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Bleach Incarnation
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Des blessures à soigner.
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Les ombres commençaient à grandir, la multitude couleur se ternissait pour ne finir qu'en de nombreuse variations de gris. A ce moment là dans la pénombre s'avançait un homme, seul vêtu de noir comme tous ses semblables. Les rues pavées résonnaient du son de ses pas, il s'arrêta face à une grande structure. Une porte d'une rareté commune maintenez la chaleur à l'intérieur de l'édifice. A droite de la porte se tenait un écriteau sur lequel on pouvait y lire : « Bureau de la onzième division ». Il ouvra la porte pour pénétrer à l'intérieur, sans grande surprise une bagarre face à ses yeux, opposant le septième siège à un membre sans siège de la division. Zaraki ne semblait même pas s'intéresser au combat de piètre qualité. Avec des mouvements rapides pour la plupart des paires d'yeux, le septième siège Hiro Hito se débarrassa de son opposant. Il y eu des rires et des applaudissements qui finirent en moqueries retombant sur le perdant. L'homme s'avança alors vers le bureau de lieutenant de la division et avec respect s’exclama :

« Yōji Itachi au rapport, un messager est venu me voir me disant que vous souhaitiez me voir. »

Avec son air enfantin, elle était assise sur le bureau observant en premier lieu le combat pour ensuite déporter son regard vers le simple combattant qui s'adressait à elle. A sa grande surprise elle pensait le connaître reconnaissant sa voix mais pourtant il n'y avait aucun nom à mettre sur le personnage. Pire il n'y avait pas eu de nouveaux membres depuis un bon moment alors il avait un minimum d'ancienneté. Étrange pensa-t-elle, puis affichant un grand sourire elle lui répondu grossièrement :

« Ahh.. mais t'es qui ? Je suis sûr de te connaître pourtant, bon ben puisque c'est comme ça je vais te surnommer kuroko. »

« Dîtes lieutenant si je peux éviter ce surnom ça me faciliterais grandement la vie. »

« Non j'ai dit Kuroko donc c'est Kuroko ! »

Zaraki tourna alors la tête vers son lieutenant, afin de comprendre pourquoi une nouvelle fois pendant qu'il savourait son alcool, il fallait qu'elle hurle. Les clochettes s’entre-choquèrent mais le son était presque inaudible avec tout le raffut dans la salle. Le regard ne porta pas en premier Yōji Itachi car son bandeau le maquait. Pour lui elle ne faisait que parle dans le vent, quand après quelques instants à fixer la petite gesticuler dans tous les sens il remarqua l'homme pourtant pas si petit que ça. A ce moment-là un petit sourire presque imperceptible s'inscrit sur le visage. Puis il retourna à sa boisson en feintant de ne rien voir. Après quoi le petit lieutenant, Yachiru Kusajishi gonfla ses joues pour au final relâcher un grand soupir suivi d'une phrase impérative :

« Tu es Kuroko et tu resteras Kuroko ! Donc tu as une mission, Ikkaku va te dire le reste des formalités. Maintenant laisse-moi j'ai du travail, il y a des bonbons en récompense. »


Yōji tourna la tête dans tous les sens afin de trouver son salut, il finit par le trouver près du cinquième siège. Toujours aussi excentriques ces deux-là. Ikkaku polissait sa lame pendant que  Yumichika observant les habits de Yōji le jalousait pour son style. Malgré indifférence de l'un et la jalousie de l'autre il se présenta espérant en finir au plus vite pour pouvoir enfin remplir sa mission :

« Je suis ... »

« Oui je sais qui tu es, bon bref je m'en fiche j'ai mieux à faire donc tiens ton ordre de mission. En le lisant tu auras le lieu, l'objectif et les informations supplémentaires. Mais bien sûr je ne t'apprends rien là, allez va et ne revient pas si tu perds. »

Après avoir récupéré le rouleau il s'en alla le lire dans un endroit plus tranquille. Sous un plafond d'étoile il déroula l'objet pour en découvrir les mystères. L'encre était noire et on pouvait clairement y lire :

A l'intention de Yōji Itachi membre de la onzième division, la mission suivante lui a été assignée :
Éliminer un petit groupe de hollow ayant absorber un grand nombre d'âme dans le secteur 58.647081, -3.224932 il s'agit d'un ancien château dans lequel ils ont élus domiciles faisant passer les lieux comme étant hanté. Jusqu'à présent plus de quatre âmes furent perdues, après quoi un membre de la treizième division a été envoyé. Mais visiblement hier il a été mangé par le groupe d'hollow, vous devez donc vous rendre sur place pour finir ce qui fut commencé.

Après la lecture du document il prit avec lui l'équipement nécessaire à la réalisation de sa mission. A l'aide de son sabre il ouvra la porte permettant d’accéder directement au monde des vivants. De là il arriva face à une vieille forêt, il faisait également nuit dans cette partie du monde. C'était sa première sortie dans le monde des vivants mais il lui fallait agir avec la plus grande prudence, il était non loin de ce qui semblait être une route.En suivant celle-ci il arriva jusqu'à un panneau sur lequel était indiqué la direction du château. Après quelques minutes à parcourir une grande distance grâce au shunpo il arriva face à la grande porte. Entre ouverte il pénétra les lieux avec son sabre en main. Juste après son entrée il se fit attaquer par l'un des cinq hollows, ressemblant à un crapaud sa charge était irréfléchie ne cherchant qu'à manger le shinigami. Il esquiva le monstre sur le coté pour lui porter un coup fatale dans le dos en brisant le masque en deux avec la lame passant par le cou. Essuyant son sabre il observa les lieux avant de continuer, si d'apparence il n'y avait que de la pierre une grande histoire imprégnait également les lieux. Il devait y avoir un grand nombre d'âme qui après de nombreux regrets ont du devenir des hollows pensa l'homme, puis il continua sa marche dans le décor féodal. Un autre fit son apparition juste sur les arrières d'Itachi, se retournant précipitamment il para à l'aide de son zampakuto l'énorme coup de mâchoire. Après quoi il exécuta un pas en arrière pour de nouveau charger avec de l'élan avec la force de son coup il brisa les défenses du hollow. Après un petit moment à nettoyer de nouveau son arme et à avoir investi les étages supérieurs du fort , il se préparait à descendre les escaliers menant aux cachots. L'entrée était simple mais exiguë, avec plusieurs armures en décoration et des étendards. La descente était presque raide et le nombre de marche incalculable, après une longue descendante empêchant une liberté de mouvement se présentait face à lui les cachots tout juste éclairés par des lampes. Un long couloir menant à une porte en bois elle aussi à moitié ouverte. Il passa la porte pour finalement arriver dans une grande où se trouvait les trois hollows restant pour accomplir la mission. En affronter un en face à face est simple, mais trois en même temps cela peut devenir assez problématique. Toujours avec le sourire il attendait la charge des monstres pour voir leurs types de déplacements. Visiblement deux d'entre eux étaient plus passifs que le dernier, sans aucun doute ils avaient dévorés le membre de la treizième division. Les trois chargèrent pour finalement se voir défait, en effet le shinigami parvint à vaincre les trois monstres. Mais il reçu une légère blessure pour avoir joué avec la mort une morsure au bras. Après le combat il appliqua une crème réparatrice sur blessure pour éviter tout saignement en attendant de recevoir un meilleur traitement. Il activa de nouveau le portail pour ensuite rentrer dans le Soul Society.
A présent il était de nouveau dans les quartiers de la onzième division, la nuit ne c'était pas terminée qui fila en direction du bureau afin de faire son rapport au lieutenant. La salle était plus calme est en dehors du lieutenant travaillant pour avoir ses bonbons il n'y avait pas une âme encore présente. Sur un ton plus doux il chuchotta à Yachiru :


« Lieutenant Yachiru Kusajishi j'ai accompli la mission que vous m'aviez confiée. Il n'y avait aucune trace de shinigami, mais cinq hollows bien présent dans les lieux. »


Yachiru Kusajishi dans ses pensées elle pensait à bien remplir ses formulaires en espérant avoir des sucreries supplémentaires en bonus. Quand une chose vint la déranger, cela semblait être des murmures avec une voix familière. Elle releva la tête un moment l'air de rien pour ensuite la rebaisser. Puis les murmures continuaient de nouveau :

« Euh lieutenant vous m'entendez ? »

Surprise elle se souvint à nouveau de cette, puis en se mettant debout sur le bureau et en se retournant totalement elle pointa du doigt son subordonné en criant :

« Ah ah Kuroko, alors cette mission ? J'espère que tu l'as faite sans quoi je vais remplir ses papiers pour plus tard. Et cela obligerai Kenchi a acheter plus de bonbons. »


« Pour la deuxième fois. Lieutenant Yachiru Kusajishi j'ai accompli la mission que vous m'aviez confiée. Il n'y avait aucune trace de shinigami, mais cinq hollows bien présent dans les lieux. »

« A très bien, très bien mais je vois tu es blessé peut être devrais-tu te faire soigner. Non Kuroko ? »

« Ne vous inquiétez pas ce n'est qu'une égratignure, mais vous pourriez arrêter avec ce surnom s'il vous plait ? »

« Très bien si tu m'amènes quelques pâtisseries. »

« J’amènerais ça plus tard lieutenant. Je vous souhaite une bonne soirée. »

« Bonne nuit Kuroko. »

Toujours aussi agaçante avec réflexion se disait Itachi, il s'en alla en direction de sa chambre afin d'appliquer de nouveau la crème en espérant une guérison rapide. Il savait que demain il devrait aller chercher des gâteaux pour son lieutenant.
Mer 16 Nov 2016 - 22:07
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Tsukino Nadeshiko
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Tsukino Nadeshiko


J’étais rentrée hier de Karakura, où j’avais fais la connaissance d’une jeune vivante plus que caractérielle. Je devais bien admettre que cette rencontre avait été pour moi très étrange, puisque c’était la première fois que je parlais à une vivante. En plus, il avait fallut que cette vivante possède un pouvoir flamboyant dont la langue était acerbe. Un véritable pitre ce Calcifer, mais cette rencontre m’avait permise de totalement repousser l’interdit de mon esprit. Si Ibara continuait son cirque au sujet du Taisho des glaces, pour ma part, j’essayais d’oublier tout ce qu’il s’était passé, allant de la moindre parole au premier soin en passant par ce… cet interdit. Bon… Stop, ne plus y penser, plus jamais, d’accord ? Tais-toi ! Nadeshiko tais-toi !

