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Après la tempête [Tsukino Nadeshiko & Hirako Shinji]
Anonymous
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Après la tempête
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Je n'avais presque pas dormi de la nuit, me repassant les événements de la veille en tête. La présence du quatrième Espada à Karakura était bien étrange et je ne le sentais pas trop bien. Il s'était contenté de regarder les Adjuchas à son service faire le sal travail, mais je me doutais bien qu'il ne s'agissait pas là de sa mission. Heureusement, les conséquences avaient été prises en mains avant qu'elles n'en deviennent bien trop importantes, mais je n'étais pas encore certains qu'il n'y aurait aucun mort. Après tout, l'un des shinigamis présents à ce moment-là se trouvait présentement dans le coma. Je repensai à la jeune femme qui les avait sauvé de justesse et qui se trouvait présentement chez Kisuke. Celui-ci l'avait accepté et sans surprise, ses conditions n'avaient pas été aussi cruelles qu'elles ne l'étaient avec certains hommes shinigamis. Au final, je l'avais laissé entre les mains de mon ancien collègue afin qu'il l'héberge et j'étais rentré à l'entrepôt, où j'avais dû expliquer dans les moindres détails ma journée. La mauvaise humeur de chacun n'avait pas aidé, mais nous avions tous repris notre sérieux, discutant de tout cela dans le calme, du moins ce qui se rapprochait le plus du calme pour les Vizards.

J'avais passé la nuit sur le toit, à regarder les immeubles qui comblaient la ville. Notre petit coin n'était pas des plus habités et nous préférions cela ainsi, afin de garder notre anonymat et par habitude de rester cachés aux yeux de tous. D'ici, je pouvais voir une partie de Karakura, puisque nous vivions un peu à l'écart. Le soleil était levé depuis un petit moment maintenant, éclairant la ville maintenant réveillée. Au loin, j'entendais les voitures qui voyageaient leurs passagers dans les rues devenues soudainement agitées. La tranquillité de la nuit n'était plus là, mais je vivais ici depuis si longtemps que le tout ne me bouleversait plus. Je ne menais moi-même pas une vie dépourvue d'agitation et la simple présence d'Hiyori suffisait souvent à être une grande source d'animation. Parfois, je me plaignais de son attitude un peu sauvage, mais sincèrement, je ne m'imaginais pas vivre sans après tout ce temps. Elle était l'une des personnes les plus importantes dans ma vie et je n'osais m'imaginer ne plus l'avoir dans les pattes. D'un sens, j'avais cette rage en moi envers mon ancien subordonné pour avoir osé s'en prendre à elle et lui faire subir tout cela, mais égoïstement, au fond de moi-même, il y avait cette petite part qui en était soulagée. J'imagine qu'elle ressentait quelque chose de semblable, un peu comme Kensei et Mashiro pouvaient ressentir l'un envers l'autre. Il était bien plus facile de traverser de telles situations avec le soutient de personnes qui compte réellement.

Je quittai finalement le toit afin de me rendre au magasin de bonbons, où je discuterais un peu plus avec Kisuke des raisons potentielles de cette venue. Nous n'avions pas vraiment eu l'occasion avant cela, puisque j'avais dû partir pour retourner ici à peine après avoir mis les pieds dans la boutique. L'appelle d'Hiyori avait fini de me convaincre de me dépêcher si je ne voulais pas finir encastrer dans un mur. Nous avions donc remis la conversation à aujourd'hui et je me déplaçai donc jusqu'à là-bas. Le chemin m'était bien plus que familier et je n'avais plus aucun problème à m'y rendre. À pieds, cela aurait put sembler loin pour une personne normale, mais pour moi, qui pouvait aisément user de shunpos, cela ne prit pas de temps et je fus arrivé à destination bien rapidement. J'entrai doucement à l'avant de la boutique, où j'attendis à peine une minute avant de me faire accueillir par les deux enfants, suivis peu de temps après par Tessai, que je saluai avec joie. Yoruichi ne semblait pas présence pour sa part, sans doute trop occupée à se promener en ville, alors que Kisuke était, sans grande surprise, encore endormi. Je ne souhaitai cependant pas le réveiller et me contentai de discuter un peu avec l'ancien capitaine du Corps de Nécromancien. Avec le temps, j'avais appris à bien le connaitre et bien sûr, sa relation avec les Vizards était importante, puisqu'il avait grandement aidé à nous sauver et qu'il était l'ancien capitaine d'Hachi.

Nous nous retrouvâmes bien vite devant un thé, alors que j'attendais tranquillement le réveil de mon ancien collègue, que je ne désirais pas précipiter. Bien que la situation était importante, rien ne pressait pour l'instant et à vrai dire, après avoir passé la nuit à réfléchir à tout cela, cela ne me dérangeait pas de me changer un peu les idées. Bien sûr, je ne manquai pas d'en parler avec Tessai, mais bien vite, nous échangeâmes des banalités et la conversation devint donc plus légerte. Je n'aimais normalement pas perdre mon temps et laisser de côté toute cette situation, mais à force de me tracasser avec tout cela, j'en viendrais à m'épuiser moi-même.

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Dim 6 Mar 2016 - 17:15
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Tsukino Nadeshiko
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Tsukino Nadeshiko



"HORS DE QUESTION" Hurlais-je de toutes mes forces.

Peut-être aimeriez-vous savoir pourquoi ce cri strident de si bon matin? Je vais donc vous expliquer en détail, le pourquoi du comment. Lorsque je me suis réveillée, tard dans l'après-midi d'hier, je me trouvais dans le magasin d'Urahara Kisuke, et mon sauveur s'était fait la malle. Ainsi, durant une longue discussion que j'aurais hélas préféré ne pas avoir, j'ai compris que j'avais en face de moi un ancien capitaine du Gotei 13, plus précisément un capitaine que j'avais déjà croisé - sa voix ne m'étais pas inconnue. J'ai compris que je pouvais rester ici, sous terme d'un faible échange - je dois juste me rendre en centre ville pour faire des achats culinaires et faire la cuisine en retour, et ce jusqu'à mon départ. J'ai trouvé cela assez exagéré de demander à quelqu'un n'ayant jamais mis les pieds dans le monde des vivants de devoir se débrouiller pour y faire des courses, mais je n'ai rien dis, et j'ai baissé la tête, comme à mon habitude. J'ai donc eus le droit de rentrer dans mon premier gigai hier soir, et j'ai pu profiter d'un bon repas chaud, ce qui était plus qu'agréable après la lourde journée que j'avais eus. Cependant, j'étais loin de m'imaginer les évènements qui allaient se produire aujourd'hui. Et hier, affublée d'un mince kimono, je me suis endormie sur un futon dans une petite salle de l'étage.

