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Rien de plus qu'une égratignure | Ft. Nadeshiko[4e division]
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Rien de plus qu'une égratignure
Nadeshiko   &   Hirô

Comme chaque jour depuis sa réussite au diplôme, Hirô s'était levé et préparé rapidement dès l'aube afin d'arriver dans les premiers à sa division. L'excitation d'être un jeune diplômé coulait encore dans ses veines et le désir de se rendre utile lui donnait la motivation d'être présent aux aurores pour réaliser quelques exercices physiques peu éprouvants avant l'arrivée de ses supérieurs. C'est donc sur un des terrains d'entraînements dédié à la division qu'il passa sa première heure avant que les membres se rendent à leurs postes. À ce moment-là le vice capitaine vint superviser l'entraînement matinal de ses subalternes, le jeune Kuchiki y compris. Il repartit donc pour un entraînement plus poussé, surtout qu'Omaeda ne le quittait pas du coin de l'œil. L'honneur d'être la recrue même s'il n'avait aucunement l'envie de se relâcher avant la fin. Vint enfin les uns contre uns, le moment qu'Hirô préférait, c'est seulement face à un adversaire qu'il pouvait juger quelles étaient les faiblesses qu'il devait travailler. Les règles étaient simples, ne pas porter préjudice à l'adversaire et le mettre à terre pour gagner le duel. Il fut placé avec quelqu'un de plus grand que lui. Enfin, difficile de trouver plus petit aussi.

Le brun le salua respectueusement avant de se mettre en garde, les poings en position prêt pour combattre avec l’Hakuda. Son adversaire en fit de même, bientôt le signal fut lancé et deux nuages de poussières remplacèrent les combattants qui s’étaient projetés l’un vers l’autre. Hirô opta pour prendre de la hauteur d’un bond et viser le torse de son adversaire avec un coup de pied retourné. Il fut paré par l’avant-bras de l’autre shinigami qui tenta de lui asséner un coup de poing dans les côtes que le jeune Kuchiki esquiva en prenant appui sur son avant-bras qui l’avait stoppé pour faire un salto arrière composé d’un appui d’une main au sol pour se remettre debout. L’autre pratiquant d’Hakuda ne perdit pas une seconde pour tenter de lui asséner un coup au torse que le brun esquiva en se mettant en position accroupi qu’il enchaîna avec un croche-pied circulaire qui toucha les deux jambes de l’adversaire toujours dans l’élan de son coup de poing. Il perdit pied et tomba sur Hirô, lui éclatant accidentellement le crâne au sol avec son poids. « Ugh.. ! » L’autre shinigami se releva rapidement, contrairement au Kuchiki qui se trouvait quelque peu sonné au sol, la tempe et le nez en sang.

Quelques clignements des yeux et Hirô reprenait ses sens tranquillement sur le dos de son adversaire qui l'emmenait semblait-il à la quatrième division. Merveilleux, il avait un mal de crâne horrible et la vision floue, mais cela ne l'empêcha pas de se sentir frustré d'être amené à l'hôpital shinigami. « Stop, je vais bien, merci. » Il ne compris pas la réponse, sûrement négative et continua d'insister. « Je vous assure que je n'ai rien. » Avant que sa tête retombe sur l'épaule du soldat qui laissa échapper un petit rire. Bon, eh bien il fera avec. Quelques instants plus tard il réussit à distinguer le symbole de la quatrième sur un mur. Voilà, ils étaient arrivés à destination et son crâne était maintenant victime d'un marteau bien décidé à lui éclater le crâne. Quoi, c'était juste son imagination ? Pourtant, vu la sensation qu'il en avait, c'était tout comme. Le Kuchiki sentit qu'on le posait sur un lit, ah, un oreiller bien moelleux. Peut-être qu'une petite sieste ferait passer son malaise crânien.. L'idée fut vite oubliée quand il sentit qu'on lui nettoyait le visage, machinalement il se répéta.

« Je vous ai dit que j'allais bien.. »

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Ven 6 Mai 2016 - 17:12
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Tsukino Nadeshiko
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Tsukino Nadeshiko


C'était une journée on ne peut plus tranquille. À bien des égards, une journée tranquille s'apparentait à une journée sans travail ni personne pour nous ennuyer... Mais pour moi, une journée tranquille possedait de nombreux patients aux symptômes variés que j'étais parvenue à guérir. Nous étions à présent en fin de matinée, et, après avoir recommandé à l'un de ces idiots de la 11e division de manger un peu plus de légumes verts afin de s'éviter le scorbut, je m’apprêtais à rejoindre la petite cafétéria qui se tenait au rez-de-chaussé pour déjeuner, lorsqu'un messager de l'enfer vint voleter jusqu'à moi. Je pris donc congé de mes subalternes, Minato et Kazuo se précipitant sur leur plateau tandis que Toki et Haruna riaient du dernier patient - un membre de la 12e qui a avalé un scorpion cryogénisant... Ils ont due le réchauffer de l’intérieur... Pour ma part, j'avais désormais rendez-vous dans la chambre 03, où se trouvait désormais un patient fraichement arrivé de l'entrainement de la seconde division.