Je soupirais en m’observant dans le petit miroir de mon cabinet à la 4e. J’ai l’air d’une noble désespérée, comme les contes pour enfants qui viennent de chez les vivants. Bon, aller, c’est plus le moment de rêvasser, quinze heures sonne, et je me dois de faire ma tournée des divisions. Je réajustais ma coiffure et mes pics à cheveux, avant de placer ma sacoche sur mon épaule et de prendre la gourde brûlante de thé au jasmin et à la violette que j’avais préparé. C’est ainsi que je suis partie visiter les divisions du Gotei, prête à soigner quiconque aurait eut des problèmes en entrainement ou revenant de mission. J’avais confié mes patients à mes subalternes, principalement à Minato qui s’occupait de la rééducation d’Hinamori Momo depuis son réveil. Pour ma part, plus loin j’étais de cette personne, mieux je me portais. Pourquoi ? Mais parce qu’en m’occupant d’elle, j’ai 9 chances sur dix de tomber sur Hitsugaya Taisho, et ça, il en est hors de question.

J’ai donc passé mon après midi à m’occuper de patients plus ou moins récalcitrant, certes toujours moins que Kuchiki, mais ils n’appréciaient pas toujours d’admettre leur faiblesse ou douleur devant moi. Pour autant, j’effectuais toujours mon travail à la perfection, un bandage par-ci, quelques points de suture par là, un baume sur une plaie ouverte, une infusion calmante pour les plus fragiles. Il fallait d’ailleurs que je me réapprovisionne en fleur de cerisier… Mais de ce coté là, je risquais d’avoir beaucoup de mal vu la saison. La température était encore douce lorsque je suis arrivée à la 9e division, où je saluais certains de mes patients les plus réguliers. J’évitais de croiser le lieutenant de cette division, au cas où mon fou-rire me reprendrait… Car évidemment, depuis qu’Ibara a enfin voulu m’expliquer pourquoi elle riait en voyant ce jeune homme, je ne peux pas m’en empêcher non plus…Comment peut-il rester aussi sérieux alors que son tatouage possède un double sens tellement tendancieux que même moi ça m’embarrasse ? D’ailleurs, je me demande pourquoi l’association des femmes shinigami n’en a pas encore parlé, alors que c’est généralement ce genre de ragots qui plait le plus…

Je secouais la tête, et m’occupais de Toori Momomiya, qui s’était foulé la cheville dans un shunpo raté. Ce fut rapide, un bandage trempé dans du baume à l’hibiscus et hop, plus rien. Je souris légèrement en la voyant me remercier avant d’esquisser quelques pas pour s’éloigner poursuivre ses travaux. Je me sentais utile ici, c’était gratifiant de se dire que j’avais soigné pratiquement tous les shinigami d’ici au moins une fois… Et sur tous ceux là, seulement quelques-uns se souviennent de mon identité… Je ne parle évidemment pas de certains Taisho, ni de la 11e division que je compte comme les seuls fous à vouloir me connaitre par cœur ou qui anticipe mes arrivées. Si la plupart des membres de cette division passaient leur temps à se taper dessus pour un oui ou pour un non et ne faisait pas attention à la quantité de Reiatsu qu’il dispersait dans les airs, ils étaient les rares seuls à me remercier en citant mon nom, où à m’offrir des collations en échanges. Sans parler de leur Lieutenant qui me donnait les localisations de tous les blessés trop fiers pour venir en échange de bonbons à la cerise de ma fabrication. Jimurei était d’ailleurs en pleine forme, même si les coups sur son torse était toujours douloureux, cependant, il ne faisait attention que lorsque j’étais dans les parages, idiot. J’ai parfois l’impression d’être à la tête d’une maison et mes patients sont des enfants irresponsables.

Je secouais la tête pour chasser cette image assez comique de mes patients, et quittais la 9e division pour rejoindre la suivante, une boule dans la gorge. Inutile de dire que lorsque je sentis – ou plutôt ne sentit pas – la présence du Taisho, je me suis sentie bien mieux. Son absence m’éviterait quelques rencontres fâcheuses, et je préférais rester silencieuse à vie sur ces émotions futiles. Ce n’est définitivement pas le moment de devenir une épouse à domicile pour un idiot écervelé qui finira par se lasser de moi et prendra plusieurs maitresses avant de m’assassiner dans un coin. Oui, je suis très rapide pour imaginer des scénarii bizarres. Je m’occupais des quelques shinigami nécessitant des soins sur place, et entamais mon passage dans la 11e. Inutile de dire que le nombre de blessés était bien plus important que toutes les autres réunis. D’après ce que j’ai compris des babillages, ils ont testés de nouvelles techniques de combats, utiliser le toit comme arme sur ses ennemis. En soit, c’était une idée intéressantes, mais pas pour les lobes frontaux.  

Cela me prit bien trois heures avant de finir de soigner tous ce beau monde. Je savais pertinemment que le temps que je termine mon tour des divisions, la moitié de ceux qui étaient désormais sains seraient de nouveau blessés, mais je ne perdais pas espoir. Un jour, ils sauront rester intact plus d’une journée… -Tu es toujours aussi déprimante, chérie – Retentit la voix de mon zampakuto. Je réprimais un grognement, et poursuivais ma route, passant à cotés des quartiers de la douzième division… Le seul endroit où l’on a jamais besoin de mes services, le seul endroit où je sais que je trouverai ma Némésis… Cet infâme Kurotsuchi Mayuri. Cet homme… C’est à la fois un Kami et un Oni. Il a tellement de connaissances et d’imagination scientifique, il pourrait trouver tellement de remède et de solutions pour accélérer les processus de guérisons… Mais au lieu de ça, il passe son temps à créer des gens, comme sa lieutenant, formuler des poisons mortels et disséquer des choses. Un véritable fou ! Raaaaaaa des fois je le hais… Pire, il lui arrive de passer à la 4e à la recherches de cobayes dans le coma, et ça me rends dingue !

Le temps que je me ressaisisse, j’étais à la 13e division. J’ai préparé un peu de thé noir aux herbes pour le Taisho et ses sièges, avant de m’occuper d’un rhume parmi les plus bas shinigami du quartier. J’ai prit le temps de discuter un peu avec les 3e sièges au sujet de la maladie de leur Taisho. Je ne pouvais rien guérir ici, seulement soulager la douleur. Je détestais toujours cette impuissante face à un mal incurable, mais je n’y pouvais rien, même Unohana ne savait pas quoi faire. Alors je préparais juste des herbes… Et dire que ce Taisho est le seul à posséder un regard plus doux encore que celui d’un pétale de lys… C’est comme s’il était la douceur incarné d’un père… - Avoues-le chérie, tu aurais aimé que ton père soit comme ça, au lieu de crever sous la neige – La ferme Ibara.

Je me suis sentie soudain très mal, et il a fallut que je m’arrête entre deux divisions pour faire une pause. La remarque d’Ibara no Hime avait fait mouche. Oui, j’avais du mal avec les hommes, et cela venait d’un problème passé… Le problème ayant été l’absence d’un père pour me protéger, voilà pourquoi j’avais du mal avec les hommes, je ne savais pas comment agir avec eux, qu’ils soient dans un corps enfantin ou devenu vizard ne changeant rien. Bon… ressaisis-toi Nadeshiko, tu as plus de trois siècles, il ne sert à rien de pleurer sur une personne que tu n’as jamais connu auparavant. Aller, debout, on retourne chez soi avant que… Bon sang mais quelle heure est-il ? – L’heure de t’acheter une montre ? – J’ignorais la remarque de ma lame, et observais le ciel. La lune était déjà bien haute, et le ciel aussi sombre que mon uniforme. Un autre soupir franchit mes lèvres, alors que je reprenais mon chemin, effaçant de mon esprit toutes pensées plus ou moins douloureuses.

J’arrivais à la 11e lorsque j’entendis des chuchotements étranges. Je m’approchais d’un pas mesuré, et arrivais bientôt aux bureaux de la Fuku-taisho. Elle parlait avec quelqu’un que je ne connaissais pas encore, mais son reiatsu était assez doux et voluptueux, en revanche, il y avait une faille, au niveau de son bras. Étrange… J’attendis qu’ils aient fini de discuter et qu’il parte, pour m’approcher à mon tour de la petite lieutenant. Je n’eus pas le temps d’ouvrir la bouche que déjà, la voix de Kusajishi retentit, forte et amusée.

« Je te file le numéro de sa chambre si tu me donnes encore de ces bonbons à la rose de la dernière fois ! » C’est fou comme elle me connait bien, même si ces paroles, sorties de leur contexte, pourraient signifier bien des choses.

« Il est donc blessé, je ne m’étais pas trompée… » Répondis-je, tout en fouillant ma sacoche à la recherche du petit sachet de cuir dans lequel je glissais mes bonbons artisanaux.

Je lui en glissais une dizaine dans la main, et attendit la réponse. Lorsque ce fut fait, je la remerciais et partis à la recherche des appartements shinigami du jeune homme que je venais d’apercevoir. Il était clair que la faille dans son reiatsu, sur l’épaule, était signe d’une belle blessure, probablement causée par un hollow. Je tournais au couloir suivant, et aperçu la silhouette du jeune homme brun, histoire d’éviter d’avoir à toquer à sa porte – je déteste ça – je me suis donc mise à courir pour le rejoindre.

« Attendez ! » Criais-je d’une voix posée en m’approchant de lui. Lorsque je fus en face, j’amorçais un pas pour m’incliner devant lui dans une présentation convenable lorsque mon regard fut hypnotisé par le sien… Myosotis… Une couleur très rare… Et magnifique… Et…. STOP Nadeshiko, tu t’embarrasses toute seule ! « Hm… Excusez-moi de vous déranger à une heure si tardive mais… Je vous ais vu avec le lieutenant et cette dernière m’a confirmé que vous étiez blessé alors je vous ai suivis… Je ne vous suivais pas pour des raisons bizarres hein, c’est juste que c’est mon métier et… Pas celui de suivre les gens, évidemment, non, je suis de la 4e divisions en fait et… » C’est fou comme je m’embrouille, je devrais peut-être baisser la tête d’ailleurs. « Enfin voilà, puis-je examiner votre bras, monsieur ? » -Va te pendre, tu te sentiras peut-être moins ridicule – La ferme Ibara !