Sauf que voyez vous, j'ai été habituée à des horaires d'interne en neurologie et chirurgie, ce qui fait qu'à quatre heure trente précise du matin, j'étais fraiche et partante pour mon travail. Travail que je ne pouvais plus exercer pendant encore deux jours et quelques, merci aux subalternes zélés qui ont cru bien faire. J'ai donc du patienter plusieurs heures avant que le chat, que je reconnus comme étant Shihoin Yoruichi, me prévienne que la salle de bain était libre et que je pouvais m'y rendre. De ce que j'avais compris, à ce moment là, c'est que Urahara Kisuke allait me fournir des vêtements propres et plus en adéquation avec le monde des vivants. Je ne m'étais pas plus méfiée que cela, et, tête baissée, je m'étais rendue dans la salle de bain pour une douche brûlante mais rapide. Jamais plus de 10 minutes. Une fois propre et sèche, j'avais trouvé les vêtements en question, déposé sur une panière devant la porte. Ne prenant pas garde à l'ensemble, j'étais repartie m'habiller dans la salle de bain, et, surprise, constatais qu'il manquait quelque chose. Sérieusement, c'était bien trop court! il manquait forcément une jupe ou un pantalon! Je suis donc retournée dans le couloir, ou l'ancien capitaine de la douzieme division m'attendait, le rouge aux joues et les jambes enroulée dans une serviette de bain, pour lui expliquer mon problème.

Cet énergumène m'a clairement expliqué que je portais une robe au gout du jour, et qu'il n'y avait donc aucun supplément à ajouter, le tout, en tirant sur la serviette. C'est là que j'ai crié.

Vous allez me dire, pour une simple petite robe, il n'y a vraiment pas de quoi se plaindre! Et bien si! C'est juste... Indécent! je suis presque nue! Même la lieutenant de la 10e est plus habillée que moi! Je porte donc une robe courte - trop - m'arrivant à mi-cuisse et se terminant par de la dentelle bleue fleurit, et ma poitrine est enserrée dans une monture à ruban outrageusement décolleté. Je me suis donc permise, pour une fois, d'exprimer mon avis. Réponse de la part de Kisuke? Il a ouvert son éventail puis rit, avant de me montrer l'escalier du doigt en disant que c'était soit ça, soit la porte. Je ne suis pas encore prête à dormir sous les ponts, ce qui explique que je suis toujours là, et une fois chaussée de petits escarpins, je suis descendue, ignorant la remarque étrange "il faut se faire belle pour les alliances". Mes pics à cheveux étant restés en bas, j'avais prévu de me coiffer avant de petit-déjeuner, ainsi, j'entrais dans le salon - toujours vêtue de manière indécente - mes longs cheveux lâchés se rependant autour de moi. Je traversais le couloir sans prêter attention aux conversations alentours, saluais les deux enfants avec un sourire crispé tout en essayant de tirer la robe vers le bas, et entrais dans la salle à manger. Je dois dire que le surplus de reiatsu aurait dut me mettre la puce à l'oreille, mais j'étais tellement frustrée que seules mes attaques verbales à demi murmurées à l'encontre de Kisuke Urahara me préoccupaient l'esprit.

J'étais en train de me servir un thé lorsqu'un frisson glacial parcourut mes reins pour se terminer sur ma nuque, me donnant la chair de poule. J'étais observée. Me crispant automatiquement, je me tournais lentement, prête à insulter Urahara pour m'avoir mise dans l'embarras avec ses lubies perverses et ses tenues indécentes, lorsque deux personnes, attablées, me firent face. Je reconnue dans conteste la première, puisqu'il s'agissait de l'une des personnes qui vivait ici, Tessai, ancien membre du corps des nécromanciens et surtout l'une des rares personnes à être à peu prés normal. La seconde en revanche - encore moins dure à identifier - me fit rougir avec force. En face de moi, mon sauveur de la veille, ancien capitaine du gotei 13, vizard ennemi puis allié. Ses yeux noisettes pétillants me fixant de la même manière que Tessai, tous deux surpris de mon arrivée furibonde dans la pièce. Je déglutis, repris mon souffle, ouvris la bouche pour parler, la refermais parce que je ne savais pas quoi dire, reposais la tasse de thé sur le comptoir, leur offrit un sourire encore bien crispé - je viens de comprendre la remarque d'Urahara - et les saluais tous deux d'une fines révérences avant de m'exprimer en tremblant légèrement.

"Je suis vraiment navrée du dérangement... veuillez m'excuser de nouveau mais... j'ai un meurtre à commettre..."

Mon sourire se fit éclatant de douceur, alors que je retirais mes escarpins à talons et m'en saisissais comme des armes, pour les envoyer directement sur le fautif de mon état, qui détala en riant, esquivant mes talons sans difficulté. Il revint alors, me tendant mes chaussures avec un sourire tellement faux que j'eus la fugace envie de lui ouvrir le visage avec un scalpel. Je me rechaussais, et avant même d'avoir pu faire autre chose, le maitre des lieux appuya sur mes épaules, me forçant à m'asseoir aux cotés du vizard - dont j'évitais avec soin le regard pétillant dans le but d'éviter toutes rougeurs qui seraient mal interprétées - avant de se placer en face de nous et de saluer son invité. Il se servit un thé à son tour, et leva sa tasse à mon adresse avec un sourire faux, encore. Je n'écoutais même pas la conversation, j'avais juste envie de le frapper, là maintenant tout de suite... Ou alors... Oui... Un tout petit peu de belladone dans son thé et boum, plus d'imbécile aux remarques douteuses. Les mains fixées sur ma tasse brûlante - j'ai mal au doigts mais si je la lâche se sera pour lui envoyer son contenu à la figure - je gardais mes yeux fixés sur mes cuisses apparentes à cause de cette robe bien trop courte, maugréant contre mon hôte dans ma barbe inexistante, espérant que personne ne m'entende, pas même le magnifique vizard qui était à mes cotés... Tu as craqué pour lui ma belle, remercie cet ancien shinigami de t'aider à le conquérir grâce à cette tenue! Pitié Ibara, tais-toi..

"Tenue indécente... T'en foutrais des alliances de ce style... Pas besoin d'être aussi courte... Je passe pour quoi moi... Si mes collègues me voyaient... je les tuerais en rentrant eux aussi... Repos forcé on en parle ...Jamais dis qu'il me plaisais non plus..." Continuais-je de râler en me mordillant la lèvre inférieur.

Dim 6 Mar 2016 - 18:20
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Après la tempête
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Ma discussion avec Tessai déviait bien vite sur des nouvelles du reste de mes compagnons et je lui parlais donc un peu de notre vie assez banal en dehors des événements qui concernaient Aizen et ses troupes. Après un petit moment, Yoruichi daigna pointer le bout de son nez -ou plutôt son museau, puisqu'elle était présentement sous sa forme de chat-, mais elle ne resta pas bien longtemps avec nous, rejoignant le vendeur de bonbons qui s'était finalement réveillé et s'occupait de son invité que je lui avais ramené la journée d'avant. Je continuais donc ma conversation avec Tessai, attendant le retour de Kisuke, quand un cri retentit suffisamment fort pour que je puisse l'entendre. Je reconnaissais un peu derrière la voix de la shinigami, bien que son ton semblait différent de la veille, principalement par la colère qui l'habitait. Quelques instants après, elle nous rejoignais, bien qu'elle ne nous remarqua aucunement sur le coup. Je la regardais maugréer, visiblement de mauvaise humeur, lorsqu'elle se tourna finalement vers nous et comprit enfin qu'elle n'était pas seule dans la pièce. Je la saluai d'un signe de tête, voyant sans mal la rougeur qui teintait maintenant son visage, sans doute dû à la gêne qui devait la prendre présentement.

