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Lien d'une alcoolique - Ozalee
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Carte d'identité

Nom : Kohana
Prénoms : Ozalee
Âge : 199 ans
Position : Elle suit les ordres. S’il faut tuer l’un des siens elle le fera si c’est pour le bien de la sixième divisions. Mais aucun meurtre sans raison valable. Les traitres méritent la mort.
Faction : Sixième division
Rang : Troisième siège
Spécialité : Hakuda




Zampakuto :

◄ Scellé = Il à la forme d'un tantô avec le manche et le fourreau en bois noir. La lame est en acier clair.

◄ Forme vivante = C’est une panthère rouge, délicate et féminine mais qui n’en reste pas moins une prédatrice. Elle se nome Kaminari.

◄ Shikai = Lorsque l’on appel Kaminari avec « Hoso dan shori wa subete, Kaminari », celle-ci prend la forme de deux gantelet montant jusqu’aux coudes, munie de griffes effilées de dix centimètres à chaque doigts.

  ♦ Kaminari no heisoku :
Lee plante ses griffes dans le sol, propageant l’électricité de sa foudre droit vers sa victime, l’immobilisant brutalement. Cela créer un choc nerveux qui dérègle les fonctions nerveuses cérébrales pour dix a vingt secondes selon la puissance de l’adversaire.

  ♦ Raitoningu bakuhatsu
Lee concentre une énorme quantité de foudre dans son poing, puis frappe son adversaire avec, relâchant toute cette énergie. Une gigantesque explosion de foudre se produit alors, infligeant de lourds dommages. Bien évidement si la personne est bien plus puissante, elle est simplement engourdie. Si la différence est exponentielle, l'adversaire ne ressentira rien.

  ♦ Ikari no karada
Lee recouvre son corps en foudre pour se déplacer plus rapidement. Sous cette forme, elle est également capable de se déplacer dans les airs un certain moment, avec une grande vitesse et habileté. Cela lui permet d’attaquer au corps à corps sans utiliser le Shunpo.


Bankai:
Ceci est pour moi et à titre informatif, si l'envie me prend de finir par développer son bankai un jour, je met mes idées là, à ne pas prendre en compte pour le moment.

Bankai:




L’atmosphère qui régnait dans les bois ce jour-là la fit frissonner. La forêt, qui d’ordinaire lui apportait apaisement et réconfort, lui donnait plutôt envie de fuir loin. Elle ne comprenait pas pourquoi ses sens se détraquaient ainsi. Ses poils se hérissaient tandis qu’un signal d’alerte lui vrillait le crâne. Mais bon sang que se passait-il donc ? Pourquoi était-elle dans un tel état de paranoïa ? L’atmosphère habituellement légère des bois était chargée, lourde de menace… Du moins, elle le croyait. Alors qu’elle levait les yeux vers le ciel, elle le vit gris et menaçant. Voilà la réponse à ses interrogations précédentes : le temps changeait brutalement, le vent se levait, la nature se préparait à essuyer une mini tempête et son instinct la mettait en garde contre cela. Oui, maintenant qu’elle y réfléchissait, c’était évident. Elle serra son précieux paquet contre son sein, elle devait y arriver.

