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Un premier pas ( Rukia)
Kuchiki Byakuya
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Date d'inscription : 02/07/2011
Âge : 41
DC : D'ongil Takouya

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Roku ban tai Taïcho | Cerisier Blanc
Kuchiki Byakuya

Voila seulement quelques heures déjà que Byakuya pouvait à nouveau fouler de ses pieds  le jardin de sa propriété.  Il ne portrait plus de bandages, si ce n’était qu’il était encore pour quelques jours encore.. hors fonctions. Des vacances si l’on peut dire. Dans un sens, le noble aurait aimé reprendre le travail, remotiver ses propres troupes, car des congés alors que l’ennemi venait de porter un coup des plus traitre à la Soul Society avait des airs de  plus inappropriés.  Mais le regard d’Unohana avait su lui faire accepter cette pause.. Après tout,  à quoi servirait il à sa propre Division s’il n’était pas pleinement guérit. Enfin c’est ce qu’il se disait afin de ne pas passer outre ce sourire.. Sous cet air angélique. Seul, arpentant le jardin, le noble Kuchiki  voyait sans voir ce paysage.  Ses pensées étaient tournées vers le passé..Des réminiscences pas véritablement joyeuses, ni malheureuses en vérité. Seulement Byakuya voyait encore Rukia lui tenir  la main alors qu’il s’excusait. . Lui pardonnait-elle réellement ? Cela… il e saurait vraiment le dire, car il avait déjà bien du mal à se pardonner pour lui-même.

 Byakuya cessa doucement de marcher, arrivant devant la rivière qui longeait son jardin.. Juste en face de sa propre chambre. En son regard anthracite, dansait cette multitude de carpes Koi… il en manquait toujours  d’ailleurs.. Ce mystère des plus irrésolus. Enfin, on ne pouvait pas dire qu’avec tous ces évènements notre noble Roku ban tai Taicho avait eu le temps de s’en occuper. Pour le reste,  Byakuya s’accroupit doucement, venant effleurer doucement la surface de l’eau, laissant les carpes reconnaitre sa présence.  Ses paupières s’abaissèrent lentement, laissant cette sensation de bien être l’éprendre et chasser ses songes un peu trop sombres. Un touché un peu gluant survint alors… puis un second… un très fin sourire vint à ses lèvres avant de disparaitre pour de bon.  Ses pupilles ombrageuses firent face à ces couleurs vives et sans cesse en mouvement tandis qu’il retirait déjà sa main désormais humide. Byakuya appréciaient leur compagnie, tout autant que la lune le soir. Elles étaient ses compagnes… son leurre envers la solitude qui l’étreignait si souvent. Que c’était stupide. D’un geste de dédain, il brouilla la surface de l’eau et se redressa doucement, venant à se détourner de là.

Seul, Byakuya ne l’était plus et depuis un moment, seulement, il se refusait jusque là d’y prêter attention. Combien de fois avait il  évité de croiser Rukia dans les couloirs ?... redouter son ombre à la lueur des  lanternes du domaine… refusé d’écouter ne serait ce que sa voix.  Ses yeux… tout en elle lui rappelait Hisana et cette douleur ne faisait que le rendre lâche à son encontre.  Le pis de tout ceci, c’est que le noble réalisait à quel point sa cadette elle-même le redoutait par moment… et manquait de confiance par ses erreurs… Pourtant, au lieu de le détester, elle semblait l’admirer ?.. où bien.. se trompait il encore une fois ?  Renji lui avait soutenu qu’il ne s’était pas assez intérêssé à ses hommes, et que c’est pourquoi il se laissait aussi facilement surprendre… mais qu’il restait celui qu’il voulait dépassé…Tout comme envers ses hommes.. il ne s’était point intéresser à sa sœur. Et maintenant, alors que la mort l’avait semblait il épargné, il se plaisait à vouloir la connaître un peu plus.  Seulement,  Byakuya ne savait trop comment s’y prendre. Toute la matinée il avait été confiné à la Quatrième, attendant l’autorisation de sortir. Et là.. en ce début d’après midi, il se retrouvait ici, sous ce soleil encore chaud.. et personne à ses côtés.

Un fin soupire quitta ses lèvres, alors qu’il franchissait le petit pont de bois. Le noble portait un simple kimono mauve, tandis que ses cheveux  paraissaient dépourvus de Kenseikaan. Cela lui conférait un air bien plus doux et plus juvénile même, alors que son pas ne voulait pas se faire plus hâtif. Même les anciens lui fichaient la paix pour cette journée. Autant en profité non ? Ce n’était point tout les jours que ces derniers ne lui courraient point après.. Même Atsuhito n’avait pas eu l’idée de faire sauter les toilettes communes. Un bien fait assurément. Lentement le Roku ban tai Taicho se détourna pleinement de cette partie du jardin, venant longer l’allée des cerisiers, comme il le faisait enfant avec son père.. ou bien son grand père.. Un peu plus loin, il  s’assit sur un banc.  Par delà cet endroit… enfin en vérité sur la passerelle, Atsuhito sous son meilleur jour, dépassait les  quatre kilomètres heures sans même pétarader, alors qu’il gardait en poche un bon coussin péteur pour le conseiller Nori. Ce dernier l’avait privé de lentille ce midi.. Cela n’allait point se passer ainsi.  Donc en fait, Byakuya n’allait pas être aussi tranquille qu’il ne le pensait. Enfin pour le moment il l’ignorait et ce n’était pas un mal.  La posture droite et le regard un peu rêveur, le noble ne se doutait pas plus que sa cadette allait bientôt venir à sa rencontre. Son visage  s'était légèrement levé vers le haut, observant le feuillage gracieux des arbres, et se laissa simplement transporter hors d'ici, histoire de s'oublier un peu, pour mieux revenir à la réalité des choses et s'y confronter pour de bon.   


Lun 3 Mar 2014 - 17:47
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    Un premier pas


    Je m’étais levée avec le soleil qui traversait doucement le jardin pour se heurter au shoji de ma chambre, laissant tout de même passer la luminosité et éclairant donc la pièce. Mes yeux d’améthyste se tournèrent vers le plafond alors que je réfléchissais, que je tentais d’oublier le rêve que j’avais fait, si l’on peut appeler cela un rêve. Remarque, ce n’était pas non plus un cauchemar. Il s’agissait surtout de différents souvenirs, rappelés à moi par le biais de songes. Je me revoyais dans le Senzaikyu, seule, observant le monde par cette simple fente et tentant de ressentir les différents reiatsu qui s’activaient dans le Seireitei alors qu’une équipe de sauvetage venait à ma rencontre. Maintenant, les choses s’étaient arrangées, j’étais de retour à la demeure des Kuchiki et j’avais eu vent du retour de Byakuya-nii-sama en cette journée, du moins si son état n’avait pas changé depuis. Peut-être était-ce justement pour cela que j’avais fait ce rêve, qui sais? Quoi qu’il en soit, je m’éveillai aux côtés de ma peluche de Chappy, me demandant bien à quel moment de la nuit j’étais allée la récupérer. Je me levai afin d’aller la remettre à sa place, dans l’un des coins de ma chambre, et allait entrouvrir le shoji, jetant un regard au jardin sous ce soleil matinal. C’est ainsi qu’avait débuté ma journée avant qu’une servante ne vienne me porter le petit déjeuner et ne m’aide à préparer ma tenue. Après tout, si le maître des lieux rentrait en sa demeure en cette journée, je me devais d’être prête à l’accueillir, ce pourquoi j’avais également obtenu un congé. Notre choix s’arrêta sur un joli kimono d’un blanc pur, décoré de fines branches serties de camélias roses et d’un obi fushia. Enfin, quand je dis notre choix, je veux plutôt dire le choix de la servante. Je n’ai jamais été du genre à m’attarder plus qu’il ne le faut à mes choix vestimentaires, le traditionnel Shihakusho étant pour moi de mise dans la plupart des situations, mais je me devais de me plier et d’apprendre les règles de la noblesse afin de me montrer digne de la noble maison Kuchiki. En ce jour, j’étais plus qu’heureuse de ce choix, espérant que Byakuya-nii-sama serait charmé par ce somptueux vêtement.

    L’avant-midi se passa sans heurt alors que je réfléchis à ce que pourrait bien être notre prochaine rencontre maintenant que j’en savais un peu plus sur lui. Nierait-il ces événements et retrouverait-il cet air distant et froid? Serait-il plutôt enclin à discuter avec moi? Je ne lui en voulais pas, comment l’aurais-je pu? Mais mes craintes demeuraient entières. Si en s’intéressant d’avantage à moi, il était irrémédiablement déçu de ma personne? Si je ne me montrais pas à la hauteur de ses attentes et qu’il réalisait avoir fait une erreur? Je ne rêvais que d’une chose, le rendre fier de ma personne et ainsi le remercier d’avoir changé ma vie. Voilà ce que j’avais en tête, parcourant le domaine, mon regard d’améthyste se faisant songeur. Je ne fus tirée de mes rêveries que plus tard, lorsque l’on vint m’informer du retour de Nii-sama, dont le reiatsu semblait tout près de ses appartements, sans doute près de ce bassin abritant les carpes koi. Je me mis doucement en route vers lui, essayant de m’adapter aux petits pas qu’il convenait d’adopter en kimono, ou du moins aux pas que la servante m’avait une fois de plus conseillés. Malheureusement, il semblerait que je perdis d’avantage de temps qu’autre chose puisque mon frère aîné n’était déjà plus à proximité lorsque je gagnai le petit pont de bois, m’offrant une vue sur le point d’eau qui était plus loin dans le jardin. Je poursuivis donc mon périple, gagnant l’allée des cerisiers. Je remarquai sa silhouette plus loin, sur un banc, et longeai ces grands et magnifiques arbres, une fois de plus consciente de la chance que j’avais. Au final, Renji avait peut-être eu raison, de nombreuses années plus tôt, lorsqu’il avait affirmé que cette adoption était géniale. Mais plus qu’une vue sur les cerisiers, ce que j’avais gagné était quelque chose de bien plus précieux et je le sais maintenant. Mon adoption dans la famille Kuchiki m’a offert une famille, Byakuya-nii-sama.

    Je m’approchai de lui avec un peu de timidité, mais tentai de ne rien en laisser paraître. Je devais adopter une attitude confiante, mais douce, ce qui n’était malheureusement pas des plus aisés. J’avais encore du mal à être simplement naturelle à ses côtés, désirant toujours, à défaut de le rendre fier de moi, au moins le satisfaire pour qu’il ne regrette pas tout ce qu’il avait fait pour moi. Je m’arrêtai à trois ou quatre mètres de lui, espérant avoir capté son regard, avant de m’incliner doucement et poliment afin de le saluer. Je me redressai pour lui parler, mais n’osai lever mon regard d’améthyste vers lui, demeurant au final plutôt réservée.