Je clignai quelques fois des yeux en remarquant les vêtements de la jeune femme, qui n'étaient clairement plus ceux d'une shinigami. La robe s'apparentait bien à la mode des humains et je dû retenir un rire en me disant que je reconnaissais bien là Kisuke d'en profiter un peu. Je devais avouer que cela lui allait bien, mais je ne cherchai pas à la détailler du regard, par simple respect pour elle. D'accord, j'étais un idiot qui draguait la gente féminine avec des tactiques plutôt douteuses, mais je restais tout de même un tant soit peu poli envers elles. Et sincèrement, ce n'était pas une telle tenue qui m'impressionnait, par simple habitude de voir Lisa qui portait des jupes ridiculement courtes, Mashiro qui en avait des extrêmement moulantes et Hiyori qui, à l'inverse de la seconde, portait des chandails si amples que l'on pouvait tout voir dès l'instant où elle se penchait un peu trop vers l'avant. Au final, cette robe n'était pas bien plus provocante de ce que j'avais l'habitude de voir en temps normal.

Lorsque la surprise de nous voir passa, elle nous sourit finalement, déposant sa tasse de thé sur le comptoir derrière elle. Son visage et son expression me disaient qu'elle n'avait pas encore avalé la pilule de ce qui l'avait énervé un peu plus tôt et étrangement, je me doutais que cela devait concerner les vêtements qu'elle portait. Déjà, son attitude de la veille m'avait bien montré une certaine timidité et si l'on ajoutait à cela qu'il ne s'agissait pas là de tenues habituellement portées à la Soul Society, cela devait l'avoir choquée. Pour autant, je devinai l'amusement que Kisuke avait pris à lui faire enfiler cela, qui semblait profiter de la moindre situation possible où il pourrait plaisanter un peu. Avec le temps, il aurait dû apprendre à ne pas ennuyer une femme, mais visiblement, le message n'était pas encore passé. D'accord, je n'avais pas à parler, je n'étais vraiment pas mieux. Nous devions être masochiste avec nos idées idiotes ces demoiselles.

« Je suis vraiment navrée du dérangement... veuillez m'excuser de nouveau mais... j'ai un meurtre à commettre... »

Je posai les yeux sur sa chaussure dangereusement pointue. Vraiment, n'avait-il pas appris avec Hiyori qu'il ne fallait pas mettre une telle arme entre les mains d'une femme ? Une simple sandale faisait des ravages, alors imaginez si l'on y rajoutait un talon ! Je vis le projectile traverser la pièce, voyant sans mal une petite blonde à la place de la shinigami. Heureusement pour moi, Hiyori n'était pas du genre très féminine et ses chaussures l'étaient donc tout autant, alors j'étais épargné des coups douloureux que cela provoquerait sans aucun doute. Je n'entendis aucune plainte de la part de Kisuke, ce qui m'indiqua qu'il n'avait pas hésité à éviter l'escarpin. Je devais m'avouer un peu surpris, lui qui laissait son ancienne lieutenante lui en faire voir de toutes les couleurs par pur... affection ? Je ne pouvais le dire avec certitude, bien que je le comprenais un peu. Je ne la laissais pas réellement faire, mais je ne cherchais pas à l'arrêter non plus. Contrairement aux croyances de certains, ce n'était pas parce que j'étais en terme de niveau spirituelle plus puissant qu'elle que je pouvais éviter ses coups sans grande difficulté. En temps normal, je n'aurais eu aucun mal, mais elle était l'une des rares personnes, si ce n'était pas la seule, avec qui ma garde était entièrement baissée, au point où sa présence était inconsciemment mise de côté parmi les âmes qui m'entouraient par pur réflexe, ne la voyant absolument pas comme une menace possible. Je ne remarquais souvent son énergie spirituelle que lorsqu'il y avait un changement dans celui-ci, étant très protecteur avec elle.

L'ancien capitaine de cette dernière entra finalement dans la pièce, ramenant avec lui les chaussures de la dame, la laissant les remettre avant de la tirer avec lui vers la table et de l'asseoir avec force à mes côtés. Elle me paraissait toujours en colère, mais sa gêne semblait maintenant revenue, alors qu'elle maugréait à voix basse des plaintes que je n'entendais qu'à moitié. Je m'efforçais de ne pas rire, souriant à Kisuke et le saluant proprement, alors qu'il prenait un malin plaisir à ennuyer la shinigami. Je le connaissais depuis longtemps et ce genre de comportement ne me surprenait plus. Je ne disais rien à propos de tout cela, cependant, ne tenant pas à en rajouter une couche, me contentant donc de prendre des nouvelles de tous. La shinigami me semblait bien plus en forme que la veille, puisque déjà, elle réussissait à tenir debout sans problème. Une bonne nuit de sommeil devait l'avoir remise sur pieds. Pour ma part, je n'avais pas eu ce privilège, bien trop plongé dans mes pensées, mais il s'agissait de la vie que je menais depuis mon exil. Je ne dormais jamais très bien, toujours sur mes gardes et cela ne cesserait pas de si tôt. C'était d'ailleurs pour parler de ce qui m'avait tracassé durant la nuit, c'était-à-dire la raison de la présence du quatrième espada, que je me trouvais ici, mais je ne précipitai pas la conversation vers ce sujet. Après tout, cela aurait bien impoli de ne pas leur parler un peu avant, bien qu'il faudrait en venir à discuter de toute cette histoire, puisque c'était important. Néanmoins, la shinigami avait eu une journée assez difficile dû à tout cela et je tenais à savoir si elle tout s'était bien passé par la suite pour elle. Je me tournai donc vers elle, l’interrogeant en souriant.

« Alors, comment vous sentez-vous aujourd'hui ? Vous me semblez bien plus en forme qu'hier ! Je devine donc que vous vous êtes bien reposé. Rassurez-moi, Kisuke ce fait bon hôte j'espère, je ne voudrais pas qu'il vous embête. »

Je riais un peu, regardant l'homme qui se cachait derrière son éventail avec un petit rire. Il s'offusquait faussement de mes propos, affirmant qu'il ne ferait jamais une telle chose, bien que nous savions tous qu'il ne se gênait pas par moment pour ennuyer les autres. Cependant, la situation qui m'avait poussé à l'emmener ici avait suffit à apporter suffisamment de sérieux pour qu'il laisse de côté rapidement les plaisanteries. Au départ, il n'avait pas manqué de s'amuser du fait que j'apportais une fille dans mes bras, mais bien vite, nous avions entamé le vif du sujet pour lequel je désirais le voir aujourd'hui, bien que j'ai dû rapidement partir. Je supposais cependant qu'il n'avait pas cherché à embêter la shinigami énormément, puisqu'elle était complètement épuisée. L'énergie dont elle avait fait preuve plus tôt semblait confirmer mes pensées, mais je demandais tout de même.