Je descendais finalement les étages, mais m’arrêtais au premier, où je traversais un long couloir avant de rejoindre la petite chambre indiquée par le messager des enfers, ma sacoche de baumes toujours à ma taille. J'y trouvais un membre de la seconde division, qui me salua, avant de disparaitre à son tour dans les couloirs - si mes souvenirs sont bons, cet homme craint les aiguilles... Mais je ne me souviens absolument pas de son nom... Tant pis. Dans le lit médicalisé se trouvait une jeune garçon - je ne lui donnais pas 15 ans physiquement, mais notre nature tendait à nous faire vieillir plus lentement que les vivants, et je n'y prêtais pas vraiment attention - Il était brun, avec les cheveux en bataille, bien que collé quelque peu au niveau du front par du sang coagulé, et très pâle. Quoique même un peu verdâtre. Avant toutes choses, je me lavais les mains avec une solution hydroalcoolique, et préparais une compresse ignifugée pour nettoyer le visage du patient. Lentement, en demi cercle j'essuyais le sang qui s'était écoulé de son arcade sourcilière sur son visage. J'entendis à peine ses propos, disant qu'il allait bien. Naturellement, comme tous les gens habitués au combat, il disait se porter très bien, mais eux ne voyait le problème que dans l'immédiat, et non sur la durée.

"C'est cela..." répliquais-je avec douceur malgré tout.

Doucement, à présent que sa blessure était propre, je tâtais sa mâchoire du bout des doigts, vérifiant que rien n'était cassé. De ce coté-ci, tout allait bien, en revanche, la pâleur de mon patient et l'état physique dans lequel il semblait se trouver m’inquiétait un peu. Toujours avec douceur, j'appuyais sur sa gorge, mesurant son pouls, il était rapide mais régulier, je poursuivais donc sur ma lancée, et vérifiais la pupille du jeune homme. Cette fois-ci, j'eus un résultat, quelques vaisseaux étaient éclatés, et l'iris tremblait, cherchant l'action à faire face à la lumière. Soulevant légèrement sa tête, au niveau de sa nuque, je cherchais sous son cuir chevelu une quelconque indication, une bosse. Je la trouvais alors, juste derrière son oreille gauche, un gonflement léger sous la peau, probablement une bulle de sang. Je me mordillais la lèvre, j'avais un possible cas de commotion cérébrale, et si je ne réduisais pas la pression, cela pourrait avoir des répercutions très désagréable sur sa vie future et ses aptitudes au combat. Par le messager, j'avais appris qu'il avait eut une légère perte de conscience, et à présent, il semblait vouloir garder les yeux fermés, gêné par la lumière. C'était déjà quatre symptômes sur les neuf les plus courant. Soupirant, je reposais doucement le visage de mon patient sur l'oreiller, et demandais d'une voix neutre bien que toujours très douce :

"Jeune homme? Ressentez-vous quelques migraines douloureuses? Si oui, sur une échelle de 1 à 5 pourriez vous me la noter? Le 1 étant le plus faible, et le 5 le plus haut niveau de douleur. Avez-vous des picotements aux extrémités? Est-ce que vous avez des nausées?"

Je m’apprêtais à prendre en compte toutes les informations supplémentaire lorsqu'un nom, sur la fiche d'admission, me fit stopper soudain toutes recherche mentale. Mon patient est un Kuchiki...Pendant un centième de seconde, mon souffle s'est gelé dans ma poitrine, et le cri de vengeance d'Ibara envers Kuchiki-taicho résonna dans ma tête. Il me fallut bien une seconde entière pour reprendre mes esprits, un patient reste un patient, même si c'est un Kuchiki. Bon, soyons clair, si je n'avais pas de réponse à mes questions, je me devais de le traiter comme un patient inconscient, et dans ce cas là, j'utiliserai le matériel électronique, mais si au contraire, j'en ai, je devais m'assurer de réduire la pression et le conserver conscient... Puis vérifier ses fonctions physique et cognitive. Il me fallait donc espérer que le jeune homme reste conscient et qu'ainsi, tout se passe bien...

Ven 13 Mai 2016 - 17:01
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Rien de plus qu'une égratignure
Nadeshiko   &   Hirô

Bien que le jeune Kuchiki ne jouissait guère de se retrouver dans cette situation en premier lieu, il ne pouvait s'empêcher d'apprécier les soins qu'on lui apportait. Le confort du lit était relaxant, ses courbatures semblaient bien moindres dans l'actualité et la compresse utilisée pour nettoyer le sang qui tachait son visage était fraîche, apaisant quelque peu la chaleur émanant de son crâne. Il entendit une voix pas plus forte qu'un murmure à ses côtés et tourna instinctivement la tête dans ce sens, gardant les yeux hermétiquement fermés. Un haut-le-cœur additionné à un manque d'énergie fit retomber sa tête au creux de l'oreiller, n'ayant aucun muscle opérationnels pour le soutenir. Le neuvième siège se sentait vidé, tout son corps semblait être en coton, présent et inexistant à la fois. Toute son attention était retenue par la vive douleur qu'il ressentait dans la petite partie de son corps qu'était sa tête. Hirô aurait vivement préféré avoir mal au petit orteil. Petit, présence réduite, supportable. Mais là, le concert dans sa tête lui faisait oublier tout le reste, c'était insupportable.