    Bienvenue en votre demeure, Byakuya-nii-sama. Il me réjouit de voir que votre état semble s’être grandement amélioré. Petite pause. Puis-je me joindre à vous et admirer les cerisiers en votre compagnie?



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Jeu 6 Mar 2014 - 6:58
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Kuchiki Byakuya
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Kuchiki Byakuya

Des pas se firent entendre non loin de lui, se rapprochant progressivement, rompant avec cette paix ambiante. Toute fois ce n’était pas dérangeant pour notre maître des lieux qui abaissa alors son visage pour le tourner dans la direction de la personne approchante…Cette allure légère.. Légèrement  hésitante, cette chevelure  sombre absorbant à eux seuls la luminosité du soleil qui brillait au dessus d’eux. Son cœur manqua un battement  lorsque son regard d’acier crut reconnaitre en cela celle qu’il avait perdue à jamais. Une blessure qui alors ne se refermera jamais complètement, mais ancienne toute fois… Non il ne devait plus maudire cette image, mais la chérir et la protéger. Comme il s’en était fait la réflexion, alors qu’il se tenait encore alité dans son lit au sein même de l’hôpital. Lentement ses paupières s’abaissèrent sur ses traits encore un peu pâles, puis révélèrent un regard plus  calme encore, toujours aussi peu décelable  envers sa cadette.  Elle se tenait désormais à environs trois mètres de lui. Rukia semblait alors un peu hors d’atteinte à cet instant, comme par le passé alors que Byakuya ne cherchait pas vraiment de contact avec elle. Mais en ce jour, tout ce devait d’être différent. Après ce qu’ils venaient de vivre, avec les vérités qui venaient d’être dite, il ne pouvait en être autrement. Sa respiration bien que lente, se fit alors plus profonde tandis que la jeune femme vint à lui soumettre la bienvenue chez lui. C’est vrai.. Ce matin encore, le noble Roku ban tai Taicho se trouvait au sein même de la Quatrième Division.

On ne pouvait pas dire qu’il était des plus déplaisant d’être enfin dans ce jardin.. bien au contraire,  Byakuya y recouvrait ses forces, mais plus encore, alors que Rukia venait de le rejoindre, rompant cette solitude. Il ne fit qu’un hochement de tête concernant ses premiers mots et s’attendait à ce qu’elle poursuive son chemin ou…. Ne se détourne. Mais là encore ses souvenirs a ce sujets s’en retrouvèrent bafoués et à grand bien. Rukia se proposait de lui tenir compagnie. La surprise l’habitant, le noble écarquilla légèrement son regard en cela et finit par se reprendre avec ce même air calme et tranquille. Il se décala un peu sur le bancn repoussant d'une main élégante une  petite feuille qui reposait  sur la pierre,  et invita donc la jeune femme à prendre place. Cela lui faisait réellement plaisir, mais dans un sens, cela le rendit un peu nerveux. Qui ne le serait point à sa place. Il y avait tant à dire… tant à faire.. C’était une sorte de renaissance entre ces deux là. Quelque chose qu’il ne fallait en aucun cas brisé…ou rater. De plus Byakuya n’ignorait pas non plus que c’état surement à lui de faire le premier pas, invitant par là  Rukia à se détendre en elle-même et venir à être plus naturelle avec lui.  C’était cela que le noble Kuchiki cherchait le plus. Qu’ils deviennent plus proches et non plus à se tenir aussi longtemps à distance, refusant de blesser l’autre.. l’un par une promesse et à l’image de la sœur ainée, l’autre par son désir de l’honorer. Comment lui dire, que lui-même se devait de lui rendre honneur ?


Un premier pas ( Rukia) Repons10Je te remercie de partager avec moi ce  moment de calme.  A ce que je puis voir, tu es encore en congé.

Simple petite remarque de sa part, cherchant à ouvrir un peu la conversation. Une chose que par le passé notre chef de clan ne s’était jamais permit de faire.  Sa voix était toujours aussi atone, mais son regard ne cherchait pas à être froid, il observait simplement le visage juvénile de sa cadette.  Ce obi  fushia lui allait vraiment à ravir et faisait ressortir cette féminité qui l’habitait sous ses aspects un peu garçon manqué. Il l’avait déjà aperçut une fois ou deux  se quereller  amicalement avec Renji, alors qu’il se trouvait encore au fond de son lit. Ils ne s’en étaient sans doute jamais trop rendu compte d’ailleurs, car  à ce moment là, Byakuya s’amusait à faire l’endormit… les laissant à leurs chamaillerie. Cela lui avait permit de voir une autre façon de ce conduire avec autrui.. mais surtout de voir Rukia bien autrement que comme ils se rencontraient. Il avait ainsi vu les différences et le caractère de sa cadette par rapport à Hisana et s’était sentit un peu sot..  

Une fois de plus son regard se porta sur les arbres, laissant la brise venir se faire sentir sur la base de sa nuque.   Le silence  semblait s’être installé, mais il était loin d’être désagréable, et Byakuya espérait simplement pouvoir répondre aux attentes de Rukia si toute fois elle avait l’idée de le questionner sur sa défunte sœur. Il n’y avait rien de plus légitime que cela et il se devait d’y répondre.  Jamais encore, ils n’avaient eu l’occasion d’aborder un tel sujet. A dire vrai, jamais personne ici n’osait proférer même son nom.. C’était un tabou fort ancré… comme cette douleur qui ne partirait sans doute jamais de son cœur.  Restant assit, le noble  s’humecta les lèvres, avant de laisser entendre à nouveau sa voix aussi monocorde que calme, brisant le silence un court moment. :


Un premier pas ( Rukia) Repons10Je suppose que tu as beaucoup de questions me concernant, n’est ce pas ?

Notre noble prenait donc les devants, mais ce n’était pas non plus sans ressentir une pointe de doute sur la question. Bien qu’il n’était pas homme à se laisser aller à ce genre de sentiment.
Sam 8 Mar 2014 - 19:24
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    Un premier pas


    J’attendis patiemment qu’il réagisse, n’osant lever mon regard d’améthyste vers sa noble personne. Je retins mon souffle après lui avoir audacieusement proposé de m’asseoir à ses côtés afin de profiter des beautés du jardin. La crainte m’envahit alors que je me demandai si j’aurais jamais eu le courage de lui faire pareille demande simplement quelques mois plus tôt. Je serais sans doute partie aussitôt qu’il m’aurait congédiée après que je l’eu félicité de son retour, mais jamais au grand jamais n’aurais-je demandé à passer un peu de temps en sa compagnie. Une sorte d’aura impénétrable l’entourait sans relâche. Sans oublier le poids de son regard sur ma personne, je le sentais aussi froid et tranchant que l’acier. Un regard que jamais je n’aurais osé croiser autrement que par inadvertance. Aussi attendis-je simplement une réponse de sa part, jusqu’à voir ses pieds bouger, ce qui me fit relever doucement la tête. Ce fut juste assez pour voir la place vacante à ses côtés, sur le petit banc. Sa fine main vint éconduire une feuille, me désignant du même coup l’assise, m’invitant élégamment. Je n’osai lever d’avantage le regard, me demandant vaguement si je n’étais pas en train de rêver. Mais la brise fraîche et les chauds rayons du soleil étaient bien réels, tout comme le poids du tissu de mon kimono sur mes frêles épaules. Je sentis mon cœur être envahi d’une sensation étrange, à mi-chemin entre la fierté et la crainte. C’était si rassurant de le voir m’inviter ainsi plutôt que de me chasser. En ce simple geste, je revis soudainement cet acte de bravoure que je n’avais pas compris au moment des événements. Il avait écarté cette lame qui fonçait vers moi comme maintenant il avait repoussé cette feuille qui aurait pu venir souiller mon kimono. Cet homme qui me semblait jadis si distant. Cet homme que j’avais cru capable de m’assassiner de sa propre lame si le Sokyoku avait failli à sa tache. Comment n’avais-je pas vu plus tôt en cet homme toute la prévenance dont il faisait maintenant preuve? Si j’avais levé le regard et croisé ses iris anthracite, y aurais-je réellement vu le froid de la glace, ou la douceur des pétales d’un cerisier?  

    Je m’approchai de lui à petits pas, faisant onduler les pans de mon kimono à chacun de mes pas. Je regardai le banc, le considérant un instant avant de finalement m’y asseoir, joignant mes mains sur la douce étoffe sertie de camélias. Je regardai un instant la lueur du soleil qui se reflétait contre cette soie blanche et pure, recommençant doucement à respirer de nouveau. Le silence était pesant et je n’osais relever la tête vers ces grands arbres qui nous entouraient. Aussi grand soient-ils, mis en comparaison avec l’aura de prestance de Kuchiki Byakuya, ils n’étaient que brindilles dans une vaste plaine. C’est alors que sa voix se fit entendre, d’un ton neutre, porté par la brise. Une intonation égale, peut-être un peu distante, certes, mais elle n’était pas froide. Elle était comme les branches d’un arbre, si lointaine lorsqu’on les admirait depuis le sol, mais elles ne cherchaient pas à repousser les curieux, ni même à les effrayer. Elles étaient simplement si hautes, serties de milles parures, que l’on se sentait bien incapable de les effleurer. Ses paroles, toutefois, étaient aussi douces qu’un pétale porté par le vent, venant caresser la paume d’une main. Il me remerciait de partager avec lui cet instant de calme et je me sentis bien obligée de le contredire, de lui avouer que j’étais la plus reconnaissante des deux, que j’admirais jusqu’à sa simple présence. Mais je ne le pu pas alors qu’il poursuivit et que cette douceur devint aussi solide que l’écorce du bois, éraflant la peau lorsque l’on glissait en pleine ascension. Et il fit un commentaire sur ma présence, plus précisément sur le fait que je sois toujours en congé. Je déglutis difficilement, me demandant si cela était un reproche. Sa voix ne s’était pourtant pas faite autoritaire, il ne m’avait pas semblé chercher à me faire culpabiliser, mais ces mots étaient suffisants pour me faire douter et raviver en moi cette volonté de le rendre fier de ma personne. Lui montrer que je travaillais sans fléchir et que viendrais le jour où il serait satisfait de sa décision. Un jour où les regrets ne pourraient plus exister en son esprit. Je conservai un regard fuyant, mais pris la parole d’une voix qui se voulait plus confiante qu’auparavant. Je ne désirais point me justifier, simplement lui partager mes convictions et lui faire savoir que ce congé ne signifiait en rien la fuite de mes devoirs.


    Suite à pareil geste, je ne pouvais manquer à mes devoirs et être absente pour votre retour en ces lieux. N’ayez toutefois crainte, j’ai recommencé mon entraînement il y a de cela quelques jours maintenant et réintégrerai mes fonctions au sein de la treizième division d’ici bien peu de temps. Je ne saurai tarir d’efforts…pour vous combler de fierté.