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Lun 7 Mar 2016 - 9:22
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Tsukino Nadeshiko
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Tsukino Nadeshiko


Avez-vous déjà ressentit une haine si puissante envers quelqu'un, que le seul sentiment qui pourrait vous soulager serait celui obtenus après décapitation de la personne en question? Moi, c'est ce que je ressens en ce moment-même. Et pas que, mais ça c'est une autre histoire. Je veux dire, c'est pas comme si un ancien capitaine se trouvait à mes cotés, ses yeux chocolaté pétillants de malice et de douceur, et ce après m'avoir sauvée de quelques chutes et portée jusqu'ici telle une princesse dans les bras de son preux chevalier. Vous comprenez un peu ma gêne maintenant? Non? Toujours pas? Je suis à coté d'un homme plus que charmant, dans une tenue tellement indécente que même les quelques filles de joies de la soul Society rougiraient en me voyant ainsi, et ce, parce qu'un abrutit fini rongé par ses propres hormones ne sait pas se contrôler. J'envisage très sérieusement d'empoisonner sa nourriture sachant que c'est moi qui vais devoir me charger des provisions et des repas. Je profanais des menaces de mort à l'encontre de ce malotru impoli et outrageant lorsqu'une voix sur ma droite, agréable, me parvint, et je dus prendre quelques secondes pour comprendre qui parlait, et de quoi. Mon sauveur me demandait comment je me portais, constatant ma forme du jour et cherchait à savoir si Kisuke Urahara était un bon hôte. J'ai sentie mon visage chauffer énormément, probablement parce que je rougissais, et j'ai baissé les yeux rapidement pour fixer ma tasse brulante.

"Et bien... Je... Je me porte bien... merci... Et je... enfin je suppose qu'il est un bon hôte... Lorsqu'il sait retenir ses pulsions hormonales" Dis-je, terminant ma phrase froidement en jetant un regard noir au concerné.

Plus sérieusement, j'ai l"impression que mes seins vont sortir de cette "robe", ou alors qu'elle va remonter tellement haut qu'elle laissera apparaitre mes sous-vêtements, et franchement, j'ai pas besoin de ça maintenant. Je déposais rapidement ma tasse pour justement essayer de faire descendre la robe sur mes cuisses, et me mordillais la lèvre en priant pour ne plus recroiser le regard merveilleux de mon sauveur - Tu vires niaises - Tais-toi Ibara, pour tout l'amour que je porte à ma profession, tais-toi! Un silence étrange résonna dans ma tête, je craignais le pire... - L'amour le ciel, dis-moi ce que tu vois, est-ce un soleil qui brille, au fond de toi? -Je vais la tuer... Que fait-elle là? Elle chante! Elle chante son répertoire romantique dans MA tête! Je me crispais malgré-moi, c'est qu'elle chante affreusement faux volontairement en plus, je crois qu'elle essaye de me faire craquer. Je l'insulte dans ma tête copieusement, avant de me rendre compte que les trois hommes me fixent... Ah mince, ils attendent une réponse de ma part? Ou alors autre chose? Je secouais la tête, chassant toutes pensées de meurtre sur mon hôte ainsi que mon zampakuto, et me concentrais sur les trois hommes qui me fixaient toujours.

"Kisuke-sama, mon zampakuto est de votre coté, mais n’espérez pas que je retire mes propos..." Je grognais légèrement alors qu'Ibara entamait une nouvelle chanson, et me tournais vers l'homme qui était à mes cotés avant de reprendre d'une voix un peu moins certaine "Vous êtes venus pour me demander comment j'allais ou pour chercher à déterminer la raison de la présence d'un espada dans les parages m'obligeant à quitter mon statut d'interne à la 4e division?" Je me mordis la lèvre, avant de reprendre, plus sérieuse qu'auparavant. "Moi-même je me pose certaines questions... Entre tous les évènements étranges qui s'enchainent, si l'espada était sur place, soit il était là pour une raison en particulier, mission d'espionnage ou personne à tuer... soit... Il n'était qu'une diversion pour quelque chose de plus gros, et dans tous les cas, m'éloigner de la Soul Society pour m'envoyer sur le terrain était à la fois une bonne et une mauvaise idée. Si jamais c'était un leurre, cela signifie que mon unité va avoir besoin de renfort, et je suis bloquée ici... Mais si en revanche, l'attaque avait un but précis ici, je serais probablement capable d'assurer un moment les soins, mais pas sur tous les fronts en même temps..." Je profitais de la fin de ma phrase pour boire une gorgée de thé, qui me sembla bien fade comparé à tous ceux que j'avais trouvé ou concocté avec mes idées florales. Le silence me répondit.

Je crois qu'ils ne s'attendaient pas à ce que je parle autant et encore moins sur le sujet.. Mais est-ce ma faute si j'ai tendance à toujours anticiper ce genre de choses? Depuis que je travaille à la 4e division, c'est toujours comme cela que j'ai agis, de telle sorte que nous savions à quoi nous attendre pour les soins à préparer. Parce que certes, les autres divisions et shinigamis se concertent sur le combat ou les combats à venir, mais nous? On ne nous dit quasiment rien, alors nous devons nous baser sur le peu d'informations soutirées aux autres pour former nos rangs et préparer le matériel nécessaire. Parce que lorsque l'un des capitaines revient avec une lieutenant vidée de son sang, un énorme trou dans la poitrine, c'est pas avec de l'improvisation qu'on peut réussir à sauver sa vie. Encore moins lorsqu'un autre capitaine trahit la Soul Society avec des complices et lance une guerre des races plus que monstrueuse, non, c'est avec le plus d'anticipation possible qu'on peut aider les autres. D'ailleurs, depuis que j'étais dans ce gigai, je me sentais vraiment mal-à-l'aise, mes baumes sont absents et je ressens comme un vide sur ma hanche. Je devrais probablement ressentir le même vide dans mon dos produit par l'absence de ma lame, mais comme la voix d'Ibara n'a toujours pas quittée ma tête, je ne m'inquiète pas pour ça... D'ailleurs, ça m'aurait fait des vacances !- Tu dis ça parce que tu n'aimes pas mes chansons, mais attends, j'en ai une autre qui va te plaire... L'amour à des ailes! L'amour monte en haut du ciel! - ... Je vais la tuer

"Excusez moi de vous le demander, mais pourriez vous rebondir sur mes propos? Cela m'éviterait d'entendre mon zampakuto hurler à la mort des chansons d'amour dans ma tête... Et un seul mot là-dessus ou commentaire désopilant et j'empoisonne vos thés..." Terminais-je en m'adressant à mon hôte de nouveau avec violence.

Jeu 17 Mar 2016 - 23:17
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Après la tempête
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J'observais la jeune femme en quête de réponses. Je lui souriais doucement, alors que je voyais ses joues rougir de l'attention qu'on lui portait. Elle bégaya quelques mots, affirmant que Kisuke n'était pas un si mauvais hôte si l'on enlevait sa perversité, ce qui me fit bien rire. Je ne pouvais pas me dire surpris, le connaissant depuis bien longtemps. Le concerné se cacha une nouvelle fois derrière son éventail, faussement timide, alors que l'on entendait bien son petit rire. Ce simple geste aurait suffis pour le condamner à une mort supplémentaire si Hiyori avait été présente et je m'attendais presque à voir les chaussures de la shinigami volées de nouveau, mais elle n'en fit rien. Je me contentai donc de lui envoyer un regard compatissant. Elle sembla cependant prendre un moment à réaliser qu'une fois de plus, nous la regardions et lorsqu'elle le fit, elle s'adressa cette fois-ci à Kisuke.

