La matinée n'avait point été des plus  facile pour notre noble Roku Ban Tai taicho. En effet ce dernier s'était pour ainsi dire un peu renfermé sur lui même ces derniers temps. Sa fierté en avait prit un sérieux coup et nul ne pourrait le contester.. sauf peut être ceux qui ne le connaissait point du tout. Le fait est, que Byakuya n'était qu'un fantôme en son bureau, quand bien même il avait accompli ses devoir en remplissant les dossiers qui fleurissaient sur sa table.. Mais le plus curieux c'est bien qu'il y en avait un peu moins qu' à  l'ordinaire. A son insu, Renji se faisait tel le petit lutin pour le soulager de son travail, le laissant petit à petit reprendre ses marques. Il valait mieux d'ailleurs que le noble n'en sache rien.. du moins pour le moment car Byakuya n'était pas dans l'idée de prendre cette nouvelle de la meilleur des façons.. s'enfonçant même un peu plus dans le dureté envers sa propre personne, concernant ses capacités amoindries et le fait qu'il avait été prisonnier. Cette défaite lui restait au travers de la gorge. Hors donc, comme pour se réconcilier un peu avec ce monde auquel il appartenait depuis sa naissance, notre chef de clan avait quitter ses bureaux afin de se perdre dans les rues principales, l'amenant peut à peu par delà le Seireitei.  Il faisait bon en ce début d'après midi, et le soleil se masquait que partiellement sous les nuages de passage. Une promenade diurne propice à reposer son esprit... ce qui choquerait peut être, lorsque l'on sait que Byakuya avait toujours préférer la nuit. Certes, mais cette dernière, il la fuyait en ce moment, car elle ne lui offrait que des doutes et des cauchemars.

Quittant la grande porte, le Roku Ban tai Taicho se retrouvait face au Rukongai. Depuis combien de temps n'était-il point aller la-bas ?.. des années... quelques décennies tout a plus en fait. En son nouvel uniforme, Byakuya ne faisait guère attention aux regards qu'on pouvait lui porter. Personne n'osait même l'aborder. Il faut dire que son visage bien que plus rajeunit par cette nouvelle coiffure, possédait une sévérité plus appuyé par la présence de ce bandeau à son œil droit.  Sa démarche était pour le moins tranquille, laissant ses bras le long de son corps, alors que Senbonzakura ornait toujours son flanc gauche. Le noble ne paraissait pas vraiment savoir où il se dirigeait,  et le plus amusant sans doute, c'est de se retrouver dans une grande rue marchande. En effet,  ce mêler à la  foule n'était certainement pas le fort de notre capitaine, qui ne semblait même pas s'intéresser aux articles présenté sur les étalages...quoi que.. c'était un peu vite dit, parce qu'une douce odeur de rose vint à subtilisé son attention, observant alors sur sa droite un fleuriste... Un bien étrange sentiment s'empara alors  de son intellect.. se rappelant Nocturne qui lui avait rendu visite à l’hôpital... se tenant allongée à ses côtés. Elle avait ce même parfum...

Byakuya se rapprocha donc et acheta une rose rouge, venant à respirer son odeur un instant.. Et se sentit un brin stupide.  Pourquoi songeait-il à Nocturne de cette façon. Elle avait le don de le troublée et c'est d'ailleurs pour cela qu'il l'esquivait le plus possible actuellement.  Mais, le noble garda néanmoins la rose, refusant de l’abîmé ou de la délaisser, tandis qu'il reprenait sa marche, jusqu'à entrevoir un petit magasin remplit de Wakame Taishi. Comment  Byakuya pourrait ignoré cela.. c'était un fait impossible de sa part, et ce pour la bonne raison qu'il avait lui même fait construire cet endroit. Le plus  étrange c'est que jamais encore il n'était venu ici de lui même.. enfin jusqu'à ce jour.  Les fonds rapporté, étaient destiné à aider la population. Une forme d'aide que le Roku  Ban Tai Taicho avait toujours tenu d'apporter et ce depuis sa rencontre avec Hisana.. et encore.. même avant.  Cependant, personne ne le savait. Byakuya n'aimait guère être montrer du doigt, préférant agir dans l'ombre. Quoi qu'il en soit, il attrapa l'une des peluche et la contempla longuement … gardant la rose en son autre main... avant de sentir une présence familière  en son dos.

Le noble se tourna alors à demi pour contempler de son œil unique du moment.. Tient... Hitsugaya Taicho.. ici ?.. il avait d'ailleurs changer de tenue lui aussi.. ou bien se trompait il ?.. Me fait est que Byakuya tenant toujours la peluche et la fleur vint simplement à hocher du chef pour le saluer poliment comme il se devait. C'était que ce n'était pas commun de voir ces deux hommes se rencontrer..quand bien même Toshiro lui avouait que c'était là.. à titre tout professionnel... Se tournant pleinement vers sa personne, tout en offrant d'une voix monocorde :

Hitsugaya Taicho... que puis je pour vous.. ?

Intrigué par le fait qu'il soit venu jusqu'ici pour lui parler.. et aussi pour le choisir lui pour une telle chose.  Depuis son retour, peu de Taichos s'étaient donné le loisir pour ainsi dire de venir lui parler.

Machinalement, le noble Kuchiki paya le marchand, gardant  dans son bras bandé la peluche. Parfait symbole de son enfance, tandis que de sa dextre il détenait toujours précieusement cette rose rouge. Il avait dans l'idée de la ramener à son bureau même..Cependant cela se retrouvait un peu entravé dans le temps, car son homologue bien que plus jeune, semblait désireux de lui parler.. et point de n'importe quel sujet, celui concernant sa captivité. Bien que son visage paraissait aussi pâle qu'insondable, Byakuya ressentit comme un touché glacial au niveau de la nuque, calfeutré sous le col de son haori.  Son souffle se fit plus long, soulevant à peine le revêtement de son habit. Hitsugaya se rendait il compte de ce qu'il lui réclamait ?  Sans doute que non.. qui pouvait comprendre... à par lui même . Sa paupière voilà un instant cet œil d'ardoise, avant de braqué ce dernier sur le visage décidé et grave du Ju Ban Tai Taicho... un air des plus étrange sur les traits d'un enfant à l'aube de l'adolescence. Étrange pensée que cela, sachant que lui même avait grandit bien trop vite, pour le bien du clan et ses fonctions qu'il occupait présentement. Byakuya reconnaissait néanmoins en son intellect qu'Hitsugaya ne cherchait aucunement à le mettre mal à l'aise. Mais que voulait il donc comprendre, si toute fois il acceptait de se délivrer ?  Depuis son retour, le chef de clan n'avait pratiquement pas ouvert la bouche à ce propos. Gardant tout cela en lui même.... ayant à peine réussit à faire un rapport orale envers le Sotaicho, tout en présence de Nocturne et de Renji.

Un soupire s'extirpa de ses lèvres un peu entrouvertes, silencieusement.. chassant cette froideur désagréable qui s'était glisser un instant en lui même. Pourtant aucun mot ne vint à franchir son gosier blême, et c'est sans doute ce qui encouragea son interlocuteur à continuer dans sa lancer, l'amenant à lui faire comprendre qu'il n'agissait pas ainsi pour lui déplaire, mais bien par ce qu'il avait besoin de conseil... Voila tout de même une chose fort surprenante. Byakuya n'était pas un homme  des plus.... sociale.. du moins sur le papier, parce que dans le fond on ne peut ps dire que notre Roku Ban Tai Taicho ne possédait pas de cœur.. sinon comment expliquer son geste vis à vis de sa sœur... son trouble vis à vis de cette San Seki  au cheveux doré. Le noble se sentait  perdu ces derniers temps.. broyant les idées noirs.. et une rancœur des plus dévorante envers ce qui lui était arrivé. Chaque jour il tentait de dompter cette tempête qui le rongeait... mais jamais encore il n'était encore parvenu à la faire sortir... Plus tard... dans le temps, il se devra de remercier Renji pour cela.  Mais pour le moment, il se retrouvait face au plus jeune capitaine du Gotei Treize.. et ce dernier quémandait son aide, a lui et personne d'autre C'est donc que quelque part, il n'avait pas perdu l'estime des siens, contrairement à ce que ses rêves et son orgueil lui répétaient sans cesse.

