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Les retombées du combat [ Hirako Shinji & Tsukino Nadeshiko]
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Les retombées du combat
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La présence du Cuatro me laissait encore perplexe. Il n'était pas partie depuis longtemps, mais notre conversation me passait encore et encore dans la tête. Que prévoyait Aizen ? Il n'avait pas envoyé l'un de ses plus puissants Arrancars à Karakura pour rien. Il avait quelque chose en tête et je commençais à craindre qu'il ne prévoit une nouvelle attaque. Je ne pouvais en être sûr et je ne savais absolument pas ce qu'il chercherait exactement ici. Il me fallait bien réfléchir à tout cela.

Le départ de l'Espada avait été plutôt rapide et notre conversation, quant à elle, avait été très courte. Il n'était venu que pour laisser les Adjuchas s'occuper du sal travail et les observer. Nous n'avions pas engagé, heureusement. Les dégâts que cela auraient provoqués sur les environs auraient été désastreux et les conséquences nous seraient directement retombés dessus. Je ne pouvais pas me permettre de libérer ma puissance et face à un Espada, je n'aurais eu d'autre choix que de prendre le combat au sérieux. Mais je n'avais pas eu à l'affronter et je n'avais battu que les Adjuchas sans difficulté.

Je me dirigeais vers l'entrepôt, prêt à faire mon rapport aux autres Vizard, quand un gémissement me parvint aux oreilles. Je tournai vite le regard en direction du bruit, d'abord sur mes gardes, lorsque mon regard se posa sur un shinigami dans un état pitoyable. Ah oui, c'est vrai... Les Adjuchas les avaient dominés sans grandes difficultés. Je soupirai. Il n'y avait pas énormément que je pouvais faire, si ce n'était peut-être appeler Hacchi. Je n'avais aucune expérience en ce qui concernait les kidos de guérisons et cette spécialité revenait à l'ancien lieutenant de la division des nécromanciens. Il était en charge de nous soigner lorsque nous nous blessions, pas moi.

Je m'approchai doucement, observant les alentours pour voir combien d'autres victimes il y avait. J'en comptais déjà trois de plus et il n'y avait absolument rien que je pouvais faire pour les aider présentement. Je n'étais pas cruel au point de les laisser mourir sans ne rien faire. Je n'étais peut-être plus un shinigami et mon alliance avec eux ne signifiait pas vraiment qu'ils étaient de ma responsabilité, mais je ne pouvais pas me permettre de les laisser mourir sans ne rien faire. Aizen était derrière tout cela et donc, cette histoire était de ma responsabilité.

Alors que j'allais poser une question à l'homme étendu devant moi, je vis son regard s'assombrir, tombant peu à peu dans l'inconscience. Ses blessures étaient graves, du moins pour un shinigami qui ne possédait pas beaucoup de force. Il perdait énormément de sang et bien que je ne m'y connaissais pas vraiment, je me doutais qu'il n'en avait pas pour longtemps. Je sortis mon téléphone, composant une nouvelle fois le numéro de l'entrepôt. À peine une voix répondit à l'autre bout du fil que je débitai mon discours.

« J'aurais besoin d'Hacchi immédiatement. Les foutus Adjuchas ont décidé de foutre le bordel et ils s'en sont pris à plusieurs shinigamis. J'ai pas vraiment envie d'avoir les conséquences sur le dos, alors dit lui de se ramener tout de suite. Je ne peux rien faire pour les aider et je ne pense pas qu'ils ont encore beaucoup de temps devant eux.»

Je raccrochai aussitôt, retournant mon attention sur les shinigamis. Je ne pouvais qu'attendre. D'ici quelques minutes, Hacchi arriverait. Je ne pouvais rien faire autre que d'attendre. Peut-être aurais-je dû écouter un peu plus lorsqu'il avait tenté de m'expliquer comment arrêter les plus gros saignements. Je ne pouvais même pas arrêter un petit écoulement, alors une perte comme celle-ci, aucune chance que je sois utile. Je me devais de patienter et c'est donc ce que je fis.

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Ven 12 Fév 2016 - 22:12
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Tsukino Nadeshiko
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Tsukino Nadeshiko



Il était désormais évident que j'allais haïr pour le restant de mes jours les membres de ma division, et le seireitei au complet, tant qu'on y est. Déjà, ils m'ont apporté un groupe de la 11e avec des excès de Reiatsu leur sortant par les pores de la peau, que je devais recoudre, et j'y ai passé la matinée, sans compter que ces messieurs ne cessaient de hurler et e balancer leur énergie de tous coté, moi au milieu. Je n'expliquais toujours pas le miracle improbable de ma tête restant sur mes épaules malgré les tentatives d'agressions entre eux, et le surplus d’énergie qu'ils dégageaient, me donnant la migraine la plus horrible qui soit. Mais pour une fois, j'étais restée debout, c'est pourquoi je m'étais sentie rassurée et fière de moi-même, capable de tenir pour le reste de la journée... Vous ais-je déjà dit que je passais mon temps à me bercer d'illusion? Maintenant c'est fait, parce qu'au moment où je comptais prendre ma pause déjeuner, un messager m'informa d'une nouvelle tache. Je pensais que ce serait encore du rafistolage, après tout, avec toutes les attaques qu'il y avait autour de nous, cela me semblait bien normal.

Et je n'avais pas tout à fait tords. J'ignorais juste que celui-ci ne serait pas à la Soul Society. Oui, vous avez bien entendu, je vais faire mon premier voyage du coté des vivants, pour aller recoudre des membres, pour changer. J’espérais juste ne pas avoir à me servir de mon shikai, la crainte de sombrer par la suite me donnait des frissons. Je me préparais un sac avec quelques onguents rapide, des bandages, des aiguilles et du fil. N'allait pas croire que les sorts de Kido résolves tous les problèmes, c'est purement faux, ils ne cicatrisent que les plaies superficielles, mais ne préviennent pas des infections, ni des douleurs musculaires ou osseuse. C'est juste le moyen le plus rapide pour éviter de voir disparaitre le sang ou la cervelle de la personne et la maintenir en vie assez longtemps pour s'amuser... Oui je sais, on m'a déjà comparée à Kurotsuchi-Taicho, Mais moi, j'aime trouver de nouveaux remèdes à base de plantes pour soigner des gens, et battre mes records de vitesse pour la guérison des patients, pas les disséquer pour les voir de l’intérieur!

On m'a donné un téléphone portable qui me permettrait de me diriger une fois sur place, et on posa la "limite" sur mon corps. Je ne voyais vraiment pas en quoi c'était nécessaire, je n'étais déjà pas très forte, mais avec, je risquais juste de faire des bêtises. J'espère au moins qu'ils ne m'en voudront pas si l'un des blessés meurt parce que je n'aurais pas su maintenir mon shikai à cause de leur foutue limite. Je poussais un long soupir, tout en faisant attention à ne pas être découverte par mes supérieurs, je détestais me rendre sur le terrain, déjà, les divisions des autres me font peur, mais alors le monde des vivants... Je risque d'être bien plus catastrophée que chirurgienne de terrain. Non! Ressaisis-toi Nadeshiko, ils t'ont choisis, c'est donc que tu as le potentiel de sauver ces gens après le passage des adjuchas, n'est-ce pas? Non, c'est probablement parce qu'il n'y avait personne d'autre de disponible... Stop! On se dépêche et on arrête de tergiverser pour rien. Je pris une immense respiration, tout en sortant Ibara no Hime de son fourreau pour la faire pivoter, et ouvrir le senkaimon.

C'est partit...

ça y est, je sais d'où vient le stéréotype de la mort, avec le long tunnel et la lumière au bout, c'est ce foutu passage horrible! Parc de Karakura, à quatre centaines de mètres d’altitude, orientation vers le Nord, c'est ce que je découvris en traversant l'autre coté. Ce n'était définitivement pas le moment d'avoir le vertige. Poussant un nouveau soupir, je me dirigeais vers le petit point rouge qui était indiqué sur l'écran du téléphone, tout en faisant attention à ne pas regarder trop en bas. Plus je m'en rapprochais, plus je pouvais sentir les effluves de reiatsu d'un combat passé. C'était... puissant. Puissant et déroutant aussi, si je m'évanouis avant d'arriver sur les lieux j'aurais l'air d'une incapable, et c'est purement hors de question! Je resserrais ma prise sur le manche d'Ibara no Hime, et me posais au sol, avant de courir vers les blessés que j'apercevais, ils étaient bien une dizaine, et ensemble, ils formaient une belle marre de sang. GÉNIAL! Et pour une fois, ce n'est pas de l'ironie! Je me précipitais sur le plus proche de moi, sortais mon fil et mon aiguille, et commençais à recoudre la plaie sous les gémissements de douleurs de mon patient. Il venait de la 11e, il devrait avoir l'habitude de mes méthodes à force! Je fis un nœuds sur le fil, la plaie sur la hanche était fermée, mais il fallait que ça cicatrise vite maintenant. Je lançais le sort de kido qui me venait en premier à l'esprit, soit Kaigo, et observais l'ensemble se recoller doucement.

"Vous voilà rétabli Teito-san, maintenant faites attention lorsque vous vous relèverez, je dois m'occuper de vos collègues..."

Je ne faisais même pas attention à sa réaction, et m'occupais des trois autres shinigamis blessés qui croisait mon chemin. L'un d'eux, en meilleur état que les autres, il n'avait qu'un bras cassé, m'indiqua le sud Est du parc, m'expliquant que les plus gros des dégâts était là-bas, et qu'il fallait faire vite. Je le remerciais d'un regard, et achevais de passer l'onguent sur son bras, avant de les quitter de nouveau pour me remettre à courir - je n'ai jamais été très douée en shunpo - et découvrir en effet le véritable carnage. Décidément, ces incapables ne comprennent pas qu'il ne faut jamais s'attaquer à beaucoup plus gros que soi sans avoir un plan infaillible? Bande d'idiot! J'allais les réprimander encore et encore dans mon esprit, lorsqu'un regard vitreux attira mon attention. Jimurei... De la 11e, patient régulier, toujours des cotes fêlées et des contusions, mais très gentil lorsqu'il le voulait, un peu bourrin. Il y avait une ombre à coté de lui, mais je ne réfléchissais plus, je resserrais mon hobi et tirais Ibara Hime de son fourreau. Les autres étaient aussi en piteux état, je n'avais plus le choix, les sorts de kido ne feraient rien tant que je n'arrêterais pas l'ensemble, c'était trop tard pour eux ainsi, mais pas si j'usais de mon shikai. Il faut juste que je tienne la cadence. Tous les toucher en même temps risquait de me mettre rapidement KO, il fallait juste maintenir la cadence le temps de les sauver, et ensuite, tomber. Oui voilà!

Me plantant entre les trois corps, j'attrapais l'autre bout ma lame et fermais les yeux, laissant mon propre reiatsu s'infiltrer en moi, la voix de mon zampakuto me prévint de faire attention, mais je n'avais pas d'autre solution. "Futö, Ibara no Hime!" déclarais-je d'une voix légèrement tremblante. La lame se changea instantanément en ruban pourpre à motif floraux, qui vint s'enrouler d'abord autour du torse de Jimurei comme un serpent, puis il continua sa course, devenant toujours plus long, il glissa autour de la tête de l'un des patients, et prit la jambe et le bras d'un autre, avant de devenir plus clair, pour finalement laisser sur son passage une sorte de colle rosée, arrêtant les hémorragies. Le souffle court, le ruban redevint lame, et je rangeais celle-ci dans son fourreau accroché à mon hobi bleu. J'avais trois heures devant moi pour m'occuper d'eux, j’espérais juste que ce serait suffisant, ou bien que l'on m'enverrait des renforts. J'ai la tête qui tourne, c'est très mauvais signe. J'avisais l'ombre qui attendait à coté de Jimurei, j'allais avoir besoin d'aide, et sur le moment, ne pas savoir qui c'est n'était vraiment pas un problème! Les joues rougies par l'effort, je me tournais vers l'homme qui m'observait à présent, il était blond, et son visage plutôt bien dessiné, mais à part ça, et cette énorme quantité de Reiatsu qu'il dégage, je peux rien dire d'autres.

"Je vais avoir besoin de votre aide je... il faut que vous me les teniez pendant que je recouds... s'il vous plais..." Demandais-je d'une voix de plus en plus faible.

Ah non, HORS DE QUESTION QUE JE TOMBE MAINTENANT! ...Je refuse de laisser mes jambes céder sous mon poids plume pour m'écrouler ensuite, ils ont besoin de moi! Je dois rester consciente, je ne peux pas tomber! Ah ben si... Voyons le bon coté des choses, je suis toujours consciente, je n'arrive juste plus à bouger mes jambes, et j'ai la tête qui tourne. Je hais la Soul Society et ses idées débiles! Oh ça tourne... Tiens, l'homme a de remarquables yeux bleu saphir... et... ça tourne... encore...

Noir...

Sam 13 Fév 2016 - 1:09
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Les retombées du combat
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Le temps passait beaucoup trop lentement à mes yeux et je commençais à m'impatienter de l'absence d'Hachi. Je ne connaissais pas ces hommes, mais tout de même, je n'avais pas particulièrement envie de les voir mourir. Je n'osais pas les bouger, de peur d’aggraver la situation. Je ne pouvais donc pas les transporter vers l'entrepôt moi-même. De toutes façons, je n'aurais pas pu transporter les quatre en même temps et le temps de partir et de revenir, je ne saurais dire s'ils ne seraient pas déjà morts. J'avais les mains liées et je n'aimais pas cela.

Je sentis cependant un changement dans l'air et en levant les yeux, je remarquai les portes du senkaimon s'ouvrir et bien que j'étais trop loin pour voir qui en sortait, l'unique source d'énergie spirituelle qui en sortit m'indiqua qu'il n'y avait pas plus d'un shinigami. S'il s'agissait du renfort pour le combat, il était bien en retard et sérieusement, avec la présence d'un Espada quelques minutes plus tôt, j'étais surpris de ne voir qu'un seul homme. Non, ce devait être l'aide pour les blesser. Avec ma présence dans les parages, les shinigamis n'avaient sans doute pas juger nécessaires d'envoyer qui que ce soit contre le Cuatro.

Hachi ne semblait toujours pas vouloir se montrer et je commençais maintenant à m'impatienter. Il n'avait quand même pas décidé de les laisser mourir ! Non, ce n'était pas son genre... Hiyori, peut-être, mais ce n'était certainement pas dans les habitudes de l'ancien nécromancien de laisser des gens mourir. Il ne tenait peut-être pas particulièrement aux shinigamis, mais même encore... Cette petite peste était mieux d'avoir passé le message ! Les répercussions nous retomberaient immédiatement dessus. Autant faire porter le chapeau aux Vizards plutôt que d'assumer les conséquences par eux-mêmes...

Je fermai les yeux, cherchant l'énergie spirituelle de mon ami et je jurai tout bas lorsque je la sentis au centre-ville. Merde ! Je comprenais maintenant... Il n'était pas à l'entrepôt et il n'était pas vraiment le genre d'homme à traîner un téléphone avec lui. Bon, peut-être aurais-je dû écouter Hiyori avant de raccrocher. J'espérais seulement que l'aide envoyé par la Soul Society saurait faire le travail, parce que je n'étais pas un médecin et disons qu'il n'y en avait pas vraiment de disponibles à Karakura pour ce genre de situations. Je soupirai. Il y avait toujours Tessai, mais l'idiot que j'étais avait oublié d'enregistrer le numéro du magasin de bonbons dans mon portable.