« Kisuke-sama, mon zampakuto est de votre coté, mais n’espérez pas que je retire mes propos...»

Je ne comprenais pas particulièrement ce que cela signifiait, mais avec lui, je m'attendais au pire. À vrai dire, il était difficile de prévoir quoi que cela soit venant de cet homme. J'étais quelqu'un qui envisageait énormément, mais Kisuke était pire. Sincèrement, il avait toujours des pas d'avance sur tous et j'avais confiance qu'il en aurait sur Aizen. Mais pour l'instant, je ne voyais absolument pas de quoi elle pouvait parler. Les yeux papillonnants de Kisuke, implorant l'innocence, en disait cependant très long. Je n'avais pas loin à chercher. Les remarques idiotes de la veille lorsque je l'avais emmené, les vêtements qu'elle portait, le regard innocent du vendeur de bonbons... Il s'amusait à nos dépens, sans grande surprise. Pitié, faites qu'il n'en glisse pas un mot aux autres Vizards. Je ne savais pas si j'allais me prendre des coups pour le restant du mois pour avoir osé aider une shinigami ou si j'allais devoir supporter leurs moqueries énervantes. Quoi qu'il n'y aurait rien de bien nouveau...

« Vous êtes venus pour me demander comment j'allais ou pour chercher à déterminer la raison de la présence d'un espada dans les parages m'obligeant à quitter mon statut d'interne à la 4e division? »

La réponse à cette question était assez évidente. Je voyais l'ennuie percer dans sa voix, mais je ne relevai pas. J'étais effectivement venu pour parler de tout cela avec Kisuke et déterminer les raisons de la présence du Cuatro. J'avais déjà ma petite idée, mais cela ne faisait pas de mal d'en parler avec lui. En vérité, il était crucial de partager nos informations. Après tout, Kisuke avait bien plus de liens que les Vizards avec la Soul Society. Il était bien plus informés de ce qui se passait là-bas et comprenait bien mieux que moi tout ce qui concernait la science dans le plan de mon ancien subordonné. Ses connaissances en ce qui concernaient le Hogyoku étaient bien supérieures aux miennes et elles nous étaient nécessaires si nous voulions nous préparer correctement contre lui.

« Moi-même je me pose certaines questions... Entre tous les événements étranges qui s’enchaînent, si l'espada était sur place, soit il était là pour une raison en particulier, mission d'espionnage ou personne à tuer... soit... Il n'était qu'une diversion pour quelque chose de plus gros, et dans tous les cas, m'éloigner de la Soul Society pour m'envoyer sur le terrain était à la fois une bonne et une mauvaise idée. Si jamais c'était un leurre, cela signifie que mon unité va avoir besoin de renfort, et je suis bloquée ici... Mais si en revanche, l'attaque avait un but précis ici, je serais probablement capable d'assurer un moment les soins, mais pas sur tous les fronts en même temps... »

Si l'espada décidait de se pointer, nous aurions sans doute besoin de bien plus de forces. Contre un seul d'entre eux, je pourrais me défendre, mais plusieurs seraient bien plus ennuyeux. Qui plus est, les dangers pour Karakura étaient bien présents. La shinigami ne serait certainement pas suffisante en cas d'une grande attaque. Il faudrait certainement faire venir Unohana elle-même si Aizen décidait d'envoyer plusieurs de ses subordonnés. Je soupirai. Toute cette situation me laissait à penser que nous aurions bientôt de leur nouvelle encore une fois. Cela me semblait bien plus un test pour juger du temps de réactivité de leurs ennemis. Ce qui signifiait qu'ils cherchaient à savoir quel serait un bon plan d'action. Le problème était de savoir quand Aizen déciderait d'agir. Il avait patienté un siècle avant de se montrer aux grands jours, alors il était difficile de prévoir avec lui.

« Excusez moi de vous le demander, mais pourriez vous rebondir sur mes propos? Cela m'éviterait d'entendre mon zampakuto hurler à la mort des chansons d'amour dans ma tête... Et un seul mot là-dessus ou commentaire désopilant et j'empoisonne vos thés... »

Je fus sortis de mes pensées par ses paroles, sans réellement porter d'attention aux propos concernant son zanpakuto. Je posai mon regard sur elle, puis sur Kisuke, qui avait déposé son éventail et retrouver un air sérieux. Il laissait pour l'instant les plaisanteries de côté et j'en profitai pour continuer sur le sujet.

« Il n'était visiblement pas là pour détourner l'attention de la Soul Society, puisque aucun incident supplémentaire n'est survenu depuis. Qui plus est, il n'était pas la pour se battre, mais pour observer. Il n'a même pas cherché à dégainer son arme et il semblait bien informé sur ma personne. »

Il m'avait semblé bien arrogant, sous-estimant clairement ses ennemis. À ses yeux, nous ne représentions même pas une menace, mais je ne m'en souciais aucunement. L'arrogance menait aux erreurs et cela pouvait très bien jouer en notre faveur. À force de se voir surpuissant, il baisserait bien sa garde et cela lui serait fatal. Pour ma part, je ne me préoccupais que des informations obtenus lors de notre échange. Je n'avais pas appris énormément, mais sa dernière phrase était bien significative. Tu le sauras bien assez tôt... Cela n'était pas terminé et les prochains ennuis nous tomberaient bien vite sur la tête.

« Je pense qu'il cherchait à déterminer notre temps de réaction et nos ressources sur le terrain. Avec Aizen, il est difficile de prévoir quand surviendra la prochaine attaque, mais je mettrais ma main au feu que le Cuatro a été envoyé ici pour obtenir des informations pour un assaut plus important. Je ne pourrais cependant dire qu'elle en ai la raison. Nous devons nous préparer à les revoir sous peu... »

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Ven 18 Mar 2016 - 22:25
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Tsukino Nadeshiko
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Heureusement pour moi, le fait de relancer la conversation m'avait permise d'oublier la voix stridente d'Ibara qui résonnait dans ma tête. À présent, il y avait seulement des interrogations et des cheminements de pensées stratégiques. J'ai beau être à la quatrième division depuis plusieurs décénies, j'ai tout de même appris beaucoup de chose - les infirmières sont les plus grandes sources d'informations que l'on puisse trouver chez les commères - et je sais désormais comment fonctionne à peu prés les gens... Oui, je savais déjà comment ils fonctionnaient, mais c'était physiquement, muscles, tendons, bref, mentalement j'avais encore du mal à cette époque, principalement à cause de ma soumission naturelle. Mais ici, quelque chose me dérangeait... Non pas les regards lubriques de mon hôte, du moins ce n'est pas le sujet principal. Non, il y a quelque chose qui ne colle pas avec l'attitude que l'on nous a décrit des arrancars. Certes, ils sont tous différents puisque né d'individus différents - je me demande si je pourrais en vivisecquer un, un jour...? - Apparemment, aucun autre évènement n'était survenu à la soul society depuis, ce qui signifiait qu'il n'était pas là pour faire diversion auprès de mon monde mais... Il pouvait toujours être un leurre pour quelqu'un d'ici non? Mon sauveur expliqua alors que l'arrancar n'était pas venu pour se battre, et s'était bien informé de sa personne au préalable. Ainsi, de nouvelles données me permettaient de faire un schéma simple. L'arrancar était venu sans intention de se battre, avait probablement prit la peine de s'informer des possibles dangers encourus en se rendant sur place, et quadriller le périmètre.