Soit.. puis qu'il en était ainsi, le chef de clan allait tout de même faire un pas, tachant de ne montrer la blessure qui restait béante en lui même.. cette fierté blessée, mise au sol par un homme qui n'avait pas même daigné l'interroger.Non parler de tout cela ne sera pas des plus aisé pour Byakuya, mais il n'était pas homme à reculer. Aussi, il se contenta d'incliner un peu son menton, donnant son approbation aussi surprenante qu'inattendu. Alors que jusque là il fuyait tout ce qui touchait ce genre de confession, et dépassa légèrement son homologue.. ouvrant alors la route. Cette partie du Rukongai lui était assez méconnue, car cela faisait bien longtemps que le chef de clan ne s'était pas ainsi permit d'aller dans un tel endroit. Malgré tout, il avait une idée assez précise du lieu qu'il recherchait pour une telle discussion. Ici , il y avait bien trop de foule et d'oreilles et Byakuya n'aimait guère se donner en spectacle. Quittant la grosse artère, il  bifurqua sur leur gauche, rejoignant une  rue plus paisible, et moins regardante sur leur personne. Un peu plus loin, une enseigne se dessinait à leurs yeux.. un salon de thé.. Voila bien qui fera l'affaire...

Cela vous conviendra-t-il ?

Fit le noble de sa voix aussi monocorde qu'un peu froide envers Hitsugaya. Ce ton était signe de mal être pour ceux qui le connaissaient parfaitement, comme Ukitake ou encore Shunsui... peut être même Abarai Fukutaicho à force de le côtoyer. Mais en revanche, ce n'était peut être pas le cas de notre petit homme, qui l'accompagnait. Quoi qu'il en soit, Byakuya entra dans le salon de thé et réclama une pièce privé et tranquille.. payant même les deux salles  qui la jouxtaient.. histoire que personne ne vienne les perturbé.. ou encore.. espionner.. La maîtresse de maison  se montra fort compréhensive et les guida jusque dans une petite salle orné de coussin et d'une table basse en bois sculptée avec finesse, tout en les invitant à prendre place.. Le capitaine s'installa avec une lenteur calculée, car son œil droit bandée le privait de la justesse des distances.. il buta même sur un coussin, mais ce fut si discret que ce ne parut point notable, avant qu'il ne prenne place , dos au mur... Ce n'est que quelques minutes plus tard que le thé pointa le bout de son nez, alors que le silence était encore de mise. Byakuya glissa un regard vers la servante qui servait le thé... avant de se retirée avec grâce.. laissant nos deux protagoniste seuls.

Le noble avait poser à ses côté l'ambassadeur des algues, et  se permit de déposer avec soin, la fameuse rose rouge sur le rebord de la table, l'éloignant ainsi d'un quelconque accident dit.. liquide. Il serait fâcheux qu'elle dépérisse aussi vite..

Une fois que la serveuse se soit retirée de la pièce, Byakuya  s’attarda à contempler l'arôme de ce liquide, reposant sagement au fond de sa tasse... son odeur lui parvenant doucement, rendant le moment silencieux plus léger . La chaleur du soleil semblait amoindrit dans cet endroit pourtant bien lumineux. Les deux hommes se faisaient face.. laissant simplement cet instant passer sans que nul ne rompe ce mutisme ambiant. Ce n'était cependant point un mal, et le noble Roku Ban Tai taicho en profita pour abaisser sa main gantée sur la surface de porcelaine de son contenant. Le touché était cependant chaud, brûlant légèrement le bout de ses phalanges, mais ce n'était en rien désagréable non plus. C'était même plutôt rassurant pour notre chef de clan qui depuis quelque temps ne gouttait qu'a la froideur de ses pensées et songes. On ne pouvait pas dire qu'il était pleinement remit de son expérience. Mais lui en voudrait-on ? Cela j'en doute. Il est même impressionnant de voir qu'un être aussi droit et fort mentalement, est autant de mal à reprendre pieds. Son humeurs était encore plus taciturne que d'ordinaire et ses silences paraissaient presque sempiternel pour quiconque.. même pour Rukia... Pourtant, sous cet aspect placide, Byakuya se battait contre lui même, refusant de courber l'échine. Mais il semblait oublier une chose... il n'était point seul.. tout comme Hitsugaya semblait l'avoir oublier il y avait quelques temps. Il était assez curieux de voir nos deux Taichos  paraître aussi.. semblable en fin de compte.

Élevant sa tasse, il la porta doucement à ses lèvres, prenant un peu plus de temps que prévu en sa gestuelle. Une précaution que notre capitaine de la Sixième Division appliquait pour ne pas commettre d'impair concernant son manque de jugement des distance. Ce n'était sûrement pas très visible pour une personne qui ne le connaissait pas vraiment... a moins d'être bon observateur. Le fait est qu'on lui avait toujours apprit à ne jamais afficher ses faiblesse quand bien même, elles pourraient se démontrer comme évidente. C'était une façon de garder le jeu dans sa main.. et l'effet de surprise. Quoi qu'il en soit.. alors que le liquide salvateur s'infiltrait déjà en son être, Byakuya écouta sagement les paroles de son homologue, qui venait enfin de délivré le pourquoi de cette demande de concertation.  Son ressentit.... et ce qu'il avait pu juger de l'ennemi. Question pertinente.. Après tout Hitsugaya Taicho représentait la Dixième Division...la stratégie. Certes, mais ce n'était tout de même point pour plaire à Byakuya qui en avait assez de se ressasser en son esprit ce qu'il avait vécu... la nonchalance. D'Aiern... son indifférence insultante à son égard.. Le rire de Grimmjaw, et les agaceries de cette fillette au cheveux vert.... oui .. vraiment agaçante...

Le noble eut comme un long moment d'absence.. tenant sa tasse au bord de ses lèvres sans jamais en boire une goutte, l'oeil perdu dans un souvenir pas si ancien que cela. Le salon de thé  avait disparu autour de lui, ne laissant qu'une vaste cellule froide, baignée par la lueur de la lune..Astre qu'il ne pouvait plus observer comme auparavant sans éprouvé ce malaise. Il se revoyait avec les mains lié par des chaînes solides et lourde, affirmant sa faiblesse en contenant son reiatsu qui s'amoindrissait de jour en jour. Son souffle était plus audible à ses oreilles, guettant le moindre mouvement extérieur.. la moindre visite...  Assez !! hurla alors sa conscience, lui rappelant  que ce n'était là qu'une réminiscence. Ce rappel à l'ordre fit reprendre contenance a Byakuya qui manqua presque de se verser le thé sur son haori, avant de braquer un regard plus  lucide vis à vis de son jeune interlocuteur.

Je ne puis identifier que quelque uns des leurs.. de ces Espada. Cependant,  il me paraît évident qu'ils ne lui obéissent que parce qu'ils le veulent bien. Leur individualisme me semble assez souligné.. à part chez celui là même qui a organisé ma libération, alors que l'équipe de sauvetage venait d’être signalée.

 Sa voix aussi grave qu'atone, ne paraissait trahir aucunement le trouble qui l'avait éprit. Laissant entendre ce premier élément de réponse.. attendant simplement qu'Htsugaya se précise sur ce qu'il désirait, et ainsi lui apporter lui même des précisions à son tour. Sa main s'abaissa enfin avec la tasse qu'il reposa sur la surface plane de cette table en bois sombre... Tout n'était que calcule en sa manière d'être, tout comme ses mots paraissaient parfaitement choisit. Habitude caractéristique de sa part. Car quand bien même notre noble était encore convalescent.. il n'avait rien perdu de son intellect. Cependant, le chef de clan aura bien du mal de confier des noms.. il ne connaissait pas même celui de cet espada qui lui avait sauvé la mise.. lui disant qu'il ne voulait pas voir l'un des siens périr …. Si ce n'était cette.. Celexa. Une bien étrange personne.. pipelette comme jamais mais point si sotte que cela.. juste.. étrange.