    Après cet aveu, je sentis mon cœur battre légèrement plus fort sous le coup du stress. Mais j’étais également fière d’avoir su m’affirmer et lui partager mes intentions. J’avais su partager à cet arbre si fier, si noble et si droit qu’il trouverait en moi source de fierté et qu’un jour, ma silhouette également s’élancerait vers le ciel afin de gratter les nuages. Le silence s’installa et je sentis son regard s’éloigner de moi, se tournant vers les cerisiers. Je risquai un coup d’œil vers lui, l’améthyste de mon regard effleurant le somptueux mauve de son kimono avant d’atteindre l’ébène de ses cheveux et l’ivoire de sa peau. Il me semblait bien songeur, et je me questionnai sur ce qui pouvait bien troubler ses pensées. Mais il est vain de tenter de découvrir ce que murmurent les feuilles au vent de l’automne. Ainsi attendis-je que sa voix s’élève de nouveau, calme et monocorde. Une force tranquille dont les racines demeuraient profondément ancrées dans la terre, loin des regards. Il affirma que je devais avoir beaucoup de questions le concernant, ce qui était un fait que je ne pouvais démentir. Comment avait-il rencontré Dame Hisana? Comment était-elle? Comment avait-il décidé de braver le conseil des anciens afin d’en faire sa femme? Tant de questions sans réponses. Mais un problème demeurait. Un problème que j’avais déjà rencontré il y avait un moment de cela auprès d’un tout autre individu. Kurosaki Ichigo. J’avais appris le décès de sa mère et avait supposé qu’elle ait pu être assassinée par un Hollow, blessant du même coup Ichigo alors que j’avais tenté d’imposer mes idées et de lui extorquer des renseignements. Certes, ce ne s’était peut-être pas passé exactement comme cela, mais c’est ainsi que je l’avais ressenti au final. Voilà pourquoi je m’étais ensuite reprise, lui partageant que je ne saurais comment lui en parler sans le blesser ou le bousculer et qu’ainsi, j’attendrais simplement qu’il m’en parle. Il était tel l’astre solaire, si brillant, si confiant et si fort. Mais lorsque les nuages envahissaient le ciel, que la pluie tombait drue dans les herbes des prés, il se retirait à l’écart de tous, se laissant éclipser par le gris des nuages. Et c’est pour cela que je n’avais pas insisté, trop craintive à l’idée d’atténuer son éclat par mégarde. C’est ainsi que je procéderais de nouveau auprès de mon frère aîné, par respect pour sa personne, pour ses anciennes blessures et pour ce lien que se nouerait doucement, mais surement, entre nous deux. Je ne détournai point le regard cette fois, alliant même un sourire à cette audace.


    Il serait mentir que de nier mes interrogations. Cependant, je ne désire guère vous froisser ou même vous blesser et ne sais comment vous partager ces questions sans vous faire du mal. Ainsi je préfère m’abstenir de tout interrogatoire et vous laisser seulement le loisir de me confier ce que vous voudrez bien me partager, au rythme qui vous conviendra.

Dim 9 Mar 2014 - 17:48
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Kuchiki Byakuya
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Kuchiki Byakuya


Une feuille trop juvénile encore vint à se détacher de l’arbre qui surplombait nos deux protagoniste.  Porté par la brise légère, elle vint se prendre dans les cheveux du noble avant de glisser jusqu'à son épaule, pour dériver le long de sa manche ample et droite, et caressa de sa surface la peau de cette main qui  se retenait au rebord du banc de pierre. Cette sensation aussi douce que surprenante attira le regard ombrageux de notre Roku ban tai  Taicho.  Lentement, il s’évertua à la récupérer dans son autre main et s’attarda à la contempler longuement.  Cette feuille était bien trop jeune pour se détacher.. Tout comme Hisana avait été bien trop  précoce pour s’abandonner au bras du trépas.  Du bout de son pouce, il vint à reconnaître la texture de l’agonisante, laissant simplement ses oreilles entendre les paroles de sa cadette. Il n’en avait pas attendu moins d’elle concernant la Division. Elle s’était parfaitement adaptée à son travail, malgré que son frère avait fait en sorte de la brider. Pour le moment, Byakuya n’osait pas encore lui ouvrir les  marches des responsabilités. Non pas qu’il ne la sentait point capable, bien au contraire, mais c’était lui-même qu’il devait convaincre avant toute chose.

Détenant toujours la feuille en sa main  gauche,  le noble Kuchiki éleva doucement son visage pour contempler la jeune femme.  Femme ?.. oui elle en était presqu’une en vérité, il ne s’ne était pas vraiment rendu compte et pour cause. Avec son ancienne conduite comment aurait il put le constater ?  Dans un sens, les quelques propositions qui tombaient par moment sur sa table de dirigeant à son sujet n’étaient alors plus un mystère. Mais jamais, Byakuya n’autorisera un mariage que Rukia désapprouve, dût il se marier lui-même pour donner le change. Il ne lui ferait jamais subir une telle chose. Évidemment aucun mot  de cela ne franchit ses lèvres  actuellement. Ce n’était point le moment et il préférait garder ceci pour lui-même.  Pourquoi l’ennuyer avec des choses qu’elle n’affrontera pas de toute façon ?  En la contemplant, Byakuya la trouvait plus enjoué envers lui-même,  comme si la crainte de se confronter à sa personne était devenue bien moindre.  Mais le plus surprenant, fut de l’entendre dire qu’elle préférait  attendre qu’il se sente prêt.  De la prévenance à son égard ? C’était bien cela qu’il pressentait et non de la peur de l’ennuyer.

Les choses changeaient donc. Ce n’était point une illusion quelconque ou alors une simple idée de son esprit.  Rukia désirait simplement ne pas le brusqué et bien qu’elle ne s’en doutait pas, à cet instant même, le noble  chef de clan en était véritablement touché.  Ses yeux se plongèrent un court instant en celui  bien plus grand de sa jeune sœur et il ne put qu’incliner modestement de la tête, venant à apprécier cette parole et surtout, cette attention.  Mais il fallait comprendre qu’à ce moment, Byakuya se devait de lui offrir en retour quelque chose. Comment ne point le faire ? Ceci serait des plus rustres et des plus inappropriés, et ce n’était pas dans sa nature.  Cependant, par quoi commencer ?  Il y avait tellement de chose à dire, tellement qu’il n’avait jamais cessé de taire. Parler de son épouse était bien une chose qu’il ne faisait jamais, pas même envers ceux qui l’avait connu. C’était un sujet aussi tabou que tût, pourtant, jamais elle n’avait été oubliée.


Un premier pas ( Rukia) Repons10Hisana appréciait énormément cet endroit. Elle y venait bien souvent par le passé. Elle s’y recueillait pour y reprendre des forces lorsque je m’absentais, après avoir passé son temps libre à te rechercher.  Ce lieux est assez à l’abri des regards indiscrets et sans doute se sentait elle un peu plus libre.

Son regard dériva à nouveau sur la feuille qu’il détenait et éleva doucement la main, pour laisser le vent la transporter dans les airs.  Un fin soupire s’extirpa de ses lèvres, alors qu’il pouvait encore la voir, assise sur ce banc, attendant son retour. Elle lui manquait encore chaque jour et Byakuya doutait que cela puisse changer un jour. Mais devant Rukia, il ne voulait pas démontrer de la tristesse, pas alors qu’il voulait simplement un peu confier de son histoire. Ici même, il n’y avait que de beau souvenirs et de toute façons ils ne s’étaient tout deux que rarement disputé, si ce n’était à propos de sa santé, où bien parce qu’il se montrait parfois un peu trop froid à cause de ses   devoirs de plus en plus nombreux. Par moment, Byakuya en était même venu à soupçonner les anciens de tout faire pour l’éloigner d’elle. Mais au final c’est la maladie qui s’en était charger et pour de bon.

Un premier pas ( Rukia) Repons10Je pense que si elle t’avait connu, elle aurait aimé partager ce lieu avec toi.  

Avoua-t-il d’une voix toujours aussi monocorde mais grave. Oui, cela aurait été  magnifique et unique, mais désormais, cela ne pouvait plus être qu’une simple chimère. Même si dans un sens, maintenant que Rukia venait d’être mise au courant, c’était comme si lui-même jouait le rôle de son épouse envers elle.  N’était ce point ce qu’elle voulait ?..Qu’il soit un grand frère, tout ce qu’elle n’avait pu être ? Un très léger sourire survint alors à ses lèvres, avant de disparaitre aussi rapidement qu’il était venu, laissant simplement la brise balayer  ses mèches  libres devant son visage encore pâle. Son corps lui était encore un peu douloureux, surtout au niveau de sa poitrine,  à l’endroit exacte ou le coup avait été porté. C’était le seul endroit où résidait encor un léger pansement, calfeutré par son kimono.  C’était tout de même  assez dur de comprendre enfin son rôle dans cette histoire, et sa position à tenir sous le joug de cet acte totalement impétueux de sa part.  Il entendait déjà son grand père à ce sujet.. L’impulsivité. Cela lui avait joué bien des tours enfant, mais malgré tout ici, cela lui avait permit de sauvée celle qui le retenait  de ne pas sombré dans la solitude, et de la privé de cette chance folle d’être un homme meilleur.

Lun 10 Mar 2014 - 18:14
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    Un premier pas


    J’étais assise auprès de Byakuya-nii-sama, dans l’allée des cerisiers, sous un tout petit banc de pierre. L’après-midi était paisible et la brise chaude et réconfortante. Certaines des feuilles de ces grands arbres se détachaient au gré du vent, dansant devant nos yeux en un ballet aérien élégant et empli de simplicité. Quand bien même nous étions dans la résidence Kuchiki, il convenait presque de se demander si nous n’étions pas dans un autre monde. Un endroit plus doux, paisible et isolé du reste de cette existence au sein de la noblesse de la Soul Society. Ce n’était pas seulement un autre ailleurs, c’était presque un autre temps alors qu’il semblait que rien ne puisse venir perturber ce petit instant de perfection. C’est donc dans ce contexte que je m’étais laissé aller à la témérité et à l’audace et que je m’étais tournée vers le maître des lieux, un sourire sur le visage et mes yeux ne fuyant pas, contrairement à leur l’habitude. Mes iris d’améthyste s’étaient plutôt fait compréhensifs alors que je lui partageais une bien douce vérité. Je ne savais comment aborder ce sujet sans le froisser ou le blesser et ne me le serais donc pas permis. J’attendrais plutôt qu’il soit prêt à s’ouvrir de lui-même et à me parler de cette femme qui avait été ma sœur et sa femme. Je cru déceler en lui une pointe de surprise et baissai immédiatement le regard, inclinant légèrement la tête du même coup. Je m’excusais ainsi de cette prise de parole et surtout de ce regard sans doute trop confiant. Et pourtant, moi qui croyais m’être mal comportée, il me répondit d’un simple signe de tête à son tour. Comme pour me remercier de ces paroles, ou encore me dire que je n’avais pas à en être désolée. Une fois de plus, je fus touchée par la douceur de cet homme qui m’était au final bien inconnu avant les derniers événements. Non, ce n’est pas qu’il m’était étranger. Simplement, il avait changé peut-être bien. Lui qui semblait incarner la droiture même, il semblait se laisser gagner par des principes nouveaux ou à tout le moins différents.