Des mains vinrent toucher son visage, elles étaient douces et surtout, fraîches. Sans doute une femme. Le brun laissa sa joue glisser dans ces mains, presque en quête de confort. Hirô ressemblait certainement plus à un petit enfant qu'à un shinigami à l'heure actuelle, les sourcils froncés dans un signe de douleur interne évident. Rien d'autre que son uniforme ne prouvait son appartenance au gotei 13 et donc la maturité nécessaire pour être un soldat. L'un de ses yeux fut ouvert contre sa volonté, le laissant à la merci de la lumière aveuglante. Il rechigna faiblement, faisant une petite moue d'inconfort l'espace de quelques instants avant de revenir à son froncement de sourcils dès que son œil fut laissé libre d'être refermé. Le fait d'être totalement exposé le faisait se sentir vulnérable, surtout en ajoutant son incapacité à voir son environnement à l'heure actuelle. Le jeune Kuchiki vint poser une de ses mains sur son front, cherchant à imiter la sensation de fraîcheur qu'il avait ressenti grâce aux mains du soigneur. Sa main était tiède, mais cela l'apaisa un minimum pour le permettre de comprendre à peu près qu'on lui parlait. Tiens donc, une femme, il avait entendu juste. Globalement, il comprit juste les éléments clés de ce qu'elle lui demandait, du moins il espérait. Sa douleur était terrible, mais pas au pire niveau, a priori l'os de son crâne n'avait rien subi. Il l'aurait très certainement senti et pire encore, subit. Cela l'aurait certainement poussé à un stade pire que son état pâteux.

« Quatre.. Nausées.. »

La réponse sorti comme un gémissement, le luxe de faire une phrase complète lui semblait bien loin. Sa voix lui semblait comme un croassement, ne reconnaissant pas le timbre de ses propres cordes vocales. La main sur son front glissa légèrement sur ses yeux, bloquant toute source de luminosité d’atteindre ses pupilles douloureuses malgré les paupières fermées, qui transmettaient doublement la douleur à son cerveau en ébullition. Le brun remarqua que la chaleur de la pièce avait baissée, ou bien c’était lui ? Il eut un petit frisson, enterrant sa seconde main dans la chaleur de son kimono.

« Froid.. »

Il n'aimait guère l'aspect juvénile que la situation lui donnait, mais dans l'immédiat la quête de soin gagnait haut la main sur l'air qu'il pouvait bien avoir.


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Dim 15 Mai 2016 - 1:38
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Tsukino Nadeshiko
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Tsukino Nadeshiko



Pas moyen! La réponse de mon patient me déplaisait au plus haut point. Les nausées et ce quatre gémissant, il avait d'ailleurs la chair de poule, ce qui indiquait qu'il avait froid. Même si le jeune Kuchiki était alerte, cet état de conscience ne semblait pas vouloir durer très longtemps. Je délaissais le jeune shinigami quelques secondes à peine, et hélais le premier infirmier qui passait, lui réclamant très rapidement une poche de glace ainsi qu'une taie d'oreiller épaisse. De toute évidence, ma voix avait été assez ferme pour qu'il s’exécute immédiatement, il manqua même de déraper en revenant, me tenant la poche de glaçons d'une main frêle. Je le remerciais à peine et me précipitais de nouveau au chevet du shinigami à l'aspect juvénile. Il était de plus en plus pale, probablement la douleur. Heureusement ma sacoche était toujours pleine à craquer de baume et d'huile. J'enrobais la poche de glace dans la taie d'oreiller et y fit un nœuds.

Avec douceur, je soulevais de nouveau la tête de mon patient, et y glissais l'oreiller glacé, le calant très lentement sous la bosse. Il devrait le garder au moins une vingtaine de minutes, puis je lui enlèverai. Pour éviter qu'il ne tombe malade, en revanche, je due rabattre les draps sur celui-ci. Maintenant, il fallait apaiser la douleur. Posant ma sacoche sur la petite table à coté du lit médicalisé, je l'ouvrais et sortais un flacon d'huile ainsi qu'un petit pot. Je versais un peu d'huile dans le creux de ma main, le parfum de la lavande embauma soudain la pièce, et je m'approchais de nouveau du jeune garçon. Délicatement, je massais ses tempes avec l'huile parfumée lentement, faisant de petits cercles du bout de mes doigts. En revanche, je devais le garder conscient, et pour ça, il fallait tester son niveau de fonctionnement cognitif.

"Jeune homme, il vous faut rester conscient... Pouvez vous me dire comment cela est arrivé? Ou au moins me donner votre nom complet et votre âge? Parlez-moi de vous sinon..." J'avais prononcé-cela assez doucement pour ne pas que ma voix soit douloureuse, mais pas assez pour qu'il ne m'entende pas.