Sam 19 Nov 2016 - 17:17
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Toujours en quête de sa chambre il fut brusquement interrompu par une voix féminine. La voix douce semblait être quelque peu aristocratique dans le sens qu'elle semblait être d'un rang social bien supérieur à celui d'Itahi. Calme mais posée cette voix parut peu de temps après comme étant fragile à la limite de pleurer. Il se tourna donc tout en écoutant les propos de la femme. Face à lui apparut une shinigami, une femme bien évidement, mais elle était jeune. Elle avait une chevelure assez longue est rousse, de taille moyenne par rapport au asiatique. Elle possédait néanmoins des traits européens,  qui sautaient au visage lors du premier regard. A ce moment il commença à observer les yeux de la femme tout en l'écoutant toujours, ils étaient grand  et de la couleur d'une émeraude. A ce moment-là elle baissa le regard et commença à s’incliner, alors que le garçon n'avait rien fait pour qu'elle est à subir cela ni même que lui est mérité un tel respect. Sa tenue de shinigami se désaéra un peu il tourna dès lors la tête vers la gauche pour éviter d'avoir à justifier un regard qui pourrait passer comme étant celui d'un pervers.
Dans les propos de la femme on pouvait y comprendre quelques notions importants, notamment le fait qu'elle fasse parti de la quatrième division. Il s'arrêta un moment dans la traduction des informations lui arrivant simultanément pour tenter de se souvenir des attributs et de la fonction de la quatrième division. Il commença par croire au fait qu'elle s'occupait des investigations interne au Seireitei.  Alors commençait au sein de sa tête un défilait de questions et de scénarios dans lequel il devrait se justifier d'une accusation calomnieuse. Après quoi elle rectifia son tir en parlant de son bras, dès lors il se souvint que la quatrième était la division médicale. En charge des soins dans tout le Seireitei et même parfois plus loin jusqu'au quartier les plus lointains. Puis enfin il commençait à traduire les propos le plus important, plus précisément les soins qu'elle voulait appliquer sur son bras. Puis elle se stoppa nette en reste intact face à lui, comme à son habitude son zampakuto ne parlait pas.
Ne sachant pas comment réagir dans ce genre de situation, il s’inclina encore plus que son interlocuteur. Manquant de peu d’effectuer une collision tête contre tête. Fixant le sol il remercia la dame pour sa demande avec un ton assez inquiétant pour toute personne saine d'esprit, comme si il était stressé :


« Je vous remercie pour votre aide, mais … (il prit une pause de quelques secondes) mais je crains de ne pas pouvoir apporter une contrepartie à votre aide. C'est pourquoi je refuse votre offre, je vous demande de bien vouloir excusez ma maladresse par la même occasion. »

Après c'est propos plus qu'étrange il s'en alla en se tournant rapidement en direction de sa chambre une nouvelle fois.  Face à la porte il l'ouvrait avec une certaine force de son bras valide, puis il la referma derrière lui. Le bruit du claquement pouvait résonner dans tout le bâtiment et même certainement au delà des murs. En entrant il remarqua la chambre en désordre, toujours souffrant d'une légère douleur il commençait à ranger l'endroit afin de le rendre plus viable. Les vêtements dans les tiroirs donc le but était leur contenance, les rouleaux dans leur étui et le déchets dans la corbeille. Après avoir eu ne serait-ce qu'un temps un sentiment de satisfaction, mais il fut vite estompé par une ombre. La noirceur de l'ombre n'était en fait que la réflexion de ses actes envers la jeune femme. Il pensait que certainement il n'aurait peut être pas du agir comme cela, après tout elle lui proposé son aide en tant que shinigami. Et lui refuser cela c'était comme l'empêcher d'exercer son métier, de plus elle était certainement supérieur à son rang étant donné qu'il était le dernier de sa division. Alors il se posa un bref instant ne durant que trois secondes sur son lit avant de se lever, pendant ce court moment il réfléchit à un moyen de se faire pardonner.  Peut-être faudrait-il lui offrir de la nourriture, les femmes aiment quoi déjà se demandait-il. Puis à sa question il y trouva une réponse toute simple, le chocolat. Mais après quoi il continuait à se torturer l'esprit car si le chocolat pouvait être bon il pouvait aussi faire grossir. Dans sa théorie il fallait donc prendre en compte les points positifs mais aussi les négatifs, il en vain à la conclusion qu'il fallait laisser tomber le chocolat ou toute forme de nourriture. Puis il pensa ne trouvant pas quoi lui offrir, allait lui demander directement sans passer par un millier de chemin. Mais cette solution aussi n'était pas envisageable, car après tout il ne fallait pas que le destinataire se doute du présent. Alors il resta fixe durant un long moment à observer l'extérieur par sa fenêtre espérant trouver grâce aux oiseau une solution.
Sam 19 Nov 2016 - 18:53
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Tsukino Nadeshiko
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Je n’avais pas dis mes premières phrases que déjà, le jeune homme détournait le regard. C’était tout à son honneur d’être un gentleman, mais je n’étais pas vraiment là pour ça. J’aurais apprécié qu’il m’écoute plus qu’autre chose, mais soit, qu’il se comporte bien était aussi une bonne qualité, surtout pour les membres de la 11e division. C’était d’ailleurs le premier que je ne reconnaissais – connaissais – définitivement pas. Pourtant, je fréquentais assez souvent ces quartiers, je pouvais même dire que la chambre de Jimurei était deux couloirs plus loin, première porte à gauche j’avais dû l’accompagner une trois fois, quand il essayait la rééducation sans béquille… Quoi qu’il en soit, j’étais agréablement surprise de constater que parfois, il y avait des nouvelles têtes ici. Dans le regard de celle-ci par exemple – et ce myosotis est vraiment magnifique – je pouvais y voir plusieurs émotions et un cheminement de pensés assez tortueux.

Ce qui suivit en revanche, ne faisait pas partie de mes habitudes, pas du tout même…

Il s’inclina fortement et manqua même de percuter ma tête dans son geste, je me redressais moi-même pour écouter sa tirade qui me laissa plus que pantoise. Si la voix était toujours aussi profonde, il semblait y avoir ajouté un timbre presque inquiété, légèrement stressé même. J’étais surprise, mais je continuais d’écouter ses propos. Il me remerciait de son aide mais disait ne pouvoir m’offrir la contrepartie de ce geste, il refusait donc mon offre et s’excusait de sa maladresse au passage. Je n’ai pas su répondre, juste le fixer alors qu’il s’engageait de nouveau dans le couloir et passait la porte de ce qui semblait être ses appartements. Il claqua d’ailleurs cette dernière et c’est ce qui me fit reprendre mes esprits.

« Mais… C’était gratuit… » Dis-je d’une petite voix, main légèrement tendue dans la direction qu’il avait prise.

« Alors ça, franchement, même moi je m’y attendais pas… il a un problème ce type ou ? Il est peut-être mal conçu ? Non parce que… Une belle femme qui lui propose de le soigner et lui il se barre… Pas très logique… Ou alors il est marié ? » La voix d’Ibara résonna dans mon esprit avant qu’elle ne se matérialise à mes cotés. Elle avait deux chignons pourpres sur la tête, donnant cette impression de croissants de lune, et sa robe fleurie était large et violette. « Tu ne comptes tout de même pas le laisser partir blessé… ? Si ? »

Je clignais plusieurs fois des yeux avant de lui répondre d’une voix de nouveau motivée – Oui, j’ai volontairement ignoré ses répliques précédentes. « Oui, hors de question de laisser un blessé dans cette situation ! »

Mais que faire ? Il a claqué la porte de son appartement… Je me vois mal rentrer par effraction… Je soupirais et fit quelques pas en direction de ce qui devait être la chambrée du shinigami qui était devenu ma cible première, alors que la silhouette d’Ibara no Hime disparaissait dans le décor. Une fois sur le seuil, je me sentis tremblante. Je déteste toujours autant toquer à une porte, ça me rappelle mes soins sur le seigneur Kuchiki et toutes les horreurs qui en ont découlées… Brrr… Rien que d’y penser je me sens mal… cet homme est une catastrophe morale. Un égocentrique, un cynique, un… Argh… Je hais cet homme. Bon… Se calmer, prendre une grande inspiration, et toquer, c’est très simple ! J’ai levé la main lentement, et j’ai à peine effleuré le bois de la porte. Je ne me sens vraiment pas à l’aise, c’est horrible… Ah et en plus, aucune réponse… Je soupirais et regardais au bout du couloir, il y avait une petite baie vitrée ouverte, et un léger rebord… Je jure que ce que je vais faire est nécessaire…

« Tu essaies de te convaincre là, Nadeshiko… » Me dit mon arme d’une voix amusée.

Je lui répliquais de se taire et m’avançais d’un pas rapide en direction de l’ouverture. Avec un peu de chance, il y aurait un maigre rebord sur lequel je pourrais me rendre jusqu’à la fenêtre de ce jeune homme, historie de voir s’il va bien… Et ensuite, je m’occuperai de son épaule, de grés ou de force. Il y a des fois où je me demande si mon coté idée stupide mais bornée ne serait pas à l’origine de la camaraderie de la 11e à mon égard… Quoi qu’il en soit, j’aurais ce patient coute que coute ! … Ah oui par contre, le rebord est tout petit, ça va être amusant dites donc… Bon… Un pied après l’autre, oui c’est ça et… Ahhh… Non, pas de vent, je refuse… Ahhh… Non… Pas ça… J’ai sentit une bourrasque fraiche venir soulever les pans de mon Yukata, et mes chevilles se mettre à trembler. Il y a quoi, Dix centimètres de rebord, et moi, j’ai 180 cm de cheveux qui se balancent aux grés du vent, et un large vêtement de soie qui veut faire pareil…

Ne pas crier, ne pas prendre peur, rester stable, aller jusqu’au rebord supposé de l’appartement… Soit environ 20 mètres encore. Courage Nadeshiko, tu peux le faire ! J’ai pris une grande respiration, et j’ai fais un léger saut pour passer une faille dans mon rebord, j’ai bien cru que mon cœur allait sortir de ma poitrine. J’ai chaud au visage, je pense que ma frayeur vient de me donner des sueurs tellement je me sens mal. Mais il ne faudrait pas faire un malaise non plus. Ce n’est pas le moment, mon patient est peut-être en train d’agoniser, ou pire ! J’ai faillit me prendre une fenêtre qui s’ouvre, et la shinigami qui venait de l’ouvrir la referma immédiatement en me voyant, se planquant derrière ses rideaux… Ahh… Toki Tsubasa, douze points de suture sur l’arrière du crâne, elle s’est réveillée pendant l’anesthésie… Depuis elle nous a en horreur. Je lui ai offert un sourire légèrement crispé à cause de ma situation, et j’ai poursuivit mon chemin en direction de la fenêtre cible.