Son œil anthracite fixait son jeune interlocuteur qui venait à transmettre ce qu'il pouvait bien penser de tout cela. En un sens, le noble y avait parfaitement songé lui même. Mais, quelque chose lui disait que ce genre d'opération risquait d'être voué à l'échec. Pourquoi ces Espada écouteraient-ils un shinigami, ennemi tout naturel...plus qu'Aizen lui même. Cet homme était un traître mais pourvu d'un don à l'éloquence à tout épreuve. C'est bien pour cela d'ailleurs que Byakuya s'était préparer à ne point l'écouter. Cependant, notre Roku Ban Tai taicho ne s'était point attendu à autant de mépris sous ce désintérêt de sa personne. Une écorchure toute particulière en son orgueil déjà meurtrie par cette captivité. Une honte qui l'avait amener à vouloir une mort digne, comme tout samouraï mériterait. Encore en ce jour il y pensait. Mais.. sa fierté réclamait autre chose... car ses hommes s'étaient donné la peine de le sauvé. Byakuya se devait de vaincre cette honte si contraire à ses codes. Personne ne paraissait entrevoir le combat qu'il menait chaque jour.Une dureté qu'il n'avait rencontré que depuis la mort de son épouse. Cette douleur... il s'en rappelait encore, bien qu'elle était plus ancienne.  Sa paupière s'abaissa un instant, laissant le silence retomber un peur sur leur personne, tandis que sa main droite, un peu plus habile que sa conjointe, reprenait le thé en ses doigts, pour la porter à ses lèvres. Curieusement, ce geste paraissait bien plus simple les yeux clos.

Inclinant doucement la porcelaine à ses lèvres entrouvertes, le capitaine put une fois de plus savourer ce liquide si bienfaisant. Ce n'était pas forcement le meilleur thé qu'il avait pu boire jusque là, mais il était fort correcte pour un tel établissement. Il faut savoir que Byakuya n'était pour le moins.. pas habitué à ce genre d'endroit. Il y avait bien longtemps que le noble ne s'était pas aventuré au delà des murs du Seireitei. Sans doute par manque de temps, mais aussi parce qu'il n'y songeait absolument jamais. Pourtant ce n'était pas faute de faire quelque chose pour aider la Soul Society. La preuve en était de cette peluche à son côté. Gardant à porter sa tasse de thé, le noble Roku Ban  Tai taicho se contenta de répondre en usant de cette même voix atone qui le caractérisait, omettant la froideur...  

Je ne crois pas qu'il soit utile de tenter de semer le doute en leurs esprits. Sinon, comment expliquer que l'un d'eux ait décider de son propre chef de me libérer, prenant alors le risque d'être démasqué.

Il se souvenait parfaitement de cette bien étrange conversation avec le grand brun... il semblait bien plus posé que sa compagne, aussi agaçante qu'elle ne savait ajuster son tir.. Son bras pourrait en témoigner. Mais il n'y avait pas seulement Stark qui avait éveillé son intérêt et un peu de respect. Hallibel. Certes, Byakuya ne savait point son nom, mais il avait décelé chez elle une prestance qui ne passait pas inaperçu. C'était à ce demander ce qu'avait bien put promettre ce traître pour qu'ils lui mangent dans la main. Un léger froncement de sourcil survint à ses traits encore un peu trop pâle, affichant alors une gravité un peu songeuse. Cependant, ce mutisme ne dura guère, quand le chef de clan reprit de cette même voix monocorde :

Ce dernier comme sa compère au cheveux blond possèdent une nonchalance et un état d'esprit qui démontrer une puissance dormante.. peut être même plus important que ce traitre ne l'imagine. Cela me conforte dans l'idée qu'ils comprendront bien assez tôt qu'un homme capable de trahir les siens, n'est pas digne de confiance. Mais si ce n'est point le cas, il n'en reste pas moins que'Aizen ne maîtrise pas cette armée et ceci, est à notre avantage.

Ce n'était point si faux. Aizen avait fait l'erreur de le laisser en vie. Bien qu'il n'avait connu que sa cellule et cette étendue de sable baignée par la nuit. Byakuya avait pu entrevoie les caractères diverses qui l'avaient entouré.. leurs brusquerie et violence aussi.. Mais il y avait entrevu de la compassion et de la crainte pour les siens.  Ce précieux avantage, c'est bien tout ce que pouvait posséder pour le moment la Soul Society. Cette dernière payait en quelque sorte pour son arrogance. Son regarda s'abaissa un temps sur le liquide restant au sein de sa tasse … Oui certes, mais désormais chacun s’entraînait durement, et les Divisions semblaient plus réunie que jamais. Mais lui même ?... Il se sentait faible et cela insupportait grandement.  Cette tension était si intense, qu'il ne sentit point sa main se faire plus pressante sur la porcelaine. Si bien que cette dernière se rompit.. se brisant tout en laissant le thé se répandre sur les habit du noble. Ce dernier tiqua en s'en rendant compte et se raidit en constatant une fine coupure sur son pouce, laissant entrevoir le sang qui s'écoulait déjà.

Mais cela n'eut guère d'importance, lorsque son regard se porta sur la rose. Cette dernière baignait un peu dans le thé déversé accidentellement. Prestement, le noble s'en empara, voulant la soustraire de tout ceci, comme si ceci était son bien le plus précieux. Un geste qui le trahissait un peu alors qu'une sombre colère s'emparait de lui, bien que rien ne s'affichait sur ses traits. Le sang se mêla un peu à la tige de la fleure sauvée des eaux...tandis que Byakuya exprima d'une voix curieusement sombre, mais distincte :

Veuillez pardonner cette maladresse.

Le sang carmin glissa sur la surface brisé de la porcelaine délaisser sur la table. Ce dernier ressentait à peine la douleur, sans doute trop préoccupé par ce qu'il venait de faire. Cependant ce qui sembla surprendre un peu plus encore notre Roku Ban Tai Taicho, fut d'entendre son cadet lui dire que son retour avait pour le moins.. rassurer leurs troupes. Lui qui se voyait encore comme une honte et tâchait de se remonter digne de ses hommes, cela en devenait tout bonnement ironique.... Mais aucune parole ne vint de sa part pour contredire Hitsugaya.  Cependant il tenait compte de ses paroles, puis qu'il l'observa un temps, sans même réagir  alors que ce dernier essuyait la table comme il le pouvait. Ce n'était pourtant point son rôle et une serveuse serait plus adéquat pour un tel travail. C'est d'ailleurs à ce constat que Byakuya daigna enfin se mouvoir.. comme reprenant vie tout à coup. Il leva sa main gauche, révélant le bandage qui ornait la longueur de son bras, puis claqua des doigts. Il ne fallut pas moins de quelques secondes pour que la jeune femme qui les avait servit n'arrive. C'est avec efficacité que cette dernière nettoya les débris, tout en conférant une serviette au Kuchiki, pour qu'il puisse s'essuyer convenablement. Heureusement l'incident était minime et lorsque la jeune femme se retira, il ne restait plus trace de tout ceci.. ci ce n'était le pouce du noble qui saignait toujours un peu sur la rose.. Tient, c'est là que le chef de clan se rendait compte qu'il la détenait toujours en sa main. C'est avec lenteur que Byakuya la reposa avec soin sur la surface lisse de la table basse.. nettoyée, avant de porter à ses lèvres fines, cette phalange meurtrie.