J'en avais terminé avec l'huile, maintenant, j'avais des graines de pavots dans mon petit pot en terre cuite, qui ferait parfaitement l'affaire pour endormir totalement la douleur. J'en saisis quelques unes, et m'approchais de nouveau du soldat de la mort à l'aspect juvénile et les glissais contre ses lèvres.

"Machez cela s'il-vous plait... Cela fera disparaitre la douleur..."

J'évitais de dire que cela pouvait aussi le rendre quelque peu stone, mais c'était le seul analgésique que j'avais sous la main, je pouvais, dans le pire des cas, lui faire une injection de morphine, mais mieux vaut commencer doucement. Je retournais vers son visage, et reprenais les bref mouvements circulaires sur ses tempes, cela aidait généralement à faire passer les migraines. Quant aux nausées, elles étaient provoquées par la douleur, et partiraient en même temps que celle-ci.

Jeu 19 Mai 2016 - 22:08
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Rien de plus qu'une égratignure
Nadeshiko   &   Hirô

Fatigué, terriblement sommeil et ses yeux fermés l’empêchait de faire cette gymnastique des yeux grands ouverts faussement alertes pour se maintenir éveillé. Où était-il déjà ? Et ce matelas, le shinigami ne reconnaissait pas là le confort de son futon dans sa chambre au domaine, mais il était suffisamment à l’aise pour que tous ses sens éveillés s’éteignent un par un. Comment était-il arrivé là ? Sa tête fut délicatement soulevée, la personne faisant apparemment attention à sa douleur, ce qui gagna toute sa reconnaissance bien que silencieuse. Quelque chose de très froid fut placé derrière son oreille gauche, sensation très désagréable qu’il ne manqua pas de faire savoir par un doux gémissement de souffrance. Pourquoi souffrait-il déjà ? Le brun fût couvert, enfin c’est ce qu’il en déduit par la sensation de draps tirés sur lui. Sa main sur ses yeux glissa tranquillement sous les draps. Qui s’occupait de lui déjà ? La réalité semblait être si loin et tout semblait si confus..

Son sens de l'odorat capta un parfum de lavande venant de sa gauche.. Non, de sa droite.. Ou était la droite déjà.. ? Il laissa tomber quand il senti à nouveau ces mains devenant peu à peu familière à force d'avoir un contact avec sa tête. Elles vinrent se poser sur le haut de son visage, lui permettant de respirer l'odeur de lavande à plein nez. C'était relaxant, doux, réconfortant. Un contraste avec le marteau piqueur qui cognait on crâne, non pas qu'il connaissait l'existence de cet engin bruyant. Mais ce ne fut pas pour lui embaumer le nez qu'elle s'était approchée de lui, elle fit des cercles sur ses tempes. L'effet fut immédiat, bientôt il arriverait dans les bras de Morphée pour un repos de longue durée il espérait. Elle se mit à lui parler, quoi, elle n'essayait pas de l'endormir ? SI l'idée était de le garder éveillé, le plan était très mal calculé là. Soupirant légèrement, de frustration, bien-être, fatigue peu importe. Hirô tendit à nouveau l'oreille pour comprendre de quoi pouvait-elle bien vouloir parler. Jeune homme, oui oui, c'était lui. Son nom, Kuchiki Hirô. L'objectif étant maintenant de le dire à voix haute et non dans sa tête. Il humidifia ses lèvres avant de répondre.

« Kuchiki Hirô.. Ungh.. J’ai trente ans. Je crois.. Et vous..? »

Le jeune Kuchiki renvoya la parole par habitude, mais aussi par ce qu'il n'avait plus grand souvenir depuis son réveil ce matin. Aussi, il aimerait bien pouvoir mettre un nom sur cette voix étant donné qu'il ne pouvait pas y placer un visage. Plus tard peut-être quand la lumière ne sera plus autant une source de douleur. Le battement de son cœur résonnait dans sa tête. Rapide, constant et puissant, si seulement celui-ci pouvait se calmer, peut-être sa douleur diminuerait parla même occasion. Des petites boulent se frayèrent un chemin entre ses lèvres closent, le faisant froncer les sourcils d'un air plus prononcé que jusqu'à présent. Hirô suivi la commande qui accompagnait ces graines, oui, apparemment ces boules étaient des graines bien que mis à part leurs formes sphériques il ne pouvait pas trouver grande preuve à cela. Cruch, cruch. Même cela résonnait, mais bien vite le massage des tempes reprit en occupant son attention ailleurs. Le Kuchiki, reconnaissant, vint poser une main sur une appartenant à sa soigneuse.

« Merci.. »

Bien vite il laissa sa main reprendre sa place d'origine, ne voulant pas gêner sa bienfaitrice. Ignorant totalement que celle-ci avait une rancune envers son nom. À vrai dire, lui aussi avait une rancune envers son clan, mais certainement pas de la même origine. Presque imperceptiblement, les coins de ses lèvres montèrent pour former un léger sourire. Pas besoin d'apprendre son nom, il allait l'appeler doigts de fée. Oui, seul une fée peut calmer un mal de crâne pareil, non ?