Bien vite, je reconcentrai mon attention sur les environs, alors que je sentais le shinigami se rapprocher. Il ne semblait pas se déplacer rapidement, bien que je me doutais qu'il s'agisse-là de son plus rapide. Il -ou plutôt elle, car il s'agissait d'une femme- arriva finalement à mes côtés, ne semblant pas vraiment m'accorder d'attention. À peine avait-elle analysé la gravité de la situation qu'elle dégainait son zanpakuto, prête à l'utiliser. Je n'eu pas de difficultés à reconnaître-là l'attitude de la quatrième division. Les blessés étaient ce qui comptaient et le combat était laissé aux autres.

« Futö, Ibara no Hime ! »

Déjà, son zanpakuto changeait de forme. La lame prenait l'apparence d'un magnifique ruban pourpre aux motifs floraux, qui s'enroulait rapidement autour des patients. J'observai le changement s'effectuer dans le silence, ne la dérangeant pas dans son travail. Un instant, je me dis que je pouvais maintenant partir, n'étant d'aucune utilité, mais je voyais en la regardant que cela lui demandait énormément d'énergie spirituelle. Elle parvint, grâce à son arme, à arrêter les hémorragies des patients et je ne fus pas surpris par la présence d'une texture rose qui empêchait le sang de s'écouler. Les talents de la quatrième division ne me surprenaient plus depuis longtemps. Ils n'étaient peut-être pas doués en combat, mais ils excellaient en médecine.

J’observai alors le zanpakuto reprendre sa forme scellée et la jeune femme le ranger dans son fourreau. Elle ne semblait pas très bien et je comprenais que l'utilisation de son arme lui en avait demandé énormément. Faire appelle à une énorme quantité d'énergie spirituelle pouvait mener à l'évanouissement, mais généralement, cela n'arrivait pas aux membres d'une division, car cela serait risqué en combat. J'espérais qu'elle ne tomberait pas, car elle était la seule qui pouvait vraiment les aider.

« Je vais avoir besoin de votre aide je... il faut que vous me les teniez pendant que je recouds... s'il vous plais... »

Je sursautai presque lorsqu'elle parla. Il n'y avait personne d'autres que nous et les shinigamis au sol et je compris qu'elle s'adressait à moi. J'allais lui répondre qu'elle semblait elle-même ne pas se sentir très bien, lorsqu'elle tomba sur ses genoux. Merde ! Elle allait perdre connaissance. J'attrapai mon zanpakuto, que j'avais déposé à mes côtés lorsque j'avais vu les shinigamis blessés. En un instant, je me retrouvai à ses côtés, cherchant à l'aider, mais je voyais bien que je ne pouvais pas faire grand chose. Que devait-on faire lorsqu'on voyait quelqu'un perdre connaissance ? Ah, oui ! Déjà, il fallait éviter qu'elle ne se frappe la tête... Je l'attrapai donc par les épaules d'une main, alors qu'elle semblait cette fois-ci perdre conscience. Super ! Qu'est-ce que je pouvais faire maintenant ? Lui jeter de l'eau au visage ? Je n'en avais pas avec moi. Quoi d'autres ? Mes seules connaissances à se sujet se limitaient à ce que j'avais vu à la télévision.

Je ne pouvais quand même pas ne rien faire ! Je la tenais doucement dans mes bras, la secouant un peu pour la réveiller, puis je lui tapotai délicatement la joue du bout des doigts. Je soupirai intérieurement. Je ne pouvais pas simplement partir. Si Unohana-san apprenait que j'avais abandonné l'une de ses subordonnés... Je frissonnai à la simple pensée de mon aînée. Cette femme était terrifiante !

« Oï ! Mademoiselle ! Réveillez-vous ! Ahh... »

Je déposai une fois de plus mon zanpakuto au sol, replaçant la jeune femme dans mes bras et déposant son dos sur mes genoux. Pourquoi était-je venu ici, déjà ? Ah, oui ! Parce que je cherchais un peu de calme, loin des cris des Vizards... Quelle chance ! Je m'éloignais d'une petite bataille innocente pour me retrouver mêlé à de vrais combats dont les retombées seraient sans doute mortelles si la shinigami ne se réveillait pas bientôt. Elle avait peut-être arrêté les hémorragies, mais le travail n'était pas terminé.

Si ce n'avait pas été de sa respiration, j'aurais sans doute pris son pouls. Sérieusement, être présent lorsque les Adjuchas étaient arrivés étaient une chose et je me doutais bien que la Soul Society comprendrait que je n'étais pas le responsable pour les blessures des shinigamis présents, mais s'il arrivait quelque chose à l'aide envoyé après l'incident...

« Merde... Unohana-san va me tuer ! »

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Sam 13 Fév 2016 - 20:36
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Tsukino Nadeshiko
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Tsukino Nadeshiko


Ce n'est évidemment pas la première fois que je m'évanouis après avoir usé de mon shikai, mais habituellement, cela n'arrive qu'après un délais minimum de vingt minutes, pas au bout de quelques secondes! Là, il était clair que l'usage de mon shikai, combiné aux nombreux patients simultanés, et la présence de l'homme blond - Quels yeux  magnifiques!- au reiatsu monstrueux, n'avaient pas aidé à me maintenir consciente. C'est pourquoi je me trouvais présentement en face d'Ibara ni Hime, celle-ci riant doucement derrière un éventail composé de pétales de roses de mon probleme, et toujours avec grâce, attention! Vraiment, il y a des fois où je la hais... Puis je me rappelle qu'elle est moi, et je grogne toute seule. J'ai l'impression que quoi que je fasse, je suis, ou me rendrai pathétique. Vous vous demandez surement à quoi ressemble mon monde intérieur, et bien je vais vous le dire, c'est un foutu jardin! Oui oui, un jardin, et toujours très bien entretenu en plus. Pour faire plus... élégant, je dirais que c'est un terrain verdoyant ou s'étendent de nombreux parterres de fleurs, tulipes, œillets, roses, hibiscus, violettes, comme si toutes les couleurs et les parfums pouvaient s'harmoniser. Il y a de nombreux arbres et buissons aussi, et l'ensemble de ces plantes encerclent un petit kiosque de marbre ou s’étend mille et une guirlande de lierre fleurit. Un petit coin paradisiaque en fin de compte. Est-ce que cela me ressemble? je l'ignore purement et simplement...

"C'est le jeune homme... Son reiatsu nous écrase, je pensais que tu l'avais remarqué... Mais non... Ses beaux yeux étaient ta préoccupation principale lorsque tu sombrais..." Dit-elle d'une voix délicate mais plein de sous-entendu. Ai-je déjà dis que je détestais mon zampakuto?

"N'importe quoi, je devais soigner mes patients, je n'ai pas fais attention..." Répliquais-je, mal-à-l'aise. Non mais pourquoi faut-il qu'elle soit si... si... Libérée?

Bon... Reprendre conscience maintenant... Cela risque d'être compliqué... Comment faire? Se concentrer d'abord, prendre de longues respirations... Je veux me réveiller! Tout de suite! Je vois le petit jardin s’effacer peu à peu, je suis donc parvenue à quitter mon monde intérieur, mais cela ne change pas le fait que je suis inconsciente et... Une minute papillon... Pourquoi n'ai-je pas mal à la tête? J'aurais due avoir une migraine de tous les diables avec ma chute... Alors pourquoi? Ne me dites pas que... Bon... prendre conscience de mon corps, fait, prendre conscience des alentours maintenant. Je suis appuyée contre quelque chose de chaud, ce sont des rotules qui appuient sur mes lombaires, donc des jambes, et c'est parfumé... Masculin d'ailleurs, shampoing et gel douche au bois de santal, une légère fragrance musquée en arrière plan, et un très très léger parfum de sang. C'est donc un homme, qui s'est battu il y a peu. Et ce reiatsu... C'était l'homme blond qui surveillait mes patients avant que je n'arrive. Décidément. Depuis quand les hommes se préoccupent-ils ainsi de mon état de santé? Il ne me connait pas, il m'évite une chute, et en plus il me maintient en place... Certes, il est fautif de mon état d'inconscience, lui et son reiatsu monstrueux, mais ce n'était pas une raison pour me faire passer pour une demoiselle en détresse... Si? Il ne me reste plus beaucoup de temps pour soigner tout le monde, il me faut cesser de tergiverser et me relever tout de suite! J'ai dis tout de suite! Je tente de me concentrer, m'imaginant en train de resserrer mes paumes, imaginant mes paupières lourdes s’alléger pour finalement s'ouvrir, je tente, par tous les moyens, de revenir dans le monde des vivants.

« Oï ! Mademoiselle ! Réveillez-vous ! Ahh... »

J'entends! c'est formidable! J'aime bien sa voix d'ailleurs et... Stop. On arrête tout de suite les bêtises et... J'étouffe... Encore... Mon dieu mais comment fait-il pour ne pas se rendre compte de la pression? J'essaie de remuer les doigts, comme précédemment, mais rien n'y fait, j'ai l'impression d'être écrasée par un poids lourd impossible à bouger, et pourtant, cette fois-ci, ce n'est pas si désagréable que cela. La fraicheur de l'air me fait frissonner, et soudain, j'arrive à bouger mes doigts. Un sursaut de joie m’envahit, et je continue, je me force du mieux que je peux, et peu à peu, mes paupières se soulèvent. Une lumière aveuglante me frappa d'abord, forçant mes prunelles vertes à se refermer de nouveau. Mais je ne suis plus une fillette, et je parviens bientôt à m'y habituer. Aussi rapidement que possible, je lève légèrement la tête afin d'apercevoir l'homme qui me retient contre lui. Des mèches blondes coupées droites couvrent son front, et ses yeux... Il à l'air inquiet, par ailleurs, il jura, parlant de mon capitaine. Oui, en effet, elle avait tendance à effrayer les gens qui la connaissait lorsqu'on touchait à ses protégés - nous. Mais qui était-il? Tout en me questionnant, j'essayais de parler, pour lui expliquer la situation. Son reiatsu me donnait le tournis, comme si je dansais sans m'arrêter ni reprendre ma respiration. Je bougeais de nouveau les doigts, mais aucun son ne semblait vouloir sortir de ma gorge, quelle poisse! Je fermais de nouveau les yeux, il ne semblait pas m'avoir vu reprendre conscience, et tentais de me concentrer de nouveau. Calmes-toi Nadeshiko, tu peux le faire, après tout ce n'est rien, tu es juste littéralement écrasée par un reiatsu dix fois plus important que le tiens... Ce n'est rien voyons!

"Votre... reiatsu... Trop...important... Réduisez-le... s'il vous plait..." dis-je avec difficulté.

À peine avais-je entendu mes propres mots franchir mes lèvres que je sentais revenir en moi une grande partie de mon énergie. C'était vivifiant et glorifiant aussi. Je me disais que finalement, je n'étais pas si faible que cela, et ce n'était pas mon shikai, mais bien la présence de l'homme qui m'avait mise dans cet état. Je pris alors une grande bouffée d'air, et me relevais brusquement, quittant l'étreinte de secoues fournie par l'homme blond. Le monde se mit à tourner autour de moi pendant quelques instants. Je retire ce que j'ai dis, je suis encore et toujours bien faible, mais au moins, je peux bouger et réfléchir, lentement, mais je peux le faire quand même! Je déglutis avec difficulté, avant de me tourner de nouveau vers mon sauveur, et de le remercier d'un hochement de tête. C'est fou comme j'ai chaud... Et son regard... Il est si profond et... STOP. On a dit stop Nadeshiko, c'est stop. Maintenant, relèves-toi, et soignes tes patients. J'ai les mains qui tremblent encore... Jimurei m'en voudra-t-il si je le recouds de travers? Non... S'il est en vie, il ne m'en voudra pas... Je l'espère. Je n'osais regarder l'homme blond dans les yeux, et conservais la tête basse, cachant mes mains tremblantes, mince, je déteste cette sensation de gêne qui s'insinue comme ça sans prévenir. Je repris mon souffle, ne me rendant pas compte que j'avais arrêté de respirer, et dis d'une voix qui je l’espérais, ne tremblais pas :

"Je vous remercie... Pour m'avoir rattrapé... Et je...He suis désolée de vous demander cela mais pourriez-vous m'aider à nouveau? Je ne suis vraiment plus très sure de mon habilité à présent... Et je... J'aurais définitivement besoin de votre aide pour recoudre et soigner mes collègues comateux..."

C'est définitif, je ne me suis jamais sentie aussi ridicule et faible qu'aujourd'hui, dans les bras de ce blond au doux regard...

Mer 17 Fév 2016 - 23:24
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Les retombées du combat
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Je regardais attentivement les blesser, incertain de ce que je pouvais faire maintenant. Hachi ne viendrait pas. Du moins, certainement pas maintenant et je doutais qu'il le fasse à temps. Il était en ville et je ne savais pas quand il reviendrait à l'entrepôt. Et avec les autres Vizards, je ne serais pas surpris si le message ne passait pas. Ils ne verraient sans doute plus l'utilité dans une heure et à vrai dire, je ne pensais pas qu'ils se tromperaient. Ces hommes n'avaient pas longtemps devant eux. Je ne savais pas exactement ce que la shinigami leur avait fait et les pouvoirs de son zanpakuto, mais aucun d'eux ne semblaient en meilleur état depuis l'apparition de cette colle rose. Au moins, cela n'empirait plus autant qu'avant, les écoulements de sang ayant cessés. Était-ce cela le don du zanpakuto de cette femme ? Sans doute. Si seulement elle pouvait se réveiller... Elle saurait bien plus que moi quoi faire. Pour un ancien capitaine, je me sentais extrêmement incompétent présentement.

Dans mes bras, je sentis une petite agitation, si minime que je ne la remarquai presque pas, trop absorbé dans mes pensées. Je tournai mon regard vers elle, alors qu'elle gardait les yeux fermés. Était-elle réveillée ? J'étais pourtant certain de l'avoir senti bouger dans mes bras. Mon espoir de la voir se lever avait sans doute dû me jouer des tours, voilà tout. Elle ne semblait pas plus consciente que lorsque j'avais tourné la tête. Je ne la lâchai pas, inspirant longuement afin de me chasser les idées inutiles qui me distrayaient de l'essentiel, c'était-à-dire trouver une solution. Cela n'aidait en rien que je m'apitoie sur mon manque de capacité en médecine. Je ne pouvais pas rester sans rien faire.

« Votre... reiatsu... Trop...important... Réduisez-le... s'il vous plait... »

Sa voix, bien qu'un peu brisé et lente, semblait avoir une douceur rare.  Je sursautai presque lorsqu'elle me parla. Elle était donc vraiment réveillée. Cela était une bonne chose de régler. Maintenant, je me devais simplement de répondre à sa demande. Les mots prirent enfin sens, alors que la surprise était finalement passée. Mon énergie spirituelle... J'étais donc partiellement responsable de son évanouissement, voire même peut-être la cause principale, bien que l'utilisation de son shikai ne devait pas avoir aidé. Je cachai immédiatement les traces de mon reiatsu, ne désirant pas la voir perdre connaissance à nouveau. Bien sûr, la présence du quatrième espada m'avait laissé sur mes gardes et j'étais toujours en mode défensif. Je n'avais pas eu à me battre avec lui, mais je m'étais tout de même préparé à cette éventualité. Je dégageais donc un peu de mon énergie, bien que cela était si minime pour moi que le changement ne m'épuisait aucunement. Heureusement qu'elle n'était pas arrivée plus tôt, car mon combat contre les Adjuchas et la simple présence du cuatro ajouté à la mienne l'auraient sans doute assommée pour un petit moment.