C’est là !

Comment je le sais ? Parce que mon futur patient me fait face, et qu’il semble un peu surpris de me voir. J’ai essayé, avec de grands gestes terrifiés, de lui demander de m’ouvrir rapidement. Je me suis accrochée au mur de soutient en sentant une brise devenir un peu plus forte, et j’ai sentie la panique grandir en moi comme un poison se diffuserait dans mes veines en comprenant ce qu’il se passait. Nous étions au 3 e étage des quartiers d’habitations, et le pire était en train de m’arriver…La brise devint bourrasque, un souffle glacial qui s’engouffra dans mes vêtements, leur donnant un poids auquel je ne m’attendais pas. Je me suis sentie basculer en arrière, et la seule chose que j’ai pu faire, c’est tendre la main en direction de la fenêtre.

C’est fou, mais vu ma position, mes kimonos, et ma chevelure, on pourrait presque se croire dans un conte asiatique relatant l’histoire d’une princesse tombée du ciel… Si seulement je n’allais pas me briser quelques vertèbres en arrivant en bas…

Sam 3 Déc 2016 - 16:47
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Pensant paisiblement à une solution pour résoudre son problème présentement acquis dans sa conscience. Le dernier de la onzième allait se voir à nouveau observer la fenêtre pour y trouver une solution quand la jeune femme, officier de la quatrième division lui faisait un signe de la main. Elle semblait lui indiquer d'ouvrir la fenêtre rapidement avec une grande difficulté. En effet le vent s'engouffrait dans la tenue certainement en soie, gonflant la tenue. Finalement elle tombait avec grâce, mais elle tombait. Il se décida plutôt rapidement comparé à son indécision avec le moyen de se faire pardonner. Dès lors il courait vers la fenêtre, la femme était déjà au milieu de sa chute qu'il exécuta un mouvement de shunpo après avoir ouvert la fenêtre. En plein milieu de l'action il la saisit rapidement afin de la maintenir fermement, puis avec une grande aisance il se posa lentement sur le sol.

Ce genre de scène semblait lui rappeler une vieille histoire circulant de shinigami à shinigami, enfin elle n'était pas trop connue parmi les membres de la onzième. La première fois qu'il en avait entendu quelques mots c'était à la taverne locale. Mais il réussit en apprendre plus auprès d'un membre de la treizième division, sans nul doute qu'il avait appris cela durant l'une de ses missions. Selon certaines rumeurs lorsqu'une situation similaire à celle se déroulant actuellement se produit entre un homme et une femme un grand lien se forme entre les deux êtres. L'homme sauvant la femme en détresse créé un lien quasiment indestructible reliant le cœur de l'un à l'autre. A la seconde où leurs regards se croisent un amour envahissait les deux âmes. Sur le fait Itachi savait ce que pouvait être l'amour mais les symptômes n'était pas forcément bénéfiques. La notion même du mot lui échappait, car il n'avait jamais connu cela. En revanche l'homme de la treizième lui avait clairement décris les bouffés de chaleur qui allaient s'en suivre, un manque de confiance face à cette personne provoquant un abaissement des yeux vers le sol et aussi un malaise sentimentale lorsqu'il pouvait observer la personne parler à une autre, alors même que l'idée de parler à la même personne pouvait provoquer des sentiments de haine et de colère. Si bien que voir des shinigamis en couple pouvait s’avérer rare, même si certainement cela était plutôt du à la quantité effroyable de travail qui peser sur leur dos. Mais Itachi n'en savait rien.

C'est pourquoi dès qu'il réussit à se poser avec le médecin entre ses bras au sol il la réajusta pour la mettre debout. Le fait de l'avoir attraper dans la chute avait alourdie sa douleur au niveau de son articulation. Dès lors il se remit en route afin de fuir les coûts des soins. Elle semblait l'observer encore surprise de sa réaction, de même que lorsqu'il s'arrêta un moment, il s'inclina une nouvelle fois en guise d'excuse. Puis avec des mouvements de shunpo il avait réussir à fuir de son regard pour s'en aller errer dans les ruelles du Seireitei. En marchant dans les ruelles une lumière lourde et blanche dégagée une grande chaleur au point d'en faire sueur Itachi avant même l’entraînement quotidien de la onzième. Il se décidait à faire une pause sous un arbre un peu inconnu au sein du Seireitei, afin de se remettre des douleurs musculaires.

L'ombre du Soleil aussi spirituel soit-il ne cessait de dégager une chaleur insurmontable pour l'homme habituait aux secteurs les plus froid dans le monde des vivants. Si beaucoup semblait aimer la chaleur et les biens faits du Soleil, Itachi lui se voyait plutôt dans un décor aride où seul la glace et la neige pouvaient subsister en dehors des bêtes à fourrure. D'ailleurs bien que cela semblait hors propos ce genre de sensation chaud, froid ne pouvait que lui rappeler les inventions des humains toutes aussi extravagantes les unes que les autres. Les yetis ou même le yetis du futurs enfin du passé pour le puristes de la saga Star Wars. Car il était reconnu que cela se déroulait il y a longtemps dans une galaxie fort lointaine. Enfin cette réflexion ne menait pas à de grandes choses, mais ça finissait chaque fois comme ça. C'est à ce moment précis  Akenomyōsei apparue à lui. Shiro à sa gauche et Kuro à sa droite les deux anges étaient souvent présent dans les moments les plus improbables. La première qui commençait à parler fut Shiro avec sa bienveillance à toute épreuve elle allait le conseiller dans sa décision. Avant de continuer la conversation avec son zampakuto il se positionna en tailleur sous l'arbre, puis il concentra son énergie spirituelle dans le zampakuto afin de s'exercer au shikai. Puis il prononça distinctement sans pourtant autant le crier sur tout les toits :


«  Chante Akenomyosei ! »

Après sa phrase son Asuchi changea, son shikai double était entre ses mains. Une épée noire dans une main et une blanche dans l'autre. Shiro commença à parler avec un ton inquiet :

« Mais tu ne devrais pas t’entraîner autant, à quoi bon cela peut-il te servir si tu ne prends même pas soins de ton propre état. Regarde ton bras il est blessé tu devrais peut-être aller voir le médecin de tout à l'heure. J'ai même cru l'entendre dire que cela était gratuit. Allez, ne fais pas l'idiot. »

De l'autre coté Kuro l'observer avec admiration,puis elle commença à s'engueuler comme à son habitude avec Shiro :

« Mais laisse-le tu ne vois pas qu'il se fait de beaux muscles avec tout ces entraînements. Il sera bien plus séduisant en continuant, et peut-être même qu'il aurait une chance avec ce médecin. Et de ce fait le soin serait vraiment gratuit en dehors du fait de devoir payer en nature. Donc Shiro une nouvelle fois tu ferais mieux de rester en dehors de ça. »

L'ange blanc, commença à faire battre ses huit paires d'ailes blanches avec des finitions en argent. Puis elle posa sa tête sur l'épaule gauche du jeune shinigami, puis elle soupira un grand coup avant de répondre avec exaspération à Kuro :

« Pour commencer tu es l'incarnation des péchés je ne vois pas pourquoi il devrait t'écouter, tes propos n'amènent que des ennuis si ce n'est la mort d'autrui. De plus tu devrais le savoir depuis le temps que son apparence ne change pas trop même avec autant d’entraînement alors qu'en revanche sa fatigue ne cesse de s'accumuler. Je pense encore une fois que tu devrais faire une pause, si tu ne vas pas la voir vas au moins dormir un peu et prendre un bon repas. Après tout, ça ne te coûte pas grand chose. »

A son tour Kuro commença à faire ressortir les teintes de noires sur ces ailes en les faisant balayer le sol d'un grand coup de vent, bien qu'il n'y est pas d’interaction physique car elles ne sont qu'un fragment de l'âme d'Itachi. Puis avec un air grossier et malsain, elle s'appuya aussi sur l'une des épaules d'Itachi plus précisément la droite. Puis avec le revers de sa main elle caressait sa joue soit pour le séduire soit pour l'embêter :

« Non mais vois-tu Itachi préfère m'écouter plutôt que de suivre les conseils d'une imbécile heureuse comme toi. Si son corps ne change son esprit lui s'améliore le rapprochant de son rêve de devenir capitaine voir même membre de la division 0. Mais toi tu le restreins comme si tu voulais qu'il en reste là, en fait tu ne veux pas le voir réaliser son rêve. »

« Non mais si, je ne te permets pas. Je m'inquiète ... »

« Juste pour sa santé, oui on sait depuis le temps que tu n'arrêtes pas de rabâcher cela longueur de temps. Une bonne fois pour toute tu es un obstacle à son développement alors vas voir ailleurs si on y est. »

« Itachi dit-lui toi que je te suis utile, que mes conseils sont justes est avisés. »

Itachi relâchait un profond soupir, qui fut stoppé par les propos de plus en plus violent de Kuro. L'ange déchu commençait à prendre comme à son habitude l'avantage sur la gentillesse de l'agent divin. Puis elle passa sa main entre les cheveux d'Itachi le dérangeant quelque peu.