Ce faisant, le noble redressa son œil anthracite sur Hitsugaya Taicho qui venait de lui répliquer qu'il ne fallait point des excuses mais des actes. Phrase fort sage au demeurant, mais que le chef de clan détestait. Depuis son retour au sein de la Soul Society.. c'est là un mantra qu'il s'imposait. Devoir se redresser, continuer à aller de l'avant, alors que même ses nuits le fuyaient à présent. Byakuya ne retrouvait plus cette paix si salutaire par le passé, dans la lueur de la lune.. non.. elle le troublait et ce de manière  plutôt désagréable. Pas comme sa San Seki. Par Kami sama.. voilà qu'il repartait dans des pensées qui n'avaient aucun sens. Ses traits se firent plutôt graves à ce moment, alors qu'il resservit lui même le thé.. répondant à la question toute silencieuse de son cadet en ce geste. Le noble n'était pas du genre à laisser une tasse brisée, rompre leur échanges. C'est un peu en silence que ce thé fut vaincu en sa gorge...Un mutisme plutôt reposant, qu'autre chose. Il n'y avait aucune tension entre les deux capitaines. Cependant cela ne dura qu'un temps.. et déjà  l'habit un peu collant du noble se montrait moins désagréable..

Et quel genre d'acte préconisé vous Hitsugyaya Taicho ?

En ce ton monocorde, il ne résidait aucune arrogance ou défit, seulement une part d'intérêt et de curiosité. Bien qu'Hitstugaya soit un enfant, le noble Roku Ban Tai Ytaicho le reconnaissait que s'il possédait cette place de commandement ce n'était dû qu'à sa propre valeur d'être et ses facultés.Rien de démérité. Cela étant dit. Byakuya  déposa sa tasse vide sur la table, et se contenta de glisser un bref regard sur la rose.. vu le temps extérieur.. il y avait peu de chance qu'elle en reste pour le moins.. intacte.  Cela était si éphémère et le noble n'aima guère se rapprochement avec la maladie de Nocturne. Malgré tout, en repensant à cet échange présent, le noble  vint à fermer sa paupières pour faire une fois de plus entendre sa voix aussi atone que légèrement froide. Il émit donc une première phrase....suivit d'une légère pause, comme s'assurant avoir toute l'attention de son cadet, avant de reprendre...

Il y a cependant une chose à laquelle ce traître ne s'est pas attendu. Nos forces se sont soudé.. et non éparpillées.

Cela aussi était leur avantage.. sans parler de cette alliance avec les Visard. Pour le moment, Byakuya ne s'était pas encore rendu à Karakura pour souder cette futur alliance. Mais il savait qu'il devra sous peu renvoyer Nocturne auprès d'eux afin de resserrer les liens. Elle lui avait raconter la façon dont elle avait fait leur connaissance.. et leur retrouvaille était des plus étranges.. il y avait bien quelques archives sur eux.. mais il faut croire que les données avaient été mûrement choisies avant d'être soumise sur le papier. Cette véracité souffrait de trop peu de détails et notre Roku Ban Tai Taicho était bien trop jeune à cette époque pour se souvenir de quoi que ce soit sur le sujet.. Mise à part cette rencontre fortuite et secrète avec Hirako Shinji.. Un homme fort grand.. enfin pour un enfant.. tout paraissait grand après tout. Peu être ne l'était il point autant. Quoi qu'il en soit, il en avait un étrange souvenir et  se remémora qu'il en avait fait sa première passe d'arme.. même si cela avait été avec un boken.

Le Sotaicho en avait fait un rapport, concernant ces visard... et il attendait beaucoup de la Sixième Division, bien que ce dossier aurait dû être transmit à la Treizième.. mais l'on devait jouer la prudence, et puis que c'était nocturne qui les avait rencontré.. il était juste que la Sixième s'implique dans cette affaire. Son regard se porta à nouveau sur la rose... mine de rien il était fier de ses hommes et de leurs façon d'agir.. mais lui même n'arrivait plus à  se regarder dans une glace.  Byakuya devait chasser une tempête avant tout.

Tout en se redressant, Byakuya reconnaissait bons nombres des paroles de son collègue. Ce dernier possédait même cette fougue de la jeunesse qu'enviaient les plus anciens sans doute. Cependant, le noble n'en était pas non plus  totalement dépourvu.. c'était juste soigneusement caché derrière ce visage un peu trop fermé depuis son retour du Hueco Mundo... des traits un peu plus sévère sous la marque de ce bandeau sombre. Un attrait qu'il n'aimait guère, tant pas sa signification, comme quoi il était blessé, mais surtout parce que cela lui donnait un point commun avec le Ju Ichi Ban Tai Taicho.. un comble.. une hérésie des plus moqueuse envers sa propre personne. Pas étonnant qu'il évitait son reflet dans tout les miroirs possible. Cependant, oubliant un peu ce détail, le noble Kuchiki dénotait une certaine colère dans les mots de son jeune interlocuteur.. Cette détermination semblait être animée par quelque chose des plus intimes. Ceci était parfaitement évident en sa manière d'être. Il y avait bien plus que le sens du devoir en cela.. Gardant soigneusement la rose en sa main droite. Son œil anthracite venant rencontrer le regard de son cadet, le capitaine laissa entendre dans les airs une voix aussi monocorde que froide :

Pourquoi cette colère et cette détermination envers ce traitre ?

Il ne l'obligeait nullement à y répondre, car de tout les Taichos, Byakuya était bien l'un des premiers à préserver son intimité et ne se montrait que rarement indiscret. Lorsqu'il le faisait d'ailleurs c'était là pour une bonne raison. Ici.. Sans était sûrement une, car après tout, ils étaient frères d'armes et se devaient de combattre l'un à côté de l'autre vis à vis d'Aizen et de ses ambitions. Cependant, le chef de clan ignorait que tout deux partageait un même point commun.. défendre une personne plus que leur propre existence. Il était amusant de contempler tant de points communs en définitive. Quoi qu'il en soit, le soleil poursuivait sa course au dessus du Rukongai, et ils n'étaient pour ainsi dire.. pas tout proche du Seireitei. La chaleur était plus appréciable en extérieur, mais pas de quoi se rafraîchir non plus et  le Roku Ban Tai Taicho en avait pleinement conscience.. aussi il  contempla à nouveau la dite rose, puis son collègue.. son regard se plissa un peu... avant  de reprendre finalement d'une voix aussi monocorde que respectueuse.

Je sais que cela n'est pas des plus ordinaires comme demande,  mais pourriez vous user de votre savoir sur ceci afin de la conserver du temps et de la chaleur ? Je crains qu'elle ne résiste aucunement jusqu'à notre retour.

Et il ne croyait pas si bien dire.. ils n'étaient pas prêt d'arrivé en leur Division respective... Mais le narrateur en dit sûrement de trop. Byakuya lui tendit la fameuse fleur qui dans un sens représentait quelque chose pour lui même... et que peu pourrait comprendre. Ce n'était pas un mal d'ailleurs, car pour le moment il avait quelque peu du mal à  écouter ce que pouvait bien lui souffler son cœur. Son être était occupé par une colère tumultueuse et une morsure cruelle, concernant sa propre défaite.  Le fait est que si Hitsugaya se liait à cette petite demande... le noble avait dans l'idée de lui confier quelque chose qui lui tenait à cœur depuis fort longtemps. Vraiment.. en voyant cet étalage, comment ce fait il que jamais il n'avait demander la moindre nouvelle à ce propos. C'était l'une de ses premières action en tant que chef de clan, afin d'aider les plus démunie du Rukongai. Une manière de participé à une meilleurs qualité de vie. Byakuya était peu être de haut lignage,  il n'était pas dépourvu de cœur, comme on tente de le faire croire.. ou qu'il tentait de démontrer. Cette armure était là pour se protéger.. rien d'autre. Se mettant ainsi à l’abri des abus et des hostilités mal dirigés.