Mais dans quel but? Une recherche d'information? Qui est-ce ou qu'est-ce qui avait été ciblé par cet être? Je me mordillais la lèvre légèrement, je n'aime pas ça. Qui dit complot étrange, dit blessés en grand nombre, et savoir que je peux perdre des gens simplement par surplus de charge me dégoute par avance. Mon sauveur confirma mon hypothèse, estimant que le cuatro avait probablement été envoyé pour juger de leur temps de réaction et les ressources du terrain. In affirma ensuite que Aizen Sosuke était assez imprévisible, mais c'était là qu'il avait probablement tout faux. Il était facile de quadriller un terrain, aussi facile que recoudre un cœur battant à tout rompre. Il faut mesurer les fréquences des attaques, les lieux... Il faudrait avoir une carte de la ville d'ailleurs, afin de marquer les lieux toucher et essayer de déterminer s'il y a un schéma symbolique ou s'il vise des lieux majoritairement fréquenté par des victimes potentielles. Évidemment, en tant qu'ancien lieutenant de mon sauveur, il est probable qu'il cherche seulement à le mettre en garde ou à le toucher personnellement. Je frémis, et si c'était un moyen de leur faire de nouveau porter le chapeau? Il suffisait que le traitre lance une attaque, détruise et blesse une grande quantité de personne, et laisse les vizard se débrouiller avec cela. Vu les réactions habituelles de la Soul Society - le passé de ce monde étant uniquement composé de conflit sans queue ni tête - il est fort probable qu'ils finissent par s'en prendre aux vizards simplement parce qu'ils étaient sur place. Je n'aime vraiment pas ça...

Les revoir sous peu...

Ce n'était pas une perspective qui m'enchantait... Non en fait, je suis horrifiée à l'idée que cela recommence. Les derniers évènements ont presque vidé mes réserves de plantes médicinales, et je n'aurais pas refait mes stocks avant la saison prochaine. Or, je n'ai pas prévu non plus de les doubler lors de mes minces plantations passée, ce qui signifie que je serais probablement à cour lorsqu'il faudra refaire des baumes ou des médicaments avec, et ça, ça ne m'arrange pas du tout! Pendant un moment, j'ignorais le reste de la conversation, ils étaient probablement en train de chercher les possibles interventions des arrancars ou d'Aizen en personne, mais Ibara et moi, nous réfléchissions... Je n'avais pas les moyens, ni la place, à la soul society, de préparer les nouvelles pousses médicinales en cas de problème... Mais j'avais eus droit à une visite des locaux la veille, et l'immense "cave" ne m'avais pas échappée... - Tu veux squatter la cave du pervers pour créer un nouveau jardin? - C'est l'idée oui... Surtout qu'en tant qu'ancien capitaine de la douzieme, il doit forcément avoir la capacité de faire accélérer le processus de pousse. La voix dans ma tête ricana un peu - C'est la présence du beau vizard qui te rends intelligente à ce point là? - Non, c'est le fait de devoir constamment être avec toi qui m'oblige à relever le niveau... -Touché... - Je souris intérieurement en sachant que ma réplique avait fait mouche, généralement c'est Ibara qui a le dernier mot, mais pas cette fois!

Je me tournais vers mon hôte de nouveau, oubliant presque qu'ils étaient en train de causer du sujet que j'avais lançai et demandais d'une voix quelque peu haute perchée "Kisuke-sama, pourrais-je utiliser votre cave?"

Un long silence me répondit, bientôt rompu par les éclats de rire tonitruant de celui que j'avais interpellé. Ais-je dis quelque chose d'amusant...? De toute évidence oui, puisque mon hôte continue d'en rire tout en claironnant qu'il ne me pensait pas ainsi. Bon bah je suppose que cela veut dire oui? Ce n'est pas plus mal, j'irais acheter des graines pour mon nouveau jardin en même temps que les provisions qui paieront ma dette - Non mais tu es stupide ou tu le fais exprès? Il parle de toi et du vizard dans la cave! - Et alors? Où est le problème si Hirako-sama veut bien m'aider dans mes plants ce n'est pas plus mal non plus, ainsi il saura quelle plante utiliser en cas de probleme. - Tu es désespérante...- Non... Je sais pertinemment de quoi il parle, mais si j'ignore ces propos, il cessera j'en suis sure... Et les rougeurs sur mes joues finiront elles aussi par disparaitre! Du moins je l'espère... Je bus une nouvelle gorgée de thé, me brûlant la gorge, mais préférant donner le change, et lançais un regard d'incompréhension feinte en direction de Tessai, qui secoua la tête, il me semble tout aussi désespéré par le rire franc et incontrôlé de Kisuke Urahara que moi. Par principe, et pour rassurer certains esprits choqués de ma question, je poursuivis finalement mes explications.

"Voyez ici que je compte investir votre immense cave pour faire une serre et ainsi avoir un stock plus important de plantes pour mes baumes et mes soins en cas d'attaque... Et si vous continuez ce genre d'insinuation à mon égard, sachez que me verrais dans l'obligation de vous faire subir une indigestion de graines de tournesols ou de soja... Compris?" Mais mes paroles n'eurent aucun autre effet, et mon hôte continuait de rire, du moins jusqu'à ce qu'un grondement atroce, proche de celui du tonnerre, résonne dans la pièce... En provenance de son estomac. Je parle de l'empoisonner, et ça lui donne faim? Mais il a un problème!

Sam 19 Mar 2016 - 17:24
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Après la tempête
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Les événements de la veille étaient toujours aussi frais dans ma tête. Chaque petit détail était bien gravé dans mes souvenirs, me permettant presque de revivre les événements. J'avais l'habitude depuis longtemps de noter chaque petite information que j'apprenais, chaque petite chose que je remarquais, car je ne souhaitais pas passer à côté de renseignements importants. Parfois, un détail qui semblait si minime pouvait se révéler fatal, alors je me devais de tout remarquer et d'y accorder toute mon attention. J'avais donc gravé dans ma tête chaque mot dit par le Cuatro, chaque mouvement, chaque réaction... Je repassais sans cesse le tout dans ma tête, souhaitant en tirer le meilleur et le plus utile.