« Allez, s'il-te-plait mon petit pigeon d'amour tu ne veux vraiment pas partir et me laisser seule à m'occuper de notre maître ? »

« Bon ça suffit Kuro, laisse un peu Shiro tranquille. Et toi Shiro te laisse pas faire, je vous accorde à toutes les deux autant d'importance. Donc maintenant si je pouvais poursuivre mon entraînement j'irais sûrement voir le médecin juste avant mon entraînement pour te faire plaisir. Donc silence. »

Itachi continua alors de s'entraîner, en guise de moquerie l'ange déchu commença à l'imiter en position de méditation. L’ange céleste lui prit également la position mais plus dans une optique de soutien à son maître. Au moins dix minutes commencèrent à passer sous l’arbre, le vent soufflait aussi fort qu'avant. Le ciel était alors masquait depuis deux minutes par une grosse masse nuageuse et quelques gouttes semblaient vouloir imprégner le front du jeune homme. Une feuille se plaqua contre les joues de l'homme juste avant qu'il ne se lève. Son entraînement au maintien du shikai commencer à porter ses fruits il pouvait le maintenir pas moins de plusieurs heures et qui sait peut être des jours , car si au début faire ce qu'il venait de faire pouvait être impossible à présent il ne souffrait d'aucune fatigue. A ce moment précis il commençait réellement à songer à offrir une chose à cette femme au moins pour se faire pardonner, et avant même que Kuro n'ait pu en placer une il lui demanda de ne pas lâcher un mot.
Dès lors il marchait dans la direction des quartiers de la quatrième division, pou trouver un membre capable de le renseigner sur les goûts de son potentiellement futur médecin. Après un petit moment à marcher lentement, il arrivait à un croisement. Au milieu de celui-ci il y avait un shinigami seul scrutant les divers chemins s'offrant à lui. Il avait un air de chien perdu en plein milieu d'une foule cherchant désespérément son maître. Puis après un bref aperçu plus net, il fut clair que le shinigami était de la quatrième, visible grâce à son badge mais aussi à sa musculature. D'un petit bond de shunpo il approcha l'homme par ses arrières pour lui demander l'objet de ses convoitises. Au début le shinigami n'avait remarqué Itachi, mais après un moment lorsqu’il se retourna pour voir si le chemin derrière n'était pas son échappatoire à sa perdition il tombait nez à nez avec le dernier de la onzième. Il y eu un petit cri, mais ses émotions à nouveau stables il salua Yoji :


« Bonjour, je veux dire excusez-moi. Je suis bête je devrais même pas lui parler il va aussi me brutaliser comme tous les autres idiots de la onzième …. »

« Euh je t'entends tu sais ? »

« Non non stupide Kagami, bon j'ai plus qu'à me laisser faire, en même temps faut dire que si c'est pas eux c'est sûrement ma supérieur qui va me tuer pour mon retard. Autant que ça soit eux au moins ce sera bien fait. Et puis comme ça on pourras enfin passer un coup de balais ici. Parce que bon la saleté et quand même assez présente dans le coin, regardes rien que là une boule de poussières vertes ou de je ne sais quelle couleur..... »

« Non mais hé ho tu m'entends, j'ai dis que je t'entendais. Tu penses à voix haute ! »


« Non mais après je peux pas dire ça, sans quoi je vais encore avoir des problèmes. Et puis pourquoi je penses à ça alors que j'en ai déjà. Non mais je te jure faut vraiment que j'arrête d'aller chez la douzième pour le thé ça me réussi pas. Mais en même temps il est bon donc pourquoi pas, mes supérieurs ne devraient à y redire.... »

Un petit vent permit à un Virevoltant de passer entre les deux individus, poussant fortement Itachi à croire qu'il se trouvait dans un Western.

« Non mais tu vas finir par m'écouter oui ? »

« ...de plus. Hein quoi ? Ah oui mille excuses je suis désolé pour ça. Il va me prendre pour un fou, en plus si c'est un haut gradé de la onzième ça va mal finir. »

« Non mais … .Enfin bref tu veux pas juste me dire si par hasard tu ne connais pas une rousse, dans la quatrième. Elle de cette taille et les cheveux lui vont jusque là. Et puis se tient souvent dans cette position. Elle est du genre européenne pas asiatique quoi. Non tu ne connais pas ? »

A ce moment là si Itachi ne savait pas décrire il savait imiter, et avec ses mains il désigna une taille. Avec ces informations il serait sans doute tout de même difficile de pouvoir l'aider car cela resté très vague. Le membre de la quatrième commença à réfléchir un petit moment.

« Ah oui je vois.... mais pourquoi ça m'as pris autant de temps, ah je ne sais pas bon quoi qu'il en soit je ne la connais pas personnellement je ne suis pas un officier comme elle. Si je me souviens et si c'est bien cette personne elle est quatrième siège. Mais comme il n'y a qu'une seule rousse dans la quatrième. Mais vous lui voulez quoi ? »

« Euh... ça te regardes ? Non alors voilà dit-moi juste ce qu'elle aime en dehors de l'argent ! »

« Et voilà les membres de la onzième sont tous les mêmes, bon je ferais mieux de lui répondre ou je risque de prendre cher. Mais attends j'en sais foutrement rien, oulà je vais me prendre une belle dérouiller. »

« Juste je t'entends, mais vu ta personnalité tu ferais mieux de partir avant de croiser un autre membre de la onzième. »

Le jeune shinigami de la quatrième s’inclina une nouvelle fois avant de partir aussi vite que possible. Mais avec sa vitesse Itachi devait juste marcher pour le rattraper, et pourtant il n'était pas gros et même plutôt grand. Quoi qu'il en était cet imprévu ne l'avait aidé en rien, il décida donc de s'arrêter un moment là. Mais son repos fut de courte durée l'un de ses cauchemars se profilait à l'horizon. S'approchant de lui avec une célérité incroyable, la femme qui le nommait Kuroko la fukutaicho de la onzième. Avec son air enfantin parcourant les rues avec Zaraki comme coussin, elle cherchait une proie pour assouvir son besoin de ridiculiser. Alors que son compagnon lui cherchait une personne pour se battre. Itachi bougeait sans même réfléchir et retourna sur ses pas avec l'aide d'un bond de shunpo. Puis il commençait à courir afin de fuir ce danger, mais à son grand malheur face à lui il y avait la fameuse rousse, qui courrait ou marché ça il ne pouvait pas le savoir dans le feu de l'action il la saisit grâce à l'aide de l'un de ses bonds. La surprenant certainement elle ne réagit pas sur le moment, puis cinq ruelles plus loin après cinq secondes, il lui dit :

« Ne vous inquiétez pas je vais vous laisser me soigner, je trouverais bien un moyen de vous payer ainsi qu'un autre de m'excuser. Mais pour le moment faites moi confiance. »

Il continua un moment jusqu'à retourner jusqu'à sa chambre, là il la posa sur le lit puis s’inclina pour s'excuser. Cette fois-ci il ne frôla pas la tête de la jeune femme au risque de la blesser. Après quoi il reprit son souffle dans l'attente de recevoir une sévère réprimande du médecin.
Lun 5 Déc 2016 - 9:37
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Tsukino Nadeshiko
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Tsukino Nadeshiko


Il était incroyable de se dire que j’avais la nette impression de m’envoler, et pourtant, je savais pertinemment que je chutais dans l’autre sens. Je pouvais voir ma longue chevelure flamboyante s’enrouler tout autour de moi malgré le chignon et être prise dans cette ascension vertigineuse vers le bas. Le tissu soyeux de mon uniforme voletait lui aussi dans ce sens, et je pouvais entendre les clochettes de mon pic à cheveux décoratif tinter avec force les unes contre les autres. Je voyais la fenêtre s’éloigner à une vitesse incroyable, et je savais que j’allais bientôt atteindre le sol dur et rugueux des jardins de la 11e. Je fermais les yeux, m’attendant à recevoir un choc monstrueux au niveau de l’échine, mais rien ne vint. C’était comme si je flottais sur un nuage parfumer. Rouvrant mes paupières, je constatais la présence de mon futur patient.

Il me déposa alors au sol et me mis sur mes pieds, je pus voir alors la difficulté qu’il avait l’articulation de son bras. J’allais intervenir pour le remercier et m’occuper de son cas, mais en un clignement de paupières, il n’était déjà plus là. Il s’arrêta une microseconde pour me saluer et disparu au loin. Cet homme est-il un courant d’air ? Je restais sur place un moment, environs quelques minutes, juste le temps de me remettre de ma chute et de la fuite de mon patient par deux fois. Mon cœur battait encore très vite à cause de la chute, et je me sentais légèrement nauséeuse, ce qui était dû au choc. Je pris une lente inspiration, et décidais de retourner à mes taches habituelles, je finirais bien par le retrouver de toute façon…

Je retournais à la quatrième pour faire la surveillance des patients habituels, vérifiant les poches de glucose, les comas, et les blessures. Je dû recoudre un patient qui avait rouvert sa plaie en se rendant aux latrines, ce qui me fit pousser un soupir légèrement exaspéré en milieu de matinée. C’est fou, mais aujourd’hui, tous mes patients semblent être contre moi. J’ai dû essuyer une tentative d’évasion de la part de Jimurei, qui ne supporte plus l’ambiance de sa chambre et a tenté de rentrer dans sa division malgré les très nombreuses coutures sur son torses encore fraiches. Cet idiot pensait qu’on ne verrait pas les gouttelettes de sang le long du carrelage, sauf qu’on les a repéré très rapidement, en fait, il a juste eut le temps de faire trois pas, et on lui tombait dessus. Le pauvre s’est senti obligé de protester vivement contre cette horrible vie qu’était la sienne et sur les tyrans que nous sommes, puis, nous avons été obligé de l’endormir, sinon, il rouvrait encore plus ses plaies.

Lorsque ce fut fait, je me suis rendue dans mes appartements à la division, où je me suis préparé un petit Bento pour le déjeuner, ainsi qu’une gourde de thé glacé à la menthe et au géranium. Mon plat se composait d’une petite salade de mesclun, avec des soucis et des pensés sous une vinaigrette légère, puis de six brochettes de poulets, sauce curry et de riz blanc parfumé à la violette. Je plaçais l’ensemble dans une petite boite de fer, et l’emportais avec moi via ma sacoche. Je n’étais pas encore trop épuisée, mais les effets de la fatigue se faisaient sentir, d’où ce repas fleurit pour la santé. J’ai besoin de me revigorer. J’emportais l’ensemble avec moi dans une balade, priant pour trouver un petit coin frais et calme afin de me ressourcer correctement avant de reprendre ma journée. Je marchais donc lentement, baissant la tête pour ne croiser le regard de personne et ainsi rester à l’aise. Je m’étais recoiffée en quittant l’appartement, et arborais d’autres pics fleurit sur un chignon élaborés.

J’allais poursuivre ma marche, lorsque j’entendis un léger brouhaha se former devant moi parmi les quelques shinigamis qui se rendaient chez eux pour le déjeuner ou qui retournait justement travailler. Je clignais plusieurs fois des yeux en constatant qu’une sorte d’éclair noir s’approchait à grande vitesse de moi, et fut happée par ce dernier avant d’être parvenue à comprendre ce qu’il s’était passé. Je me sentis emportée dans une bourrasque inconnue, et la vitesse fouetta mon visage avec force. Soudain, tout cessa de bouger, et le tourbillon de couleur dans lequel j’avais entrainé devint stable, me montrant un paysage connu. Nous étions dans le quartier d’à coté, et l’éclair noir n’était autre que mon patient récalcitrant qui me sauvait la vie et s’enfuyait juste après sans me laisser le temps de l’examiner. Il attendit quelques secondes, secondes durant lesquelles je dus réapprendre à respirer normalement. Et enfin, il me dit qu’il allait finalement me laisser faire, qu’il trouverait un moyen de me payer et de s’excuser envers moi, mais que je devais lui faire confiance.