Laissant donc le choix à  son collègue de remplir ou nos son souhait, il  vint à  porter son pouce à ses lèvres pour stopper un peu le sang qui s'écoulait encore. Seul vestige de sa maladresse passé. Pour une fois qu'il ne se cognait pas quelque part à cause de son mauvais jugement des distances, voilà que son manque de contrôle brisait une tasse.. Mais dans un sens, le capitaine de la Sixième Division, prenait cela pour une sorte d'avertissement. Cette tempête n'avait de cesse de grimper et de se montrer intransigeante.. Ses nuits  étaient bien trop courte pour que son esprit puissent trouver pleinement le repos mérité, et  les séances de méditation étaient troublées par ce qu'il avait vécu.  Le noble ne parvenait pas à recouvrer son équilibre, du moins pas comme il le désirait et quand bien  même il était apte à son travail, il se sentait dévoré... Le chef de clan  entendait parfois sa raison lui soufflé qu'il devrait soumettre cela à quelqu'un, mais sa fierté meurtrie le rendait muet à ce sujet. Heureusement... un homme le prendra de court d'ici quelques jours.. le mettant face à ce qu'il refusait de voir.

Sa paupière s'abaissa quelques secondes, comme réfutant ses pensées.. et se concentra sur l'instant présent..Il se tenait fin prêt à quitter les lieux, afin de rejoindre les rues marchandes, et rejoindre les quartiers militaires. Le goût de fer marquait encore sa bouche, alors qu'un sentiment de dégoût  l'envahissait.. Puis il délaissa sa blessure minime, comme pour démontrer son désintérêt envers cela.   

Croisant son regard, le noble Kuchiki pouvait reconnaître qu'en effet, Hitsugaya prenait tout ceci très à cœur. Peut être même un peu trop.. mais là.. il pourrait aussi bien parler pour lui même . Mais cela... sa conscience pouvait bien le lui rabâcher, Byakuya n'en écoutait pas un mot. Si le capitaine Hitsugaya venait à trop se perdre dans sa rancœur, cela risquait de commettre bien des erreurs, et cela éveilla le côté un peu fraternel de notre Roku Ban Tai Taicho. Après tout il se sentait responsable en tant qu'aîné entre les deux. Sans parler que ce genre de chose était assez respecté en leur uses et coutumes. Cependant, il reconnaissait aussi qu'Aizen avait déjà bien trop prit et ignoré...Byakuya gardait le souvenir cuisant de son indifférence à son encontre.. aucun interrogatoire.. juste une sorte de bête de foire pour ses Espada.. comme pour mieux étudier les shinigamis.. apprendre à voir leur faiblesses et ainsi mieux les occire. Pourtant mise à part deux trois de la bande, Byakuya avait aussi décelé une force endormie et quelque peu intrigué par les actes du traite. Marchant tout deux, nos deux protagonistes se retrouvèrent à l'extérieur, oubliant alors la lumière tamisé du salon de thé. Si bien que Byakuya du plisser un peu son œil droit à cause de cela, accusant cette lumière vive. Cependant, ce désagrément ne dura que quelques secondes, alors qu'il concédait  à son cadet :

Il y a des choses que nous ne pouvons pas pardonner, cependant, notre force est en notre cohésion... non la solitude.

Cherchant à lui faire comprendre que rompre les rang pour agir seul serait la pire des sottise.. Ignorant alors que c'est pourtant bel et bien ce qu'avait chercher à faire Hitsugaya, face à Aizen.. il y  a peu de cela. Mais le ton bien qu'atone du noble.. sonnait un peu faux, comme s'il n'y croyait guère. Pourtant c'était une vérité.... mais cela venait sans doute du fait qu'il s'était lui même.. mit à l'écart concernant ses hommes..De Renji...et de Nocturne.. cette femme.. étrangement ..même en l'évitant, il avait l'impression qu'elle était derrière chacun de ses pas et de ses pensées.. voir même un peu trop. Si bien que le noble Kuchiki ne put s'empêcher de contempler à nouveau la rose qu'il détenait en main, avant que son collègue n'approuva son idée.. venant alors à agir pour le bien fait de la fleure.. la conservant alors à l'aide de sa froideur.  Entre les mains du jeune Taicho, le rouge de ses pétales se fit plus sombre, mais pas moins éclatant pour autant.. laissant les reflets de cristaux de glace miroité avec les rayons du soleil. Observant la manœuvre, Byakuya ne fit rien pour interrompre le processus, mais il entrevis alors un sentiment rarement observer sur les traits juvénile d'Hitsugaya.. Serait de la tristesse ? Pourquoi cela ?

Le noble Rooku Ban Tai Taicho était loin d'imaginer que ce dernier avait pour ainsi dire percer à jour le pourquoi de cette rose. Surtout que lui même refusait d'écouter son cœur. N'étant que peu sûr de ce que cette femme lui avait fait éprouvé par sa présence. Et cette conversation à la Quatrième Division.   Pour le moment, Byakuya l'évitait purement et simplement.. mais peut être oui... peut être qu'un jour il lui offrirait cela.. C'est avec soin qu'il la récupéra venant à admirer en secret sa beauté mystique...Il lui était plaisant de la savoir immortalisé ainsi, même si  Histugaya lui affirmait que cela allait dégelé avec le temps. Ceci étant, le noble Kuchiki remercia d'un signe de tête  son collègue et reprit leur route...et malheureusement, l'homme des glace avait bien tord d'avoir autant confiance en notre capitaine. Ce dernier était loin d'être un natif de ce genre d'endroit. Quand bien même il y avait rencontré Dame Hisana... s'aventurer dans le Rukongai n'avait pas été tellement une prérogative en son existence.

Aussi, s'enfonçant un peu plus dans les rues un peu plus étroites.. Byakuya commençait à sérieusement douter de la route... pendant un instant il crut même reconnaître le même étalage de légumes qu'il y avait  dix minutes.. Ou bien.. cela n'était qu'une idée. Cependant reconnaître que l'on était perdu était digne de Zaraki.. pas d'un Kuchiki. Aussi ne disait-il rien.. et pire encore.. rien ne se lisait sur son n visage encore un peu pâle et amaigrit de notre noble. Tout semblait à croire qu'il n'ignorait aucunement sa route, alors qu'ils débouchèrent dans un carrefour plutôt vide ...et que les toitures des maisons stipulaient un appauvrissement certain. Sans parler de la poussière qui s'accumulait de partout. Non vraiment.. cela signifiait qu'ils se perdaient plutôt qu'autre chose?.. Non.. évidemment que non. 

Voyons... cela sous-entend qu'il faudrait donc partir sur la gauche... bien, sans la moindre hésitation, Byakuya enchaîna sur sa gauche, avant de buter contre un cailloux qu'il n'avait pas pu estimer à cause  de sa vue partielle. La rose manqua même de quitter ses doigts, risquant ainsi de se briser au sol, vu qu’elle était désormais capturée par la glace.  

Par réflexe, Byakuya parvint à se reprendre contre un tonneau abandonné là... le regard braqué sur la rose qui allait se briser. Pendant une fraction de seconde, un curieux désespoir naquit en son cœur, comme refusant de voir cette fleure dépérir aussi stupidement par son manque d'équilibre, par cette faiblesse si peu commune de sa part. Lui, Kuchiki Byakuya, l'homme qui se maîtrisait en toute circonstance. Cependant comment parvenir à cela quand votre vision se retrouve ainsi faussée.  Mais le drame fut interrompu par l'intervention de son collègue. Ce dernier rattrapa au dernier instant la rose, pour la lui rendre. Le noble la reprit non sans incliner légèrement son visage pour remercier son compagnon d'arme et en profita pour observer un peu plus les lieux.. Un peu plus loin, on pouvait entendre des voix psalmodier des paroles presque.. mystiques. Sans doute des prêtres. Ce n'était point courant de les croiser ici.. ou alors.. il fallait comprendre par là que nos deux compères s'éloignaient plus qu'autre chose de leur but initiale. Les prêtres passèrent en effet devant eux pour finir, tout en se frappant par moment le visage. Bien que pantois, Byakuya voilà simplement son unique œil de sa paupières, observant une certaine réserve quand à cela...