À peine avais-je réduit mon énergie que déjà, elle prenait une énorme respiration, comme si elle ne l'avait pas fait depuis un petit moment. Je ne pouvais pas me dire surpris, car un reiatsu plus puissant que le sien pouvait être extrêmement suffocant. Elle se releva d'un bout et un instant, je pensai qu'elle s'était complètement remise du choc, mais elle sembla bien vite étourdie. Je me tenais prêt à la rattraper si elle retombait, ayant levé les bras par réflexe. Elle sembla cependant se reprendre, bien que difficilement, puis elle se tourna vers moi et me fit un petit signe de tête que j’interprétai comme un remerciement silencieux. Je n'avais pas vraiment aidé, si ce n'était que de l'avoir tenu dans mes bras le temps qu'elle se réveille, mais j'acquiesçai à mon tour afin de lui montrer que ce n'était rien. Elle ne semblait pas oser me regarder, baissant les yeux et la tête.

« Je vous remercie... Pour m'avoir rattrapé... Et je...He suis désolée de vous demander cela mais pourriez-vous m'aider à nouveau? Je ne suis vraiment plus très sure de mon habilité à présent... Et je... J'aurais définitivement besoin de votre aide pour recoudre et soigner mes collègues comateux... »

Sa voix semblait incertaine, presque tremblante, mais la douceur ne l'avait pas quitté. Je voyais bien qu'elle n'était pas très confiante. Pourtant, entre nous deux, elle était clairement celle qui avait l'expertise pour s'occuper de ce genre de situation et je doutais que ma présence ne l'aide, puisque j'étais principalement en cause de son évanouissement. J'acceptai tout de même. Je ne pouvais tout de même pas refuser et m’enfuir. Je me relevai donc rapidement du sol, attrapant mon zanpakuto, puis m'avançai vers les shinigamis blessés. Pour ma part, je n'avais pas la moindre éraflure, ni même un cheveux de travers. Les ennemis n'avaient pas été d'une grande utilité face à un ancien capitaine, mais ils restaient des Adjuchas et étaient donc bien plus forts que de simples petits hollows.

« Je veux bien vous assister, mais je ne m'y connais aucunement en médecine. Vous ne pouvez vous permettre de douter de vos capacités présentement. Ces hommes ont besoin de vous et vous êtes la seule personne présente qui puisse accomplir ce travail. Vous n'avez certainement pas été envoyée ici pour rien. Je doute que la Soul Society n’envoie une personne inexpérimentée alors que trois Adjuchas et un membre de l'Espada ont été repérés un peu plus tôt. Vous devez bien être à la hauteur de la tâche. Unohana-san ne laisserait pas la vie d'hommes et de femmes entre les mains d'une personne qui ne puissent les sauver. »

Je savais que le Gotei 13 n'avait pas envoyé un lieutenant ou un capitaine pour une simple et bonne raison : ma présence sur les lieux. Je m'étais occupé de chasser l'ennemi et maintenant, elle était ici pour aider à sauver la vie des shinigamis qui avaient dû affronter les Adjuchas avant mon intervention. La douzième division était en mesure de repérer l'énergie spirituelle de chacun et Unohana-san connaissait sans aucun doute la gravité exacte de la situation. Elle ne contenterait pas de vagues informations et bien que Mayuri était un cas assez spécial, je le voyais mal oser mal renseigner la femme. La shinigami avait donc été choisi en connaissance de cause et ses capacités étaient, selon moi, amplement suffisante pour sauver la vie des blessés.

Je réalisai finalement les mots qu'elle m'avaient dis. Les recoudre ? N'allait-elle pas user de Kido ? Je ne m'y connaissais pas vraiment dans ce domaine et depuis un siècle, je me limitais à Hachi et Kisuke lorsqu'il y avait un quelconque problème, bien que ce dernier ne soient qu'en de très rares cas, lorsque j'avais des ennuis avec mon Gigai et ces situations-là étaient donc très différentes de blessures. Je devais bien avouer que le corps des nécromanciens et la quatrième division devaient fonctionner un peu différemment. Si le premier n'était spécialisé qu'en magie démoniaque, la seconde devait avoir de nombreuses ressources en ce qui concernaient la prise en charge de tels cas.

« Pardonnez-moi, m'avez-vous demandé de vous aider à les recoudre ? »

Je devais présentement afficher un air complètement ahuris. Non vraiment, je n'allais lui être d'aucune utilité si elle me demandait de l'aider pour cela. Je ne ferais que la nuire... Me laisser la vie de ses hommes entre mes mains était une chose si cela concernait un combat. Je pouvais me débrouiller à ce moment-là. En ce qui concernait les retombées d'une bataille, je me chargeais de redonner confiance en mes hommes et de les guider, mais sérieusement, je n'étais pas qualifié pour ce qu'elle me demandait de faire...

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Jeu 18 Fév 2016 - 4:51
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Tsukino Nadeshiko
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L'oxygène était une denrée rare en ce moment, et j'avais la mauvaise impression d'être obligée d'y penser pour en acquérir d'avantage et nourrir mes poumons. Intérieurement, je pouvais entendre Ibara no Hime se moquer de moi avec insistance, toujours avec grâce cependant. À présent, je tentais de me relever, un travail fastidieux sur lequel mes jambes ne semblaient pas vouloir s'attarder plus que nécessaire. En prenant une nouvelle et très longue respiration, je finis par me redresser, quittant définitivement l'étreinte de l'homme blond, qui vint se rapprocher des blessés, mes jambes encore tremblantes, et la tête qui tourne, je sentais déjà approcher le désastre. C'est marrant de se dire que je subis les mêmes symptômes qu'une cuite sévère, sans avoir bu - quand cela arrive je ne m'en souviens pas - alors je me fis aux dires de la onzième division. D'une main tremblante, je vérifiais que tout mon équipement était encore là. Oui, la sacoche était toujours posée contre ma hanche, et aucun des pots d'onguents n'avaient été brisé, une chance! Déjà que je ne suis pas très douée avec mon faible reiatsu, il ne manquerait plus que je perde mes accélérateur de cicatrisation au kido. Je serais juste ridicule en tombant inconsciente sur le patient que je tente de soigner. Donc non, vraiment, je suis ravie d'avoir créer ses onguents et de les avoir constamment avec moi.

La voix du blond me parvint de nouveau, et je tournais lentement mon visage en sa direction, les pics à cheveux tintant les uns contre les autres dans mon geste. Involontairement, je croisais son regard, et la surprise de n'y voir aucun refus me laissa quelques peu pantoise... Non pas que je ne m'y attendais pas mais... C'était dit avec douceur, aucun son désagréable, il comprenait la situation et acceptez de m'aider, pas de frustration quelconque et... Qu'est-ce que c'est que ce discours? Il...M'encourage? Il m'interdisait de douter de moi, m'exhortant de croire que j'avais été choisie pour mes capacités pour venir ici. Bien qu'il soit probablement à coté de la plaque en ce qui concernait la décision de m'envoyer ici - je soupçonnais mes collègues de s'être désistés au dernier moment en sachant où ils devaient aller et pourquoi - son discours était agréable... Déjà, il ne me comparait pas à ma mère - comment aurait-il pu? - et ensuite, il me valorisait en quelques sorte, et à part Jimurei qui me disait parfois que j'étais digne de la 11e - je ne sais toujours pas pourquoi - Et Hanatarou-kun qui s'insultait et valorisait constamment les autres, c'était le tout premier individu à le faire. Et sans raison apparente en plus. Pour autant, son visage finit par changer d'expression, et je me surprise à vouloir le contempler de plus prés. Comment montrait-il la douleur? La joie? la colère... L'amour? Je secouais la tête, reprenant mes esprits, et l'observais de nouveau, il avait l'air ahurit et légèrement inquiet, mais pourquoi? La réponse ne tarda pas à venir...

« Pardonnez-moi, m'avez-vous demandé de vous aider à les recoudre ? » J'aimais vraiment sa voix en fait... Grave et profonde et... Stop on a dit! Je secoue négativement la tête, un sourire amusé bien qu'encore un peu crispé sur les lèvres.

"M'aider oui...À les tenir pendant que je les opères, voyez-vous, je n'ai aucune sangle avec moi, on ne m'avait pas préparé à tant de dégâts... Il faudrait les empêcher de bouger pendant que je recouds, afin de ne pas empirer leur situation... Vous en sentez-vous capable?" Demandais-je d'une voix douce et encore tremblante.

En un sens, ce n'était pas totalement vrai... L'une de mes techniques shikai me permettait d'avoir des sangles et une anesthésie complète sur les patients, mais il était clair que je ne pourrais pas la maintenir tout en opérant, du moins sans tomber. Je n'attendais cependant pas sa réponse et titubais jusqu'à Jimurei, m'agenouillant lentement à ses cotés, à hauteur du buste tout en sortant de ma sacoche un set d'aiguilles et de pinces chirurgicales. Avec ses dernières, je détachais les bords du vêtement qui s'était prit dans les plaies et le gel de stase, et préparais ensuite le fil résorbable et l'aiguille adéquate pour la plaie. Le gel était parfumé à l'hibiscus, et il était surtout très froid lorsque je glissais deux doigts - après désinfection - dans la plaie pour en chercher les bords. Une contraction musculaire sous mes doigts se fit, Jimurei ne bougerait que très peu, même conscient, il était toujours très calme lorsque je m'occupais de lui - probablement la crainte de se retrouver avec une longue aiguille ou un scalpel planté dans le ventre. De ma main gauche toujours dans la plaie, j'attrapais les deux bords désormais gélatineux, et les resserrais, alors que de l'autre main, tenant l'aiguille, je perçais la première couche de peau. Mon patient du moment tressaillit sous la pression, mais semblait ne pas vouloir - pouvoir - bouger, je levais très légèrement mon regard en direction du visage de Jimurei, et constatais deux bras puissants le maintenir par les épaules. Tout en poursuivant mon œuvre, j'offrais un sourire reconnaissant - et quelque peu bourré de tendresse - à mon nouvel assistant.

La plaie sur le torse de Jimurei était longue, elle descendait du buste jusqu'au flanc gauche, et elle était assez large, une lame épaisse l'avait traversée en soit. En revanche, il n'avait que très peu de blessures autres. Juste une petite estafilade sur l'arcade sourcilière, mais un peu de baume et elle disparaitrait. Rapidement, je croisais les fils noirs sous la peau, formant des boucles et refermant peu à peu la longue plaie. J'étais devenue une experte bien avant de devenir shinigami, merci au rugonkai et ses maladroits pour m'avoir entrainé à cela. Ainsi, je continuais mon travail tout en observant le protecteur de mes patients et mon sauveur d'une migraine douloureuse - Oui j'oublie volontairement le fait qu'il était la cause de ma chute - j'avais la vague impression de l'avoir déjà croisé, mais je ne pouvais absolument pas remettre où. J'arrivais à la fin de ma suture, et faisais un noeuds avec celle-ci, avant de couper le fil avec une paire de ciseaux désinfectée. Reposant l'ensemble sur mon set de cuir, j'attrapais dans ma petite sacoche un pot en terre cuite pourpre, et l'ouvrais sans trop d'effort. Un parfum capiteux s'en échappa, c'était l'une de mes plus grande fierté, le baume de rose musquée, le plus fort, il cicatrisait tellement rapidement qu'il me fallait toujours utilisé des fils résorbables pour ne pas rouvrir les plaies en retirant les points. Le bois de rose était fort, mélangé ainsi à la menthe, et cela piquait légèrement mes yeux, alors que j'en prenais une noisette et l'appliquais avec douceur sur la plaie. Rapidement, le baume chauffa sous mes doigts, et une mince fumée rosée s'échappa de celui-ci, alors que la plaie semblait disparaitre au profit d'une mince cicatrice encore fraiche. Jimurei remua, avant de soupirer de bien-être, j'étais rassurée, il était sortit d'affaire, et son sang pouvait désormais se régénérer sans probleme.

"Merci... Bien... Aux deux autres maintenant... Puis-je compter une fois encore sur votre aide Taicho?" Demandais-je dans un sourire sincère.

Je n'avais pas fais attention à mes propos. C'était naturel, il était naturel... Je clignais plusieurs fois des yeux, comprenant ce que j'avais finalement oublié. Cette voix, je l'avais déjà entendue, du moins que peu, mais j'avais surtout le souvenir d'une longue chevelure blonde. Pour le reste, je ne levais jamais la tête au Seireitei, de peur d'offenser quelqu'un parmi mes supérieurs, ainsi, je n'avais pas un simple humain devant moi, mais un ancien capitaine. J'essayais de me souvenir, quelle division? Je ne savais plus... qui l'avait remplacé? Je ne savais plus non plus. cela remontait à trop loin pour moi, et je ne réfléchissais pas sur les durées, mais sur le nombre de patients et les cas particuliers que je rencontrais. J'avais beau essayer de me souvenir, rien... à part... J'écarquillais brusquement les yeux, pourquoi un ancien capitaine serait ici? Je fis rapidement le lien, je n'étais pas stupide au point de porter des œillères constamment, j'étais assez curieuse pour chercher ce que l'on me cachait naturellement - j'écoute très souvent aux portes- et là, en face de moi, se tenait un vizard. Et pas n'importe lequel, celui qui autrefois, prenait la place que le traitre à tenue avant de briser le Gotei treize. Mais qui est l'abrutit qui a fait en sorte que ce capitaine soit répudié au profit du traitre? J'espère qu'il s'en mords les doigts! Je tentais d'agir normalement, peut-être ne m'en tiendrait-il pas rigueur, ou ne m'en voudrait pas de m'être finalement souvenue de lui... Oui, j'ai appris par cœur les voix de mes supérieurs, parce que je n'osais pas les regarder dans les yeux, et alors? Je me relevais alors, et quittais le chevet de Jimurei, légèrement tremblante, pour m'approcher du shinigami qui avait la jambe gauche dans un angle impossible, et le bras du même coté en charpie. Oubliant momentanément le vizard aux si beaux yeux - Mon dieu est-ce que je viens de penser ça d'un Taicho? - et râlais sur le shinigami blessé.

"Décidément, vous ne pouvez vous empêcher de vous battre sans penser aux conséquences... J'espère être apte à réparer votre bras..." Et franchement, vu les lambeaux de peau qui s'échappent de sa manche, j'espère qu'il pourra l'utiliser de nouveau. "Bon... D'abord, remettre sa jambe en place... ça risque de le faire bouger énormément alors... Je compte sur vous?" Demandais-je en croisant le regard de l'ancien capitaine. J'ai cette impression constante de faire une bêtise quand je les regarde dans les yeux, c'est affolant...