J’ai la vague impression d’avoir raté quelque chose là…

Il reprit alors cette course que je compris être du shunpo, et de nouveau, les couleurs devinrent fortes et vives, bougeant dans tous les sens comme un éventail en pleine danse. Ce fut vertigineux, et j’eus plusieurs fois la tête qui tourne, heureusement, je savais contrôler un minimum ces sensations, et respirais calmement. Lorsque j’ouvrais pour la seconde fois les yeux, je découvris un tout nouveau décor. C’était une petite pièce cosy, une chambre, plus précisément, c’était la chambre par laquelle j’avais observé mon patient avant de tomber. Ce dernier me posa d’ailleurs sur son lit délicatement avant de se reculer et de s’incliner bien bas devant moi. Il semblait attendre quelque chose d’ailleurs… Tiens donc… Est-ce que ça veut dire que je vais enfin pouvoir en placer une ? On dirait bien… -Vas-y, Massacres-le Nadeshiko ! – Entendis-je Ibara hurler dans ma tête.

Je soupirais avant de me relever correctement, quittant le lit sur lequel on m’avait posé et défroissais mon uniforme de soie avant de déposer ma lourde sacoche sur ce dernier. Je m’approchais donc du jeune shinigami lentement, un air neutre sur le visage. Une fois face à lui, je levais la main, liant mon index et mon majeur ensemble, avant de donner un petit coup sec sur son front. C’était là la seule correction que je me sentais capable d’infliger aux pires patients qui soient. Je ne pouvais faire plus de mal. Secouant la tête, je lâchais un soupir presque exaspéré avant de saisir le shinigami par les bras et le forçais à s’asseoir sur le bord de son lit. « Décidément ! Et ne vous avisez pas de bouger, sinon je vous donne un sédatif sur le champ. » Je me penchais alors de nouveau sur ma sacoche et sortais son contenu, déposant l’ensemble à plat sur le lit. Il y avait respectivement trois pots d’onguent, un sachet de graine de pavot, un petit pot de miel, des bandages, et mon set opératoire, en plus du Bento.

Je ne lui laissais pas le temps d’agir non plus, et lui retirer le haut de son uniforme sans peine ni gêne, dévoilant l’épaule meurtrie, qui était légèrement bosselée et surtout, blessée. Il y avait une entaille de la taille d’un doigt, et épaisse de deux centimètres de largeur, la plaie suintait allègrement. Je pris le premier baume, à l’hibiscus et à la menthe, et récupérais une grande noisette que j’appliquais doucement entre les lèvres de la plaie. Très rapidement, la fumée pourpre s’échappa de la blessure, qui petit à petit – en moins d’une trentaine de seconde – laissa place à une fine cicatrice toute fraiche. Hélas, la peau était bleue tout autour, signe qu’il y avait aussi eut des coups. Cette fois-ci, je pris un simple baume hydratant au jasmin, que j’appliquais sur l’épaule avec la paume de ma main en formant des cercles lents et mesurés.

« Tout d’abord, je tiens à vous remercier, vous m’avez sauvé d’une très mauvaise chute… En revanche, vous êtes un idiot doublé d’un ignorant ! » J’appuyais un peu plus fort pour montrer ma frustration de la journée par sa faute. « Les soins que je prodigue aux divisions sont TOUJOURS gratuits, et ce, depuis prés de cent ans maintenant. J’ignore pourquoi vous désirez me payer, mais soyez rassuré, mon salaire me plait beaucoup et je n’ai besoin de rien de plus que ce dernier. » Je secouais la tête, mon œuvre achevé, son bras irait beaucoup mieux à présent, et d’ici une heure, il ne sentirait définitivement plus rien grâce au baume. Je l’aidais à remettre le haut de son shikakucho et rangeais mon matériel médical dans la sacoche, observant mon Bento laissé sur le coté. Je poussais un long soupir, avant d’ouvrir la boite de métal et de sortir une paire de baguette et celle de rechange. « Vous allez manger un bout avec moi, il vous faut reprendre des forces après une nuit pareil et une matinée à me fuir… » C’était un ordre, et sans lui demander son avis, je lui fourrais une bouchée de salade mesclun dans la bouche avec la deuxième paire de baguettes.

Mar 20 Déc 2016 - 22:12
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Alors que le femme était sur son lit la première impression qui lui passa par la tête, était que ce fut la première femme à entrer dans la chambre et même à aller sur son lit. Pour autant bien qu'il ne soit pas douer pour parler ou avec le contact avec autrui cela ne le dérangea pas. La femme avait son uniforme tout dérangeait avec des parties qui se trouvait à des endroits où cela ne devait pas être. Elle se releva en pensa un coup sur son uniforme comme si elle voulait retirer quelque chose, une feuille tombait sur le sol, puis elle réajustait son uniforme. Elle s'approchait de lui avec une certaine intention qu'elle se gardait bien, proche de lui il l'observait plus précisément il observait ses yeux. Mais étrangement elle ne semblait pas vouloir commencer par regarder ses yeux mais plus son front.  Inquiet de la chose  il voulait ne connaître les raisons, avait-il une chose sur la tête ou alors tout simplement elle était une personne étrange dont le hobby principal était d'observer le front des gens qu'elle croisait. Ou alors c'était une technique pour discerner si le patient souffrait d'une quelconque chose avec comme implication médicale le front. Pour le moment Itachi n'en avait pas la moindre idée, là elle commença rassembler deux de ces doigts qui semblaient doux mais agile comme le demandait le métier de chirurgien. Un soupire profond sortait de sa bouche, elle semblait comme dans un état de stress. Sur le moment il avait compris que son front serait la clef de sa délivrance, l'acte éliminerait voir éradiquera la douleur qui ne cesse de venir et de repartir au niveau de son bras et de son épaule. Mais Itachi avait bien vu, enfin c'est ce qu'il pensa, car  depuis le début il ne cessait de la regarder dans les yeux non pas que ses yeux soient beau bien qu'il le pensa plus d'une fois, mais pour le fait que la femme était de plus en plus concentrée comme dans une intense réflexion. Au moment où son bras bougeait la tension avait laissé place à une sorte de savoir faire, comme-ci ce n'était pas la première fois qu'elle faisait cela. Avant même que le médecin commence son geste médicale, il se demandait si cela était une nouvelle technique de Kido ou bien alors encore une nouvelle forme de médecine physique n'utilisant que des points précis du corps. C'est bon, cela semblait enfin commencer et Itachi avant même de recevoir le traitement ravala sa salive avec une très forte appréhension. Pour autant il ne quitta pas la femme du regard, même lorsqu'il reçu le geste. Dans ses yeux il cherchait le résultat de l'acte, mais étrangement la femme semblait faire de même comme-ci et bien elle n'était plus aussi sûr que tout à l'heure du bien fait de son acte.  En plus de cela la tension s'enleva ou plutôt se dissipa, visiblement la chose était faîte et il ne restait plus qu'à attendre le résultat. Alors qu'une seconde passa le regard de la femme ne changeai toujours pas et il en fut de même pour sa douleur au niveau du bras.

Dès lors elle le saisit par la main juste après lui avoir annonçait qu'en réalité il s'agissait d'un châtiment afin de le corriger pour ses nombreuses fuites. Sous le choc le dernier de la onzième avait cru à de grandes performances qui se réalisait par le biais de cet acte mais  il n'en fut rien. Elle n'avait de cesse de vouloir le corriger chose normal après lui avoir fait risquer sa vie et courir dans tous les sens. Mais alors pourquoi cette tension, après un certain temps de réflexion il comprit que cela était dû à son appartenance à la onzième division, dont la réputation était de n'être qu'une bande de brutes  semblables à des mercenaires en quête d'argent ou de luxure. Quoi qu'il en soit c'était enfin passé et pendant sa réflexion elle l'avait posé sur son lit.  A présent il e demandait si la punition n'allait pas continuer car la douleur du premier geste était encore inconnue à l'homme toujours sous l'effet d'un certain choc. Son sérieux était à nouveau présent mais d'une manière étrangement différente à la première fois, c'était comme-ci enfin elle s'y était pleinement immergée. Elle lui ôta le haut de son uniforme sans avoir aucune gêne, visiblement son appartenance ne comptait plus enfin il en fut le cas sur le moment présent. La pièce n'était pas bien froide aussi bien qu'il n'avait pas vraiment la chair de poule, elle commençait à apposer ses yeux sur le torse pour ensuite les remonter sur les épaules et enfin les redescendre sur le bras. Puis elle posa ses mains sur le bras pour toucher les alentours de la blessure, on aurait presque cru à un massage, les gestes étaient soignés mais à la recherche des problèmes que le corps du shinigami pouvaient bien s'y trouver.

Après un petit moment à chercher l'objet de ses pensés, enfin elle retira ses mains pour ensuite prendre un objet dans sa trousse médicale. La sacoche était plutôt énorme par rapport à la carrure de la femme, aussi bien qu'elle devait tout de même avoir une certaine force physique pour pouvoir être capable de porter une telle chose sans encombre. A l'intérieur il y avait presque tout le nécessaire pour opérer sur place, car certaines situations pouvaient demander un acte de ce genre avec l'urgence d'une mort certaine pour le patient. Elle chercha un moment, mais pas trop longtemps elle connaissait tout de même sa trousse, elle l'avait même sans doute apprit la contenance. Elle sortait enfin sa main avec en son creux, une sorte de crème un baume pour plus de précision. De ce qu'il en savait, Itachi savait qu'un baume était généralement une préparation aromatique, ne contenant que peu voir pas du tout de résines et servant surtout à retirer la douleur sur des zones précises. De nos jour cela n'était plus trop utiliser grâce au Kido, mais certains l'utilisait encore en attendant de maîtriser au mieux les arts spirituels ou alors pour ceux qui ne savaient en aucun utiliser la moindre technique de soin. Elle toucha la plaie, au début il y eu une petite douleur qui s'enleva effaçant avec elle la douleur principale qui se trouvait à son bras. Une sensation froide imprégna l'esprit du dernier le laissant obtenir un effet non problématique mais dérangeant selon la situation la chair de poule faisait enfin son apparition. Elle n'était présente que sur le torse de l'homme qui n'avait presque aucune garniture. Alors qu'il essayé de cacher la sensation pour ne pas mettre mal à l'aise la femme médecin, elle replongeait dans son sac afin d'en sortir une nouvelle ou baume pour les puristes. Elle applique cette nouvelle mixture en formant des cercles avec ses mains.