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Dim 22 Mai 2016 - 23:56
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Tsukino Nadeshiko
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Je soupirais. Il n’y avait plus grand-chose à faire à présent, si ce n’est attendre que le malaise ne disparaisse, puis suivre le patient jusqu’au rétablissement le plus complet. Éviter les lumières trop importantes, les écrans – mais hormis les membres de la douzième et la notre, très peu se focalisaient sur les écrans électronique, hormis les envoyés en mission dans le monde des humains. Évidemment, j’allais prescrire au patient une bonne semaine de repos complet ici, puis une autre semaine de repos, mais cette fois-ci consigné chez lui, et ce, avec interdiction de rédiger des rapports, quels qu’ils soient, ni même de visiter sa division. Pour le moment, et jusqu’aux deux trois heures qui suivraient, je n’avais qu’une seule chose à faire, tester les fonctions cognitives de mon patient et le faire réagir, donc, entamer la conversation et le garder éveillé un moment. Ensuite, je lui laisserais une vingtaine de minutes de repos, puis je reviendrais, et ce, toutes les heures, jusqu’à augmenter le temps de sommeil d’une heure, voire deux. J’attendais sa réponse, qui finit par venir, bien que je puis constater sa difficulté à articuler, probablement du à son état vaseux.

« Kuchiki Hirô.. Ungh.. J’ai trente ans. Je crois.. Et vous..? »

Je fus surprise. D’abord, il était bien plus jeune que je ne le pensais, j’avais misé dans les soixante années minimum, il n’en avait que la moitié. Et ensuite, le plus étrange, venait du fait qu’il me retournait la question. Soit, non seulement il était bien plus poli que la grande majeure partie des Kuchiki, mais en plus, il m’aidait de lui-même à faire la conversation. Enfin un patient raisonnable ! Je continuais mon massage sur ses tempes, lent, du bout des doigts, et toujours en formant de minces cercles pour bien faire circuler l’essence de lavande. Je manquais de sursauter en sentant la petite main droite du soldat venir se poser sur la mienne, tremblant, alors qu’il me remerciait d’une petite voix. Décidément, quelle surprise aujourd’hui. Il finit par replacer sa main, et j’aperçus un sourire se dessiner sur ses lèvres. Il avait vraiment des allures de petits garçons, et je devais admettre qu’il était adorable… Tiens c’est fou, chaque fois que je soigne quelqu’un avec une apparence juvénile, je me surprends à penser comme ma mère, Himeguma, l’aurait fait. Je lui répondis donc avec douceur, principalement pour ne pas accentuer son mal de crâne, mais aussi parce que ce petit soldat m’avait attendrie.

« Je suis Tsukino Nadeshiko, quand a mon âge, j’ai dépassé les trois siècles il y a déjà une vingtaine d’année, jeune homme… » Je souris malgré moi, avant de poursuivre la discussion. « Mais dites-moi, Kuchiki Hirô-kun, de quelle division faites vous parti ? »

Je savais pertinemment qu’il était membre de la seconde division, de même qu’il était neuvième siège, c’était écrit sur la fiche d’admission, cependant, je n’avais pour le moment pas d’autres idées pour le faire réfléchir et parler, et démarrer sur du plus simple était logique, je poserais ensuite des questions valorisant l’état émotionnel, comme la famille, les amis, mais aussi les objectifs. Et en soit, je n’étais pas gênée de m’occuper de lui finalement, si l’était peut-être un Kuchiki de nom, il était, au même titre que Rukia-sama, quelqu’un d’agréable et plus libre de ses paroles et mouvements. Ma haine envers cette noblesse exagérée était toujours aussi palpable, mais je doutais que le jeune homme qui était en ce moment même mon patient puisse y être accommodé. Peut-être venait-il d’une autre branche moins stricte de cette famille ? En tous les cas, j’étais beaucoup plus à l’aise avec lui qu’avec cet idiot de capitaine qui lui servait de cousin… Cet imbécile, sous prétexte qu’il était de lignée plus grande, avait cru pouvoir se soustraire à mes soins sur son œil fragile… Pauvre de lui… Inconscient qu’il était. Heureusement, tous les soldats du Gotei n'était pas comme lui, je fais allusion ici aux membres de la 11e qui sont ravis de passer entre mes mains, simplement pour avoir le plaisir d'aller gâcher mon travail plus rapidement encore qu'il n'était arrivé à la quatrième.

« Et sinon, aimez-vous votre division ? Vous êtes vous fais de bons camarades qui vous épauleront dans les combats ? » Outre le fait que je le vouvoyais, mes questions ressemblaient presque à celle d’une mère inquiète pour son fils revenant de l’école.

Jeu 2 Juin 2016 - 18:40
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Nadeshiko   &   Hirô

Des cercles lents et constants.. Lents et constants.. Lents et- Stop, réveil ! Le fait que sa bienfaitrice lance une conversation fit bien comprendre au brun qu’il ne pouvait pas dormir. Pas encore, mais bientôt il espérait. Le Kuchiki arrêta de tenter de tenir le compte du nombre de fois qu’elle faillit l’endormir. Non pas par ennui, bien évidemment mais si on lui demandait son avis, Hirô lui conseillerait fortement de postuler dans un institut de massage ou quelque chose dans le genre bien relaxant. Non pas qu’il y connaisse quoi que ce soit bien qu’il fallait admettre que l’effet était puissant et efficace.