    Sa voix s’éleva de nouveau, prononçant d’abord le nom de cette femme dont le cœur était probablement toujours tourné vers nous deux. Veillant sur nous à partir d’un autre endroit peut-être. Certes, si elle avait périt en ce monde, elle ne devait plus être, mais il était doux de s’imaginer le contraire en cet instant si précieux dans l’allée des cerisiers, là où son ombre semblait prête à danser auprès des feuilles dans la faible brise. Il m’avoua que Dame Hisana aimait particulièrement cet endroit et je n’eu aucun mal à le croire. Il semblerait que mon intuition ait été la bonne puisque, selon ses dires, elle y venait souvent par le passé. Peut-être était-ce justement pour cela que cet endroit marquait celui de notre première conversation après ces bouleversements. Notre première conversation à cœur ouvert. Notre premier réel contact. Il ajouta qu’elle venait ici pour y reprendre des forces lorsqu’il était absent, après être allée à ma recherche dans le Rukongai. Une femme qui devait être si douce, si gentille et si précieuse. Une femme malade, mais qui faisait de son mieux pour moi. Une telle femme dans les rues sales d’Inuzuri, vraiment? Je baissai les yeux et me sentis soudainement bien honteuse. Certains auraient peut-être été tentés de lui en vouloir puisqu’elle m’avait abandonnée autrefois, mais je n’en aurais jamais été capable. Je lui devais tellement, à elle comme à Byakuya-nii-sama, et aurais tant aimé pouvoir la rencontrer et la remercier. Je reportai mon attention sur les dernières paroles de mon aîné alors qu’il mentionna que cet endroit était à l’abri des regards indiscrets et qu’elle s’y sentait sans doute un peu plus libre. Je tournai mon regard vers lui de nouveau avant de suivre ses iris anthracites jusqu’à une toute petite feuille coincée entre ses doigts. Sa main se leva légèrement alors qu’il la laissa glisser dans l’air et qu’elle gagna le somptueux balai déjà entamé par ses consoeurs. Il s’agissait au final d’un bien joli spectacle. Je n’ajoutai rien, le laissant terminer alors que sa voix s’éleva de nouveau, toujours égale à elle-même. Et pourtant, j’avais l’impression de l’entendre différemment, mais il s’agissait sans doute d’un pur et simple changement de perspective. Quoi qu’il en soit, les dernières paroles qu’il prononça me touchèrent et c’est humblement que je les recueilli afin de les conserver précieusement en mémoire. Je n’osai pas relever mon regard vers lui de nouveau, mais je me devais de lui répondre et de lui montrer ne serait-ce qu’une infime partie de la reconnaissance que je lui portais.  


    J’aurais aimé pouvoir être à ses côtés autant que je suis honorée de pouvoir partager en ce jour ce magnifique endroit avec vous, Nii-sama. Je vous remercie.

    Oui, c’était vrai, je le remerciais et non pas seulement par politesse, même si la formule semblait peut-être un peu rigide. Je le remerciais d’être en ma présence, de m’avoir sauvée de la lame d’Ichimaru Gin et même de s’être confié à moi de la sorte. Néanmoins, il y avait toujours une demande qui me taraudait. J’ignorais comment il allait le prendre, mais il s’agissait pour moi de quelque chose de la plus haute importance puisque je désirais pouvoir rendre hommage à Dame Hisana et la remercier en bonne et due forme. Je désirais accomplir également ce vœu qui avait été formulé via l’intermédiaire de Byakuya-nii-sama. Je resongeai à cette escapade en famille, le dix-sept juin, et souris intérieurement. Certes, cela ne serait en rien comparable, mais je n’avais pu m’empêcher d’y songer. Ichigo… Pouvait-il seulement imaginer tout ce qu’il avait changé en si peu de temps? Comment réagirait-il si je lui disais que, grâce à lui, j’avais la chance de parler avec mon frère aîné ainsi? Non, à bien y penser il ne dirait probablement rien sinon quelque chose du genre de : « Bah ouais, c’est ton grand-frère, non? » étant donné que pour lui, ce serait quelque chose de parfaitement normal. Comme quoi nous avions au final beaucoup à apprendre des simples humains.


    Si cela ne vous importune pas, j’aimerais me recueillir à vos côtés lors du prochain tsuki meinichi de Dame Hisana afin de la remercier et d’accomplir peut-être, en une moindre mesure, son vœu d’être en notre compagnie.

Ven 14 Mar 2014 - 17:15
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Kuchiki Byakuya
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Kuchiki Byakuya


Sa  main  retomba lentement sur le rebord dur di banc de pierre, alors que la feuille s’éloignait de nos deux protagoniste pour se fondre dans  les couleurs diverses offert par  le jardin. Tandis que le noble fixait sa cadette qui ne soufflait encore mot.  Venant d’engager un peu la conversation, le noble ne semblait pas des plus à l’aise intérieurement. Cependant,  il savait que ce n’était pas un mal. Chaque début était d’une délicatesse extrême. Tient, où avait il lu cela ?.. un livre sur le désert qu’il avait découvert dans la bibliothèque de son épouse d’ailleurs. Que faisait il là.. ? Cela il l’ignorait car depuis quand Hisana s’était intéressée à ce genre d’histoire. Bref, ce n’était là qu’une interrogation peut  utile en cette situation alors qu’enfin  Rukia émit son avis. C’était assez solennel mais aussi très sincère.  Byakuya aurait aimé qu’elles se retrouvent bien plus tôt… un an, il ne lui avait fallu qu’une année pour la retrouver et dans l’endroit le plus improbable qui soit.  A l’académie.  C’était en vérité le dernier lieu où il songeait la découvrir, car  le noble s’était concentré sur tout le Rukongai, notamment vers Inuzuri.

C’était quelque chose de très ironique que de savoir que Rukia avait été si proche de sa sœur et à la fois si éloignée.  Ses paupières s’abaissèrent à ce constat.  Dans un sens il en avait toujours plus ou moins voulut à Hisana de ne pas avoir voulu de son aide pour les recherches. Elle se bornait à agir seule car elle estimait que c’é tait sa croix à elle et qu’il ne serait pas tolérable qu’il la porte avec elle. Pourtant qu’elle le voulait ou non, notre Roku ban tai Taicho l’avait porté ce poids. Chaque jour en la voyant  s’affaiblir et ne plus tenir compte de sa santé. Au départ il arrivait encore à l’empêcher d’en faire trop, mais suite à ses nouvelles fonctions de plus en plus importante, Byakuya ne pouvait plus être chaque jour à ses côtés.

Les anciens eux même venaient par moment l’interrompre en son travail pour l’avertir, alors qu’à la base c’était bien les derniers à ce préoccuper de son épouse.. Enfin cela paraissait mesquin de dire que tout le conseil  n’appréciait pas Hisana, cela serait un pur mensonge.  Mais l’idée restait majoritairement la même, cette maladie, le noble  aussi fort soit-il  n’avait rien pu faire contre ceci.  Laissant une marque indélébile en sa chair et son cœur. Mais ce qu’il ignorait encore c’est que cette impression d’impuissance, il allait une fois de plus la ressentir en la présence de sa Troisième siège, mais cela… était une autre histoire. En ce jour, il était fier de pouvoir agir pour le bien de sa cadette.  Byakuya s’était interposer entre cette lame et sa vie et s’il fallait le refaire.. il n’hésiterait point.  Ce qui le surprenait  tout de même, c’est que la jeune femme ne paraissait pas en vouloir à  son aînée, alors que  son épouse   s’estimait indigne jusque là d’être considérer comme une sœur. C’était pourquoi elle lui avait fait promettre de l’être, quand bien même à la base il avait faillit à cette tâche.  Mais contrairement à son épouse, il pouvait encore changer la donne. Oui, notre Kuchiki le pouvait et il désirait ardemment le faire pour lui-même comme pour Hisana, afin de lui démontrer qu’elle avait tord et raison à la fois. Raison dans le sens que Byakuya pourrait être ce grand frère protecteur et tord de croire que sa sœur ne pourrait jamais l’aimer.

Et bien que le noble n’avait pas soufflé le moindre mot concernant la première tirade de Rukia,  il  fut assez surprit quand elle se reprit pour lui concéder qu’elle aimerait  se recueillir  avec lui  lors du prochaine Meinichi de son épouse. Cela tombait  au mois de mars, le Quatorze pour être exacte.  Cette attention démontrait parfaitement l’amour qu’elle semblait porter à sa soeur et confirmait ce qui venait de traverser l’esprit de Byakuya. Ohh combien tu te trompais Hisana Hime…  Son regard se détourna pour fixer un moment les feuillages balayé par ce vent doux.  Depuis quelques décennies déjà, le noble Kuchiki rejoignait  le tombeau de son épouse  pour  lui confier les nouvelles, ses craintes et ces rares moments de joies..Véritablement rare, parce qu’en fin de compte, depuis quand avait il  réapprit à sourire ? S’en était même frappant de constater qu’il  laissait juste le temps passer sans qu’il ne juge rien de très important.   Byakuya se bornait à n’être que ce qu’on voulait qu’il soit, sans réel libre arbitrage, laissant son côté impétueux et son cœur de côté.. sa meilleur arme pourtant, affichant un être froid.. Distant et  inatteignable. Fort en sa manière glaciale et tranchant de par sa lame et son langage.  Cependant, certains n’ignoraient pas cette bonté d’âme qu’il possédait. Sans doute étaient-ils tristes jusque là de le voir s’enfoncer ainsi dans ce silence et cette indifférence ?

Pourtant, Byakuya pensait que c’était  la chose à accomplir. Depuis son enfance on lui traçait sa route.. et par deux fois il avait dévié de ce qu’on lui demandait.  Mais maintenant…. Maintenant il comprenait que ses actes ne devaient pas être aussi aveugles.  Ce n’était point ainsi qu’il allait devenir ce qu’il  avait toujours proclamé au devant de Dame Yoruichi. Le plus grand Taicho et chef de clan que l’on n’avait jamais vu encore.  Inclinant doucement son menton envers Rukia, le noble Kuchiki se redressa sur ses jambes et  tendit une main envers Rukia. Une invitation à se redresser et peut être à le suivre.


