pour les autres. Le renard argenté était un salop de première, mais il savait quand il fallait arrêter. De plus, il n’aimait pas qu’on s’attaque ainsi à quelqu’un qui n’avait rien demander. Bien sûr, il ne pouvait pas ouvertement dire ce qu’il pensait et cela était une raison de plus pour arrêter tout ça.

« - Si tu veux vraiment le savoir, pour moi la paix est éphémère… Cela ne dure qu’un temps, car n’importe où, il y aura toujours quelqu’un qui ne sera pas d’accord avec toi et qui fera en sorte de te le faire comprendre. Nous sommes tous différents et c’est mieux ainsi… »

Il finit par se relever du siège, il fit quelque pas en direction d’une table pour se servir une tasse de thé. Puis il retourna vers son propre siège et s’y installa confortablement. Bien qu’il ait les paupières fermées, il suivait la présence de l’Arrancar dans la pièce.

« - Dit moi, tu es très soigneux dans ton travail, pourtant ton tablier est vraiment dans un sale état… Qui t’a fait cela ? »

Peut-être que le shinigami exilé allait trouver un moyen de passer le temps, plus vite qu’il ne le pensait. Il était hors de question qu’il laisse passer une chose pareille. Les petits plaisantins allaient passer un sale quart d’heure et l’argenté aura tout le loisir de leur donner la punition qu’ils méritent.
©Ichibari
Ven 16 Juin 2017 - 19:35
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Une habitude brisée : La balance
Je n’aurais jamais cru un jour entendre maître Ichimaru-sama prononcer une phrase aussi ringarde que la première qu’il venait de prononcer. “Une puissance en chacun de nous”, en gros. Ça faisait tellement réplique d’une oeuvre de fiction malmenée qu’un tout petit sourire vint se dessiner sur mon visage, malgré tout le soin que j’avais apporté à ne pas montrer ma moquerie intérieure. Heureusement, le reste de sa réplique était bien plus sérieuse. Assez évidente, mais sérieuse.

Par contre, je ne pensais pas qu’être vivant à l’heure actuelle fut réellement une preuve de ma puissance. Je pense que mon maître Shinigami pense que j’ai dû combattre pour ma survie jusqu’à maintenant, alors que pas vraiment. Je m’étais majoritairement laissé porter par le courant des choses et ma survie n’était simplement due qu’à un enchaînement d’événements qui ne m’ont pas tué.

En réalité, je me demandais très souvent pourquoi Aizen-sama m’avait transformé en Arrancar. J’étais faible, inutile et pas belliqueux… enfin pas vraiment. Bien sûr, je n’occupais qu’un poste à la hauteur de mes compétences, de ma puissance. Mais tout de même, pourquoi gâcher de la puissance spirituelle pour moi alors qu’il y avait des tas de Hollows bien plus qualifiés ? Peut-être parce que j’étais le seul à pouvoir faire ce travail avec plaisir ? Possible.

Je continuais donc de nettoyer le siège consciencieusement, ne négligeant aucun détail ni recoin. Il est vrai que j’aimais bien mon travail : J’avais quelque chose à faire, j’avais une sorte d’emploi sécurisé… la seule véritable ombre -et pas des moindres- était le comportement abject de mes camarades.

Pour la suite, j’étais entièrement d’accord avec Ichimaru-sama, la paix reste toujours éphémère. La guerre, les conflits, la violence, finissent toujours par refaire surface. Rien que penser à de la violence peut finir par l’entraîner. C’était mon cas. Finirai-je par user de violence ? Probablement. En mourrais-je comme un fétu de paille ? Tout à fait envisageable.

Mon maître me suivait du regard alors que j’allais et venais de meuble en meuble afin de les nettoyer, eux aussi. Il était assis sur le siège que je venais de nettoyer, j’espérais au minimum deux choses : Que cela lui convienne et qu’il ne le salisse pas immédiatement. J’allais lui demander si la propreté du siège lui convenait lorsqu’il reprit la parole encore une fois, me coupant dans mon élan comme un fusil à pompe arrêterait un coureur de fond.

Ainsi donc, il avait remarqué l’état déplorable de mon tablier. Zut. Bon, en même temps, il était tellement plus sale que le reste de ma tenue, tellement plus sale que lorsque je le portais habituellement. C’était facilement remarquable. Mais je n’avais pas envie de parler de ça, alors tous mes mouvements s’arrêtèrent et mes yeux s’écarquillèrent d’effroi : Qu’allais-je lui dire ? Je ne pouvais pas faire de suppositions hasardeuses, ni porter plainte contre X.

De plus, ne voulait-il simplement pas savoir si j’étais capable de balancer les petits copains au supérieur ? C’était tout à fait le cas. Je suis une balance, surtout lorsqu’il s’agit de pourrir la vie de ceux qui me la pourrissent. Je pris une longue mais assez discrète inspiration, puis je lui répondis plus calmement et froidement que je ne l’aurais voulu, comme si, quelque part, j’avais envie qu’il se passe quelque chose de néfaste auprès de mes semblables :

- Ce sont sans doute ceux qui occupent un poste similaire au mien, ou un très bas poste au sein du Las Noches. Je vois mal un Espada se contenter de salir mes affaires pour m’ennuyer ou même de les emprunter. Cependant, je ne puis savoir de qui il s’agit. Je ne suis jamais témoin de ce genre d’action fourbe.