« Tsukino Nade-..-san ? »

Hop, du nerf, on ne lâche pas la discussion ! Enfin, Hirô eut beau tenter, sa concentration était vraiment au plus bas dans l’actualité. Pourtant, le demi-noble appréciait grandement la chaleur que dégageait sa bienfaitrice et le fait qu’il ne voit rien à ses environs lui laissait le luxe de s’imaginer dans un cocon chaleureux et loin de tous les dangers qu’offrait le monde. Bien sûr il lui faudrait sortir et revenir à un certain moment. Mais plus tard. Dans l’immédiat il était ici et cet endroit était agréable. Bien que sans le concert crânien, le tout serait bien plus apprécié. Le brun capta qu’elle fit un commentaire sur son âge, mais par convention il s’abstint de commentaire bien qu’il aurait pu être courtois et faire une remarque positive sur quelque chose comme la sagesse. Au final, sa propre sagesse de trente petites années lui conseilla de rester muet sur la question. Oui, c’était plus sur.

« Seconde division. Pour leur.. spécialité.. ‘fin.. »

Il fit un vague geste de la main vers son crâne pour appuyer ses dires. Bien que pour le cas concernant sa personne on pourrait croire à un semblant de lutte en provenance de la onzième que de l’hakuda de la seconde. Surtout que le jeune Kuchiki pratique la discipline avec grâce plutôt que force, son agilité et sa taille le prédisposant à combattre comme tel. Le fait qu’Hirô se retrouve dans cette situation lui fit comprendre à quel point sa force était précaire et son état pouvant descendre rapidement à fragile. C’était frustrant, mais que pouvait-on attendre d’un nouveau diplômé ? Le jeune Kuchiki gonfla sa détermination à saturation, dès qu’il sort d’ici, il se concocte un entraînement encore plus poussé pour augmenter ses capacités et ainsi diminuer son sentiment d’inutilité. Ignorant bien sûr le suivit médicale que sa bienfaitrice concoctait de son côté. D’ailleurs, celle-ci lui donna l’impression de dérailler légèrement dans ses questions. Ou bien commençait-elle à lui porter de l’intérêt ? Non..

« Je m’adapte.. Bien que je n’ai noué aucuns liens jusque-là.. »

Parler c’est bien, mais les massages c’est mieux ! Et doucement, très lentement, sensiblement, fin bref, les à-coups crâniens devinrent des grosses basses d’arrière-plan. C’était comme passer de très douloureux à douloureux, il avait toujours très mal, mais moins qu’avant. Compréhensible ? Non, eh bien le petit soupire de bien être lui échappant combiné avec son froncement de sourcil devrait mettre sur la piste.

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Mar 14 Juin 2016 - 23:35
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Tsukino Nadeshiko
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Queen of thorn
Tsukino Nadeshiko


Je faisais plus qu’attention dans mon massage n’affaiblissent pas plus les fonctions cognitives de mon patient. Il semblait avoir du mal à réagir à mes propos, du moins la partie langage fonctionnait moins rapidement que le reste, il cherchait ses mots, comme éteint, ou à moitié inconscient, d’où le fait que je lui pose autant de question. Il répéta une partie de mon nom d’ailleurs, essayant probablement de le mémoriser de lui-même, mais le reste disparu entre ses lèvres, comme trop complexe à prononcer. Ensuite, il me rappela sa division, expliquant les raisons de son envoi à la seconde par un geste vague de la main en direction de sa tête. Il finit d’ailleurs par répondre à mon autre question, m’expliquant qu’il s’adaptait plus ou moins bien dans sa divisions, bien que n’ayant noué aucun lien avec qui que ce soit pour le moment.  Je vis d’ailleurs un léger sourire de bien-être se former sur son visage, preuve que mon massage combiné aux graines de pavot faisait effet.

Je continuais mes mouvements circulaires sur ses tempes, lents et rigoureux, et parfois, du bout de mes pouces, je passais légèrement en arrière de son crâne pour éviter de toujours appuyer sur des zones sensibles de son cortex. La bosse était toujours bien présente, mais elle semblait avoir désenflé depuis son arrivée ici, ce qui était un bon signe. Je poursuivis donc mes questions plus ou moins bânales, demandant sa date de naissance, mais aussi son ressentis vis-à-vis des autres Kuchikis, en passant par son plat préféré et son jeu de société le plus apprécié. Questions qui me semblaient parfaites pour stimuler non seulement sa mémoire, mais aussi ses émotions, et ses sens. Je ne lui en voulais pas s’il avait du mal à répondre, je pouvais le comprendre, avec le choc sur sa tête, n’importe qui aurait eut du mal. Bientôt, j’arrêtais le massage, et récupérais un verre d’eau à température ambiante, pour ne pas lui donner froid, et l’approchais de son visage avec une paille, pour qu’il puisse boire sans se salir, tout en se réhydratant convenablement.