Jeu 18 Fév 2016 - 22:05
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Les retombées du combat
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Je l'observais tenter de reprendre le contrôle de son corps peu à peu et se remettre de sa perte de connaissance. Il était aisé de voir que sa respiration n'était pas facile. Je gardais mon énergie spirituelle au plus bas. Je n'avais aucune difficulté à le faire. Les Gigais de Kisuke nous avaient permis de nous cacher entièrement, mais nous ne les gardions pas sur nous en permanence et j'avais donc appris à m'effacer le plus possible. Je ne perdais pas le contrôle de ce que je dégageais, du moins, plus maintenant. Bien sûr, au départ, lorsque la hollowfication était encore nouvelle, il avait été difficile pour les Vizards de prendre le dessus sur ces nouvelles âmes qui avaient forgé un chemin jusqu'au plus profond de nous-mêmes. Chaque petite utilisation de reaitsu semblait à cette époque être un risque de succomber à cette bête et peut-être cela avait-il joué sur ma capacité à réduire celui-ci au maximum. Je ne voulais tellement blesser personne et je tenais à leur montrer qu'il était possible de ne pas se laisser faire, bien qu'au final, il nous avait été impossible de repousser totalement nos hollows sans les soumettre. Tout de même, je m'étais longtemps forcé à ne pas user ne serait-ce que moindrement mon énergie spirituelle, sans cesse dans la crainte de redevenir le monstre qui riait toujours en mon fort intérieur. Heureusement, une fois la destruction de l'âme arrêtée, Kisuke s'était entièrement concentré sur une façon de nous les enlever et lorsqu'il avait abandonné cette idée, nous avons finalement accepté les seules solutions qui s'offraient à nous : se battre ou laisser gagner ces monstres que nous chassions depuis si longtemps et par la même occasion, Aizen. La décision n'avait pas été difficile et le résultat était celui que nous connaissions aujourd'hui, c'était-à-dire que nous possédions la capacité d'invoquer un masque nous octroyant les pouvoirs des hollows. Ceux-ci étaient maintenant des parts entières de notre personne et à vrai dire, à mes yeux, mon hollow était devenue une entité aussi importante que pouvait l'être mon zanpakuto. Nous avions des différents, mais il n'en était pas une moins une part importante de ma vie.

Mon hollow pouvait être un véritable manipulateur et il était extrêmement perfide, mais avec le temps, un lien s'était forcément créé. Il était même plutôt protecteur envers ma personne, ce qui changeait vraiment de ses envies de meurtre qu'il avait eu à mon égard dans les premiers temps. Mais même les hollows avaient une hiérarchie et lorsqu'ils comprenaient que l'ennemi était plus fort, il y avait soumission et Farao n'échappait pas à cette règle. Oui, je l'avais nommé. Passé un moment, toujours l'appeler « toi » ou « hollow » m'avait semblé inapproprié et je n'allais certainement pas l'appeler par mon nom seulement parce que physiquement, il était ma copie exacte, mais avec la peau et l'uniforme de shinigami d'un blanc pur -grande ironie pour une telle créature- et des yeux dont la sclérotique est entièrement noire et l'iris est doré. À force d'entendre les autres comparer mon masque à celui d'un pharaon, j'en étais venu à l'appeler ainsi. Bien sûr, s'il se prenait pour le roi de mon monde intérieur, j'en étais le dieu et il se devait de m'écouter. Je ne pouvais pas dire qu'il ne portait pas les vêtements d'un dirigeant... Comme si je pouvais oublier qu'il était la cause de ma fuite de la Soul Society, j'avais un rappel incessant chaque fois que je le regardais, puisqu'il portait encore ce foutu haori où l'insigne de la cinquième division était à jamais gravé. J'avais réussi à le forcer à couper ses cheveux, au moins. Je n'aurais pas supporté de voir cet idiot avec une coupe plus classe que la mienne, non mais !

« M'aider oui...À les tenir pendant que je les opères, voyez-vous, je n'ai aucune sangle avec moi, on ne m'avait pas préparé à tant de dégâts... Il faudrait les empêcher de bouger pendant que je recouds, afin de ne pas empirer leur situation... Vous en sentez-vous capable? »

« Concentre-toi, Shinji. »

Et voilà la voix de ma raison. Bien que Sakanade était quelque peu... extravagante, elle ne cessait jamais de me rappeler à l'ordre. Je retournai mon attention sur la situation, posant une nouvelle fois mon regard sur elle, alors que je m'étais perdu dans mes pensées en observant les shinigamis au sol. Elle ne sembla pas attendre ma réponse, prête à les aider dès maintenant. Je voyais qu'elle n'avait pas encore toute sa force, alors qu'elle chancelait vers l'un des hommes. Je la suivis silencieux, ne cherchant pas à la déranger dans son travail, puis m'agenouillai au sol afin de faire ce que l'on m'avait demandé après avoir glissé mon zanpakuto à ma ceinture. Elle sortait déjà ce qui l'aiderait dans cette dure tâche, puis s'occupa du patient. Pour ma part, je ne pouvais que lui tenir les bras fermement, sans être plus dur qu'il ne le fallait. Je l'observais promener ses mains expertes sur la blessure, alors qu'elle nettoyait la chaire et cousait l'un à l'autre les morceaux de peau séparés par la lame de l'un des Adjuchas. Sans surprise, le shinigami, qui jusque-là n'avait pas vraiment montré signe de vie, réagit finalement, bien que faiblement. Je l'empêchais de trop bouger, alors que je voyais sur ses lèvres un gémissement plaintif qui se coinça dans sa gorge. Sa collègue leva à ce moment les yeux vers moi, m'offrant un petit sourire afin de me remercier, alors qu'elle continuait à soigner l'une des victimes des attaques combinées des trois Menos au deuxième stade de leur évolution.

Je ne réagissais pas vraiment à ce que je voyais. J'étais mort depuis bien longtemps et mon après-vie n'avait pas été des plus paisibles. Des blessures comme celle-ci, ce n'était pas la première fois que j'en voyais. Avec le temps, cela ne m'affectait plus vraiment. Bien sûr, cela ne signifiait en rien que la mort en elle-même me touchait plus, mais je ne pouvais plus me permettre de m'attrister pour le sort des autres depuis longtemps. Un capitaine se devait de remonter ses troupes, non de pleurer avec elles. Et mon exile n'avait pas aidé cela. Ces hommes, je ne les connaissais pas et longtemps, une hostilité avait existé entre nous et le Gotei 13. Je n'étais plus responsable de ce qui pouvait leur arriver. Ma seule inquiétude se tournait vers mes propres camarades. Ces sept Vizards qui avaient tout perdu avec moi cette nuit catastrophique où mon ancien lieutenant avait décidé de faire des siennes. Je ne souhaitais la mort de personne à l'exception des trois traîtres, mais je mentirais en disant que cela me toucherait droit au cœur. Au plus, cela attiserait ma colère de savoir qu'il y avait des victimes en plus sur le passage de cet imbécile d'Aizen et encore, je ne penserais certainement pas à eux lorsque je croiserais le fer avec le responsable. Dans cette guerre, ce n'était pas pour les shinigamis que je me battais, mais pour les miens.

Une odeur vint me piquer le nez, bien que celle-ci n'étant pas en soi désagréable. Je devinai une odeur de menthe, entre autre chose, puis posai finalement mon regard sur le baume qu'appliquait la shinigami. Déjà, une réaction était bien visible et la fumée rose qui s'en dégageait laissa ensuite ma vision admirer le résultat. Je voyais une cicatrice là où aurait dû être la blessure et je sentais le shinigami se détendre dans mes bras. Je ne savais pas exactement ce qu'elle avait appliqué, mais cela avait eu un effet incroyablement rapide et présentement, la vitesse était nécessaire, sans qu'elle ne puisse se permettre de bâcler le travail, car les conséquences pouvaient être mortelles dans une telle situation. Je voyais une pointe de soulagement de la part de la jeune femme et je déposai doucement l'homme au sol, sachant que le travail n'était pas terminé.

« Merci... Bien... Aux deux autres maintenant... Puis-je compter une fois encore sur votre aide Taicho? »

Je me figeai à ses mots. Venait-elle vraiment de m'appeler capitaine ? Rien n'indiquait le poste que j'occupais, bien que mon zanpakuto et mes vêtements montraient que je n'appartenais plus au Gotei 13. Je chassai rapidement cette pensée, me disant que surement, ma présence avait été repéré et que l'on avait communiqué les détails de notre entente au shinigami responsable de venir ici, c'était-à-dire elle. Il était sûr qu'ils avaient noté ma présence en ces lieux lors des combats et le fait qu'il n'y avait qu'elle et non un bien plus grand groupe ou un haut-gradé en était la preuve. Ils n'auraient pas été aussi laxistes sur le nombre de soldats envoyés si ma présence n'avait pas été détectée. Cependant, je n'appréciais pas de me faire appeler ainsi. On m'avait exilé et bien que j'avais lamentablement échoué dans mon travail de capitaine, nommer mon lieutenant pour me succéder n'avait pas été la plus brillante des idées de mes anciens collègues.

Je laissai malgré tout cela de côté, car il y avait bien plus important à faire que se soucier d'un simple petit prononcé sans aucune mauvaise intention derrière. J'avais bien vue qu'elle ne cherchait pas à me provoquer et qu'elle avait dit cela par réflexe. Qui plus est, elle semblait avoir réaliser son erreur, alors il n'y avait aucune raison de répondre à cela. Je me contentai donc de me lever et de la rejoindre, alors qu'elle était déjà partie rejoindre l'autre patient. Je l'écoutai s'adresser à lui, lui reprochant ses actions irréfléchis. Elle se tourna ensuite vers moi et me regardai dans les yeux, chose assez étonnante. Elle n'était là que depuis peu, mais j'avais aisément remarqué son habitude à baisser la tête devant les autres.

« Bon... D'abord, remettre sa jambe en place... ça risque de le faire bouger énormément alors... Je compte sur vous? »

J'acquiesçai silencieusement, puis m'approchai d'elle. Une fois de plus, je m'agenouillai au sol, prêt à tenir le corps bien abîmé de ce shinigami. Je ne pouvais rien faire d'autre et de ce fait, je comptais sur elle, observant toujours silencieusement ses actions.

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Ven 19 Fév 2016 - 7:18
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Tsukino Nadeshiko
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J’espérais sincèrement qu'il ne m'en tiendrait pas rigueur, après tout, je n'étais pas censé être au courant de tout, et finalement, je le trouvais bien plus apte à être capitaine que l'autre traitre. Mais puisque le Gotei en a décidé ainsi, c'est qu'il devait avoir ses raisons. Oui, j'apparais très tolérante avec les autres espèces - et pas uniquement parce que cet homme est très beau - mais bien parce que pour moi, qu'importe l'espèce à laquelle tu appartiens, si tu es blessé, je te recouds, Point. C'est très sommaire comme réflexion n'est-ce pas? Mais moi je trouve cela parfaitement normal, à force d'être regardé de haut parce qu'on vient des bas quartiers du rugonkai, on apprends à ne pas faire de différence.Je m'agenouillais devant le shinigami blessé, à hauteur de ses jambes, et attrapais l'articulation doucement. Il tressaillit vivement, de toute évidence, cette fracture ouverte va le faire souffrir le temps que je la remette en place. L'ancien capitaine fit de même, maintenant le corps du shinigami blessé avec force, et je pouvais sentir son regard sur moi. C'était... électrisant. Je frissonnais malgré moi, et de la main droite, attrapais la rotule qui avait tourné sous la chaire, ça allait faire un bruit monstrueux...

Je tournais l'ensemble, partie cuisse vers l’intérieur, partie tibia vers l’extérieur, et replaçais la jambe dans le sens exact dans un craquement sonore. Le patient se cambra violemment, et je pris un coup au visage avec la même jambe que je venais de replacer. La douleur me prit au nez comme un pot de moutarde l'aurait fait, et je plaçais par réflexe une main sur celui-ci. Un mince filet de sang s'en échappait à présent, mais il n'était pas cassé, heureusement d'ailleurs parce que ce n'était décidément pas prévu... Et ça faisait mal en plus! Rapidement, j'attrapais un pot dans ma sacoche, et en dévissais le couvercle avec difficulté, un parfum de lavande couplée à du basilic et de l'opium me prit au nez fortement, et j'en profiter pour humer celui-ci, enlevant la douleur que je ressentais. J'étalais généreusement la mixture argentée et parfumée sur la jambe meurtrie, et bientôt, le shinigami cessa de gesticuler, mieux que de la morphine simple, par contre, il aurait beaucoup de mal à se relever tout de suite.

"j'avais oublié à quoi pouvait ressembler un coup..." Marmonnais-je en me rapprochant du vizard et par extension, de la charpie qui servait de bras à mon patient violent.

Le réparer risquait d'être compliqué, je ne pouvais pas le recoudre, il n'y avait pas assez de peau, et je me voyais mal appliquer un onguent à même la chaire, du moins le shinigami n'allait pas aimer du tout. En revanche, si j'enroulais le bras entièrement dans un bandage bien serré, ça permettrait de remettre à leur place les lambeaux de chaires, et ensuite, je n'aurais qu'à recouvrir le bandage d'onguent cicatrisant. Oui, et ainsi, il serait diffusé plus lentement... Parfait! Décidée, je récupérais une bande soin assez longue dans ma sacoche, et soulevais le bras meurtrit que je déposais lentement sur une serviette pré-posée sur mes genoux. Lentement, je déroulais la bande au niveau de son coude, gardant celle-ci toujours étroitement serrée sur sa peau, et descendait peu à peu sur son poignet. Je faisais attention, et tentais de garder les bouts de chair au bon endroit, tout en serrant le plus possible. C'était loin d'être aisé, parce que mon patient s'était remit à gesticuler - il n'est décidément pas de la 11e division, parce qu'ils sont habitués à mes traitements - heureusement pour moi, l'ancien taicho veillait au grain, et je le remerciais mentalement. Je ne voulais pas me reprendre un coup! Heureusement pour moi, le gel de stase de mon shikai faisait encore effet, parce que dans le cas contraire, vu la force que je met pour attacher les bandes, j'aurais prit des jets de sang au visage toutes les secondes. J'attachais enfin le dernier tour de bande, et attrapais le premier pot de terre cuite que j'avais utilisé, récupérant cette fois-ci une poignée de l'onguent, que j'étalais sur le bandage.

Rapidement, la fumée rosée s'échappa de la pommade que j'étalais, parfumant mes doigts et l'air ambiant, le shinigami se crispa un peu, avant de se relâcher. Il finissait par se détendre. Dommage, je l'aurais bien assommée pour le détendre, ma vengeance pour mon nez... Non je ne viens pas de menacer un patient dans ma tête. C'est pas vrai, ce n'est qu'un moyen dés plus communs pour lui permettre de dormir profondément pendant qu'il guérit à son rythme - lui filer une commotion cérébrale lui aurait apprit qu'il ne faut jamais s'attaquer à plus fort que soi sans un plan génial. Je soupirais un instant, me massant l'arrête du nez, c'est encore un peu douloureux, mais ça ira, il faut que je m'occupe du dernier patient, avant de tomber... Parce que je sais que cela arrivera de nouveau sous peu... Cinq à six minutes, tout au plus, et j'aimerais avoir fini pour m'étendre à nouveau dans les bras du taicho... -NON je ne fantasme pas, je refuse de l'adme... d'y croire. Dans ma tête, Ibara no Hime ricane joliment. Je la hais... - Je soupirais une fois de plus, et me relevais, papillonnant des yeux pour éloigner les étoiles qui commencent à danser sur ma vision. ça recommence à tourner. Je m'agenouillais auprès du dernier shinigami, et posais une main sur son front. Il était tiède, pas de fièvre, et quasiment aucune blessure, en revanche, l'hématome au niveau de la tempe laisse supposer un traumatisme crânien. Me mordillant la lèvre inférieur, je tentais de le redresser un peu, pour avoir accès à sa nuque. Je tâtais la base de sa colonne vertébrale, il n'y avait aucun probleme à signaler par ici, et soulevais une paupière. Aucune réaction.