Un premier pas ( Rukia) Repons10Pourquoi attendre la prochaine floraison, alors que l’occasion pourrait se présenter en ce jour?

Fit il de sa voix atone tout en restant sagement immobile, attendant le moindre mouvement de sa cadette. Oui, après tout, pourquoi faire patienter aussi longtemps Hisana.. car où qu’elle soit, Byakuya aimait à croire qu’elle pouvait l’observer.  Elle était présente en chacun de ses rêves et moment de solitude. Elle était sa lumière et jamais  le noble ne pourrait suffisamment la remercier pour lui avoir confié une sœur aussi forte que ne l’était Rukia. Quand bien même il ne lui avait encore jamais révélé.  Le vent  cajoleur et joueur s’amusa à balayer les feuilles sous ses pieds, faisant claquer son yukata contre ses jambes sans pour autant se montrer violent. C’était simplement une belle journée, annonçant un rapprochement timide certes, mais salutaire pour ces deux protagonistes qui juste que là, se connaissait à peine, malgré quarante ans de vie sous un même toit.  

Sam 15 Mar 2014 - 19:17
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Pour la énième fois en ce jour, je m’étais laissée allée à l’audace. Cette demande ci, toutefois, était sans doute bien plus impétueuse que les autres alors qu’étrangement je demandais simplement à pouvoir payer mes respects à la précédente Dame Kuchiki en sa compagnie. Il s’agissait d’un sujet très délicat, demeuré tabou durant tant d’années dans cette noble et vaste résidence. Elle était devenue un fantôme que l’on évitait de mentionner, un souvenir douloureux plus qu’une personne célébrée et cela était fort dommage. Il fallait que les choses redeviennent ce qu’elles auraient du être, petit à petit, un geste à la fois. Voilà ce qui m’avait motivé à prendre la parole, mon regard dirigé vers le sol et ma tête légèrement inclinée en signe de respect et de dévouement à l’égard de Byakuya-nii-sama. J’aurais compris qu’il rejette ma requête et me serait simplement excusée pour cet égarement, prête à me faire congédier et à repartir, le cœur empreint d’anxiété suite à ce qu’il penserait de ce faux pas. Mais il était devenu un homme nouveau, comme si l’ancien Kuchiki Byakuya avait été abattu de la lame de Shinso, laissant un nouvel homme visuellement identique en tous points prendre sa place. Lorsqu’il se leva, je cru qu’il allait simplement éluder la question et repartir, annonçant que cette rencontre touchait à son terme. J’inclinai donc d’avantage la tête, prête à m’excuser et à lui souhaiter un prompt rétablissement ainsi qu’un agréable retour en sa demeure, mais je me figeai plutôt, mes iris d’améthystes fixés vers cette main tendue vers moi. Comme une invitation. Je me redressai lentement, n’osant toutefois pas croiser son regard de nouveau. Il y avait des limites à mon impertinence et, ainsi, j’attendis qu’il m’adresse la parole et clarifie ses intentions et sa pensée. Quand bien même j’aurais tenté de déterminer toutes les issues possibles à cette discussion, jamais je n’aurais pu simplement imaginer celle-ci. Je lui jetai un regard interdit, mais inclinai la tête de nouveau presque immédiatement. Venait-il réellement de m’inviter à visiter Dame Hisana en ce jour, à ses côtés? Je me levai timidement à sa suite, appuyant mes mains contre le tissu de mon kimono avant de m’incliner devant lui respectueusement et d’acquiescer du même coup.


C’est avec un grand sentiment de joie que je vous accompagnerai afin d’offrir mes respects à Dame Hisana, Byakuya-nii-sama.

Et j’avais tant à lui dire. Tant de souvenirs à lui partager. Certes, elle ne serait sans doute pas là pour les entendre et, au final, cela ne pouvait me faire du bien qu’à moi, mais il s’agissait de quelque chose que je désirais faire. M’ouvrir à elle, lui montrer que, même si elle avait été semée d’embûches, ma vie me satisfaisait pleinement. J’étais loin d’être seule et je pouvais compter sur bien des amis pour m’appuyer en cas de besoin, bien que je n’oserais probablement pas le faire. Ce devait être une chance qu’ils soient tous si bornés. Je lui parlerais de mon enfance au Rukongai, de la rencontre de Renji, de la découverte de la faim. Puis notre entrée à l’Académie, les difficultés alors que je me sentais bien seule à l’époque. Vint ensuite l’adoption au sein du clan, grâce à ma sœur. Sans doute serait-elle heureuse d’apprendre qu’elle avait su changer ma vie et que, sans son influence, j’ignore ce que je serais devenue. Venait ensuite mon entrée dans la treizième division et ma rencontre avec Kaein-dono et, bien plus tard, la rencontre de celui qui allait me sauver la vie. Un jeune homme aux cheveux orangés et toujours un peu ébouriffés. Des sourcils froncés, un peu comme moi. Et cette volonté à toutes épreuves alors qu’il n’avait pas baissé les bras, jamais. Il était devenu si fort en si peu de temps et il avait changé tant de choses, dans ma vie comme dans la Soul Society elle-même. Qui aurait pu croire qu’un seul et unique individu puisse avoir autant de portée sur ce qui l’entoure? Non, il aurait été bien réducteur que de lui décrire Kurosaki Ichigo en tant que simple individu. Il était plus, tellement plus. Saurais-je seulement trouver les mots pour partager à ma défunte sœur tout ce que ce jeune homme avait accompli et tout ce qu’il représentait? Encore aurait-il fallu que de tels mots existent. Voilà qui était problématique et fort révélateur à la fois.

J’emboitai timidement le pas de Nii-sama, perdue dans mes réflexions, cherchant à structurer ma pensée, à préparer tout ce que je partagerais à Dame Hisana afin de n’omettre aucun détail. Tant et si bien que je ne sentis guère le doux vent qui vint nous caresser tout deux alors qu’une feuille vint effleurer ma chevelure dans le but de s’y loger et que je la chassai distraitement. Je ne pouvais me permettre de me présenter devant elle avec une intruse dans mes mèches d’ébène. Il ne m’était guère habituel de me déplacer en kimono, mais je me pliais à l’exercice, soulagée néanmoins de le suivre plutôt que d’oser marcher à ses côtés. Ainsi peut-être ne remarquerait-il pas ces difficultés que j’éprouvais. Je me demandai également quel genre de kimono ma sœur pouvait bien porter. Sans doute étaient-ils semblables aux miens puisque, selon ce que l’on m’avait dit autrefois, notre physionomie étant semblable au point où cela en était presque troublant. Ainsi, lorsque mon aîné posait son regard anthracite sur moi, qui de nous deux voyait-il? Peut-être cela expliquait-il en partie cette distance qui nous avait toujours séparés? Dans tous les cas, il était indécent de bâtir de telles hypothèses à partir de simples données de ce type. Je ne devais m’avancer trop vite, j’avais déjà blessé autrui auparavant à laisser ma pensée batifoler sans brides. Certes, j’avais finalement eu raison, mais cela ne signifiait pas que j’avais moins blessé Ichigo.  

Nous gagnâmes une annexe, un endroit que je ne visitais que rarement. Depuis notre départ de l’allée des cerisiers nous avions croisé le chemin de nombreux anciens qui nous avaient salués et à qui nous avions rendu la pareille. Voilà qui était suffisant pour faire comprendre à n’importe qui la différence entre la passerelle et ce paisible endroit bordé de ces grands arbres majestueux. D’ailleurs, je me demandai vaguement pourquoi aucun monument n’avait été érigé en l’allée des cerisiers en mémoire de ma défunte sœur, puisqu’elle aimait tant y aller. Mais je pouvais également comprendre que certaines des têtes pensantes du clan Kuchiki puisse avoir été défavorables à tel projet et me sentis un peu honteuse d’y avoir seulement songé. Je garderais ces réflexions pour ma propre personne, ne désirant pas causer d’avantages de préoccupations à Byakuya-nii-sama alors qu’il rentrait tout juste de convalescence. D’ailleurs, avais-je seulement prit la peine de m’enquérir de son état et de la guérison de ses plaies? J’avais tout de suite assumé qu’il devait être remis s’il pouvait se permettre de revenir en ces lieux, mais au final j’avais failli à mon devoir et me devrais de garder ce questionnement pour plus tard, car il méritait que l’on s’y attarde. Dans l’instant immédiat, toutefois, nous approchions grandement de notre destination et je pouvais sentir l’anxiété m’envahir, bien que je savais qu’à la fin de cette journée, tout ce ressentiment cèderait sa place à un sentiment bien plus doux, le soulagement.


Je vous remercie de nouveau, de m’offrir cette chance en cette si belle journée. En temps et en heure, si vous le désirez, il serait pour moi un honneur que de me confier à vous en retour.

Dim 23 Mar 2014 - 18:49
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Le noble attendait sagement, la main toujours tendu vers Rukia pour l'invité à se redresser. Un premier pas, un premier geste, alors que son regard s'attardait lentement sur les traits de sa cadette. Elle se leva enfin en se saisissant de sa main, un contact qui lui rappela alors ce moment où il s'était pleinement confier et excuser auprès d'elle, alors qu'Aizen venait  de quitter les lieux pour se retirer dans le Hueco Mundo. Cependant, cette sensation en sa paume lui apparaissait bien plus agréable. Ses doigts  se raccrochèrent à ceux de Rukia, venant à la tirer doucement vers le haut avant de se relâcher définitivement. Sa dextre retomba le long de son flanc, alors que ses pupilles anthracite fixèrent alors sa cadette qui s'inclinait poliment  au devant de lui. Elle acceptait volontiers de le suivre tout en le remerciant pour ceci. C'était un brin protocolaire sous cette timide tentative de briser la glace, mais le noble Kuchiki préféra s'attarder sur l'attention, plus que le reste. Il inclina doucement son menton pour ensuite tourner les talons, afin d'entamer la marche de rejoindre le bout de l'allée de cerisier, laissant à loisir le Zéphyr soulever par moment sa longue chevelure sombre. Rukia marchait juste à ses côtés, tandis qu'ils s'éloignaient de ce banc de pierre.