En fin de compte, je venais de faire une supposition tout à fait hasardeuse. M’en rendant compte, je me mis à me mâchouiller la lèvre inférieure d’anxiété. Et si tout ceci n’était qu’une simple mascarade ? Et s’il visait à tester la confiance qu’il pouvait me placer ? Ou bien… rah, en fait… zut ! Voilà. Advienne que pourra.
Mar 27 Juin 2017 - 19:09
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Une habitude brisée

Dormann Nasbett & Ichimaru Gin

Gin était bien installé sur son siège et il regardait le plus petit travailler. Attendant patiemment qu’il lui dise s’il connaissait l’identité des, ou de la, personnes qui auraient pu salir son tablier. Évidemment, il doutait fortement qu’il lui réponde. Soit parce qu’il aurait peur des représailles, soit simple parce qu’il ne connaissait pas du tout le ou les responsables. C’est la seconde explication que le plus faible explique à son supérieur. Cela était un embêtant… Le traître devra surement faire une sorte d’enquête… Enfin, se servir d’un autre faible espada pour qu’il garde un œil sur ses compères et qu’il vienne simplement lui dire les hauteurs de ce méfait.

Vous vous demandez peut-être pourquoi le Shinigami se prend la tête avec ce genre de chose. C’est vrai, Nasbett est faible et il ne sert qu’à faire le ménage, mais c’est tout de même un être vivant... Bon, c’est un Hollow… Qui est devenu Arrancar et à la base, ils sont ennemis… D’accord, il n’y a pas vraiment de raison valable pour le traître de lui venir en aide, sauf peut-être que s’il n’était pas là, les couloirs du palais seraient surement sous une montagne de sable. Puis, le serpent s’ennuyait. Il n’avait rien à faire qu’attendre les ordres d’Aizen, pour savoir ce qu’il comptait faire maintenant qu’il avait Kurosaki enfermé dans l’une de leur cellule. Gin aurait très bien pu le rejoindre pour converser un peu, histoire de passer le temps et voir la température à la Soul Society, bien qu’il soit vraiment étonnant qu’il en sache quelque chose. Mais, d’après ce qu’il avait entendu dire, le roux n’était pas vraiment en état de… Discuter. Le Shinigami allait donc attendre un peu avant d’aller le voir.

Quoi qu’il en soit, il avait trouvé de quoi s’occuper un petit moment. Il réfléchit un peu, laissant Nasbett continuer son travail. Sa main droite s’empara de la tasse, qui était sur sa coupelle dans sa main gauche et il porta le breuvage jusqu’à ces lèvres afin de boire une gorgée du thé tiède. Puis, il reposa la tasse doucement avant de prendre la parole.

« - Je vois, cela va être difficile de trouver le ou les coupables. Il va falloir mener une petite enquête. Bien, je vais voir ce que je peux faire pour régler cette petite histoire. Évidemment, cela reste entre nous… C’est notre petit secret. »

Gin avait le sourire aux lèvres, un peu plus que d’habitude. On pouvait nettement comprendre qu’il commençait déjà à avoir un plan derrière la tête et qu’il réfléchissait à la plus belle des punitions. Enfin, il avait encore le temps pour cela, mais tout de même, ça le rendait fou de joie. Bien évidemment, il devra faire cela sans que personne ne soit au courant… Même s’il allait sans doute devoir rendre des comptes sur le pourquoi il a discuté ainsi avec l’intendant. Tosen devait avoir vu qu’ils étaient dans la salle de réunion et il allait informer Aizen-taichô. Gin ne mentira pas sur ce sujet, de toute façon, il n’en avait pas besoin. Mais, il les voit déjà dire que cela est inutile… Qu’il perd son temps pour des broutilles. Sans doute, mais que faire d’autres ? Au moins, il s’occupait à sa façon. Le Shinigami n’était pas du genre à rester enfermé dans un bureau à regarder des écrans…

« - Je suis content d’avoir eu cette discussion avec toi. Je voulais être sûr que tu te plaises ici… Et qu’on ne t’embête pas trop… Si tu n’as plus de questions, je pense qu’on peut en rester là pour aujourd’hui. »

Il se redressa de son siège doucement, faisant bien attention à ne pas le salir. Il termine sa tasse de thé, mais il la garde en main. Nasbett avait déjà bien travaillé dans cette salle, il n’allait pas lui donner du travail supplémentaire. Il attendait de voir si le plus petit avait encore envie de discuter avant de reprendre sa route dans les longs couloirs, à la recherche d’autres personnes à embêter.
©Ichibari
Dim 9 Juil 2017 - 3:28
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