Et dire qu’il était si jeune… Malgré moi, une pensée furtive du passé fila dans mon esprit à une vitesse ahurissante, et je revis le petit garçon atteint de rougeole, si fragile qui souffrait de problème respiratoire et était couverte de marques rouges. Tous deux possédaient en soi une immense ressemblance, la fragilité dans laquelle ils m’étaient apparu m’avait ébranlé, et je faisais tout pour qu’ils aillent mieux, m’enquérant de leur santé comme l’aurait fait une mère aimante. Une fois qu’il eut bu un peu d’eau, bien que pas assez à son goût, je le rehaussais lentement sur le lit médicalisé, regonflant l’oreiller avec douceur, avant de replacer l’une de ses mèches brunes derrière son oreille. Il avait définitivement l’air d’un petit garçon fragile là où d’autres, même plus jeune ou plus petit, semblaient plus fort encore. Les gens étaient vraiment tous différent dans leur évolution. Un véritable panel de couleur nouvelle, comme un bouquet surprise.

« Avez-vous des passions autre que votre division ? Kuchiki Hiro-kun ? » Encore une fois, mes questions semblaient dépourvues de logique, mais je n’avais que cela pour le maintenir éveillé.


Mar 28 Juin 2016 - 1:45
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Anonymous
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Rien de plus qu'une égratignure
Nadeshiko   &   Hirô

Les massages furent appliqués à la totalité de son crâne, n’oubliant aucune partie. La bosse derrière son oreille passa aussi sous les doigts d’experts, ce fut douloureux mais bien vite elle passa à une autre zone. Laissant à peine Hirô tiquer du sourcil. D’une voix pâteuse, il répondit à ses questions en prenant parfois du temps pour rassembler ses mots. Parfois en cherchant tout bonnement la réponse.  Le jeune Kuchiki aimait bien jouer au shôji avec son grand-père, il fut un temps. Alimentairement parlant, il préférait le sucré bien qu’il se modérait dans sa consommation. Hirô se souvint qu’une fois quand il était bien plus jeune, plus jeune que maintenant oui, il avait volé une grande partie d’une fournée de sucreries tout juste préparé dans les cuisines. Personne n’avait su que c’était lui, bien que la maladie qu’il avait eut après ça avait donné la puce à l’oreille de son grand-père. Depuis, il se modérait. Bien sûr cela, il ne le partagea pas avec son soigneur. Elle n’avait pas besoin de savoir les misères qu’il avait fait à son vieux. D’ailleurs il se garda de partager son ressentis vis-à-vis de son clan. Rien de bon n’en ressortirait de toute façon.

Le contact fut soudainement rompu et un bout de plastique vint s’incruster entre ses lèvres. Ah, de l’eau. Le Kuchiki prit plusieurs petites gorgés pour réhydrater sa gorge sèche, enlevant cet effet pâteux qui lui traînait dans la bouche. Sensation très désagréable d’ailleurs, comme si un désert y avait élu domicile et que l’eau s’était envolé. Oui, tout ça rien que dans sa petite bouche. La paille disparu, dommage, il en aurait bien bu encore un peu. Les mains familières l’aide à se redresser doucement contre le dos du lit puis il senti un contact lui remettre une mèche. Le geste le fit sourire et l’envie d’y voir devint soudainement très forte. Le brun jaugea sa douleur et remarqua qu’il se sentait un peu mieux. Il leva la tête vers le haut dans le but de tester la densité de la lumière et conclut qu’elle ne lui agressait plus les pupilles. Timidement, Hirô papillonna des paupières pour s’habituer à l’ambiance de la salle et là, il l’a vit. Tiens, il l’aurait imaginé brune, mais peu importe.

«Vous êtes jolie.. »

.. Eh ..? Eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeh ?! Quoi ? Non, il avait vraiment dit ça ? Ses yeux s'écarquillèrent de choc, la mâchoire tombante avant que son visage tourne à un rouge écarlate d'embarras en se prenant brusquement la tête entre ses mains. Le tout en manquant de tomber du lit et en perdant toute trace de somnolence. Ungh, mauvaise idée, mais la douleur crânienne n'était rien face à son embarras. Personne n'avait dû voir un Kuchiki avec autant d'expression depuis des siècles. Non mais quel idiot ! Le brun détourna immédiatement le regard, vers le mur à l'opposé de Nadeshiko en refermant sa bouche, histoire de plus ressembler à un poisson volé à son habitat naturel. Elle voulait le garder éveiller ? Il avait fait mieux ! Le Kuchiki s'était mit en état d'alerte. Oh mon dieu. Faites qu'elle oublie ! Oui, parce que prier qu'elle n'ait rien entendu semblait totalement illusoire. Si possible il devint encore plus rouge. La douleur revint rapidement au galop et Hirô se cacha derrière ses mains en poussant un gémissement. D'embarras, de douleur ? Des deux en fait.