Visiblement elle en avait fini avec la blessure, mais elle laissa encore ne serait-ce qu'un moment sa main sur la blessure. Elle le remercia pour l'avoir empêché de souffrir tout en gardant sa main sur la blessure et en continuant un lent mais reposant massage d'application du produit. Puis elle appuyait subitement sur la blessure sans pour autant pour faire mal car le baume ou la crème pour les incultes était là pour le soulager. Elle le grondait et le geste était là pour le punir, au début il pensait que c'était encore une fois pour le même motif mais en réalité c'était une chose tout à fait différente. Elle lui expliqua que importe la personne le tout était gratuit c'était son métier et elle avait un salaire pour cela nul besoin d'avoir de suppléments.  Puis elle stoppa son acte qui devait paraître méchant alors qu'en réalité cela ne faisait que la dévoiler comme étant très soucieuse de ses patients afin d'avoir une meilleure vie de travail. L'application finie elle retirait ses mains du corps de l'homme pour se les laver à l'air libre la crème étant hydratante la peau l'absorbait. Elle posait sur le lit à nouveau sans prendre garde à froisser son vêtement enfin ses vêtements si l'on compte les sous-vêtements, bien qu'en soit ils ne pouvaient pas vraiment se froisser, bref.  Elle sortait une nouvelle chose du sac, dès lors Itachi pensait que le soin n'était toujours pas fini et qu'il fallait faire un dernier geste. Il commençait à se demander si utiliser un peu de Kido ne serait pas plus rapide. Puis une boite se présentait dans la main de la femme, toujours aussi douce elle ouvrit la boite. A l'intérieur il y avait de la nourriture, elle l’invita à manger ou plutôt elle lui ordonna la chose en prétextant que cela faisait parti intégrante du traitement. Il ne protesta pas, mais avant d'aller la rejoindre sur le lit il lui proposait un peu plus :


« Merci pour le soin, je suis navré de vous avoir causé des ennuis si tel fut le cas. Il n'y avait là aucune intention de ma part à vous nuire. Je vous promets de venir vous offrir de quo vous dédommager tout de même en passant à la quatrième. Je vous remercie également pour le repas cependant je ne pense pas qu'il y aura assez pour nous deux, car vous avez du le faire seulement pour vous. Laissez moi donc vous offrir une des choses que je ramène du monde des vivants. On peut dire ça vient de partout, de toutes les nations que les vivants ont bâtis après des siècles de guerres incessantes. Vous pouvez prendre ce que vous voulez, il y a de tout. Car après tout on peut dire que je suis comme un passeur de marchandise pour les shinigamis d'où certains privilèges pour voyager rapidement vers le monde des humains. C'est mon lieutenant qui m'a offert se droit profité un peu de la chose. »

Il ouvra alors un de ses placards dans lequel on pouvait y trouver de nombreuses choses provenant de la terre. A l'ouverture des deux portes une montagne de nourriture se présentait au deux shinigamis en tête à tête. Il y avait de tout des objet dont l'aspect était rond d'un point de vue et rectangulaire d'une autre en plus d'être fait d'aluminium ou de métaux divers. Des boites en papier dur contenant de la nourritures croustillantes, toute cette nourriture fut prise avec soin, car le jeune shinigami ne voulait que de la nourriture avec une date de péremption lointaine. Il prit avec lui des nouilles instantanées qu'il réchauffa avec un appareil prit également dans le monde des vivants, un micro-onde. Puis en proposa à la demoiselle, avec un sourire tout en s'installant près d'elle :


« Prenez vous c'est bon d'après ce qu'on m'a dit. Bon après j'avoue ne pas avoir essayer la chose je m'occupe plus de faire transiter les objets que de le garder pour moi. Mais dîtes moi pourquoi avoir choisi la voie de la médecine ? Vous semblez être douée avec votre lame jusqu'à présent vous y avez toujours fait gaffe. Non pas parce que c'est votre zampakuto mais plus par respect à la symbolique, chose que très peu de shinigami font en dehors des capitaines, lieutenants et de quelques membres de la onzième. Et puis une fille comme vous même si c'est son devoir ne devrait pas venir à la onzième mais plus laisser les patients venir à vous. Peut-être même envoyer quelqu'un aller les chercher pour vous. Car non pas que je remette en doute vos capacités à vous défendre, les hommes d'ici n'ont qu'une idée en tête avec des femmes aussi charmantes que vous. Vous ne pensez pas ? »

Puis à l'aide de baguettes il saisit sa prochaine portion de nourriture qui allait souffrir comme on peut souffrir en enfer, avec une séance de torture dont les instruments sont des dents.
Mer 21 Déc 2016 - 16:40
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Tsukino Nadeshiko
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Je secouais la tête alors que mon patient se débattait plus ou moins pour ne pas partager mon repas, soit disant qu’il y en avait trop peu. Pour lui peut-être mais pour moi il y en aurait probablement trop. Sur ce fait, il finit par prendre la parole, me remerciant en premier lieu pour les soins et demandant pardon pour m’avoir causé des ennuis et faites tournée en bourrique toute la matinée. Il me promit d’ailleurs, et ce malgré ma demande de ne pas le faire, de me dédommager en passant à la 4e… Là je ne comprenais pas trop pourquoi… Il me remerciait aussi pour le repas, avant de dire qu’il n’y en avait pas assez pour deux. Ensuite, il partit sur une autre idée, m’offrir quelque chose venant de ses placards. Ah je comprends mieux, il ramène des plats de chez les vivants grâce à une autorisation de Yachiru… Normal, elle réclame des bonbons en échange. Et il me demandait donc d’en profiter aussi.

Il se dirigea donc vers ses placards et en ouvrit plusieurs, dévoilant divers plats tout prêts, boites et sachets de nourritures exotiques à mes yeux. Il prépara des nouilles avec une machine très étranges dans une boite tout aussi étrange, ce qui m’inquiéta légèrement, ce ne devait pas être très sains pour la santé, mais soit, puisqu’il offrait, je gouterais, mais c’est tout. Comme il s’installait de nouveau à mes cotés, un sourire sur les lèvres et qu’il me tendait la boite étrange, je pinçais mes baguettes et prit de ces nouilles qui sentaient certes bon, mais faux. Il m’expliqua que généralement, il ne faisait que passer les choses au seireitei et n’en profitait pas, je clignais des yeux à cela, c’était à la fois altruiste et légèrement… couard de sa part. Pourquoi n’essayait-il jamais ?

Je n’eus pas le temps de poser la question qu’il m’en posait une autre, me demandant pourquoi j’avais choisit cette voie qu’était la médecine. Je clignais plusieurs fois des yeux lorsqu’il parla de mes talents avec ma lame. Il ne m’avait probablement jamais vu utiliser Ibara, et heureusement pour lui puisque je n’en usais qu’en cas de blessure très grave. Alors oui, j’en prenais soin, mais Ibara c’était moi, et j’étais elle, et je vivais l’esprit sain dans un corps sain, c’était donc naturel. La suite de ces propos en revanche, me tira un sourire. S’il y avait un compliment possiblement caché derrières ses mots, il parlait des membres de sa propre division comme étant des goujats et des insolents. Il disait que je ferais mieux de faire venir les patients à moi, ce genre de chose, mais je secouais la tête avant de prendre une bouchée de mon riz.

« Je suis née pour être guérisseuse, que ce soit lorsque je vivais au rugonkai auprès de ma mère, ou ici, c’est dans ma nature. » Je souriais à cela, l’admettre à voix haute était étrange devant un inconnu, mais soit. « Quant au fait que je ne devrais pas être ici, que les membres de la 11e sont de terribles garnements, je le sais probablement mieux que vous je crois… Je sillonnes les couloirs de la 11e depuis prés d’un siècle, sans problème, puisque j’ai non seulement des alliances avec les hauts gradés, mais aussi parce que certaines rumeurs à mon sujet circulent… Certains me fuient en m’appelant la furie rousse, mais je ne sais toujours pas pourquoi… » Je laissais un rire cristallin jaillir d’entre mes lèvres à cette remarque. A vrai dire, j’avais toujours des doutes quant à cette rumeur disant que j’avais mis KO tout un groupe de la 11e armée seulement d’une cuillère en bois, mais comme je ne me souvenais absolument pas de cette soirée… Je pris une nouvelle bouchée de mon repas, avant de retourner la question à mon patient. « Et vous, pourquoi la 11e division ? »

Mer 21 Déc 2016 - 22:58
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Elle ne cessait de se nourrir de son Bento en n'ayant pris qu'une simple part des nouilles qu'Itachi lui avait offert. Si au début à leur rencontre la jeune femme semblait fermée à l'idée de parler d'elle ou d'une chose la concernant, à présent elle était plus enclin à cela. C'est pourquoi Itachi ne touchait pas à un bout du Bento non pas à cause du refus de la dame, mais plus par rapport au fait qu'il risquerai de ne pas y en avoir assez pour elle. N'ayant pas avalé quoi que ce soit de puis pas loin de trois jours, il n'utilisa pas les baguettes, mais un instrument provenant du monde des vivants une fourchette. C'était un objet simple avec quatre pique d'un coté et une partie plate et lourde de l'autre. Si l'on posait le centre de l'objet sur doigt, il s’avérait que l malgré sa forme étrange le tout était parfaitement équilibré. Par rapport au diamètre de la boite de nouille instantanées la fourchette faisait tout de même un cinquième de sa valeur. Ce qui ne l'empêcha pas de la rentrer dedans pour en vider au final le contenu au bout de cinq coups de fourchette. Il n'y avait pas grand chose, il lui fallait donc avoir un pu plus que cela sans quoi la femme médecin aurait encore de quoi rouspéter sur son compte.