Un long gémissement s’éleva d’entre les arbres lorsque le vent souffla, balayant les feuilles mortes, la repoussant, comme pour lui signifier qu’elle n’était pas la bienvenue ici. Ce gémissement, si semblable à une plainte d’agonie augmenta son rythme cardiaque, la peur courant à travers ses veines. On ne voulait pas d’elle ici, et clairement, elle ne voulait pas se trouver ici. Alors qu’elle restait plantée là, cherchant à faire obéir ses membres, le vent redoubla de force, ses cheveux lui fouettant le visage. Elle trouvait enfin la force de bouger et tournait les talons sans demander son reste. Des bruissements et autres son sinistre se firent entendre tout autour d’elle, augmentant l’atmosphère oppressante qui régnait ici. Elle se mit à marcher de plus en plus vite, jusqu’à courir, protégeant son chargement comme elle pouvait, les yeux s’emplissant de larmes. Jamais elle n’avait eu aussi peur de toute sa vie. Une pensée la traversa d’un coup, la faisant tomber. Pourrait-elle sauver ce petit être qu’elle serrait contre sa poitrine ? La peur qu’elle éprouvait, bien que toujours pressante, fit place à l’inquiétude. Où était-il ? Elle savait qu’il se trouvait dans le temple, mais y arriverait-elle ? Elle devait y arriver, pour le bien du nouveau-né qu’elle portait. Pour le sauver, elle devait trouver Kaito. Il était puissant, il protégerait l’enfant, envers et contre tous. Elle se devait de le retrouver, du plus profond de ses entrailles, cette vérité éclata dans son crâne comme une illumination.  

Elle dut lutter contre la rage du vent pour se remettre debout, tout en luttant contre ses émotions pour ne pas être totalement submergée par ces dernières. Peur et inquiétude étaient ses ennemies dans cette situation. Elle ne la ferait que paniquer. Hors elle ne pouvait pas se le permettre tant que le bambin ne serait pas en sécurité. Alors qu’elle gémissait sous l’effort, le vent se stoppa net et elle faillit retomber. Elle se redressait lentement, comme une victime prise entre deux feux croisés. Autour d’elle tout semblait mort, alors qu’un instant auparavant, l’enfer ce déchaînait sur terre… C’était à n’y rien comprendre. Mais elle profitait de cette accalmie pour se remettre à slalomer entre les arbres pour atteindre la sortie de cet amas d’arbres maudits, se jurant ne de plus jamais y mettre les pieds. Comme s’il l’avait entendu, le vent rugit à nouveau, l’éjectant presque du cœur des bois pour la pousser dans les entrailles de la montagne. Elle titubait alors que ses pieds se posèrent sur les roches, tentant de retrouver son équilibre. La sensation d’oppression diminua alors qu’elle s’éloignait lentement de cette forêt maudite, les larmes aux yeux. Au loin, les lumières du temple brillaient lentement, au grès de la brise… Voir cela la galvanisa et elle reprit ma course folle. Mais alors qu’elle avançait, tenant le petit contre elle, elle sentait sa vie s’enfuir lentement mais indéniablement de son corps meurtrit par l’accouchement et les violences subit par cette… Chose. Elle tiendrait. Pour la survie de son enfant, elle réussirait.


Avant qu’elle n’est le temps de faire quoique ce soit, la sensation d’étouffement la reprit d’un coup alors qu’une puissante bourrasque la prit sur le flan. Elle gémit en écarquillant les yeux. Elle devait le retrouver, elle devait protéger sa progéniture, elle le devait. A l’idée qu’il lui arrive malheur, à l’idée de ne pas être assez forte tandis que la nature s’efforçait de la chasser loin de tout, de la priver de sa seule chance de sauver son enfant, elle se sentit paniquer à nouveau. Elle devait se calmer, mais les bruits reprirent, sourds pour une oreille normale, hurlement d’agonie pour elle… Elle ne savait pas quel chemin prendre, son corps ne lui obéissait plus. Puis cette cage de chaire se mit à trembler, comme prise d’hystérie. La mort la poursuivait. Ce soir était celui de son trépas, elle le sentait.

Les rugissements du vent cessèrent en même temps que les chuchotements d’agonie, la tension redescendant. Elle put à nouveau respirer, tétanisée. Sa jambe bougea ! Alors, difficilement, elle se remit debout. L’air sentait la pluie. Tout sauf ça. Elle devait protéger son enfant. Il le fallait… Sa main se posa d’elle-même sur le sol, lentement, son esprit reprit le pouvoir sur ses peurs et elle fut debout. D’abord oscillante, elle put rapidement se tenir à nouveau droite et se calmer. Du moins, essayer. Son regard croisa celui d’ambre du bambin et son cœur se brisa. Sans un mot, elle reprit sa route, voulant sauver sa fille. Mais son destin semblait scellé, lié à celui de son poursuivant. Le vent lui rugit son désaccord et elle ne put faire un pas de plus. Lorsqu’un calme plat retomba, elle fit face à la chose que le destin semblait mettre sur sa route. Elle ouvrit la bouche et se mit à parler, incohérente, hagarde.