La situation allait de mal en pire.. de Charybde en Scylla, bien qu'il n'y avait rien de malheureux qui pourrait arriver à nos deux protagonistes, bien que parfois dans le Rukongai, c'était comme partir en  forêt, on pouvait ne  pas en revenir. La preuve étant qu'aucun des deux ne semblait avouer à l'autre qu'il se sentait de plus en plus perdu. C'était à faire concurrence Zaraki Kenpachi en compagnie de sa Fukutaicho. Mais cela, notre noble ne préférait pas y songer, croyant alors reconnaître un coin de rue... oui, en effet, mais ce n'était que pour rejoindre un peu plus vite encore, Inuzuri. L'endroit même où il avait rencontrer Hisana....il y avait de cela quelques décennies. A cette pensée, notre chef de clan en éprouva une douleur aussi sourde qu'ancienne s'éveiller, bien que ses traits en restaient indéchiffrable sous cette chevelure qui retombait un peu plus librement sur son visage. Devait il vivre dans ce passé tout en avançant ?.. ou bien observer devant lui sans se retourner, et prendre cette main toute féminine qui soit qui se tendait vers sa personne ?

Songeur comme jamais, Byakuya avançait sans plus rien vraiment calculé.. Du moins jusqu'à ce qu'une voix forte ne l'éveilla, venant à lui faire rendre compte de la situation. La rue ne payait décidément point de mine autour de lui.. mais le plus déstabilisant était de percevoir ces hommes et femmes formés une sorte de salle de procès. S'arrêtant net, il  se permit un bref regard avec Hitsugaya Taicho, avant de s'intéresser un peu plus à ce qu'il pouvait bine se dire.. et ce qu'il entendait  lui donna un peu plus à chaque seconde... la migraine. Comment pouvait on avoir de tels propos aussi peu... logique ?...cette pauvre âme n'était en aucun cas un hollow.. et si cela était le cas.. qu'était donc nos deux protagonistes.. des Menos ?  Se frottant un peu le menton, l'air.. plus songeur encore que jamais, Byakuya finit par plisser son front, l'air grave. Tout cela n'avait point de sens.  Mais alors qu'il allait se décider quand à défendre « l'accusée », Hitsugaya le prit un peu de court en venant libérer la pauvrette,  avant de faire éparpiller ce rassemblement.

Bien que notre Roku Ban Tai Taicho n'était pas des plus bavard en ce qui concernait les moment romantiques, il ne put s'empêcher de se sentir amusé quand à voir la jeune femme déposé un baiser sur  la joue de son cadet.  Ce dernier n'en revenait pour ainsi dire point et en rougissait fortement.. de quoi faire concurrence à sa propre rose.  Cependant, un sourire naquit légèrement à ses lèvres alors qu'Hitsugaya lui proférait qu'il n'avait rien vu... oh... il ne divulguerait rien, ce n'était point son genre, mais il n'en pensait guère moins. Son sourire disparut aussi rapidement qu'il était venu, et intima simplement son collègue à poursuivre la route, mais cette fois ci en tâchant de revenir un peu en arrière.. Mais les rues se ressemblaient décidément de trop, et alors qu'ils débouchaient à nouveau à un carrefour..

Je ne me rappel point être passé par ici.

Fit il remarquer, concédant un peu le fait qu'il s'était peut être.. un … peu.....perdu. Léger aveux, alors qu'une ombre les suivaient depuis le haut des toitures un peu branlantes, comme courant après quelque chose.. avant de finalement rejoindre le plancher des vache et foncer droit dans les pieds d'Hitsugya avant de disparaître en feulant de mécontentement. Pétunia est sans aucun doute.. Bien que ce dernier n'avait pas encore croiser le chemin de Nocturne. Le noble Roku Ban Tai Taicho  soupira en lui même .. et se figea face à se dilemme.. par où aller.... ? Fallait il donc demander  un habitant du coin la direction à prendre ? Quelle manque de classe en cela. Deux Taichos parfaitement affichés en pleine rue et qui ne savaient plus leur chemin. De quoi faire la une des journaux...

On ne pouvait point dire que la chance était avec nos deux protagonistes, mais bien tout le contraire, et Byakuya commençait à passablement en avoir marre. Bien que d'un aspect placide et attentif, notre noble n'était pour ainsi dire que peu patient, plus encore après ce qu'il venait de vivre  dans le Hueco Mundo, il y a encore très récemment. Cependant, le Roku Ban Tai Taicho tâchait de prendre son mal en patience, alors que son collègue venait tout bonnement de prendre les devants, en venant le dépasser et monter sur un toit. Une idée plutôt intelligente, sauf que visiblement, on n'allait nullement leur laisser la paix. En effet, alors qu'il levait à son tour son visage vers la toiture, pour demander à  Hitsugaya s'il repérait le Seireitei au loin. Ce qui était assez évident à reconnaître avec la colline Sôkyoku.  L’atmosphère changea autour d'eux, se faisait plus parfumé... volubile... et subtile. Ce qui tranchait nettement avec cette odeur persistante de crasse.. et de poussière. Ses mains vinrent se rapprocher de son haori, alors qu'une voix vint à murmurer à son oreille, qu'il semblait bien trop tendu et qu'il devrait laisser des mains plus expertes venir les détendre. Lentement, sa paupière gauche vint légèrement se plisser, offrant alors un visage curieusement froid sur le visage encore pâlot de Byakuya.   Il se soustrayait lentement de ces mains trop aventureuse, car l'une d'elle s'était même glisser en son kosode, pour reconnaître sa peau.  

Veuillez ne pas m'approcher de la sorte.

Fit-il  avec une certaine froideur polaire en son timbre, alors qu'il ne vit pas même que la plus jeune des femmes de joie, venait de lui subtiliser sa rose, gardant un sourire afficher sur ses lèvres de satin derrière son éventail. Cependant, il n'était pas le seul à être autant importuné. En effet  la plus dévergondé, dont les habits retombaient sur les épaules, offrant là un décolleté bien négligé, vint à se pencher  sur le cas du plus jeune, en lui chatouillant le menton.  «  Regardez moi ce joli minois.. veut-il à votre avis que je chatouille son imagination ? » Avec un regard des plus espiègles qui soit, alors que Byakuya réalisait enfin l'absence même de sa rose. Fronçant des sourcils il tendit la main auprès de la jeune femme qui se cachait toujours derrière l'éventail, tout en lui quémandant de lui rendre son bien.  Chose évidemment qu'elle ne fit point, venant carrément se coller contre lui.. «  Allons.. un beau guerrier comme vous ne donnerait-il pas à une belle demoiselle que je suis ce genre de chose ?.. » Venant même à porter une caresser d'un effleurement ses traits impassible, reconnaissant un peu la texture du bandeau.

Le regard d'ardoise de notre Roku Ban Tai Taicho vint à toiser celle de cette tentatrice et il lui bloqua la main de la sienne, l'invitant à ne plus le toucher.. Il n'y avait là aucune brusquerie de sa part, conscient de ce que ces personnes représentaient. Jamais encore il n'en avait rencontré, mais il serait idiot de croire qu'elles agissaient ainsi pour le plaisir. Et si Byakuya tenait absolument à récupérer cette rose... il ne s'était pas plus rendu compte qu'il venait de se faire délester de son argent, caché habituellement dans le revêtement intérieur de son  kosode.

Cette rose n'est malheureusement point pour vous, je le regrette. N'y voyez là aucun geste personnel à votre encontre. Rendez la moi s'il vous plaît et laissez donc mon compagnon en paix.