Il se leva donc pour se diriger vers ses placards à nouveau tout en écoutant la femme lui parler, entre chaque phrases elle avalait une portion de riz. Elle lui disait être capable de se défendre elle face aux membrures de la onzième, qu'elle faisait médecin avant même l’académie. A un moment elle riait même, c'était la première fois qu'elle riait en sa présence, après tout le malaise de la journée ne devait plus être là. Mais une chose le dérangeait c'était le pourquoi enfin la raison pour laquelle elle semblait rire, une remarque précise dans ses propos. Sûrement le surnom qui lui donné, celui de furie rousse, il était trop jeune au sein de la division pour comprendre pourquoi ce surnom ou même quelques histoires la concernant au sein même de la onzième. Après être resté debout face à elle pour l'écouter il se retourna pour s'en aller saisir un nouveau produit dans son placard curieux de savoir ce que les autres lui demandent. Surtout qu'après une réputation qu'il réussit à se faire en un temps record il n'y avait plus que les membres de la onzième mais aussi ceux de d'autres divisons venant à lui pour obtenir certains objet rares. Il prit donc un gâteau, mais celui-ci était particulier il se souvint en effet que celui -là était pour lui. Il avait aidé une jeune femme dans le monde des vivants à faire une chose dont il ne se rappelle plus. Celle-ci lui avait préparé la chose pour le remercier, c'était du fait maison comme certains cuisiner aime le dire. Avant de partir elle lui expliqua que c'était un cake au chocolat, et ajouta quelques précisions concernant les ingrédients soucieuse certainement d'une quelconque allergie. Avec le gâteau il attrapait également quelques fruits, une pomme, deux bananes et cinq kiwis. Puis alors qu'il semblait vouloir prendre un sac bien précis, elle lui demanda pourquoi il avait rejoint a onzième division, à ces propos la surprise fut sans attente et il se cogna la tête. Il sortait du placard avec les fruits et le cake dans une main tenant la moitié avec son bras et dans l'autre le petit sac.

Il se frottait un peu la tête avant de regagner en vitesse le lit de peur de ne faire tomber ne serait-ce qu'un des objets du placard. Il posa le cake et le fruit sur le lit et la sac à coté de lui. Puis il se retourna vers elle pour enfin répondre à son unique question :


« Et bien pourquoi la onzième, vous me demandez ? Et bien c'est très simple à l'académie je n'étais pas trop doué pour tout ce qui est kido et ce genre de chose, c'est pourquoi il n'y avait que trois division qui voulait de moi. Le reste des capitaines c'étaient abstenus de vouloir même venir observer mes notations. La première division qui voulait de moi était la treizième, vu qu'elle représente l'espoir et que son capitaine et soucieux de tous il accepte presque tous ceux qui désir intégrer sa division. Mais bien que cela semblait bien comme division je me refusais à être un siège, il voulait me placer à la neuvième place ou une chose du genre. La deuxième division étant venu à moi était celle du sinistre Mayuri dont à l’académie toutes les recrues redoutaient d'intégrer son équipe de recherche. Rien qu'avec cela je me refusais de rejoindre cela je ne voulais pas attirer l'intention bien qu'en soit le capitaine de la douzième ne posait pas de réel problème. Mais alors que je parlais à un représentant de la douzième pour en connaître les modalités, une enfant sautait jusqu'à mes épaules. La membre s'en alla après que l'enfant lui avait demandé de partir. C'était en réalité mon lieutenant actuelle vous vous en serez douté il est impossible de dire non à cette petite. Elle disait qu'en échange de ne pas me donner de siège et de ne rien dire sur mon zampakuto ou même mes capacités elle me laisserait intégrer sa division à condition de remplir un certains poste pour elle. Il fallait que j'aille dans le monde des humains pour récupérer ce qu'elle voulait, bien sûr en me fournissant l'argent sans jamais payer de ma poche … .Je ne sais pas si vous vous rendez compte de la chose mais c'était en soit ce que je cherchais personne pour me déranger, en dehors d'elle bien évidement. Je ne sais pas comment elle a su d'ailleurs pour mes capacités enfin bon. Mais oubliez donc ce que je viens de dire. »

Le jeune semblait quelque peu dérangé à l'idée qu'il ait pu divulguer l'information qu'il voulait gardait pour lui. En effet normalement les shikai n'était qu'aux membres possédants un siège, les autres n'ayant pas pu développer leur talents assez bien pour le moment. Si jamais cela venait à se savoir il risquerait de devenir siège dans cette division ou même dans une autre. Pour changer de sujet il eu donc la brillante idée de proposer à jeune shinigami, l'un des fruits avec toujours son sourire ne quittant jamais son visage :

« Et bien pour en revenir à nos moutons pourquoi ne pas prendre un des ou même plusieurs de ses fruits. Je vous offres les kiwis à emporter. Prenez donc la pomme ou l'une des bananes au moins non ? Car après tout on est ci tout les deux pour manger à présent. » Disait-il avec un grand sourire encore plus imposant que l'ancien, on aurait presque dit ce traître de Gin. « Ah et puis j'ai failli oublié, tenez, dans ce sac il y a toute une panoplie des divers thés que l'on peut trouver chez les vivants. C'est une édition spéciale que j'ai trouvé au japon, j'y ai ajouté du thé russe et anglais et puis d'autres de différentes nations. Et j'insiste c'est le cadeau que je vous dois, à et si j'ai besoin de soin je viendrais vous voir. J'espère que cela vous va ? Mais d'ailleurs vous voulez que je vous raccompagne jusqu'à votre division je peux faire ça rapidement ? »

Puis il se sait de l'un des fruits qu'il avait amené, une banane plus précisément qu'il commençait à éplucher par le haut avec une grande dextérité.
Jeu 22 Déc 2016 - 8:02
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Tsukino Nadeshiko
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Je continuais de déguster mon maigre repas tout en observant mon patient agir. Il avait finit sa boite de nouilles préparées et maintenant, il était de nouveau la tête dans les placards, cherchant probablement quelque chose d’autre à se mettre sous la dent. Il était clair qu’il ne pouvait pas se nourrir avec si peu, déjà, la qualité de ce produit laissait à désirer selon moi, alors en plus s’il ne mangeait que ça, il ne serait ni rassasié ni en bonne santé. Je le vis se cogner la tête contre le placard à ma question, avant de ressortir, les mains pleines de fruits exotiques, d’un cake, et d’un petit sac.

Il se précipita alors jusqu’au lit qui nous servait d’assise et posa toutes ses affaires autour de lui avant de se tourner vers moi de nouveau. Il semblait finalement vouloir me répondre, et je me demandais d’ailleurs quelle allait être celle-ci. Il évoqua d’abord le fait qu’il n’était pas très doué à l’académie, s’il était peut-être possible qu’il ne soit pas capable d’assimiler les cours basiques, vu son niveau j’en doutais fortement cependant. Ensuite, que seulement trois divisions s’étaient intéressée à son cas, et il cita la première… Dont le Taisho m’énervait par sa pureté et sa maladie constante. Ni mon taisho ou qui que ce soit ne parvenait à le soigner, et ça me rendait dingue…

Il parla ensuite d’une personne particulière, qui me fit grogner intérieurement. Kurotsuchi Mayuri, où l’homme qui n’avait pas comprit que les vivants avaient le droit à un minimum de respect. Je hais cet individu… J’ai juste envie de l’euthanasier, et c’est pour dire ! Je suis quasiment certaine qu’il survivrait à une bulle d’air dans les veines, juste pour pouvoir ricaner comme il le fait et disséquer d’autres de mes patients en cachette. Je clignais des yeux d’effrois en comprenant qu’il avait presque faillit accepter la 12e division, quoi ? Il était assez fou pour aller là-bas ? Remarque… moi aussi on me l’a proposé, mais j’ai répondu que je n’irais là-bas qu’avec de la javelle et leur ferait manger jusqu’à ce que les saletés qu’ils ont dans la tête soient disparues…

D’accord, j’ai refusé poliment et je suis partie en m’inclinant respectueusement parce que Urahara Kisuke me faisait encore plus peur,  mais je l’ai pensé très fort ! Et encore aujourd’hui, je déteste cette division ! Il me parla alors de son lieutenant, Yachiru, qui s’était alors invité sans son accord sur son épaule, chassant le représentant de la 12e comme si ce n’était qu’un chien, avant de lui faire passer un marché. Et en même temps, il venait de confirmer ce que je savais déjà. Il était bien plus puissant que ce qu’en disait son rang de dernier.  M’enfin il faisait bien ce qu’il voulait après tout, si ça l’amusait d’être prit pour le plus faible qu’à cela ne tienne, ce n’était absolument pas mon problème.

Il changea alors brutalement de sujet, probablement pour essayer de me faire oublier sa bévue, et saisit les fruits qu’il avait sortit pour me les tendre avec un grand sourire un peu faux. Ce n’est pas ça qui me fera oublier ses propos, mais soit. En revanche, ses propositions ne m’intéressaient pas, j’avais ma propre serre, donc les fruits proposés n’étaient pas nécessaires. Il disait qu’on était là pour déjeuner ensemble… Euh… Non. Nous étions là parce que je l’avais poursuivit pour le soigner parce qu’une blessure non soignée pouvait s’infecter, cacher de sévères lésions et devenir très handicapantes avec le temps et que cet idiot pensait que j’allais faire payer mes soins, alors que cela n’a jamais été le cas, et ce, depuis la création de la soul society !

Là, il me tendit le sac, me disant qu’il y avait toutes sortes de thé, venant de différentes nationalités du monde des vivants. Il ne comprenait vraiment pas… Non, il ne me le devait pas, et maintenant il disait vouloir la raccompagner. Je n’ai jamais frappé qui que ce soit, mais là, cet homme a vraiment un problème… Vraiment ! Je poussais un soupir tout en finissant de manger, et repliais mon bento dans la sacoche avant de me tourner vers lui. Il était en train d’éplucher une banane.

« N’allez pas croire que je n’apprécie pas ces présents, mais je n’en ai absolument pas besoin. Vous ne me devez rien, c’est mon travail, mon devoir, de plus, chacun des présents que vous désirez m’offrir, je le fais déjà pousser dans ma serre. Vous feriez mieux de les garder pour vous et vos amis, cela vous sera plus utile qu’à moi... » Je lui rendis un sourire poli « Quant à me raccompagner à ma division, je ne vais pas rentrer maintenant, ce n’est donc pas nécessaire, j’ai une tournée à faire vue l’heure… Pour m’occuper des autres récalcitrants… » Je sentis mon sourire s’agrandir un peu, c’était toute ma vie, soigner les autres. « Si vous tenez vraiment à me faire plaisir, faites en sortes de ne plus vous blesser à l’avenir… » Je considérais généralement tous mes patients comme des enfants, et même s’il était plus grand, probablement plus puissant et autre, c’était un enfant à mes yeux… Le seul qui ne méritait pas ce titre, c’était Kuchiki Byakuya, mais lui, il m’énervait pas sa simple existence…

Hors rp:
Mer 8 Fév 2017 - 4:49
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