-Pitié… Je vous en conjure….

Devant elle se tenait une créature de l’au-delà, à l’apparence vaguement humaine, à la chevelure couleur corail, le visage dévasté par la faim. En le regardant, elle constata que sa fille n’aurait sans doute aucune chance connaître la vie. Pourrait-elle sauver l’enfant de l’amour qu’elle avait partagé avec mari ?

-Oh que non. Stupide humaine. Si faible… Lamentable.

Elle pleurait. Car elle perdait sa fille et mourrait sans pourvoir regarder son enfant grandir. L’accouchement avait été terrible, punition divine d’avoir partagé son cœur entre les dieux et un homme. Son énergie quittait son corps, seule la force de sa volonté la maintenait debout. Comme mu par le destin, la créature prit l’âme  de la mère au moment ou celle-ci s’affaissait. Il ne jeta aucun regard à l’enfant, n’ayant aucun regret à la laisser ici, à la merci des éléments et de la nature. A la laisser mourir.

Au loin, dans le temple, Kaito, autrefois si fière et prompt à lutter pour son dieu était anéantit en ressentant la mort de sa sœur jumelle. Il pleurait alors que la belle brune rendait son dernier souffle dans une ultime supplique pour la survie de son enfant… Le jeune homme se leva, sortant et bravant la tempête pour trouver l’enfant, protégé des éléments par le corps sans vie de celle qui l’avait mis au monde. Lorsqu’il la trouva, le prêtre recommença à pleurer. Avec une infinie délicatesse, contrastant avec sa puissance, il prit le petit être qui gémissait tristement dans les bras de sa défunte mère. Il ne pouvait plus rien pour celle qu’il aimait, mais il pouvait encore honorer sa dernière volonté, quitte à en avoir le cœur détruit définitivement. Il se releva, lentement, imposant sa puissante stature face aux éléments déchaînés. La Terre n’était pas satisfaite de ce sacrifice. Il n’y avait pas d’une vie pour une vie. Car il n’y avait aucune compassion divine. Aucun geste de pitié pour cette nouvelle vie, pour cette nouvelle innocence apparue sur terre. Le vent rugit, comme une ultime menace avant que la sentence ne tombe.

Abandonnant le corps de sa soeur, il gravit lentement mais sûrement les falaises qui le séparait du temple si cher au cœur d’Hina. Il s’arrêta en protégeant le petit corps si faible qui s’agitait contre son torse. Devant lui, le temple semblait si calme, si… Tranquille… Il inspira puis avança, luttant contre ses pulsions meurtrières. Contre son envie de venger sa moitié. Il comprit qu’il ne pourrait pas continuer à servir les dieux après cela, il n’avait plus fois en personne. Il se délesta donc de son chapelet, renonçant ainsi aux prières, abandonnant son titre de moine. Il se glissa silencieusement, traversant la cours à la recherche de l’entrée, conscient qu’il n’avait plus aucun avenir possible dans ce monde, il était un traitre aux yeux des siens. Que faire, où aller ? Il ne voulait pas y pensé. Il s’arrêta dans l’ombre d’une bâtisse. Devant lui se tenait l’endroit où vivrait sa nièce. La demeure n’était pas bien grande, assez spartiate, mais il ne doutait pas une minute qu’elle serait heureuse ici. Il baisa les yeux sur l’enfant, avant d’être happé par le regard ambré de cette petite chose. Au fond d’elle, il ressentit une puissante énergie.