"Coma... "Annonçais-je doucement.

Bon... Que faire? Je n'avais rien là à part... Oui, je pouvais tenter de lui bander le front avec les huiles de lavande, ça calmerait probablement la douleur, mais à part attendre son réveil naturel, il n'y a rien à faire... je n'aime pas ça, je me sens faible lorsque je me trouve dans l'incapacité de soigner les gens. Je sortais une nouvelle bande de ma sacoche, et l'imbibais d'huile essentielle de lavande, avant d'entourer le front du shinigami avec douceur malgré mes tremblements intempestifs. je fis un mince nœud sur le coté pour maintenir la bande en place, et rangeais mon matériel en tremblant. Mince, ça recommence, je ne vais pas sombrer de nouveau aussi rapidement, si? Ibara no Hime me parlait intérieurement, mais je n'arrivais plus à l'entendre, c'était comme si j'avais du coton dans les oreilles. Je me coupais légèrement un doigts en replaçant les ciseaux dans le set de cuir, et relâchais l'ensemble de manière saccadée. J'attrapais le cellulaire fournit par la Soul Society en tremblant, je commence à voir trouble, et réclamais une escorte et des civières pour les shinigamis blessés à rapatrier. J'avais mis bien plus de temps que prévu pour m'occuper d'eux, et encore plus pour envoyer le message, j'avais l'impression de ne pas être capable de taper sur les touches sans les confondre.

Je me relevais alors...

J'ai jamais dis que c'était une bonne idée en revanche, parce qu'aussitôt relevée, je penchais en arrière, et m'écroulais avec une sorte de lenteur morbide, sur l'ancien Taicho. Mince, est-ce que je suis abonnée aux évanouissements répétitifs? Je clignais plusieurs fois des yeux, ma vue était floue, et garder les paupières levées me donnait la nausée. Par réflexe, je refermais les yeux, et me concentrais sur ma respiration. Déjà, présenter ses excuses au vizard qui me sert de matelas. Est-ce qu'il s'est déplacé pour me rattraper ou c'est moi qui ai bien choisit l'emplacement de ma chute? Je n'en sais rien... Je serrais ma main droite sur la première chose qui venait - Tissus je crois - et m'accrochais comme si j'allais tomber de nouveau. Soyons logique, je ne pense pas pouvoir tomber plus bas, mais m'accrocher à quelque chose me donne le sentiment de me retenir moi-même, quand je sais que ce n'est pas le cas. Fierté quand tu nous tiens. Ce n'était décidément pas ma journée, j'aurais due demander un congé pour aujourd'hui, cela m'aurait évité bien des désagréments - et je n'aurais pas revu le Taicho d'autrefois... - Donc finalement, je n'arrive pas à savoir si c'est un bien ou un mal. Avec difficulté, je déglutis, avant de prendre la parole d'une voix qui m’apparus encore plus lente et plus fragile qu'auparavant.

"je... Je crois que je vais me servir de vous comme civière un moment... Pardonnez ma faiblesse... Hira..ko-sama... " C'est beau... je me souviens de son nom après lui être tombée dessus... On dirait un de ces contes étranges avec les princesses et les princes d'autres royaumes... Sauf que je suis loin d'être un princesse - je me verrais plutôt dans le rôle de la servante incapable - et lui dans celui d'un roi...

Voyons le bon coté des choses, je ne sais pas si je l'ai offensé avec mes bêtises incessantes, mais au moins, je peux profiter de son parfum...

Ven 19 Fév 2016 - 23:26
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Les retombées du combat
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Une fois de plus, je l'observai dans ses actions. Je ne disais rien, puisque la situation n'était aucunement propice à la discussion. Je ne pouvais pas la déconcentrer de ce qu'elle faisait. Je ne savais de toutes façons pas vraiment qu'est-ce que je pourrais dire présentement. Elle ne m'avait demandé aucune information sur ce qui s'était exactement passé et avec raison. Ce n'était pas pour cela qu'elle était venue, mais bien pour s'occuper des blessés. Ou tout du moins, si elle devait récolter ce que j'avais appris durant le combat, elle ne le ferait pas maintenant et attendrait sans doute après avoir fait le plus important. Mais je n'avais presque rien appris de mes combats, si ce n'était la fidélité du quatrième Espada envers son maître. Il semblait porter une haute estime pour le traître, mais je n'étais pas le premier à le remarquer et cela n'était donc pas nouveau pour nous. Le shinigami remplaçant, unique Vizard qui n'avait pas subis la hollowfication avec nous, l'avait déjà rencontré et affronté, ce qui m'avait d'ailleurs permis d'identifier l'Arrancar au premier coup d’œil. Ce n'avait pas été bien difficile avec ce qu'on m'avait dit de lui.

La shinigami faisait le travail nécessaire, alors que je maintenais en place l'homme. Je me doutais, en regardant ses blessures, que la prochaine étape ne serait pas facile à endurer et provoquerait une douleur monstrueuse. Sa jambe s'était complètement retournée et il fallait donc la remettre en place. Je serais bien surpris de la voir réussir sans provoquer la moindre souffrance. Je la regardais donc faire, alors qu'un craquement retentit très clairement. La réaction du patient fut alors incontrôlée, alors que la rousse se prenait un coup au visage et au nez. Elle posa sa main devant celui-ci par réflexe, ce que je comprenais parfaitement, alors qu'un peu de sang en coulait. Je la regardais avec compassion. J'étais sans doute le mieux placé à Karakura pour savoir à quel point un tel coup au visage n'avait rien d'agréable. D'accord, avec le temps, je m'étais habitué à me prendre un pied sur le nez, voire même deux à la fois, mais cela ne rendait pas la chose plus agréable. Vraiment, j'étais presque certain qu'Hiyori était la raison de mon si petit nez. À force d'être écrasé, il allait finir par rentrer à l'intérieur de mon crâne...

Elle sortit un pot de son sac en cuire et lorsqu'elle l'ouvrit, je la vis humer le contenu, alors que le parfum de celui-ci atteignait quelque peu mes propres narines. L'odeur était forte même à cette distance et je sentais un petit engourdissement. Je devinai que cela aiderait sans doute le shinigami à ne plus ressentir la douleur, ce que confirma son absence de gesticulation lorsqu'elle eu fini de l'étaler. Je n'avais plus à maintenir son corps aussi solidement en place, puisqu'il avait cessé de bouger et je desserrai un peu ma prise, sans le laisser complètement pour autant. Elle n'avait pas fini, loin de là, puisqu'elle ne s'était pas encore occupé de son bras en piteux état. Si sa jambe n'avait été des plus belles, cela n'était rien comparé à son autre blessure. La chute ne devait pas avoir aidé sa cause. On voyait à même la chair et l'absence de brûlure m'indiqua que ce n'était pas un cero qui avait causé cela. À vrai dire, je doutais qu'il n'aurait survécu à un tel coup direct, car son bras se serait tout simplement désintégré.

« J'avais oublié à quoi pouvait ressembler un coup... »

Je lui refis un petit sourire compatissant, alors qu'elle se rapprochait de moi pour s'occuper du membre bien meurtri. La chair étai à vif et la peau manquait énormément. Elle sembla réfléchir à ses options, puis sortie une bande de tissu et plaça le bras de l'homme sur ses cuisses, alors qu'elle y avait déjà déposé une serviette. Elle enroula le tissu, alors que je ne disais toujours rien, mes yeux suivant les mouvements calmes et adroits de la shinigami. Une réaction ne se fit pas attendre, alors que je sentais dans mes bras l'homme tenter de bouger. Je le tenais bien en place, ce qui n'était pas difficile, vue l'absence évidente de force, résultat d'un combat inéquitable. Ils n'avaient eu aucune chance face à leur adversaire et franchement, je doute qu'ils eurent survécu sans mon intervention. Le Gotei 13 n'aurait tout simplement pas réussi à intervenir à temps. Et même si, tous ensembles, ils avaient vaincu les Adjuchas, ils s'en seraient sans doute directement prit à l'espada, sans comprendre à qui ils avaient à faire. Leur mort aurait été certaine. Il n'aurait même pas eu à faire d'effort pour tous les achever.

Elle usa une fois de plus de l'un de ses onguents lorsqu'elle eu terminé son bandage. Il s'agissait du même qu'elle avait utilisé sur l'autre shinigami, bien qu'elle en mit plus dans ce cas-ci. La gravité l'exigeait. Bien vite, une fumée rose émanait une fois de plus du médicament, alors qu'il faisait son effet. Je pus finalement laisser l'homme au sol, comme j'avais fais avec le premier, puis suivie la jeune femme, alors qu'elle se dirigeait déjà vers le troisième et dernier homme. Je m'agenouillai, mais les réactions qui passaient sur son visage ne m'indiquaient rien de bon. Il ne semblait pas vraiment avoir de blessure, mais je remarquai à mon tour celle qui se trouvait au niveau de sa tempe, bien qu'elle était très différente des autres. Je soupirai. Je n'avais pas besoin d'entendre ses prochains mots pour me douter de ce que cela signifiait. Je n'étais pas médecin et ne m'y connaissais pas vraiment, mais lorsque la tête était touchée, cela n'était jamais bon. Elle l'examina tout de même, alors qu'elle se mordait la lèvre, puis se résigna finalement.

Elle prononça un simple mot et je soupirai. Coma... Elle s'appliqua malgré tout et lui banda la tête. Elle ne pouvait pas faire grand chose en plus. Je remarquai cependant ses mains tremblées. Était-ce par sentimentalité ? Ou bien était-elle épuisée ? Je ne voulais pas la revoir perdre connaissance. Je posai mes yeux sur son visage et il était aisé de savoir quelle était la bonne réponse. Elle n'en pouvait plus. Tout cela avait dû lui demander énormément d'énergie et elle ne devait toujours pas être habituée à utiliser son zanpakuto. Elle devait se reposer. Heureusement, elle avait terminé de s'occuper des blessés. Elle pourrait donc rentrer sous peu. Je la vis alors envoyer un message sur un téléphone que je devinai être utile afin de contacter la Soul Society et repérer les hollows, bien que je me doutais que cette deuxième option ne la concernait pas vraiment. Elle était là pour soigner, non pour se battre. Maintenant que sa mission était terminée, elle rentrerait sans doute. Elle se leva justement, ce qui sembla être une très mauvaise idée. Elle n'était pas en forme pour les mouvements trop rapides et celui-là en était visiblement un.

Je la vis alors vaciller un peu et une petite seconde, je me retrouvai à ses côtés, alors qu'elle tombait au sol. Je la rattrapai aisément. Elle ne pesait que très peu et je n'avais donc pas de difficulté à la soutenir. Je nous plaçai tout deux au sol, alors qu'elle attrapait le pan de mon chandail et le serrait un peu. Je ne pouvais dire si elle perdait connaissance ou si elle s'endormait, mais selon moi, elle avait vraiment besoin de sommeil. J'espérais seulement qu'elle ait eu le temps de contacter ses collègues afin de venir chercher les blessés, car je ne savais pas durant combien de temps elle resterait inconsciente. Je ne tenais pas particulièrement à rester le restant de ma journée ici et si elle n'avait pas envoyé de message, qui sait quand ils se décideraient à envoyer des gens vérifier si tout était sous contrôle. Elle ne semblait pas encore tout en fait inconsciente et elle bougea doucement les lèvres, m'indiquant qu'elle désirait me dire quelque chose. Cette simple action s'avérait sans doute épuisante en elle-même et j'eu l'impression qu'elle usait du peu de force qui lui restait pour me parler.

« Je... Je crois que je vais me servir de vous comme civière un moment... Pardonnez ma faiblesse... Hira..ko-sama... »

Je me crispai à l'entente de mon nom de famille suivi par se suffixe. Je n'avais pas l'habitude de me faire appeler « sama », si ce n'était peut-être de l'une des trois Vizards qui me l'avait déjà sorti en moquerie, voire même les trois, mais cela n'était jamais sérieux. Dans le cas de cette shinigami, ça ne me semblait pas être une blague quelconque. Me voyait-elle encore comme un capitaine ? Je n'en étais plus un depuis bien longtemps maintenant. Je soupirai silencieusement. Elle ne semblait pas prête de se relever de si tôt. Que faire maintenant ? Je n'avais pas beaucoup d'options autre que d'attendre. Je ne parlai pas quelques secondes, avant de me dire que je devais au moins m'assurer que de l'aide avait bel et bien était demandé. Je ne pouvais pas dire si elle était encore consciente, mais je m'essayai tout de même à lui parler.

« Avez-vous demander à ce qu'on vous envois une équipe de support ? Je devrais pouvoir en contacter une autrement. »

Je n'aurais qu'à rappeler à l'entrepôt et leur dire de faire passer le message à Kisuke, puisque je n'avais aucune façon de le rejoindre et je n'allais certainement pas tous les laisser ici seuls. Je n'étais peut-être plus un capitaine et donc leur responsabilité n'était pas la mienne, mais cela n'empêchait pas que je n'étais pas un lâche qui laissait des hommes blessés derrière. Ils étaient peut-être hors d'état de nuire pour l'instant, mais je doutais que rester ici ne soit bon pour eux. Ils devaient se rendre à la quatrième pour y être pris en charge le temps de leur rétablissement et pour sa part, cette shinigami devait se reposer dans un endroit calme et où elle pourrait vraiment reprendre de l'énergie. J'aimais peut-être bien faire une petite sieste dans ce parc, mais ce n'était pas le meilleur endroit pour se ressourcer lorsque l'on était complètement vidé.

« Et ne vous inquiétez pas pour moi. Restez étendue un peu, cela vous sera utile. Je doute que vous puissiez encore tenir debout. Vous me semblez complètement épuisée. »

Cela me faisait étrange de servir de coussin pour une inconnue, mais je ne bronchai pas. Je n'avais aucune raison de lui être hostile et je me voyais mal la repousser et la laisser directement sur le sol. Je la laissai donc reposer sur mes genoux, sans vraiment bouger. J'observai silencieusement ses traits. Elle me semblait assez jeune, mais l'âge pour les âmes étaient impossible à déterminer en regardant seulement l'apparence. Nous ne vieillissions vraiment pas de la même façon que lors de notre vivant. Était-elle déjà shinigami lorsque nous étions encore à la Soul Society ? Je ne pourrais le dire. Après tout ce temps, je ne pouvais pas vraiment me rappeler de tous les visages que j'avais croisé. Outre mes propres hommes, je ne côtoyais pas beaucoup de membres des autres divisions si ce n'était les capitaines et certains lieutenants, bien que je connaissais tous ces derniers au moins de nom et de vue. Cette femme m'avait peut-être déjà soigné, mais je ne pouvais en être certain.

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Sam 20 Fév 2016 - 22:13
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Tsukino Nadeshiko
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Je je ne pouvais qu'affirmer le fait que je m'étais rarement sentie aussi bien...