Je soupirai. Envoyer de simples Adjuchas, alors qu'ils savaient pertinemment à qui ils avaient à faire, me semblait ridicule, mais tout cela n'était qu'une supercherie qui cachait leurs véritables intentions. Une analyse du terrain et des ressources ennemis qui s'y trouvaient étaient bien plus logiques et réalistes qu'une simple attaque sans raison. Ce n'était pas le genre d'Aizen d'envoyer ses troupes s'il n'y avait rien à gagner derrière. Il cherchait donc quelque chose à Karakura. Ce n'était certainement pas seulement pour juger du camp adverse, puisqu'il connaissait déjà majoritairement les troupes de la Soul Society et même celle du monde des vivants. Ses plans dataient de plus d'un siècle, il avait amplement eu le temps d'analyser les pouvoirs de presque tous ses collègues. Pour ma part, heureusement, je n'avais jamais eu à lui révéler les pouvoirs de mon zanpakuto, ce qui pouvait s'avérer bien utile.

« Je ne sais pas ce qu'il cherche ici, mais... »

« Kisuke-sama, pourrais-je utiliser votre cave? »

Je tournai immédiatement la tête vers celle qui venait de parler, surpris par sa soudaine intervention. Je ne lui tenais pas rigueur pour son interruption, puisqu'elle me semblait bien plongée dans ses pensées, alors que Kisuke éclatait de rire face à moi. Il ne pouvait s'empêcher de glisser une remarque supplémentaire, qui ne me touchait même pas, par habitude d'entendre de tels commentaires. Vivre avec Lisa aussi longtemps rendrait quiconque immunisé aux commentaires pervers à votre égard. Il semblait que passer un siècle à ne pas avoir de vie palpitante poussait les gens à s'ennuyer au point de trouver amusant de mettre son nez où il n'avait pas sa place. D'accord, je n'étais pas très bien placé pour parler, je le faisais moi-même. Cela semblait presque être un jeu parmi les Vizards d'embêter le plus possible les autres. Et vraiment, les trois femmes qui vivaient sous le même toit que moi semblaient expertes dans ce domaine. Sérieusement, personne ne voulait les énerver un peu plus qu'il ne le fallait. Je me le permettais avec la blondinette seulement parce que j'étais énormément proche d'elle et que cela semblait faire partie intégrante de notre relation, mais disons que j'évitais le plus possible en ce qui concernait les deux autres. Déjà, Mashiro était impossible à vivre lorsqu'elle se décidait à faire une crise, mais Lisa était terrifiante quand elle était de mauvaise humeur. Un peu comme Hiyori quand elle décidait de me donner le traitement du silence. Ne plus l'entendre crier était souvent synonyme d'une mort imminente. Croyez-moi, vous préférez les coups et les hurlements plutôt que de vous faire ignorer. Si elle semblait douée pour la torture physique, ce n'était rien comparé à ce qu'elle pouvait vous faire psychologiquement.

Je fus rapidement ramené à notre conversation lorsque Tsukino -Kisuke m'apprit finalement son nom lorsqu'il glissa un « Tsukino-san, je ne vous pensais pas ainsi... »- parla de nouveau. Vraiment, pour quelqu'un de préoccupé par les événements, il m'arrivait de partir bien loin dans mes pensées. Je retournai donc toute mon attention au sujet bien plus important sur lequel portait notre conversation, c'était-à-dire nos préoccupations face à la visite d'un membre de l'Espada en ville. Nous ne pouvions pas nous permettre de prendre la menace à la légère. La jeune femme ne se gêna donc pas de corriger son hôte, qui ne pouvait s'empêcher de continuer à rire derrière son éventail. Il prenait bien du plaisir à tourmenter son invité, ce qui ne me surprenait plus maintenant.

« Voyez ici que je compte investir votre immense cave pour faire une serre et ainsi avoir un stock plus important de plantes pour mes baumes et mes soins en cas d'attaque... Et si vous continuez ce genre d'insinuation à mon égard, sachez que me verrais dans l'obligation de vous faire subir une indigestion de graines de tournesols ou de soja... Compris? »

Un nouveau rire résonna dans la pièce, alors que l'ancien capitaine de la douzième division chassait les menaces d'une main, tentant de la calmer un peu alors qu'il s'amusait toujours autant. Il avait survécu neuf ans avec Hiyori et Mayuri sous ses ordres, je doutais bien qu'il supporterait d'avoir la shinigami quelques jours chez lui. Je ne pouvais m'empêcher de ressentir un peu de compassion pour lui. L'avoir comme vice-capitaine ne devait pas avoir été aisé. Non pas qu'Hiyori n'était pas une bonne seconde, au contraire, je la jugeais comme excellente, le genre de subordonné que j'aurais aimé avoir -ne lui dites pas cela, elle se la ramènerait pour le restant de mes jours-, seulement elle n'était pas facile à vivre et il fallait avoir un tant soit peu de masochisme en soi pour la supporter et apprécier sa présence, chose que je savais parfaitement être le cas de Kisuke.

« Vu la grosseur de ce truc, il doit bien y avoir un peu de place pour que vous puissiez y faire une serre. Sérieusement, Rose a perdu un livre il y a quelques mois et on ne vient que de le retrouver... D'accord, il était enterré sous un tas de roches, surement dû à l'un de nos entraînements, mais quand même... Ça reste quand même un terrain gigantesque ! »



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Jeu 24 Mar 2016 - 23:48
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Tsukino Nadeshiko
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Si le grondement sourd qui représentait la faim gigantesque de mon hôte nous surpris tous pour la plupart, elle n’empêcha pas le vizard qui m'avait sauvé la veille de s'en mêler à son tour, expliquant que la cave était un lien tellement immense, que l'un de ses camarades avait perdu un livre quelques mois plus tôt, pour ne le retrouver que maintenant. Si cette anecdote n'était pas justement la preuve de l'utilité de cette pièce souterraine, j'en aurais mangé Ibara! Je n'écoutais donc déjà plus la conversation, plongeant dans les méandres de mon esprit, oubliant mon hôte, ses invités - quand bien même l'un deux avait des yeux pétillants et était agréable à regarder - et confectionnais dés-à-présent une liste de courses. Tout d'abord, je réfléchissais à mes plantes, le repas pourrait largement attendre puisque ce n'était pas aussi pressé que la préparation de soins pour nos combattants en cas d'attaque. Donc... D'abord les plantes médicinales les plus simples, et plus utiles en qualité d'onguent. Il me faudrait donc de la lavande, et de l'angélique, mais aussi de la térébenthine... et peut-être du mille-pertuis. Je devais aussi préparer ruches... ça risquait de les surprendre, mais les cataplasmes au miel étaient très bon pour favoriser les cicatrisations longues... Un ou deux amandiers peut-être? Pour les brûlure? À moins que je ne fasse un achat monstrueux d'amendes pillées, et que je les travailles en crème. Mon hôte risque de ne pas aimer la facture, mais en soit, c'est pour eux. Beaucoup d'alcool à désinfecter, évidemment, et une quantité astronomique de bandages en tout genre et de fils, hmm oui... voilà mes achats principaux...