Laissa entendre la voix monocorde et bien moins froide pour le coup, de notre capitaine. Il glissa même un léger regard envers Hitsugaya. Ce dernier avait fort  à faire lui même, et  en tant qu'aîné, Byakuya se sentait comme responsable de lui. Ce n'était plus de Taicho à Taicho cette situation.. mais bien d'un gamin et d'un adulte.. qui plus est plutôt novice en matière de.....et bien de femmes. On ne peut pas dire que notre roku Ban Tai Taicho  courrait après les jupons, même s'il ne se montrait pas insensible à une certaines personne ces derniers temps.Cependant, cette demande serait la dernière qu'il fera. Si jamais cette femme  ne lui rendait pas son dû, il se montrerait alors inflexible... Sa prise restait ferme mais pas non plus brusque sur cette main qu'il détenait. Tout aussi conscient que le teneur du Bordel n'était certainement pas loin et … On ne peut pas dire que Byakuya était un noble méconnu, même si présentement, vu son changement d'apparence pouvait leurrer encore quelques temps.

Cette situation était tout de même assez cocasse, si bien qu'il était assez simple de comprendre que s'ils s'en sortaient.. aucun d'eux ne partagerait cette anecdote à qui que ce soit. L'un comme l'autre avait leur réputation et leur fierté. Mais qui aurait put croire qu'une telle chose leur arrive présentement.. l'un  étant trop sage pour se mettre dans un tel pétrin et le second bien trop propre sur lui pour venir dans ce genre d'endroit. On peut dire que cette journée ne tournait guère rond depuis le début.. et … le pire c'est qu'elle n'était pas même terminée.

Les mains aussi langoureuses qu'elles furent.. se retirèrent de leur personne, mai sil y avait comme un éclat de regret dans les yeux de la jeune femme qui se cachait toujours derrière son éventail. Ce dernier était de bel facture, et cela soulignait sans aucun doute son succès auprès des hommes...car cela était signe d'un grand présent. Cependant, cela ne provenait certainement point de Byakuya. Ce dernier ne côtoyait pas ce genre d'endroit. Le langage de cette femme était signe qu'elle n'était pas une fille de joie des plus simples. C'est pourquoi dès le départ, notre Roku Ban Tai Taicho lui avait prêter une distinction toute particulière..Cependant elle c' était tout de même joué de lui, en lui ravissant ce bien qu'il ne voulait pas lui céder. Sa bourse oui... mais pas cette rose. Elle lui était en effet précieuse et le reconnaître le troublait tout autant. Cette simple fleure trouvée au marché... pourquoi un tel intérêt ?... pourquoi vouloir la protéger contre le temps, la chaleur.. et de ces mains aussi habiles que charmeuse ? Le chef de clan n'en avait pas la réponse.. ou du moins.. il ne voulait l'entendre ni la comprendre.  Pendant un instant, son œil anthracite  se perdit dans les puits sombres et sans fond de la jeune femme, tandis que sa main se faisait bien moins ferme sur son poignet. Attendant simplement qu'elle daigne faire le geste qu'il espérait. Son visage  restait pâle, laissant sa chevelure caché à demi ce bandeau qui recouvrait son œil...

La fille de joie abaissa alors doucement son éventail, démontrant alors des traits aussi doux qu'agréable à regarder, comme si cela étai tune faveur qu'elle lui accordait malgré tout, avant de  glisser délicatement la rose dans l'ouverture de  son kosode. C'est là qu'elle profita pour lui divulgué d'une voix des plus charmeuse.. avant une pointe de regret :  " Un homme qui garde ainsi une rose doit être fort romantique, la future propriétaire de celle-ci est une chanceuse, ne perdez pas cette chance de lui offrir *. Ceci eut le don de faire naître un semblant de trouble au sein même du cœur du noble. Qu'il soit romantique, il ne pouvait  le nier, car cela serait réfuter son amour pour Dame Hisana. C'était même digne des plus grands livres sur le sujet.. et cela en était bien ironique. Elle n’était plus....mais jamais Byakuya ne réfuterait ces cinq années passé en sa présence. Mais à  présent, un futur se présentait  à lui et le noble se sentait fébrile  ce sujet. Jusque là, il vivait au jour le jour... faisant toujours au mieux ses tâches. Mais était ce pour autant que la solitude devait être sa seule compagne ?

C'était même assez injuste de penser cela, car après tout, il  avait Rukia à ses côtés.. Renji.... Nocturne... Ses sourcils se froncèrent.. Est ce qu'il méritait leur estime en ce jour ? Alors qu'il avait succombé à l'ennemi ? La rage vint sournoisement se glisser en son être, étouffant presque cette surprise et se sentiment de protection envers cette rose qui reposait maintenant près de son cœur.  Mais, Byakuya se maîtrisa en voilant son regard.. et se reculé légèrement, laissant alors entendre un murmure.

Encore faudrait il que j'en sois digne..

Puis il se reculé définitivement en observant du coin de l'oeil, Histugaya qui venait enfin d'être ferme auprès de la demoiselle aguicheuse. Bien qu'effarouchées, elles disparurent dans un  flottement de tissu, laissant nos deux protagonistes à la vue des passants. Moment de solitude sans aucun doute... mais le noble savait  quelle position tenir dans ce genre de moment. Après tout, il était si rarement vu en ce genre de lieu que personne ne le reconnaissait.. mais leurs haori n'étaient pas des plus discret. Reprenant donc sa marche, tout en rebroussant chemin, il se permit simplement d'approuver son collègue quand ce dernier se rendit compte d'avoir été détroussé. C'était une telle évidence...Cependant il se permit d' aventuré sa main blessée dans son habit.. et en retira une petite poche et la lui tendit, non sans concéder de sa voix monocorde :  

Il me semble que cela vous appartient. Je l'ai récupéré sur l'une d'elles, alors qu'elles s’intéressaient un peu trop à ma personne..

Cependant, les filles de joies n'étaient pas si perdantes.. elles avaient sa bourse à lui.. mais qu'importe. Elles n'étaient point les seules à savoir subtiliser une personne. Une petite chose que lui avait apprit Dame Yoruichi sans doute. Cela étant dit, il reprit sa marche dans la bonne direction cette fois, et se contenta d'écouter Hitsugaya qui ne semblait pas encore remit de ses émotion. Il faut dire aussi que ce dernier était fort jeune. Ce genre de chose ne devait pas encore tellement l’intéresser puis.. tient... Un haussement de sourcil se peignit sur les traits de notre capitaine quand il crut entendre  son cadet parler de se réserver à.... Hinamori Fukutaicho ?....C'était donc cela qu'il percevait en lui ? Cette détermination était donc pour cette femme... ce désir de protection et la volonté d'anéantir Aizen. Cela prenait son sens et Byakuya finit par reprendre de sa voix aussi atone qu'insondable.  

C'est donc elle que vous voulez protéger.. n'est ce pas ?

Un étrange point commun qu'il n'aurait pas soupçonné,, mais qu'il respectait. Car le noble comprenait parfaitement ce sentiment.

Cette fois ci nos deux compères  étaient sur la bonne route, les habitations se faisaient un peu moins sobres et surtout, ils pouvaient déjà apercevoir les premiers locaux du Seireitei. Le noble  contempla un instant le paysage qui se dressait devant eux, alors que son jeune collègue venait de récupérer sa bourse. Byakuya ne semblait pas plus perturbé que cela de ne plus avoir la sienne, car ce qui importait, c'était bel et bien cette rose qu'il détenait en son étreinte. D'ailleurs, il pouvait ressentir l'humidité s'en dégager... la glace fondait progressivement, laissant de fines gouttelettes d'eau se rependre sur le sol, offrant alors un sillon digne du Petit Poucet. Le Roku Ban Tai Taicho en éprouvait une étrange tristesse en réalisant cela, tandis qu'Histsugaya  venait à confirmer ses suspicions. Cependant sa réplique eut le mérite de le détourner de cette rose, amenant alors un froncement de sourcils sur ses traits devenu plus grave. Ce sont là des mots que lui même s'était dites, alors que Rukia risquait d'être exécutée. Ne sachant que faire... il s'était battu.. mais pas de la meilleurs des façons. Cependant, il refusait d'entendre son collègue parler ainsi, après tout, ils étaient des soldats et savaient ce qu'il pouvait arriver. Le noble l'avait peut à peu compris envers Rukia. C'est sans doute pour cela que Byakuya ne se montrait plus aussi radicale quand à l'obligé à ne pas faire de mission. Bien au contraire.. au vu de la situation, plus sa cadette vivrait ses expériences, plus elle sera préparée vis à vis de cette guerre. De plus n'avait elle pas prouvée sa valeur en venant jusqu'à lui, dans le Hueco Mundo ?...