Il ne pouvait quitter les yeux de sa nièce, pleurant sans honte tandis qu’une vision d’un autre temps, d’une autre époque emplit son esprit. Un temps futur, lointain, qu’il ne connaîtrait jamais. Il la vit, grande, femme, portant une tenue noire et blanche sous les rayons chauds du soleil. Elle semblait heureuse, ses yeux brillant tandis qu’elle posait le regard sur un homme. Celui-ci semblait satisfait, ne se rendant pas compte de l’amour que sa fille lui portait. Un amour puissant et loyal. Elle riait. La vision changea et il l’a vit sur un champ de bataille, mettant sa vie en jeu pour les siens, se battant avec le courage de sa mère et la fougue du sang qui coulait en elle. Oui sa nièce accomplirait des miracles. Son énergie étant profondément bonne, il dut la regarder pleurer la mort d’un ennemi, elle n’avait pas su le résonner et pleurait son trépas. Bien qu’elle soit consciente que les guerres apportent leur lot de mort et de désespoir, cette enfant était si fidèle envers les siens, que même la mort d’un être qui avait attenté à sa vie lui brisait le cœur. L’ancien moine ferma les yeux. Son cœur était emplit de paix et d’amour, pour la première fois de sa longue et triste vie, il était apaisée, acceptant son destin. Il avait parfaitement conscience que cette vision lui avait été envoyé pour l’apaiser, une promesse d’un futur où sa descendante ferait de son mieux pour l’équilibre du monde. Il avait maintenant une preuve que la fille de sa jumelle serait bonne et juste. Une lueur d’espoir et d’amour parmi le désespoir de l’humanité. Il se surprit à sourire, rouvrant les yeux pour embrasser le front de son enfant.

Il se releva, droit, et avança vers l’orphelinat. La lune l’éclairait telle une âme rédemptrice accomplissant son acte de pénitence. Il déposa l’enfant au pied de cet établissement empli d’amour puis, prit d’une pulsion, il retira le collier qu’il portait. Un pendentif pendait au bout de cette chaîne : le symbole de sa famille. Il le mit autour du coup du poupon et il aperçut un papier, entremêlé dans les plis de sa couverture. Dessus, outre sa ligné maternelle et paternelle, il y avait un nom. Ozalee. Des larmes de joie coulaient le long de ses joues. Ainsi Hina avait donné le nom de leurs mère à la fille…

Il frappa trois coups à la porte avant de retourner entre les arbres, caché aux yeux de tous. Quelques secondes plus tard, une femme d’un certain âge vint ouvrir. Elle chercha à hauteur d’yeux qui avait bien pu toquer quand elle écarquilla les yeux et regarda à ses pieds. Dès que leurs regards de croisèrent, le visage dur et bougon devint une mosaïque de tendresse et de gentillesse. La vielle femme se baisa et prit l’enfant contre sons seins, la berçant en tentant de trouver qui avait bien pu laisser un être si fragile à la merci des éléments. Mais elle ne vit rien d’autre que la pleine lune, illuminant le temple, lui donnant une beauté telle que le soleil serait bien incapable. La porte se referma et kaito resta de longue minutes, tiraillé entre l’envie de récupérer la petite et celle de partir pour la laisser suivre son destin.

Alors qu’il partait, les ombres de la nuit se refermant sur son passage, la vieille femme alla près de l’âtre pour prendre soin de cet enfant. En ouvrant les couvertures qui le protégeaient, la vieille dame poussa un cri de surprise. Son regard se posa sur le sang qui s’échappait de ce petit corps. Elle constata alors le teint blafard du bébé, sa respiration faible… Les larmes montèrent aux yeux de l’ancienne, le cœur lourd, elle ne put que refermer les pans de tissus qui l’enveloppait et de la prendre délicatement dans ses bras, la berçant avec amour en attendant la mort….