Ma vie sentimentale se résumait à rien, mais j'avais obtenue au fil des années, des rêves proches de ceux des contes japonais et chinois, qui me plaisaient d'avantage. Et en cet instant précis, je me sentais proche de ces héroïnes de contes, perdue dans les bras d'un bel inconnu au parfum agréable et puissant. Les yeux clos, je me laissais bercée par sa respiration et les battements de son cœur, c'était paisible, c'était tranquille. J'aurais pu restée ainsi pendant des siècles, me laisser envahir par l'énergie si importante de ce vizard, me laisser endormir sous les fragrances de son parfum, me détendre entre ses bras puissants. Intérieurement, je me disais que ce n'était pas convenable, indécent, et tout ce qui s'en suit. En soit, c'était un ancien capitaine, et l'ordre hiérarchique me semblait impossible à rompre, même pour une idylle à sens unique, et à présent, cela serait probablement vu comme un affront envers la Soul Society, cette société folle et adoratrice des classes. Je dus rougir, car je sentis tout à coup mon visage - mes joues en particulier - devenir brûlant. Ce n'était véritablement pas décent pour moi de penser ce genre de chose, encore moins de l'homme qui venait de m'aider à secourir mes collègues, et qui m'avait ramassé deux fois de suite.

« Avez-vous demander à ce qu'on vous envois une équipe de support ? Je devrais pouvoir en contacter une autrement. » Entendis-je au dessus de moi.

Il était agréable de l'entendre parler sous cet angle, sa voix résonnait contre mon dos, au niveau de son diaphragme, et donnait de douces vibrations qui me berçait encore plus. Oui, j'étais en train de fondre, oui c'était inconvenant, mais était-ce ma faute? Cet homme était le tout premier à me voir comme quelqu'un de douée, il m'avait aidé pour mes patients, et il... Soit, j'ai vraiment l'impression d'être une idiote, et avec toutes ces histoires, je vire fleur bleue. Il me faut me reprendre, sinon, je vais passer pour une faible incapable de rester consciente plus de deux minutes. Sa voix retentit de nouveau au dessus de moi, et un mince sourire vint fleurir sur mes lèvres. Il disait que je pouvais rester ainsi, et me reposer autant que possible. C'était agréable d'entendre ce genre de propos, quelqu'un qui se soucie de soi, même de manière infime, et à part ma défunte mère, et parfois mes supérieurs, qui cherchaient à obtenir un travail de qualité de ma part, personne ne s'était jamais intéressé à mon état. Je me permis un long soupir, avant de tenter de me recaler correctement contre lui. j'avais beaucoup de difficulté à faire réagir mon corps, mais je parvins à relever ma tête jusque son épaule, les mains tremblantes de l'effort fournit. Cette impression de faiblesse est toujours aussi important chez moi, c'est frustrant. Finalement, je répondis :

"J'ai bel et bien... prévenu la 4e... Ils vont envoyé une équipe pour les chercher...je..." Je ne savais pas vraiment quoi dire, j'étais encore consciente, mais de là à juste profiter de son étreinte, ce n'était pas très honnête - qui a dit que je l'étais? - je ne savais cependant pas quoi dire. "Navrée de... de demander cela mais... Pourquoi?" Ma question devait le laisser perplexe, puisque je ne donnais pas véritablement de détail, mais j’espérais comprendre. Qu'est-ce qui était arrivé pour qu'ils deviennent vizards, qu'on les bannissent, et qu'on mette une telle ordure à sa place? "Je veux dire... Enfin... ça fait bien... deux siècles que je suis shinigami et... J'ai l'impression de ne jamais être sortie de ma division... Je... Je ne regarde que peu les gens... c'est... par respect... et... " Je n'avouerai jamais que c'est pas crainte d'être punie " J'étais persuadée que vous l'étiez encore... Jusqu'à maintenant... Je n'avais pas saisis les changements et les noms me sont si peu familiers alors..."

J'ignorais quelle réaction il allait avoir alors, mais j’espérais avoir des réponses à mes questions, personne ne m'en parlerait une fois rentrée, puisque ce n'était pas des histoires me concernant, et ma division ne devait pas se préoccuper de cela, surtout au niveau de nos sièges. Malgré cela, je me sentais bien dans ses bras, quand bien même tout semblait l'avoir désigner comme un ennemi pendant un temps, et un allié utile à présent. À mes yeux, c'était un homme tout ce qu'il y a de plus banal... Avec des yeux magnifique et un parfum très doux, mais cela restait un individu normal... Supérieur. Je soupirais malgré moi contre son buste, et me recalais de nouveau, espérant qu'il ne puisse apercevoir les rougeurs apparues sur mon visage. Le souffle court, j'eus soudain l'impression qu'on m'écrasait de nouveau, mais ce n'était pas lui, et cela ne venait pas d'ici. Levant fébrilement les yeux vers le ciel, j'apercevais le senkaimon s'ouvrir rapidement, laissant sortir une vingtaine de shinigamis portant des civières par duos. Certains se dirigèrent dans la directions de mes premiers patients, et six autres vinrent vers nous au pas de courses, avant de faire halte auprès des blessés. Ils chargèrent les trois corps, et je pus voir pendant un instant Jimurei reprendre conscience et chercher à comprendre. Rassurée de voir qu'il allait mieux, je soupirais de soulagement contre le torse du vizard. L'une des renforts constata ma présence, et sans même chercher à comprendre, ils firent demi tour et se rendirent de nouveau vers la porte qui les guiderait vers la Soul Society. Ils reviendraient probablement me chercher plus tard... Je l’espérais...

Me surélevant en tirant sur le vêtement que j'avais saisis entre mes doigts, je parvenais à me redresser plus encore, mon visage atteignant désormais le creux du cou de mon sauveur et infirmier à mi-temps. Tous mes membres tremblaient de concert chaque fois que je tentais de bouger, finalement, ce n'est pas plus mal, je profite aisément de l'étreinte d'un bel homme, étreinte qui ne surviendra plus jamais, et que je nierai pour le restant de mes jours, même sous la torture. Je ris légèrement, avant de rougir en repensant à cela, je n'étais pas sure que fantasmer sur un ancien supérieur soit une bonne idée, que celui-ci soit un allié ou pas. Soupirant de plus belle, je finis par ouvrir les yeux, observant le chemin qu'avaient prit les renforts avec mes patients, désormais vide de toutes traces de reiatsu. J'allais reposer mon visage contre son épaule à nouveau, lorsque inconsciemment, je croisais son regard brun scintillant. Pourquoi? Pourquoi faut-il que je me ridiculise en rougissant ainsi? N'ai-je pas déjà l'air d'une idiote ne tenant pas sur ses jambes? Faut-il que je me ridiculise de plus bel en ne cessant de rougir chaque fois que je croise son regard? Baissant la tête comme si j'étais prise en faute - soyons réaliste, ma position me place en faute - je bafouillais quelques excuses maladroite à son adresse.

"Je... Je suis vraiment navrée... Pour tout..." En fait, je ne suis même pas sure de savoir pourquoi je demande pardon...

hors rp:

Dim 21 Fév 2016 - 0:34
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Les retombées du combat
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Je vis un sourire apparaître sur son visage, alors que je venais de terminer de lui dire qu'elle pouvait prendre le temps de se reposer. La situation n'était pas des plus confortables et à vrai dire, malgré l'alliance entre les shinigamis et les Vizards, notre relation avec eux restait un peu tendu. Me retrouver ici, à m'occuper de plusieurs soldats du Gotei 13 alors que je devrais informer les autres de ma discussion avec le quatrième Espada, m'ennuyait un peu. Pourtant, je ne disais rien et ne laissait rien voir. Je l'entendis soupirer, puis la sentis se recaler contre moi et lever la tête jusqu'à mon épaule. Je n'avais pas l'habitude de ce genre de comportement. Mon ancien statut de capitaine avait imposé une certaine distance avec les autres, par simple respect de la hiérarchie. Rares étaient ceux qui avaient échappé à cela du temps où j'étais encore à la tête de la cinquième division et outre Hiyori qui se permettait un flagrant manque de respect avec moi, personne sous le rang de capitaine n'avait osé avoir de tels contacts physiques avec moi. Maintenant, évidemment, les choses avaient bien changé et Lisa et Mashiro s'étaient autant pris d'aise avec moi qu'avait put le faire la petite blondinette, mais au sein de notre groupe, il n'y avait pas vraiment de hiérarchie. J'agissais parfois comme leur chef, mais cela ne faisait pas de moi une personne supérieure à eux d'une quelconque façon et cela était très clair parmi mes pairs. Mes contactes avec la race humaine n'étaient pas des plus fréquents et il n'y avait donc personne en dehors des trois femmes qui se permettaient de m'utiliser comme coussin. Et vraiment, être le coussin de l'une de ses trois-là n'était jamais des plus agréables. La plupart du temps, cela venait avec des coups pour me faire arrêter de bouger. J'agis peut-être comme un meneur lorsqu'il vient le temps de situations importantes, comme lors d'un combat ou autres, mais dans la vie de tous les jours, beaucoup me dirait soumis. Je leur répondrais d'essayer de vivre un siècle avec Hiyori, Mashiro et Lisa sans apprendre à faire profil bas...

« J'ai bel et bien... prévenu la 4e... Ils vont envoyé une équipe pour les chercher...je... Navrée de... de demander cela mais... Pourquoi? »

J'haussai un sourcil, attendant la suite. Je me doutais bien que la question ne concernait pas ce que je lui avais dit. Pourquoi avait-elle besoin de repos ? Elle le savait sans doute très bien elle-même. Je n'avais aucunement besoin de lui expliquer la raison de son épuisement, ni la solution afin de retrouver son énergie. Tout cela était des plus évidents et vraiment. Pourquoi la laissais-je se reposer contre moi ? Je n'étais pas un salaud, tout de même. Je n'allais pas la laisser sur le sol et partir... Bien sûr, cela était un peu inconfortable, mais elle ne contrôlait visiblement pas la situation et je n'allais pas le lui reprocher. Elle avait fait de son mieux pour aider ses collègues et le moins que je puisse faire était d'attendre que l'on vienne les chercher. Alors que voulait-elle dire par pourquoi ?

« Je veux dire... Enfin... ça fait bien... deux siècles que je suis shinigami et... J'ai l'impression de ne jamais être sortie de ma division... Je... Je ne regarde que peu les gens... c'est... par respect... et...  J'étais persuadée que vous l'étiez encore... Jusqu'à maintenant... Je n'avais pas saisis les changements et les noms me sont si peu familiers alors... »

J'imaginai qu'elle parlait de mon statut de capitaine. Je n'étais pas vraiment insulté qu'elle n'ait pas remarqué tout cela avant. Après tout, ma personne ne signifiait rien pour elle et mon remplacement n'avait pas dû l'affecter, comme beaucoup d'autre, d'ailleurs. Mes anciens subordonnés étaient sans doute ceux qui avaient le plus soufferts de toute cette histoire. En ce qui concernait les détails de notre hollowfication et de notre évasion, les raisons données par le Gotei 13 étaient bien loin de la réalité. Pour certains, il s'agissait-même d'un choix fait par les Vizards afin d'atteindre plus de puissance. Comme si nous avions acceptés de faire partie de cette expérience, mais je préférais encore cela que d'entendre les accusations portées contre l'ancien capitaine de la douzième division. Cet homme nous avait sauvé et avait tourné le dos à tout ce à quoi il avait tenu toute sa vie pour nous sauver. Il avait désobéit à des ordres pour porter secours à Hiyori. Je ne pourrais jamais lui être plus reconnaissant d'être venus cette nuit-là. Mais il en avait lourdement payé le prix, comme Yoruichi et Tessai. Nos titres nous avaient été enlevés, nos réputations et nos noms étaient maintenant salis, tout cela parce que mon ancien lieutenant avait décidé de s'amuser un peu sur ses collègues. Je ne savais pas vraiment quelle réponse je pouvais donner à la jeune femme. Expliquer tout cela était bien compliqué.

Mon attention fut cependant détourné de la question, alors que dans le ciel s'ouvrait un Senkaimon, d'où sortaient plusieurs shinigamis. Rapidement, un petit groupe nous rejoint afin de prendre les blessés et de les ramener à la Soul Society, où ils pourraient être pris un peu plus en charge par la quatrième division. La rousse en avait fait grandement, mais ils n'étaient pas complètement remis et il leur faudrait donc du temps avant de pouvoir sortir des locaux du centre médical. L'équipe de secours ne semblait pas vraiment se préoccuper de leur collègue et certains ne nous remarquaient même pas. J'haussai un sourcil. Sérieusement ? Qu'est-ce qu'ils s'imaginaient ? Qu'elle avait envie de faire une sieste et avait choisi ce moment pour prendre une pause ? Elle n'était pas en mesure de se relever et de se rendre d'elle-même à la Soul Society sans un peu de support et ils la laissaient là comme s'il n'y avait rien ? Sérieusement... L'une d'entre elle sembla finalement nous remarquer, mais elle ne chercha pas à savoir et détourna le regard, provoquant chez moi un haussement de sourcil et l'ouverture de ma bouche en forme de O.

« C'est une blague j'espère... »

Je marmonnais entre mes dents, si bas que je doutai que la rousse m'ait entendu. S'ils ne revenaient pas, je doutais qu'elle puisse retourner d'elle-même à la Soul Society avant un bon moment et je n'allais pas faire le chemin jusque-là, il n'en était pas question. L'alliance était une chose, mais poser ne serait-ce qu'un pied là-bas serait sans aucun doute problématique. Je soupirai. Je devrais sans doute l'emmener chez Kisuke, où elle pourrait y passer un certain temps afin de se remettre. Cela ne me prendrait pas vraiment de temps m'y rendre à l'aide de shunpos, mais je doutais fortement qu'elle puisse y aller d'elle-même en marchant, alors user de pas éclairs était sans doute hors de question. Cela irait sans doute plus vite si je la prenais dans mes bras le long du chemin. Au final, cela ne changerait pas vraiment de la garder dans mes bras ici. Au moins, elle pourrait vraiment se reposer là-bas.

Je la sentis bouger dans mes bras, alors qu'elle tirait légèrement sur mon vêtement pour se soutenir. Ce simple geste m'indiquait qu'il lui était difficile de bouger. Elle tremblait de partout, sa tête prêt de mon cou. Je me plaçai de façon à la regarder, alors que son rire parvenait à mes oreilles. Je n'avais pas vraiment de difficulté à deviner qu'il s'agissait d'un rire un peu timide, alors que ses joues rougissaient. La position dans laquelle elle se trouvait devait la mettre un peu mal à l'aise. Après tout, à ses yeux, j'étais toujours un supérieur hiérarchique. Bien qu'elle savait maintenant que je n'étais plus capitaine, elle me donnait l'impression de toujours me voir comme tel. Elle ouvrit les yeux afin d'observer les alentours, alors que seul le parc vide nous entourait maintenant. Les shinigamis étaient déjà partis, retournés à la Soul Society avec les blessés. Laissant l'un des leurs derrière, par la même occasion. Les idiots ! Elle tourna finalement la tête, croisant mon regard, avant de rebaisser les yeux aussi rapidement, s'excusant immédiatement.