Doucement, le noble entrevoyait tout ce qu'il avait pu coûter au Gotei Treize.. Son sauvetage aurait pu mal tourner.. et tout cela à cause de sa propre personne. Un profond soupir naquit en son sein, sans jamais s'exprimer de l'extérieur, comme s'il cherchait à se défaire un peu de cet orgueil blessé.. meurtrie par trop de questionnements et de faits.  Son œil unique  contemplait  Hitsugaya, qui possédait ce même air grave... Qu'on le pense ou pas, il y avait une certaine similitude entre nos deux  protagonistes, qui venaient tout juste de retrouver le bon cap pour rejoindre leurs Divisions respectives.  Il y eut comme un long silence, nullement pesant cependant,  mais qui invitait à la réflexion. Au bout d'une minute, Byakuya  laissa entendre une voix des plus atones et graves,  se répandre dans les airs, tandis qu'ils approchaient de la porte...  

Vous ne devriez pas songer ainsi. Si vous n'êtiee pas on protecteur envers sa personne, elle vous l'aurait sans aucun doute exprimé. Vous ne pourrez cependant point la protéger de tout.. sauf si vous voulez l'enfermer dans une cage.

Et c'est bien ce qu'il avait fait lui même envers Rukia... mais il s'était rendu compte de sa sottise.. et il n'était point prêt de refaire la même erreur. Depuis, le chef de clan tâchait de se rapprocher un peu plus de sa cadette, bien que cela restait encore maladroit. Cette façon de vouloir la protéger les avait bien trop éloigné.. si bien que Byakuya avait l'impression de vivre ce qui aurait dû être il y a de cela... plus de quarante ans. Détournant son regard ombrageux, le noble  franchit le premier  la porte qui donnait sur le Seireitei. D'ailleurs certains shinigamis qui  rôdaient par là les saluèrent, un peu étonnés sans doute de voir deux capitaines revenir du Rukongai.. Surtout Kuchiki Taicho. Cela allait encore animé certaines tavernes ce soir, mais le noble n'en avait cure... Il ne lui était aucunement interdit de ce rendre la-bas et qui plus est...Tout ceci resterait entre eux deux..n'est ce pas ?  Byakuya glissa un bref regard envers son collègue alors qu'il pouvait encore sentir sur ses propres habit le parfum de cette femme  qui avait tentée de le séduire. Oui vraiment.. étrange journée. Parlant un poil plus bas que d'ordinaire.. tout en fixant sagement devant sa personne, Byakuya laissa entendre une certaine fermeté.  

Tout ceci restera entre vous et moi n'est ce pas ?

Il n'avait aucune envie de voir cette histoire se répandre comme une traînée de poudre dans le Gotei Treize..Non vraiment... cela serait bien trop gênant. Cela étant dit, ils arrivèrent non loin d'un carrefour. Le point où nos deux compères allaient certainement se séparer, mettant fin à cette étrange escapade.  Notre Roku Ban Tai Taicho cessa alors son pas et releva sa main qui détenait la rose, presque libérée de sa prison de glace... Il sembla longuement hésité, mais en définitive, le noble porta son attention sur son collègue.  

Pourriez vous m'accorder une légère faveur.... ? J'aimerais que vous me geliez définitivement cette rose..que jamais elle ne se fane...

Une bien étrange volonté il est vrai, mais Byakuya suivait pour une fois ce que lui dictait son cœur, comme s'il redoutait que jamais il ne puisse l'offrir...Peut être que cette guerre ferait en sorte de les séparer... quoi qu'il en soit les événements faisaient qu'il n'y avait pas de place pour un amour naissant.. Peut être après tout ceci.. et pour cela il fallait du temps... un temps.. qu'une simple rose ne pouvait accorder. Alors la figée dans le temps serait une preuve de constance de la part du noble, qui commençait à écouter un peu plus ses sentiments, malgré la tempête qui régnait encore en lui...Gardant sa main levée, on pouvait voir l'eau venir sillonnée les doigts de notre noble.. laissant les gouttes se répandre sur le sol, alors qu'il attendait la moindre approbation du jeune maître des glaces.

Il y avait donc ce commun accord entre nos deux hommes qui venaient enfin de rejoindre le Seireitei. On ne peut pas dire que cette journée était marqué par l'ordinaire...tandis que le noble semblait plutôt ravit en lui même qu'Hitsugaya accepte sa demande. Elle pouvait paraître un peu invraisemblable.. mais.. en définitive c'est ce que voulait son cœur. Quand bien même cela n'aura peut être plus aucun sens plus tard. Pour notre Roku Ban Tai Taicho ceci n'avait pas d'importance.. Il lui tendit donc la fleur et le laissa agir à sa guise, lui offrant sa confiance. Par la suite, Byakuya inclina un peu son menton comme signifiant qu'il comprenait parfaitement ce qu'il lui disait, avant de récupérer sa rose.. Elle semblait comme figée en cette glace, offrant une beauté que lui seul semblait comprendre. Cette fleure était un peu le symbole de son changement... que son cœur pouvait encore se reposer sur une personne. Bien que l'ironie voulait que cela ne durera pas. Mais cela, le noble l'ignorait encore, alors qu'il venait à simplement à glisser un regard envers son jeune collègue. Leur route se séparait ici, et avec cela...cet étrange entretient en plus Rukongai.. quelque chose qui sonnait comme une rumeur urbaine... du moins c'est ce que chacun d'eux espéraient. Byakuya dans tout les cas ne souffrirait pas d'entendre le moindre racontar à ce sujet et se montrera intransigeant envers quiconque oserait.

Je vous remercie pour votre geste Hitsugaya Taicho. Mais en effet nos chemins se séparent ici.

Sa voix résonnait toujours de manière atone, tandis qu'il rangeait en son sein cette rose , lui offrant alors un petit frisson de froid. Puis, le noble salua avec respect son compagnon, avant de tourner vers la gauche, afin de rejoindre sa propre Division. Son esprit semblait peu à peu oublier tout cet épisode avec ses femmes de joies.. pour se porter sur une certaine personne. C'était un moyen pour ne pas repenser à ce qu'il avait vécu au sein même du Hueco Mundo. C'était là un répit inespéré en quelque sorte. Un bien fait éphémère, car ses nuits lui rappelaient bien souvent ce qu'il venait de vivre. Cependant, notre Roku Ban Tai Taicho était assez ravit d'avoir converser avec Hitsugaya.. visiblement ils avaient quelques points communs et il avait sut plus ou moins l'apaiser sur certaines choses... Après tout, c'était là un peu son rôle d'aîné.

Marchant silencieusement et ignorant partiellement les shinigamis qu'il croisait, Byakuya semblait comme perdu dans ses songes, s'éloignant un peu plus dans les rues, jusqu'à retrouver les premiers quartiers de sa propre division. Là, il se contenta de donner quelques ordres concernant les patrouilles et les entraînements, avant de monter en son bureau. Lentement il se débarrassa de Senbonzakura, qu'il déposa avec soin en son socle, avant de se diriger vers son siège, juste derrière son bureau. Assit...un long soupire s'extirpa de ses lèvres un peu asséchées... alors que ses paupières s’abaissaient sur ses traits qui se firent curieusement plus fatigués. L'une de ses mains blanche reposait négligemment sur le rebord de la table, laissant pleinement entendre que le noble semblait éprit de fatigue. Cela paraissait des plus logique quand on sait qu'il dormait très peu actuellement. C'est sans doute pour ceci que peu à peu.. sa respiration se fit plus régulière et profonde... ses yeux ne se révélaient nullement.. et son visage se détendait progressivement, trahissant véritablement le sommeil qui venait de le prendre en traître.