Tout en marchant, Byakuya se perdait par moment dans ses souvenirs, sans parler que c'était la première fois depuis un peu plus de Quarante années qu'il venait à se  recueillir auprès de la tombe de son épouse sans personne à ses côtés. Une réelle première, mais là... c'était un devoir mais aussi un pas qu'il voulait franchir,quand bien même son coeur se serrait un peu d’appréhension. Rien ne se lisait pourtant sur ce visage toujours aussi impassible, et ce regard aussi insondable qu'un puits sans fond, mêlé de brumes. Quittant cette allée, le noble y glissa un bref regard une dernière fois. Oui Hisana avait aimer ce lieu, mais jamais il n'avait songé à  y faire le moindre geste pour le signifié à tous. C'était un secret, une chose intime qu'il n'avait partager qu'avec une seule personne dans tout le domaine..Un cadeau qu'il avait  offert à Rukia. C'est alors qu'ils croisèrent certains anciens dont Atsuhito qui les saluèrent à leur passage. Salutation que Byakuya leur rendit en silence, rejoignant enfin cette zone un peu reculer. Une sorte de petite prairie, calme... apaisante, donnant sur une allée de  pierre qui conduisait alors devant de magnifique tombes parfaitement entretenue.

Marchant  sur les pavés,  la voix de Rukia l'interpela à nouveau, rompant le silence  reposant qui s'était installé jusque là. Mais cette fois ci ses mots ne furent nullement protocolaire, mais surprenant. Si bien que le noble écarquilla légèrement son regard sur le moment. Lui rendre un jour la pareille? C'était un fait qu'on ne lui avait encore jamais dit. Personne jusque là, ne s'était donner la peine de lui fournir une telle parole. Non pas qu'l n'appréciait pas.. Au contraire il se sentait curieusement touché par cette  affirmation, alors que depuis toujours il n'avait grandit que dans l'idée d'être un protecteur, le chef de clan le plus fort et inébranlable afin de rendre fier son grand père et  son père. Cet homme que tous se complaisaient à dire qu'il n'était pas si fort, mais qui avait un cœur en or.  Byakuya lui ressemblait beaucoup en ses trait, mais, il tenait plus de la stature de Ginrei.  Son pas s'était arrêté alors qu'il se tourna à demi vers sa cadette. Cette dernière lui paraissait bien sérieuse mais aussi ravit. Inclinant légèrement son menton en avant, le noble Kuchiki en son habit mauve vint enfin à rétorquer d'une voix atone mais profonde :


Un premier pas ( Rukia) Repons10Je susi honoré par de telle paroles..

Ce qui était parfaitement vrai, tandis qu'il ne savait quoi dire de plus, trop  troublé par ce genre de remarque. Cela dit...il gardait à l'esprit que c'était à lui de la protéger et de veiller à ce qu'il ne lui arrive rien. Mais... peut être devrait il ne plus tellement la brider en ses actes. Mais pour cela, il voulait que Rukia fasse ses preuves en ce sens. Peut être après cette guerre. Reprenant la marche il se stoppa devant les tombes de pierre qui se trouvaient là.. Il y avait là.. sa mère. Puis son père... et … enfin celle d'Hisana. C'est avec respect qu'il s'inclina devant celles de ses parents.. redressant le cadre photo qui représentait son paternel.. un jumeau d'un autre temps. Puis il alluma un bâtonnet d’encens à son égard avant de faire une courte prière. Se redressant doucement, Byakuya glissa un regard envers Rukia avant de l'invité à  s'agenouiller devant la sépulture de son épouse. Il lui tendit l’encens afin de le faire ensemble... Bien qu'il ne le disait pas, cette scène était quelque chose qui le touchait à travers ses yeux insondable. Il sentait que c'est ce qu'aurait voulu  son épouse et dans un sens, il pouvait alors ressentir un semblant de pardon de sa part. Lui accorder un regard plus doux envers sa faute.  

Le vent soufflait autour deux, venant par moment démontrer le pansement qui ornait encore sa poitrine pâle. Là où Gin avait frapper  pour tué....non pas lui, mais celle qui se tenait à ses côtés présentement.. celle qui n'était autre que sa fierté.  Ses mains se regroupèrent après avoir déposer l'encens sur la tombe... et ses paupières s'abaissèrent pour une prière aussi silencieuse qu'emplit d'un amour qui subsistait toujours en son cœur.


Mar 25 Mar 2014 - 16:53
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De la reconnaissance, voilà ce que je ressentais. Autant à l’endroit de Byakuya-nii-sama que de tous les autres individus qui avaient été présents pour moi au fil du temps. Que c’eut été Renji, que c’eut été Kaien-dono ou bien Ukitake-taicho. Que c’eut été Ichigo. Ou même encore ma défunte sœur. Mais la reconnaissance seule, le simple fait de dire merci, ce n’est au final que bien peu de choses. Je voulais que mon frère aîné puisse être fier de moi. Je rêvais de faire une différence en sa vie comme il en avait fait une dans la mienne. Je voulais que jamais il ne regrette cette adoption et je voulais qu’il se tourne vers l’avenir, sans regrets pour le passé. Je voulais lui faire découvrir la personne que j’étais devenue grâce à l’appui et à la présence de tous ces gens m’entourant. Mais tout cela, bien sûr, je n’en avais pas réellement conscience, pas à ce moment là. Il me semblait seulement que ce fut la bonne chose à dire que de lui offrir de me confier à lui en retour lorsqu’il en ressentirait l’envie. Même qu’ensuite, je crains légèrement sa réaction. Avoir besoin de se confier à autrui, n’est-ce pas là signe de faiblesse? Mais à bien y penser, n’était-ce pas en partie cette même crainte qui nous avait empêchés de nous rapprocher tout au long de ces quarante années? Lui désirant s’illustrer en tant que chef de clan pour notre bien à tous, et moi, plus égoïste, désirant simplement prouver ma personne auprès de mon aîné. Certains pourraient être tentés de me dire que je n’ai pas à me remettre en question, que je ne pouvais établir le contact la première car lui étant inférieure. Mais le fait est que si je l’avais réellement désiré, sans doute aurais-je pu changer cela également. Je désirais tant faire tout ce qui était en mon pouvoir pour justifier cette adoption que jamais je n’avais réellement tendu la main à cet homme, dissimulé dans son rôle de noble. Si je l’avais désiré, bien plus tôt j’aurais pu faire quelque chose, aussi insignifiant que cela aurait pu être. Mais cela aurait été infiniment mieux que rien. Que ce serait-il passé si Ichigo n’avait point été là? Si toute cette histoire n’avait pas eu lieu, serions-nous demeurés de simples étrangers vivant sous un même toit? Jamais je ne le saurais et, bien honnêtement, je préférais que cela demeure ainsi.

Je m’attendais à bien des réponses, mais celle-là me surpris tout autant qu’elle me fit plaisir. Il s’était arrêté, se tournant à demi vers ma personne avant de me répondre, me confiant qu’il en serait honoré. J’inclinai légèrement la tête afin de le remercier de telles paroles. Moi, l’honorer? De tels mots me touchaient profondément et valaient plus que n’importe quelle autre récompense. Moi qui craignais de ne lui apporter que déceptions, maintenant j’avais réellement l’opportunité de faire ce qui était juste. Moi qui pensais avoir besoin de changer, de m’améliorer et d’être un meilleur individu, il semblerait que pour lui, le simple fait de me confier à lui suffisse pour l’honorer. Il s’agissait d’une reconnaissance bien trop grande pour ma petite personne. Mais si cela étaient les mots de Byakuya-nii-sama, je ne pouvais qu’y croire et les accepter, voir les chérir en mon cœur. C’est donc avec ce nouveau sentiment d’accomplissement que je repris le chemin à ses côtés, l’esquisse d’un sourire tracée finement sur mes lèvres.

Nous gagnâmes la tombe des parents de Nii-sama et je m’inclinai avec lui afin de les saluer, allumant moi-même un autre bâton d’encens à leur intention. Il aurait été bien indécent de ne pas leur offrir mes respects après tout et je ne tarirais pas d’efforts de si tôt, pas maintenant que je touchais presque à mon but et que mon frère aîné et moi commencions à créer un véritable lien entre nos deux personnes. Puis, une fois cela fait, le regard anthracite du chef de clan me désigna la tombe de ma défunte sœur, m’invitant à m’y recueillir en sa compagnie. C’est ensemble que nous allumâmes l’encens à son intention, comme une seule et même personne. Suite à cela venait la période de prière, ce moment où je pourrais enfin lui partager tout ce que je désirais lui dire. Je devais lui témoigner de cette vie qui était la mienne et qui était des plus heureuses, grâce à elle. Certes, j’avais traversé maintes épreuves au fil du temps, mais au final je m’en étais tirée à bon compte, entourée de gens plus dévoués les uns et que les autres. Je joignis les mains, fermant les yeux et dissimulant ainsi mes iris violacés.

Je devais commencer par la base, par le tout début de l’histoire. M’écoutait-elle? Y avait-il une trace de son âme, quelque part, qui pourrait-être atteinte par mes mots? Ce n’était probablement qu’une chimère, ce n’était sans doute qu’un vœu un peu niais qui se perdrait dans la brise, sans jamais atteindre quelconque destinataire. Et, pourtant, je désirais lui partager tout cela. Si je désirais réellement l’atteindre, pourquoi ne le pourrais-je pas? Je devais lui montrer les rues sales d’Inuzuri, même si elle-même devait les avoir bien connues. Cela lui rappellerait sans doutes maints souvenirs, et probablement pas tous très reluisants. Mais elle avait sans doute été si inquiète de la vie que j’y avais menée là-bas. Je devais lui montrer cette rencontre alors qu’un groupe de jeunes garçons avait tenté de dérober l’eau d’un marchand. J’étais venue à leur rescousse, stoppant dans son élan l’homme qui les poursuivait, avant de me lancer moi-même à leurs côtés. C’est ainsi que j’avais rencontré Renji, cet enfant aux cheveux magentas qui était maintenant devenu un homme, le vice-capitaine de mon frère de surcroit. Je lui racontai également ce jour là, dans la rivière lorsque des fleurs étaient parvenues jusqu’à nous. Il s’agissait d’un si beau paysage et, derrière mes paupières closes, je tentai de le voir à nouveau et de sentir l’eau contre mes pieds et mes mollets. Je tentai de lui partager ce moment aussi fidèlement que possible, pour qu’elle sache que même en ces rues sombres et sales, il y avait eu du bon. Il y avait eu du bonheur et il y avait eu de l’espoir. Bien que cela du se terminer un jour. Je lui racontai donc également la mort de nos camarades ainsi que cette colline où j’avais dit à Renji que nous pourrions devenir des Shinigami. C’est ensemble que nous nous étions embarqués dans cette aventure, laissant derrière nous une vie bien imparfaite.