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Mer 29 Juin 2016 - 23:19
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Tsukino Nadeshiko
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Tsukino Nadeshiko


Je continuais à poser toute sorte de question à mon patient, histoire de toujours le garder conscient. C’était nécessaire pour les premières heures après la commotion cérébrale. J’avais d’ailleurs dû vérifier si le cervelet n’avait pas été touché, auquel cas il aurait des nausées. Ses réponses étaient parfois longues à venir, il ne semblait pas toujours connaitre les réponses, et à d’autres moment, il se surprenait de lui-même, ne s’attendant pas à telle ou telle réponse. En soit, je permettais à mon patient de se découvrir un peu lui-même. Il expliqua qu’il aimait le shoji, donc les jeux de logique, et qu’il avait eut une préférence pour le sucré. Si les mots avaient été dits lentement, les paillettes dans ses yeux démontraient clairement une ancienne dépendance au sucre. Cependant, quelque chose avait attiré mon attention, une sorte de lueur étrange dans son regard. Il s’était mit à se souvenir, regard penché vers la droite, et son visage était devenu presque crispé. Étrange…  Je relayais cette information dans un coin de mon esprit, et m’affairais toujours à ses cotés.

Je lui avais donné de l’eau dans un gobelet via une paille, mais à la réaction de son propre corps, je savais qu’il avait encore soif, cependant, je me devais d’attendre. Il fallait tout mesurer, en cas de problème ou de malaise, je ne voulais pas qu’il s’évanouisse ou ne s’étouffe avec de l’eau. Ce serait plus que stupide de ma part de tuer mon patient à cause d’une malheureuse goutte d’eau, et je ne serais alors plus digne de ma division. À présent qu’il fut mieux installé, je le vis lever la tête, s’appuyant sur l’oreiller, semblant jauger quelque chose. Ce n’est que lorsque je le vis ouvrir les yeux que je compris, il avait jaugé la luminosité ambiante pour savoir s’il risquait quelque chose. Ce qui suivit me laissa cependant quelque peu confuse, car je m’attendais à toute les réactions possible, mais pas celle-là, et le compliment qui franchit les lèvres du petit garçon me fit légèrement rosir. Je devais bien admettre que je ne recevais que très peu de compliment – pas du tout – mais venant d’un patient, c’était agréable. Cela signifiait qu’il me voyait… Certes ce n’était pas un compliment sur mon travail, mais vu l’état dans lequel il était, cela faisait parfaitement l’affaire. De plus, je devais avoir l’allure d’une mère protectrice ainsi…

Hélas, mon patient lui-même ne semblait pas s’être attendu à dire cela, comme si les mots avaient franchit ses lèvres sans son commandement. Il avait écarquillé les yeux sous le choc, ouvert la bouche, ses joues avaient emprunté aux roses leur teinture, et il avait caché son visage entre ses mains. La somnolence s’était alors évaporée de son corps, mais il avait manqué de tomber, ses jambes s’enroulant dans les draps. Il finit par se redresser sans que je n’eus le temps de l’aider – j’avais été trop lente – et détourna la tête, comme pour se cacher. Il semblait désormais plus qu’embarrassé par ses propos, embarrassé et affaiblit par ses mouvements maladroits précédents. Il finit par cacher son visage entre ses mains, poussant un gémissement qui était très proche de la douleur. Évidemment, il devait être mitigé après cet aveu, mais je ne m’en formalisais pas et lui ébouriffais très doucement les cheveux, avant de m’éloigner de la chambre avec le plateau sur lequel reposait le verre. Je devais m’occuper de faire baisser sa fièvre ainsi que la douleur, et occasionnellement, lui donner un peu de sucre pour le nourrir sans le déshydrater.

« Surtout, ne vous endormez-pas, je vais aller vous chercher de quoi tenir… »

Je quittais donc la pièce pour me rendre dans la réserve, où je pris une bouteille de sirop de violette, et d’autres graines de pavots. Deux par jours seraient suffisante pour calmer la douleur sans lui faire faire une overdose. Je déposais le tout sur le plateau, avec une petite boite contenant des abricots secs, prévenant ainsi des crises d’hypoglycémie sans le faire trop manger, puisque dangereux en cas de commotion cérébrale. Lorsque le plateau fut complet et à mon goût, je le reprit et retournais dans la petite chambre de mon patient, déposant celui-ci sur la table de chevet doucement. Je remplis le verre avec du sirop et de l’eau avant de le lui apporter, lui proposant de boire une nouvelle fois, bien que lentement.

« Vous vous sentirez mieux d’ici une petite heure, lorsque le pavot aura fait son effet. » Annonçais-je d’une voix douce, attendant qu’il n’ait finit sa gorgée pour reposer le verre. « Je vous ais pris des abricots sec, vous devez vous nourrir, même si très légèrement, je ne vous veux pas inconscient non plus… » J’ouvris donc la petite boite et sortait l’un des fruits sec que je lui tendis doucement, me demandant si je devais le lui découper en plus petits morceaux ou si sa fierté de Kuchiki –déjà bafouée par les rougeurs précédentes – l’obligerait à se débrouiller seul.


Ven 12 Aoû 2016 - 17:34
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