« Je... Je suis vraiment navrée... Pour tout... »

Je laissai passer quelques secondes. Pour ma part, je ne tenais pas à lui reprocher quoi que cela soit. J'avais perdu ce droit un siècle plus tôt, lorsqu'on m'avait enlevé mon titre de capitaine. Avant l'alliance, je n'étais plus rien pour la Soul Society et aux yeux de nombreux shinigamis, je n'aurais même pas mériter une once de respect. Maintenant, je retrouvais un peu d'importance, mais cela n'était dû qu'au fait que je pourrais m'avérer utile dans la guerre contre Aizen. Je ne m'en souciais pas. Pour l'instant, ma priorité était d'arrêter ce dernier et pour ce faire, nous avions besoin de soutiens, que cela nous plaise ou non. Les shinigamis m'étaient tout aussi utile que je leur étais. Ce qu'il adviendrait après, c'était pour plus tard. Pour l'instant, je ne comptais pas leur faire la guerre, mais je n'hésiterais pas à défendre les Vizards s'ils décidaient de nous voir de nouveau comme des ennemis. Aussi vite que nous avions disparu un siècle plus tôt, nous serions hors de portée à nouveau. Je ne les laisserais certainement pas s'en prendre au mien et sincèrement, après un siècle à vivre éloigné de la société et des shinigamis, nous avions l'habitude de jouer à ce jeu, mais pour l'instant, nous ne resterions certainement pas de côté, alors que nous avions enfin la chance d'obtenir notre vengeance contre ces idiots de traître. Et s'il fallait baisser la hache de guerre contre les shinigamis pour y parvenir, et bien c'est ce que nous ferions.

« Ne vous excusez pas. Vous n'avez rien fait. »

Autrefois, je n'aurais sans doute pas porter attention à cette jeune femme. J'avais longtemps fuis la présence de ceux qui me voyaient en ennemi et à cette époque, je ne les aurais certainement pas aider. Aujourd'hui était différent et je pouvais me permettre de l'aider l'esprit tranquille. Je n'avais pas à craindre qu'elle irait nous dénoncer par la suite. Cela serait bien inutile et même mal vue, dans les circonstances présentes. Mais elle n'avait rien à se reprocher. Je n'étais plus un capitaine et il ne s'agissait donc pas là d'un manque de respect pour un « supérieur ». Nous étions des égaux, présentement. Une simple shinigami et un simple Vizard. Je n'étais plus un traître, mais je n'étais plus un capitaine non plus. Cela ne me dérangeait pas, mais visiblement, aux yeux de la jeune femme, je risquais de mal le prendre. Qui plus est, ce n'était pas vraiment volontaire de sa part. Bien sûr, sa condition n'était pas très pratique sur le terrain en situation d'urgence comme celle-ci et il aurait sans doute été plus judicieux de l'envoyer avec quelqu'un pour l'assister et éviter qu'elle n'ait à se vider ainsi. Je soupirai. Ses collègues n'avaient vraiment pas été des plus ingénieux en la laissant derrière. Je ne comprenais vraiment pas cette attitude. Que diraient-ils lorsqu'on leur en demanderait les explications ? Tout cela était bien ridicule de leur part. Elle ne pouvait certainement pas rentrer seule et cela était bien évident.

« Je ne sais pas si vos collègues reviendront pour vous prendre, mais je pense qu'il serait plus sage de vous emmener quelque part où vous pourrez vous reposer. Vous ne semblez pas en très bon état. »

Kisuke accepterait sans doute de l'héberger. Je ne pouvais pas l'emmener à l'entrepôt, pour la simple et bonne raison que nous n'y apportions personne. Il s'agissait-là d'une base sur laquelle nous nous étions tous accordés. Ce n'était pas très surprenant. Nous avions vécu un siècle à devoir se cacher et la prudence s'était imposée à nous. Si nous voulions survivre, nous n'avions d'autre choix que de rester discret et encore aujourd'hui, nous préférions garder l’emplacement de l'entrepôt secret. Je me doutais bien qu'elle n'était pas une mauvaise personne, mais je ne tenais pas à prendre un risque inutile. De toutes façons, il n'y avait nulle part où elle pourrait se reposer, si ce n'était du vieux canapé qui tenait à peine. Chez Kisuke, elle serait bien mieux. Il était habitué de recevoir des shinigamis chez lui. Bien sûr, cela n'était jamais gratuit venant de lui, mais c'était mieux que de la laisser ici, à attendre que ses collègues se souviennent finalement de son existence.

« Je connais quelqu'un qui accepte d'héberger les shinigamis qui sont de passage à Karakura et il devrait accepter de vous prendre pour la nuit. »

Je ne savais pas vraiment s'il lui demanderait quelque chose en échange ou si j'allais être celui qui devrait lui rendre un service, mais je ne m'en préoccupais pas vraiment. Je ne voyais pas beaucoup d'autres solutions, voire même aucune et de toutes façons, les services qu'il me demandait n'étaient jamais bien difficile. Il n'ennuyait pas les Vizards comme il pouvait ennuyer les autres. Je n'osais pas vraiment lui en demander beaucoup, car il en faisait déjà énormément pour nous. Je continuais de regarder la shinigami, dont je ne savais même pas le nom, alors que j'attendais de savoir ce qu'elle choisirait. Après tout, je ne pouvais pas la forcer à s'y rendre si elle ne le souhaitait pas. La décision lui revenait et je me plierais donc à cela. J'espérais seulement ne pas avoir à rester encore longtemps ici, car à voir les nuages dans le ciel, le soleil laisserait sans doute place à de la pluie sous peu.

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Lun 22 Fév 2016 - 3:25
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Tsukino Nadeshiko
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Je me sentais quelque peu hagarde, comme prise dans un brouillard imaginaire donc les brumes se muaient devant mes yeux avec élégances pour me narguer. J'avais beau être consciente de mon environnement, pour la première fois depuis longtemps, j'étais à bout, et pas forcément en position de faiblesse... Certes, ma position n'est pas non plus prestigieuse, mais je ne suis pas vautrée dans un coin de la 4e, réclamant du sommeil. Je suis dans cet état parce que j'ai produit mon office avec succès, et qu'à présent inutile, je me repose - dans les bras d'un allié. Sauf qu'en restant ainsi, inactive, j'avais l'impression de perdre mon utilité - pour le peu qu'il y a - ce qui ne me plaisait pas des masses. Mais que pouvais-je faire? Mon corps refusait catégoriquement de bouger, et je sais que je ne peux pas plus tirer sur la corde, déjà raide, de celui-ci, je m’effondrerais définitivement, et ce n'est pas mon désir. Dans mon esprit, je pouvais entendre Ibara se moquer gentiment de nouveau, m'expliquant qu'il était clair que mon inconscient poussait mon corps à rester ainsi, dans les bras du vizard. C'est bien beau de me dire ça, mais cela ne change rien au fait que je me sentes mal à l'aise, inutile, et absolument pas à ma place! Je devrais déjà être rentrée, pour m'occuper des autres shinigamis, ou encore Hinamori Momo qui garde le lit et dont je dois faire la visite sous peu, histoire de voir si je peux accélérer le processus avec l'un de mes onguents ou non. Et ici, même si je dois admettre que les bras de l'ancien capitaine sont juste merveilleux, que son parfum aussi, et que finalement, c'est probablement l'homme le plus décent et gentil que j'ai croisé, ce n'est pas une raison pour procrastiner, et je me sens toujours aussi inutile! Bon sang, mais ressaisis-toi, ma petite Nadeshiko, tu as plus de 3 siècles, cesses donc de faire ta fleur bleue et relève toi!

« Je ne sais pas si vos collègues reviendront pour vous prendre, mais je pense qu'il serait plus sage de vous emmener quelque part où vous pourrez vous reposer. Vous ne semblez pas en très bon état. » Je sursautais légèrement en sentant vibrer son diaphragme contre mon dos, c'est marrant, même dans ses bras j'arrive à l'oublier avec mes bêtises.

Je ne pouvais décemment pas restée ici, et encore moins dans les bras d'un ancien capitaine, qu'il soit devenu vizard ne change en rien le fait que je ne le connais pas, que les convenances sont loin d'être respectée en ce moment précis, et que, par ailleurs, je n'ai plus rien à faire ici non plus. Non pas que le monde des vivants m'effraie - un tantinet mais je peux encore le gérer je pense - mais je n'avais probablement pas que cela à faire non plus. Et je me voyais mal partir en exploration une fois remise -cette partie là devrait se faire dans les Dix prochaines minutes... Me remettre hein, pas l'exploration! Minute papillon, qu'a-t-il dit? Revenir me chercher? Il ne le feront probablement pas avant de s'être rendue compte de mon absence, ce qui risque d'être plus que tardif, mais le probleme reste le même, c'est bien beau de vouloir rentrer de soi-même, si je peux pas bouger toute seule, cela m'est impossible. Hey! Il veut m'emmener où au juste? Je conteste hein! C'est pas parce que c'est un allié qu'il a le droit de me kidnapper alors que je suis sans défense! Dans mon esprit, la voix de mon zampakuto ricane que l'enlèvement me plairait, chose que je conteste vivement dans ma tête à mon tour. J'allais me débattre physiquement pour m'enfuir, ce qui en fin de compte se résuma par, j'ai bougé mon bras accroché à son vêtement pour me relever, j'ai sentis que je faiblissais, j'ai voulu me retenir, et je me suis affaissée en tremblant. C'est fou ce que je peux être pathétique quand je le veux. J'allais tenter une nouvelle fois de me relever, lorsque le diaphragme appuyant contre mon dos - c'est toujours mieux que de dire le torse musclé, j'ai l'impression d'être plus décente - vibra de nouveau, et la voix de mon sauveur résonna contre mon oreille doucement.

« Je connais quelqu'un qui accepte d'héberger les shinigamis qui sont de passage à Karakura et il devrait accepter de vous prendre pour la nuit. » Quelqu'un? J'ai l'impression d'être un ballon martyrisé par des enfants du rugonkai et de subir une passe agitée.

Mais une minute, lorsqu'il dit quelqu'un... est-ce qu'il veut parler de... Kisuke Urahara? Non! Hors de question! je ne veux pas! Jamais! Si dix pour cent des rumeurs qui courent à son sujet sont vrais, il va me faire payer mon séjour d'une manière des plus outrageantes, et son sourire est dit comme effrayant à tel point qu'il est obligé de le cacher sous l'ombre de son chapeau hideux! Je refuse! Non jamais! Les rumeurs qui circulent à son égard sont bien pire encore que cela, mais comme je l'ai dis, si certaines sont vraies, je ne veux pas savoir lesquelles, ni même le rencontrer un jour... Quoique... Techniquement... Je crois qu'il a été à la soul Society... Probablement un capitaine que je n'ai jamais croisé, mais même en sachant cela - et pourtant en deux cents ans de bons et loyaux services au seireitei - je reste horrifiée à l'idée de croiser un homme sur lequel circulent encore plus de rumeurs que sur le capitaine de la douzieme division. Oui, mon courage à toutes épreuves n'est plus à refaire... Prenant une longue respiration - je sens le regard du vizard sur moi, et je stresse un peu, je crois qu'il attends une réponse en fait - Je tentais de me relever de nouveau, pour finalement retomber aussi sec. Je tremble de tout mon long comme si j'étais frigorifiée, pourtant, la saison me semble bonne ici, et je ne pense pas pouvoir avoir froid en étant dans une pareille étreinte depuis bien un quart d'heure, si ce n'est plus. Voyons Nadeshiko, tu devrais te sentir honorer qu'un homme accepte enfin de t'étreindre sans vouloir te découper d'abord ou écraser ton orgueil déjà foutu. Bah en fait, non, j'ai l'impression de faire quelque chose d'interdit... Que ce soit hiérarchiquement ou d'un point de vue alliance... Ou d'un point de vue naturel aussi... Et les ricanements incessants dans ma tête n'arrange rien!

"Je... Je pense pouvoir me débrouiller pour rentrer... Je ne voudrais pas déranger qui que ce soit avec ma présence et..."
Par principe, j'ai voulu cacher mes mains tremblantes dans les poches de mon uniforme. Sauf qu'un papier me gênait.

Premièrement, je ne me balade jamais avec quoi que ce soit dans les poches, pour la simple et bonne raison qu'elles me servent à cacher ma nervosité ou mes faiblesses aux autres, alors pourquoi? Et deuxièmement, qu'est-ce que c'est? Toujours aussi tremblante - en fait, même en cachant mes mains, il doit le sentir puisque je suis appuyée contre lui, donc ce que je fais ne sert à rien - je sortais le bout de papier replié qui squattait ma poche gauche sans permission, avant de le faire tomber sur mes genoux par inadvertance, le dépliant assez facilement pour voir ce que c'était. Une écriture légèrement penchée et d'une couleur marine assez reconnaissable me narguait sur se papier avec une violence que je ne comprenais pas. Mais qu'est-ce que c'était que cette chose immonde? Qui ose appeler ça une écriture correcte? Et ces termes? Et... J'oubliais soudain tout ce qui m'entourait, le bel homme qui me tenait dans ses bras, la migraine assourdissante qui avait commencé à se former sous les rires de mon arme, ma faiblesse d'énergie, ma légère faim, ma crainte de croiser un jour Urahara Kisuke, et tout le reste... Ce que je lisais là était pire qu'une déclaration de guerre, pire qu'une trahison sentimentale, pire qu'un affront à ma nature comme l'avait fait Kuchiki-taicho, pire qu'un idiot de la 11e avec une hache dans le bras... Pire que tout... Je tremblais, mais cette fois-ci, ce n'était pas la faiblesse, c'était de la rage, pure et simple... Je... je vais les tuer, tous... Et il n'en restera rien... Oh oui, et mieux encore, je prendrais plaisir à les faire souffrir... Oui, je les empoisonnerais tous!

À l'attention de Tsukino-sama,
Nous avons convenus, avec toute l'équipe, que vous étiez un membre irremplaçable de notre Division, acharnée et toujours prête à soigner tout le monde. Nous sommes arrivés, vous étiez déjà là, vous nous avez montré, vous nous avez guidé, et par dessus-tout, vous êtes un modèle de constance. Mais plus encore, vous êtes quelqu'un qui ne cessez jamais de travailler, et nous avons vu ces dernières années que vous faiblissiez un peu, alors, avec toute l'équipe, nous avons décidé de vous laisser prendre la mission extérieur, afin de vous aéré l'esprit.

En deux cent ans, vous n'avez jamais prit un jour de congé, alors même que les Capitaines en prennent parfois, c'est pourquoi nous vous offrons trois jours de tranquillité, loin de l'agitation causée par les bêtises de la 11e, et des tests de la 12e ayant mal tournés. Vous pourrez vous ressourcez un peu à Karakura, pendant que nous nous occuperons des rescapés de la bataille dont vous venez de prendre soin surement. Vous qui disiez rêver de pouvoir visiter les jardins des vivants, c'est le moment ou jamais!

Profitez bien de vos vacances, et revenez-nous en pleine forme!
Signé : Équipe de soin en chirurgie numéro 3,
Haruna Shiko, Kazuo Kiriyama, Toki suzumiya et Minato Teito

PS : La Soul Society vous est interdite pendant 72 heures, amusez-vous bien!


Je sentis mon sang ne faire qu'un tour entre mes veines et mon muscles cardiaque, ces idiots... Ils ne se sont jamais dis que si je ne m'arrêtais pas de travailler, c'était parce que j'aimais ça? C'est en un sens très mignon de leur part, les pauvres, j'ai toujours eus l'impression de les tuer à la tache lorsqu'il faut tenir un patient souffrant, mais là... Tant de... générosité... ça cache quelque chose... Qu'est-ce qu'ils préparent?! Bon... L'avantage, c'est qu'ils ont résolus mon problème... je suis condamnée à rester chez les vivants, et je vais devoir me trouver un logement auprès d'Urahara... Je les hais... Une minute, est-ce que? Est-ce que Hirako-taicho à lu le message? Probablement, c'est tellement visible... Bon... Je suis bonne pour... souffrir... Si je survis à ce séjour, je jure solennellement que je les ferais recoudre des pieds sales et des moignons pour les dix prochaines années! Quelque chose d'humide toucha mon front, et je levais brusquement la tête, faisant craquer ma nuque et me donnant par la même occasion, une nausée passagère. Une goutte d'eau? De la pluie? Sérieusement? Je secouais la tête - ça fait maaaaaal - et me tournais vers le vizard... Depuis quand est-il aussi proche d'ailleurs ? Ah oui, je me suis relevée quelque peu tout à l'heure... Mon dieu, j'ai surement le visage écarlate. Prenant une grande respiration quelques peu saccadée, je finis par ouvrir la bouche pour accepter mon terrible et funeste châtiment.