Il y avait ensuite eu la vie à l’Académie. Renji avait réussi à intégrer la meilleure des classes alors que j’avais du me contenter de la seconde. Si lui était un être social qui rencontra rapidement bien d’autres gens, j’étais un peu plus solitaire. Je l’enviais et il me manquait, mais il n’hésitait jamais à revenir me voir et à m’encourager. Il était toujours là pour moi et, encore une fois, j’étais des plus choyées. Mais cette vie qui était la mienne prendrait bientôt un tournant bien inattendu alors que la famille Kuchiki avait demandé à m’adopter. Et mon ami aux cheveux carmin m’avait félicité. Il m’avait dit de saisir cette opportunité et c’est le cœur lourd que je l’avais fait. J’aurais tant aimé, à cet instant, qu’il réagisse autrement. Mais le sort en était jeté et je m’éloignai de lui après l’avoir remercié, incapable de lui partager mes sentiments réels. Suite à cette adoption, j’avais immédiatement gradué, intégrant du même coup la treizième division des armées de la cour. Là-bas, mes collègues me regardaient avec mépris, certes, mais il y eu un individu pour s’adresser à moi telle une subordonnée bien ordinaire. Un homme qui m’avait accueilli et aidé à progresser, qui m’avait guidé dans ma progression et qui m’avait inspiré. Oui, bien sûr. Je lui parlai de Kaien-dono. Comment aurais-je pu passer sous silence toute l’importance qu’il avait eu en mon existence? Et, pourtant, je me permis de ne pas lui raconter en détails la nuit de sa mort. Non pas que je désirais le lui cacher, simplement je venais ici pour lui partager les meilleurs moments de mon existence, pour la rassurer et lui montrer qu’elle pouvait se reposer en paix. Ainsi, il valait mieux m’abstenir.

Et maintenant, il y avait toujours un individu dont je n’avais parlé. Il était entré dans ma vie récemment encore et pourtant, il avait changé tant de choses. Cet individu aux cheveux orangés à qui j’avais proposé un moyen de protéger les siens. Et, sans une seule hésitation, il m’avait fait confiance. Kurosaki Ichigo. Il m’avait hébergé chez lui, deux mois durant. Nous avions alors fait équipe pour la chasse aux hollows et, en sa compagnie, j’avais énormément appris. D’ailleurs, je lui partageai l’épreuve de la boite de jus et le goût somptueux de ce qu’elle contenait. Je lui parlai également de Kon, le mod soul. Je lui parlai même de la nourriture de Yuzu, apportée en cachette par son frère aîné. Je lui racontai toutes les améliorations que j’avais apportées à ce fameux placard. Je n’omis même pas Don Kanonji et tous ces « bwahaha ». Il n’y avait rien de ce séjour que je désirais oublier. Pas même le 17 juin. Il s’agissait de souvenirs précieux, de moments qui allaient changer ma vie. Des moments qui me vaudraient la condamnation à mort. J’avais tenté de partir, de préserver ainsi Ichigo de la lame de Renji et de Byakuya-nii-sama. Mais au final cela n’avait rien changé et j’avais moi-même du le pousser à l’abandon, lui disant que jamais je ne lui pardonnerais s'il devait me poursuivre. Et malgré tout cela, cette tête brûlée avait quand même trouvé le moyen de venir à ma rescousse à la Soul Society, accompagné de quelques camarades de classe. Avec des amis aussi fidèles, jamais ma sœur n’aurait à s’inquiéter de mon sort. Ils étaient là pour moi au même titre que je serais là pour eux, car telle était la définition réelle de l’amitié.

Je ne m’attardai point sur mon emprisonnement. Là encore, je n’en voyais pas le besoin. Durant cette période, des gens qui tenaient à moi plus que je ne le faisais moi-même s’étaient battus pour mon salut et cela était plus important. Je repensai à ce que Renji m’avait dit alors que nous prenions la fuite. Selon lui, personne ne pensait autant de mal de moi que ce que je croyais. Et puis, s’ils étaient devenus forts, n’était-ce justement pas pour m’aider lorsque j’en aurais le besoin? Voilà le genre de gens qui m’entouraient et voilà ce que je voulais lui partager. Plus jamais je ne serais seule. Plus jamais elle n’aurait à s’inquiéter pour moi. Et puis, il y avait quelqu’un d’autre également, maintenant, pour m’aider et m’encourager. Un individu qui était resté un peu en retrait, qui semblait autrefois si distant, mais qui au final comptait énormément pour moi. Je savais que Byakuya-nii-sama serait lui aussi présent pour moi, tout comme je le serais pour lui. Je n’avais rien à envier à qui que ce soit. Ma vie n’était peut-être pas la meilleure et la plus facile, mais j’en étais satisfaite. Elle était emplie de défis, de joies et de peines. Sans doute était-ce pour cela que j’avais décidé de demeurer à la Soul Society ce jour là. Parce que finalement, je m’y sentais comme chez moi et que j’en étais venue à cette réalisation. Et tout cela, par la force d’un seul homme. Comment pouvais-je simplement espérer transcrire à ma sœur aînée en quelques mots tout ce qu’il était? Il était entêté, parfois un peu simplet, mais jamais sot. Plus perspicace qu’on pouvait le croire et derrière ces sourcils froncés plus sensible également que ne le laissaient présager les apparences. Mais dans tous les cas, Ichigo était un homme de cœur et de parole qui ne laisserait jamais un ami dans le besoin. Prêt à se lever contre le monde entier s’il le fallait, car il ne se laisserait arrêter par rien ni personne. Voilà l’homme qu’il était en mon cœur.  

J’ouvris doucement les yeux, regardant d’abord mes mains toujours jointes devant moi. Mine de rien, j’avais du rester en cette position durant un long moment maintenant. Mes iris violacés se tournèrent vers le bâton d’encens qui avait presque achevé de se consumer et je ressentis finalement la douleur en mon corps d’avoir gardé trop longtemps la même posture. Le vent soufflait toujours, mais il me semblait un tout petit peu plus froid. Combien de temps étais-je donc restée là? Navrée, je cherchai mon aîné du regard afin de m’excuser. Enfin, était-il seulement toujours à mes côtés? Quelle sotte je faisais, le poussant à m’attendre si longtemps alors qu’il revenait tout juste de la quatrième division.
Sam 5 Avr 2014 - 1:11
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Kuchiki Byakuya
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Lorsque ses paupières se relevèrent, ce ne fut que pour  constater l’encens déjà bien entamé sur sa longueur... seul le vent semblait vouloir troubler le silence du recueillement. Lentement, Byakuya glissa un regard envers sa sœur. Cette dernière était pleinement concentrée sur sa prière sans même se rendre compte que lui venait tout juste de terminé. Dans un sens , ceci n'était pas étonnant pour sa personne. Après tout, jamais encore sa cadette n'avait eut la chance de se présenter face à la dépouille de son aînée.  Le noble resta encore un instant immobile, avant de finalement se redresser avec noblesse, se retirant lentement vers l'arrière. Il serait assez cruelle de la privé de ce tête à tête, bien que Byakuya aurait  rêvé de voir les deux sœurs ensembles.. et non pas séparé par la mort. Un trépas qu'il n'avait pu empêcher.  Son regard ombrageux s'attarda un temps sur la tombe de son épouse.. avant de glisser sur celle de son père. Depuis des décennies il ne faisait que perdre les gens qui lui étaient cher. Mais, Rukia...oui  Rukia était forte, bien qu'elle ne se rendait pas encore bien compte. Oh elle avait des progrès à faire, sans nul doute, mais il percevait en elle cette force. Notre kuchiki se sentait idiot de ne pas l'avoir remarqué plus avant, où du moins de s'y intéressé. Il  n'avait fait que la surprotéger,  en l'amenant sûrement à croire qu'elle n'était qu'un poids et rien d'autre.

En ce jour, Byakuya  se devait de changer la donne et dans un sens, ce moment était un premier pas à lui tout seul vers une nouvelle façon d'aborder les choses. Cependant, il ne devait pas être le seul à agir ainsi, sa cadette devait y mettre aussi du sien à ce propos. Silencieusement, il se détourna de sa sœur pour avancer dans la prairie.. il faisait véritablement bon, et le soleil au dessus de lui, lui apportait un bien être évident, tandis que sa main distraite  effleurait les herbes hautes.  S'il s'écoutait, Byakuya se laisserait aller à s'allonger pour observer les nuages, comme lorsqu'il était enfant par ailleurs. Un moment d'égarement qu'il s'offrait pour échapper un peu à la surveillance des anciens et instructeurs..Mais ce n'était qu'un leurre. Les gardes du corps étaient partout.. et nul part.... Quand il avait apprit cette vérité, le noble en avait perdu  de cette candeur enfantine... s'attristant de n'avoir au final que peu de liberté. Ses  doigts enlacèrent une brindille pour  la couper et la contempla un instant sans véritable expression... puis il la glissa à sa bouche, avant de relever son visage vers le ciel aussi bleu que ne l'était un jour d'été.  En prenant une bonne inspiration silencieuse, il sentit sa blessure le brûler un peu. Il est vrai qu'il portait encore ce pansement autour de la blessure laisser par Gin.

Cependant le noble ne fit que l'ignorer, laissant simplement son esprit vagabonder quelques secondes, refusant de penser à ces moments de doutes. Il se devait de voir les choses clairement et mettre aussi les choses un peu plus au point avec ses hommes et Renji surtout.  Vu la guerre qui s'annonçait, il  serait idiot de rester dans le passé. Mais c'était aussi un fait assez nouveau pour Byakuya, lui qui passait son temps à vivre dans un temps qui n'était plus. Bien sûr le souvenir paraissait important, mais cela ne devait plus  agir sur ses actes actuelle, cela avait bien faillit coûter la vie à Rukia. Et alors.. qu'aurait il fait si  l'exécution s'était faite jusqu'au bout ? Se regarderait il  ne serait ce que dans un miroir en ce jour ? Serait il aussi apaisé en lui même ? Non.. certainement pas. Byakuya n'aurait pas même supporter observer ses homme sen face. Nul respect ne viendrait de nul part. C'est son propre trépas qui le guetterait alors.. deux Kuchiki sur l'autel de la cruauté d'Aizen.

Son bras s'éleva alors pour venir calé sa main  sur son front, afin de  se préserver des rayons du soleil. Il était un enfant de la nuit... une nuit blanche.. non pas d'un ciel pareil. Pourtant il l'appréciait... cela changeait un peu de son admiration pour la lune. Cette dernière allait en être jalouse n'est ce pas ?  Toute les nuits, alors que l'hôpital se faisait silencieux, Byakuya en profitait pour l'admirer... ou s'attardait un peu dans le  couloir pour l'observer depuis les fenêtres, ignorant les relais entre infirmière et le ronflement de Renji qui gardait par moment sa porte. Bon, il ne ronflait pas tant que cela.. heureusement d'ailleurs. Enfin, qu'importe... c'est en sentant un léger mouvement d'habit derrière lui que le noble abaissa sa main pour se tourner vers Rukia.. l'observant alors. Elle venait tout juste de terminer sa prière visiblement. Abaissant sa main, Byakuya se contenta de lui faire face, tandis qu'elle réalisait le temps qu'il venait de s'écouler.