Il fallait aussi penser aux repas que je devais préparer pour la maisonnée pendant ces trois jours, et j'avais déjà ma petite idée. Un petit mesclun de fleurs en entrée ne faisait de mal à personne, c'était bon pour la santé, la roquette et la laitue se mariaient parfaitement bien avec les œillets et les pissenlits. Ensuite, je pouvais leur préparer un bœuf miso... Ou peut-être un omelette de légume avec des blancs de sèches coupés et gorgé de sauce aigre-douce? Préféraient-ils les nouilles, les vermicelles ou le riz? Je me le demandais sur le coup, tout en me rappelant qu'ensuite, quoi que je fasse, il n'y aurai que cela au diner, et donc, je faisais bien comme je l'entendais... Naturellement, je notais toutes ces idées dans un coin de ma tête, agrémenté des quelques suggestions d'Ibara no Himei sur le menu ou la manière de travailler mes plantes. Un onguent à la châtaigne ou à la cerise pourrait aussi être utile, en cas de blessures graves ou d'artère perforées, ces onguent s'adaptaient d'eux même à la veine et colmataient la blessure, remplaçant la membrane vasculaire. Je dois admettre que lorsque ma défunte mère m'avait montré cette technique sur un bucheron du rugonkai - il s'était sectionné la cuisse avec sa hache - j'avais été surprise. Mais la nature nous donnait de quoi vivre, et elle fournissait aussi de quoi survivre, contrairement à ce que la plupart des gens pensaient. La nature était bien faite, en dépit des horreurs que l'humanité créer autour d'elle. Et puis... c'était bon la purée de cerise...

J'avais fini mon thé.

Quittant le salon sans même prêter attention à mon hôte et son invité, je me rendis dans la petite pièce adjacente dans laquelle j'avais repéré un bureau ainsi que le matériel de papèterie qui me serait nécessaire. J'attrapais donc une feuille et de quoi écrire, puis entamais la rédaction d'une longue liste de courses, classant par habitude ce qui était prioritaire et ce qui était secondaire dans un tableau. Un mince frisson me parcourut, alors que le chat noir que je reconnaissais facilement comme Shihoin Yoruichi grimpait sur le bureau d'un geste souple et se posait aux cotés de ma feuille, l'observant avec attention. Elle pencha la tête sur le coté, et l'envie irrésistible de venir nicher mes doigts dans sa fourrure sombre me prit, j'avais toujours adoré les félins, ils veillent sur les malades, surveillent les enfants... Bref, j'aime les chats, mais ce ne serait définitivement pas convenable de câliner une ancienne capitaine à cause de sa forme féline. Je l'ignorais du mieux possible tout en continuant d'ériger ma liste, lorsque sa voix grave résonna dans la pièce, m'expliquant qu'elle avait hâte de voir ma future serre et ses merveilles en bas, et qu'elle allait se faire un plaisir de martyriser Kisuke pour qu'il la construise avant mon retour des courses. Devais-je comprendre que j'avais là une alliée? Ou simplement que ça l'arrangeait d'avoir un stock de plantes chez elle? J'ajoutais donc à ma liste, du coté secondaire, des bulbes pour des iris, et des plants de géranium rosa. Non seulement ils pouvaient être utiliser pour des remèdes, mais cela faisait aussi d'incroyables fleurs colorées.

"Eh bien, Eh bien! Ces courses ne vont pas se faire toutes seules, Tsukino-san!" Entendis-je, et je sursautais malgré moi.

Mon hôte se tenait sur la porte, tenant un sac qu'il tendait dans ma direction. Le vizard aux cheveux d'or et aux yeux pétillants se trouvait derrière lui, allait-il m'accompagner ou souhaitait-il simplement discuter encore avec Urahara malgré le changement de pièce? Je parierai sur la seconde, mais on ne sait jamais, l'espoir fait vivre. Je pris une longue respiration, et ajoutais un dernier achat à faire sur ma liste, avant de me saisir du sac tendu, et de baisser légèrement la tête. J'étais peut-être soumise par ma présence ici à son bon vouloir mais il allait tout de même en baver! Du moins, il ne me confiera plus jamais son porte-monnaie, ça je le jure! Ainsi, j’acquiesçais, et me préparais à sortir lorsque...

Hors rp:

Mer 20 Avr 2016 - 12:38
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Après la tempête
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Je continuai tranquillement de parler avec Kisuke, alors que Nadeshiko s'était visiblement plongée dans ses pensées. Elle semblait déjà se focusser sur son idée, ce qui ne me suprenait pas vue la situation présente. Après tout, nous étions en temps de guerre et il fallait donc se montrer près en tout temps. Pour sa part, être prête signifiait pouvoir soigner les éventuels blessés et pour ce faire, il lui fallait visiblement un équipement approprié. J'étais pour ma part habitué à me faire soigner seulement à l'aide de Kido grâce à Hacchi, où par des produits achetés dans pharmacie du coin pour les petites blessures insignifiantes qui survenaient parfois sur mon Gigai, mais je n'étais définitivement pas habitué à ce que mes soins soient fait à base de plantes. Je ne doutais pas des résultats, l'ayant vue de mes propres yeux, mais il fallait avouer que je n'y connaissais absolument rien.

Observant la jeune femme se lever et quitta la table sans nous porter la moindre attention, je me retournai vers Kisuke afin d'entamer une discussion bien plus sérieuse. Je savais bien qu'elle n'était pas une ennemie, mais l'habitude voulait que je reste méfiant et discret. J'étalais donc bien rarement le fin fond de ma pensée devant tout le monde, habitué à ne partager qu'avec les autres Vizards, ainsi qu'avec Kisuke, Tessai et Yoruichi, en qui j'avais une confiance absolue. Je me permis donc de discuter plus librement avec mon ancien collègue de tout ce qui me tracassait depuis un moment maintenant, alors que nous échangiâmes dans une toute autre ambiance que précédement. Nous terminames cependant bien vite la conversation, alors qu'il décida à envoyer la shinigami faire les courses.

« Hirako-kun, puis-je vous demander un service ? Je ne pense pas que Nadeshiko-san puisse se retrouver seule en ville... Pourriez-vous l'accompagnez à l'épicerie du coin ? »

Son air niais était maintenant de retour, alors qu'il se cachait derrière son éventail. Je devinais une fois de plus son sourire idiot, mais ne m'en formalisai pas, acceptant la requête. Les Vizards ne seraient certainement pas contant de me voir traîner ainsi, mais peut-être que si je leur rapportais les courses qu'ils m'avaient demandé de faire quelques jours plus tôt sans que je ne ramène quoi que ce soit, ils me laisseraient tranquille pour le reste de la journée. Et bien, il avait très peu de chances, mais je devais au moins essayer.

« Bien sûr ! J'en profiterai pour faire les courses. Kensei va me tuer si je ne ramène pas de quoi faire le repas de ce soir et je pourrai dire adieu à sa cuisine pour un moment ! »

Nous nous levâmes et nous dirigâmes vers l'endroit où se trouvait la shinigami, Kisuke la faisant sursautée lorsqu'il s'adressa à elle. Je me contentai de sourire un peu en signe de compenssion, avant de m'adresser à elle à mon tour.

« Je vous accompagne. J'ai quelques courses à faire moi-même et je me doute bien que vous n'êtes pas une habituée du monde des vivants. Cela vous évitera de vous perdre. »

Je me dirigeai vers la sortie, indiquant celle-ci de la main à la shinigami afin de lui faire comprendre que cela n'était pas un problème pour moi et que je l'accompagnerais de toutes façons.

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Dim 5 Juin 2016 - 20:45
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