"Hirako-sama? Pardonnez-moi d'abuser autant de votre gentillesse mais... je ... Pourriez-vous m'amener à Urahara Kisuke je vous prie? Il semblerait en effet que vous ayez raison mais... Je crains de ne pas pouvoir effectuer le trajet de moi-même..." Je me sens faible, inutile, et méprisée... Mes chers sous-fifre, je jure de vous tuer... Lentement... très lentement et... Oh il pleut... GENIAL



Sam 27 Fév 2016 - 0:23
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Les retombées du combat
.
.


Je la sentis s'agiter dans mes bras et un instant, je me demandai ce qu'elle essayait de faire. Ses faibles mouvements ne lui permettaient presque aucune alternative à sa position, si ce n'était que de se relever un tant soit peu. Il n'y avait rien à faire pour l'instant, si ce n'était que de rester là un peu. Et quand bien même aurait-elle été capable de se relever, elle n'aurait pas fait quelques pas avant de retomber, j'en étais sûr. Son état criait au repos, ce qu'elle ne semblait pas prête à accepter de si tôt. Peut-être était-ce ma présence qui la mettait mal à l'aise, puisqu'elle ne me connaissait que de nom. Cela ne m'était jamais arrivé, mais je me doutais bien que de se retrouver dans les bras d'un inconnu devait faire très étrange. Les seuls souvenirs de perte de conscience que j'avais remontaient à un siècle, lorsque nous venions à peine de subir la hollowfication, et ces moments-là étaient toujours difficiles à cerner. À chaque réveil, je ne me rappelais jamais entièrement de ce qui s'était passé et les événements me semblaient toujours lointains, presque irréels. Je soupirai. Penser à tout cela n'était jamais des plus agréables. Les souvenirs de cette nuit fatidique remontaient rapidement à la surface et me rappeler le sourire sadique sur le visage de mon ancien lieutenant m'ennuyait grandement. L'égoïsme dont il avait fait preuve nous avait presque coûté la vie et je ne pouvais le lui pardonner.

Je fus rappelé à l'ordre par les tremblements de la jeune femme qui se tenait toujours dans mes bras. Je voyais bien qu'ils n'étaient pas causés par le froid, bien que la température menaçait de chuter un peu avec les nuages qui se rapprochaient grandement. Pour autant, cela n'en n'était pas la cause. La fatigue se faisait bien sentir et je me résignais déjà à l'accompagner chez mon ancien collègue afin qu'elle puisse y dormir un peu. L'idée ne semblait pas lui plaire et un instant, je me demandai ce qu'elle pouvait bien penser. La terreur se lisait presque sur son visage, alors que je n'avais rien dit de bien effrayant, si ce n'était que je voulais bien l'emmener chez quelqu'un afin qu'elle soit hébergée le temps de sa venue ici. Avait-on si mauvaise réputation que la simple idée de rencontrer l'une de nos connaissances effrayait les gens ? À bien y réfléchir, ce ne serait pas bien étonnant. Qui plus est, avec les rumeurs qui tournaient autour des Vizards et des trois autres exilés, il y avait bien de quoi être apeuré. Kisuke s'était bien fait connaître pour ses manies de faire payer certains shinigamis par des services et le mot s'était bien répandu qu'il n'était pas des plus doux avec ces personnes. Cela était presque ridicule quand on avait l'habitude de le voir se faire aisément soumettre par Hiyori, qui ne manquait jamais de lui en mettre un dans le visage quand il souriait bêtement. Elle pourrait sans doute essayer de lui arracher les cheveux de sur la tête qu'il ne dirait rien...

« Je... Je pense pouvoir me débrouiller pour rentrer... Je ne voudrais pas déranger qui que ce soit avec ma présence et... »

Elle ne termina pas sa phrase, alors que je la sentais toujours tremblante dans mes bras. Elle cacha ses mains dans ses poches, alors que je venais pour lui répondre qu'elle ne me dérangeait pas. Ce n'était aucunement de sa faute si on l'avait laissé derrière et je ne lui en voulais pas de ne plus pouvoir tenir debout. Elle avait utilisé toute sa force afin de soigner les autres, s'obligeant elle-même à dépasser ses limites afin de les aider et elle méritait qu'on en fasse de même pour elle. Bien sûr, ce que je faisais pour l'instant n'était pas comparable, puisque je n'avais aucun effort à faire. Certains n'auraient pas la patience, mais j'en avais plus qu'il ne le fallait et j'étais quelqu'un de très persistant. Je ne comptais pas partir en la laissant ainsi, que cela lui plaise ou non. Je ne pourrais plus me regarder dans le miroir si je commençais à agir de la sorte. Je fus cependant distrait de cette pensée lorsqu'elle tira un papier de sa poche et le déplia, toujours tremblante. Par respect, je ne lisais pas le message. Après tout, il ne m'était pas destiné et à voir le visage qu'elle prenait au fil de la lecture, elle ne semblait pas apprécier ce qu'il y était marqué. Visiblement, elle ne devait pas l'avoir lu avant maintenant. La curiosité me prenait, mais je ne fis rien, lui laissant son intimité. Était-ce une mauvaise nouvelle ? Elle était en colère, voire même pire que cela. Elle qui paraissait si calme et gentille depuis son arrivée montrait un nouvel aspect de sa personnalité, bien que cela ne m'était pas destiné. Elle ne disait rien, mais vraiment, avait-elle besoin de mots pour montrer la rage qui l'habitait présentement ? De là où j'étais, j'avais vue son visage changer au fil de la lecture, alors qu'elle prenait connaissance du message.

J'attendais tranquillement, mais je fus une fois de plus sortie de mes pensées. Je sentis les premières gouttes tomber sur ma tête, mouillant un peu mes cheveux. Ah non, pas maintenant. On ne pouvait pas avoir encore quelques minutes ? Sérieusement, s'il y avait bien une chose qui m'énervait, c'était d'avoir les cheveux mouillés par la pluie. Un air choqué devait maintenant se voir sur mon visage, alors que je laissai ma tête tomber vers l'arrière, regardant le ciel et les nuages noirs qui avançaient de plus en plus dans notre direction. Aucun doute, il y aurait une averse sous peu. Je retournai mon attention sur la jeune femme, décidé à la convaincre de se rendre chez Kisuke. Je n'avais pas envie de rester sous la pluie. Je prenais l'entretient de mes fils d'or avec un intérêt particulier et je détestais les voir ravager par une tempête. Et c'était sans compter du prix que m'avait coûté cette cravate ! Elle releva finalement la tête, croisant mon regard et je remarquai que son visage prenait une teinte de plus en plus écarlatte. Elle semblait finalement résignée et je compris que la lettre y était pour quelque chose. Je ne posai cependant aucune question.

« Hirako-sama? Pardonnez-moi d'abuser autant de votre gentillesse mais... je ... Pourriez-vous m'amener à Urahara Kisuke je vous prie? Il semblerait en effet que vous ayez raison mais... Je crains de ne pas pouvoir effectuer le trajet de moi-même... »

Alors ils ne viendraient pas la chercher. Quels collègues sympathiques ! Je ne dis rien, regardant de nouveau les nuages. Quelques gouttes de pluie me tombèrent une fois de plus au visage et je compris que je devais faire vite si je ne voulais pas me retrouver sous l'averse. Je retournai pour la enième fois mon attention sur la rousse, me déplaçant de façon à la changer de place dans mes bras. Je ne lui laissais pas vraiment le choix, mais de toutes façons, nous n'avions pas beaucoup d'autres possibilités. Elle ne tiendrait certainement pas d'elle-même et marcher pour nous rendre jusqu'au magasin était hors de question. Je la pris donc dans mes bras, nous relevant tous les deux du sol et la positionnant de façon à ce qu'elle ne tombe pas. Heureusement, la boutique de bonbons se trouvait dans la direction opposée au nuage et donc, j'aurais sans doute le temps de m'y rendre avant d'être touché par la pluie.

« Il n'y a aucun problème, mais cela irait sans doute bien plus vite avec l'aide du Shunpo. J'espère que cela ne vous embêtera pas, car autrement, nous risquons de nous retrouver sous la pluie pendant un bon moment et je pense qu'il vous faut vraiment vous reposer, ce que vous ne pourrez faire qu'une fois là-bas. »

Je ne voulais pas laisser voir mon impatience et ce n'était pas elle qui m'ennuyait, mais bien la température qui n'était décidément pas de mon côté. Je regardais vaguement le ciel une fois de plus et j'espérais qu'elle ne se sente pas forcée, mais nous ne pouvions tout de même pas rester ici. Quand bien même nous étions des âmes, nous n'étions pas immunisés contre les rhumes et nous risquions bien d'attraper froid à rester trop longtemps sous l'orage. Il y avait bien la possibilité de nous rendre dans un magasin, puisqu'il y en avait plusieurs à proximité, mais elle n'y trouverait certainement pas le repos dont elle avait réellement besoin. J'attendis tout de même sa réponse, ne la forçant à rien.

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Mar 1 Mar 2016 - 7:02
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Tsukino Nadeshiko
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Queen of thorn
Tsukino Nadeshiko


J'étais toujours en train de me focaliser sur la meilleure vengeance que je pourrais exercer sur mes petits subordonnés zélés, lorsqu'une nouvelle goutte d'eau se glissa sur ma tête pour venir jusque sur ma joue, telle une larme fine. C'est pourquoi, quittant mes sombres pensées dirigées vers mes subalternes, je fus presque choquée de ce qu'il se passa ensuite, et poussais, bien malgré moi, un petit cri aigu de surprise. Le vizard au noble statut avait changé de position, me pressant contre son torse avant de nous relever tous deux d'un seul mouvement. J'étais crispée, dans ses bras, j'avais la vague impression de n'être qu'une jeune femme trop fragile perdue dans l'étreinte forte et majestueuse d'un puissant guerrier. Et dire que je suis une shinigami... J'ai parfois des doutes sur mes capacités... Là, appuyée contre son torse, je pouvais percevoir les battements de son muscle cardiaque contre mon oreille droite, régulier, franc, pas de souffle au cœur donc... Excusez, déformation professionnelle. Dans tous les cas, si être dans ses bras pour me reposer m'apporter des sensations inconnues, cette position là était différente, je me sentais encore bien plus protégée, comme si des dizaines de Byakuya Kuchiki auraient pu venir me narguer avec leur reiatsu, et que la présence d'Hirako-sama me donnait une confiance inébranlable. Était-ce cela qu'on appelait un meneur né? Capable d'insuffler une confiance en soi inébranlable simplement à l'aide d'un contact ou d'une mince chaleur? Je devais admettre que c'était bluffant...

« Il n'y a aucun problème, mais cela irait sans doute bien plus vite avec l'aide du Shunpo. J'espère que cela ne vous embêtera pas, car autrement, nous risquons de nous retrouver sous la pluie pendant un bon moment et je pense qu'il vous faut vraiment vous reposer, ce que vous ne pourrez faire qu'une fois là-bas. » Entendis-je au dessus de moi.

Par réflexe, je levais la tête vers mon sauveur aux yeux pétillants, son visage était fin, et son menton assez pointu en soit, et même s'il n'était pas l'un des canons de beauté décrit dans le journal des femmes shinigamis - je ne lis pas ce torchon mais j'y ai droit tous les matins depuis sa création à cause des jeunes recrutes -mais à mes yeux, le regard ainsi perdu dans le firmament à la recherche des gouttes traitresses tout en attendant ma réponse, il me semblait être l'individu le plus beau qui soit. Pensive à mon tour, je fermais les yeux quelques secondes à peine, je n'avais jamais été douée pour le shunpô, et pire que ça, j'avais cette chose en horreur. L'impression d'être soudain tirée en avant par sa propre vitesse me rendait légèrement nauséeuse, et je détestais par dessus tout cette sensation. Mais l'idée d'être trempée jusqu'aux os ne m'enchantais guère non plus, même si c'était collée contre le vizard à la chevelure solaire, attraper une fluxion de poitrine pour mon premier jour dans le monde des vivants, c'était pas génial. Je soupirais une nouvelle fois, avant de venir me saisir de sa chemise lentement. Non, je ne profite pas de la situation, Ibara, je vais juste éviter de lui dégobiller sur les pieds en évitant de regarder où on va pendant le trajet à grande vitesse. Et cesses de rire dans ma tête c'est juste effrayant, j'ai l'impression d'être sujette à une schizophrénie axée sur les personnalités multiples... N'est-ce pas là le cas de tous les shinigamis et vizard? C'est ça... Détournes mes propos contre moi, zampakuto de malheur!

"Faites au mieux... Je vais me cacher contre votre épaule le temps de la course... Je préfère ne pas voir notre trajet à cette vitesse... mauvaise idée pour ma tête..." Ais-je fini de murmurer en joignant le geste à la parole.  

Le reste fut un enchevêtrement incompréhensible de couleur que j'entrevoyais à peine, mon visage caché contre l'épaule du vizard. Il est certes vrai que j'ai profité de ce court instant pour m’enivrer de ce parfum, je l'admet, du moins devant vous, parce que je ne le ferais jamais devant lui. Et de toute façon, je n'aurais pas pu le faire une fois arrivé, pour la simple et bonne raison que je me suis endormie dans ses bras, et que je ne me suis réveillée que trois heures plus tard, sur un futon inconnu, dans une pièce inconnue, dans un lieu inconnu. Bref, j'étais arrivée chez Urahara Kisuke, on m'avait mise là en attendant, et mon sauveur était probablement partit depuis longtemps. Si la panique de croiser enfin celui qui était touché par toutes les pires rumeurs de la soul society se fit ressentir lorsque l'homme en question rentra dans la chambre, j'eus un autre choc. Celui de l'avoir déjà entendu aussi, cent ans auparavant. Un ancien capitaine, encore... à croire que je sois tellement vieille que j'ai eus le droit de connaitre trois générations de capitaines... Ce qui est le cas, en fait...

Il m'expliqua donc qu'il m'offrait gracieusement l'hébergement... en échange - ce qui en soit revient à du troc et non une offre - de quelques services rendus. Il m'assigna un gigai, que je trouvais fortement étroit et étrangement habillé - JE SUIS NUE - et m'expliqua que je n'aurais qu'à aller faire les courses pour les repas en guise de paiement, m'indiquant que je serais libre de mes mouvements le reste du temps. Je devais survivre trois jours à ces fous... entre la petite fille aux couettes qui me donne l'impression d'avoir été naturellement hypnotisée, le sale gosse aux cheveux rouge, et la grande brute... sans compter le chat qui parle... Je n'étais pas sure de pouvoir y arriver. Je priais même pour que mes aventures incroyables me permettent de croiser de nouveau mon sauveur aux yeux pétillants et à la chevelure solaire. Et j'ignorais d'ailleurs que mes prières allaient être exhaussées.

Mais cela... c'est une autre histoire...


Sam 5 Mar 2016 - 16:35
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