Le temps... le noble n'était pas à cela près pour ce jour en vérité. Le noble se rapprocha un peu de sa cadette, sans même user de la moindre parole. Il n'y avait sans doute rien à dire après tout. Il ne désirait pas même troubler cette intimité qu’elle avait eut en mémoire d'Hisana.. savoir ce qu’elle avait bien pu lui raconter. Ce genre de chose était par trop... personnel. Même lui gardait cela secret et il doutait en parler un jour à sa sœur.. Après tout.... c'était normal non ? Chacun avait une part de jardin secret. Bon, certes, Byakuya était le roi dans ce domaine mais....tout de même.  Inclinant un peu son menton, alors que le vent jouait avec sa chevelure, il se contenta simplement de laisser sa voix monocorde se répandre en ce lieu de recueillement.


Un premier pas ( Rukia) Repons10Tu sembles avoir perdu la notion du temps...

Fit il simplement remarqué, la brindille toujours en bouche.. alors que cela était tout aussi valable pour lui même. Après tout, lui non plus n'avait point vu les minutes défiler. C'était des instants comme cela qu’il appréciait. Mais là c'était différent, ce n'était pas en comptant les jours qui l'éloignait de son épouse défunte.. mais plutôt une sorte de renouveau malgré la gravité  de son époque. Car une chose était certaine, abaisser sa garde était devenu dangereux... L’ennemie ne fera aucun quartier et le noble se montrera intransigeant envers ceux qui  cherche à troubler la paix de la Soul Society. C'était là son devoir et il allait l'appliquer.. mais pas seul.
Jeu 10 Avr 2014 - 16:57
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Le temps avait passé sans que je le remarque. J’étais restée là un long moment, racontant tout ce qui me venait à ma défunte sœur aînée. J’avais tenté d’omettre le moins de détails possibles, lui partageant tout une bonne fois afin de ne pas avoir à me reprendre par la suite. Maintenant que je lui aurais tout dit, nous pourrions nous concentrer vers l’avenir. Car n’était-ce pas le but de cette journée? Mettre à plat les choses du passé et repartir d’un meilleur pied, vers l’avenir et le renouveau. Mais tout cela, c’était bien avant de savoir la teneur des événements qui suivraient quelques jours plus tard. Si j’avais su tout cela plutôt, aurais-je agis de la même façon? Sans doute pas, j’aurais abrégé le tout afin d’être auprès de Byakuya-nii-sama. Il ne nous était pas encore aisé de communiquer et l’atmosphère était encore très formelle, mais ce lien naissant était déjà porteur d’une grande importance. Il méritait une attention toute particulière et un grand soin. Quoi qu’il en soit, maintenant que j’avais terminé, je le cherchai de mon regard indigo pour remarquer qu’il était non loin, brindille au coin des lèvres. Il semblerait qu’il ait prit le temps de se détendre pendant mes prières et cela avait quelque chose de surprenant, mais de rassurant également. En le voyant ainsi, il me semblait un peu moins rigide et, peut-être, un peu moins distant. Je me relevai en le saluant d’un bref mouvement de la tête afin de signaler que j’avais bel et bien terminé, ce après quoi il se rapprocha de moi. Nous n’allions certes pas commencer à discuter comme des amis et je nous imaginais mal partager des kompeito, mais déjà il me semblait plus accessible. Peut-être pourrais-je me permettre de lui sourire sans craintes? Cela serait sans doute un premier bon pas vers une relation plus amicale et plus normale. Je songeai d’ailleurs à Ichigo et à ses petites sœurs dont il était très proche. Nous n’atteindrions sans doute jamais ce genre de relation, mais il me faisait plaisir d’espérer que nous puissions développer un réel lien et non pas une attitude polie et distante telle qu’autrefois. D’ailleurs, en sa prochaine réplique je ne cru pas percevoir de reproche, simplement l’énonciation d’un fait, et cela me surpris quelque peu. Sans doute était-ce un autre signe encore des progrès que nous avions fait et de ceux qui viendraient par la suite. C’est donc avec une attitude aussi décontractée que possible que je m’excusai, tentant encore une fois d’abattre ce mur entre nous, un geste à la fois.


Je suis navrée de vous avoir fait attendre, Byakuya-nii-sama. Il me tardait de faire part à Dame Hisana de certaines choses, afin de la rassurer. Une fois de plus, je vous remercie pour cette attention à mon égard.

Une fois cela fait, nous pûmes nous remettre en route vers le domaine Kuchiki. Je resongeai d’ailleurs à l’allée des cerisiers, me promettant d’y aller plus régulièrement afin de profiter des splendeurs de ce lieu. Et, qui sait, peut-être pourrais-je y croiser de nouveau mon frère aîné et, peut-être, pourrions-nous alors discuter de nouveau? Entre temps, je me devrais de redoubler d’effort lors de mes entraînements afin de lui faire part de ma progression, afin de le rendre fier de ma personne. Je désirais me montrer digne de toutes ces belles attentions et, surtout, de ce geste posé sur la colline du Sôkyoku. En déviant la lame de Gin vers sa propre personne, il m’avait sauvé la vie. Je me devais de l’honorer et de me racheter, voilà toutes mes préoccupations. Et malgré ces pensées, jamais je n’aurais cru que le Destin me donnerait si rapidement la chance de lui rendre la pareille. Quoi qu’il en soit, nous avions passé ici bien du temps et il était toujours convalescent, ce qui n’empêcherait toutefois pas les anciens du manoir de l’assaillir de questions. Telle était la vie d’un chef de clan. Il méritait donc, selon moi, de se reposer un peu car les jours à venir seraient sans doute épuisants, ou à tout le moins très demandant. C’est donc ainsi que je repris la parole, désirant lui faciliter la tâche autant que possible.  


Ce moment passé à vos côtés fut des plus agréables. Néanmoins, je suis consciente que vos devoirs ne sont pas tâche aisée et ne souhaite donc pas vous monopoliser plus longtemps. Il vaut mieux que vous songiez à vous reposer adéquatement après tout.


HRP :
Spoiler:
Mer 30 Avr 2014 - 20:17
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Il s'approcha encore un peu de sa jeune sœur qui se relevait déjà en le saluant, comme pour signifier qu'elle avait bel et bien terminé. En ce petit silence entre eux, on ne dénotait pas véritablement de la gêne, bien au contraire et c'est bien ce qui faisait toute la différence, par rapport au passé. Il y avait encore du chemin à faire, c'était là une évidence, mais c'était en marche...et dans le bon sens. Byakuya paraissait plus détendu, et d'un geste aussi noble qu'élégant, il retira de ses lèvres cette petite brindille qui y avait élu domicile. A ce mouvement, sa cadette vint à lui soumettre qu'elle paraissait désolé pour cette attente. Mais le noble Kuchiki n'y voyait là cependant aucun mal. Après tout, quand bien même notre Roku Ban Tai Taicho était un être des plus impatient, il savait aussi que ce moment était des plus importants pour Rukia. Jamais encore elle n'était venue par ici, et n'avait donc put venir converser d'une certaine manière avec son aînée. A ce constat une petite brume passa dans le regard du noble. Il aurait dû participé malgré tout aux recherches , cela aurait alors évité pas mal de chose.. Mais Hisana s'était montré tellement têtue sur la chose.. proférant que c 'était son fardeau et qu'il en faisait déjà bien assez envers elle. Byakuya eut comme un moment d'absence sur le moment, avant d'entendre à nouveau Rukia qui qui semblait un peu gêné d'occuper un peu trop son temps.

Le noble fronça un peu des sourcils à cette idée de gêne.. réalisant tout de même que le soleil déclinait déjà.. Ils étaient rester un peu trop longtemps en cet endroit, c'était un fait. Quoi qu'il en soit, Byakuya inclina un peu du chef, et l'invita à le suivre, se détourna alors de sa personne.. il fit quelques pas, laissant la jeune femme légèrement derrière lui, comme le voulait la coutume.. puis il s'arrêta, comme pour lui l'invité à se ranger à ses côtés. Aujourd'hui, il voulait que tout soit parfait pour le meilleur des départs.. autant commencer par les bons gestes jusqu'à la fin. L'attendant, notre Taicho se permit enfin de laisser entendre sa voix des plus profondes :


Un premier pas ( Rukia) Repons10L'attente ne fut point si longue et je doute que tu n'avais que peu de chose à lui raporter.

Cependant, un peu curieux en lui même, Byakuya se demandait bien ce qu'elle avait bien pu révéler. Mais il resta muet à ce sujet. Comment pouvait il demander une telle chose aussi personnel ?Sa cadette ne le prendrait certainement pas bien et il dût calmer sa curiosité pour rester silencieux. Quittant les lieux, ils se retrouvèrent à nouveau dans le grand jardin. Personne pas même le jardinier ne se trouvait là, alors qu'ils longèrent lentement la rivière qui les rapprochaient des quartiers privés de Byakuya lui même. C'est en atteignant la passerelle qu'une légère fatigue se fit ressentir en son corps. Malgré tout, il ne fallait pas oublié qu'il était encore en convalescence. Cette promenade et cette conversation, venait apporter son lot de bonne lassitude. Un bien fait pour le noble malgré tout. Ce qui alors confirmait les dernières paroles de Rukia. Mine de rien, Byakuya aurait voulu encore lui tenir un peu compagnie, mais il se montra parfaitement raisonnable.. sans parler que Rukia avait des devoirs et certainement d'autres personnes à rencontrer. Il ne devait pas intervenir à ce sujet.

Aussi il se contenta de s'arrêter juste devant sa propre chambre et poussa doucement le shoji, révélant alors une pièce des plus rangée... et un futon occupé par un Wakame Taishi.. Objet obligatoire pour tout chef de clan Kuchiki qui se respecte..dixit Byakuya alors qu'il n'était encore qu'un enfant. Là, il se figea devant l'entrée, la main reposant sur l'ouverture..


Un premier pas ( Rukia) Repons10 J'ai été ravi de cette conversation. Je vvais aller en effet me reposer un peu, mais toute fois.. je serais honoré d'avoir d'autres moments comme celui ci en ta compagnie.

Fit il encore de sa voix un peu atone et grave, alors que son visage s'était à demi tourner vers sa cadette. Puis il hocha doucement du menton, comme pour la saluer, avant de s’engouffrer dans la chambre. Byakuya ferma doucement la porte derrière lui, et alla rejoindre son lit pour une sieste méritée, attrapant l'oreiller sous sa tête, pour se laisser aller en définitive.. au sommeil. Cette première journée au domaine était véritablement un succès.. à tout égard.. Ses paupières s'abaissèrent lentement, son souffle se fit plus régulier et lent, laissant simplement un silence apaisant dans toute la pièce et pour seul témoin de ses songes, cette fameuse peluche qui faisait concurrence au Chappy.



Jeu 1 Mai 2014 - 13:17
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