C’est au petit matin que l’enfant rendit l’âme dans un dernier soupire, semblable a celui de soulagement. L’âme de la petite échappa de ce corps, une fine chaîne la reliant à cet endroit où on l’avait couverte d’amour alors qu’elle se mourrait. Elle resta là, quelques jours, avant qu’un shinigami ne vienne la libérer et la purifier, l’envoyant au Rukongai en priant pour qu’elle est une meilleur vie que le peu de temps qu’elle venait de passer sur cette terre…

Lorsqu’elle apparut dans cet autre monde, le bébé fut recueillit par un couple de jeune gens, bien que pauvre, qui n’arrivait pas à avoir de petit. Ozalee grandit bien et devint une enfant très vive, droite, sincère et incroyablement têtue. Quand elle avait une idée, il était difficile de lui faire comprendre que non, elle ne pouvait pas respirer sous l’eau ou voler comme un oiseau. Certes, le 80ème district n’était pas le meilleur endroit pour élever un enfant, mais cela permis à la petite de développer plusieurs choses : une bonne endurance, suite à toutes les courses poursuites, un instinct qui ne la trompait presque jamais et surtout, une loyauté sans faille. Au cours des années, il va s’en dire qu’elle à perdue nombres de ses amis. Aujourd’hui encore, la jeune femme en pleure parfois, se sentant seule sans eux…

Que dire de plus sur son enfance outre qu’elle n’a perdue aucun de ses parents ? Certes elle n’eut pas une vie facile mais à quoi bon s’attarder là dessus ? Tout le monde connait les aléas de la vie pour un enfant. Mais il est vrai que lors de ses seize ans, une chose peu banale se produisit. Un hollow l’attaqua. A l’intérieur même du rukongai. Depuis enfant, ses parents devaient se démener pour la nourrir, preuve qu’elle manipulait, même inconsciemment, le reiatsu. Et il semblerait que ce hollow s’en soit rendu compte et est décidé de faire d’elle son quatre heures, ravageant tout sur son passage. L’adolescente fuya en balançant tout ce qu’elle trouvait sur son chemin a la tête du hollow qui ne semblait pas prêt de lâcher le morceau, la poursuivant comme son ombre, sans vraiment s’occuper des autres âmes autour d’eux. Il la voulait elle.

C’est là qu’il arriva. Ginjiro Shirogane. Lieutenant de la sixième division, premier sur les lieux, celui qui pourfendit le monstre. Il se tenait là, devant elle, droit, le soleil derrière lui, créant un halo l’entourant. Elle eut l’impression de voir un être divin se tenir devant elle. Au sol, sale, saignant par endroit. Un long échange de regard avant qu’un sourire contrit n’étire les lèvres de l’homme qui lui faisait face. Elle se releva grâce à son aide et lui ébouriffa les cheveux, une fois certain qu’elle n’avait rien. Alors il lui fit une proposition : l’emmener au Seireitei. Longtemps elle réfléchit, lui posant des questions alors qu’ils s’étaient un peu éloignés pour parler sans avoir des oreilles traînantes. Ainsi apprit-elle qu’il existait une académie pour shinigami… Finalement elle accepta, rendant une dernière visite à ceux qui l’avaient élevée puis elle suivit Ginjiro. Tout le long du trajet, il lui apprit les bases, pour qu’elle puisse s’en sortir sans trop de soucis.

L’examen d’entrée fut long et difficile pour la jeune femme qui ne connaissait rien à rien. Elle l’obtint de justesse et pu troquer ses loques contre un shitagi rouge, un Kosode blanc à bandes rouges, un hakama rouge et des chaussettes et des sandales. Elle se sentait étrange dans ses habits, trop… enveloppée. Mais elle tenta de s’y habituer. Rapidement, après le début des cours elle comprit que ce qui lui correspondait le mieux était le Hakuda. Aussi se donna-t-elle à fond dans cet art sans pour autant négliger les autres. Après des débuts plus où moins chaotique, la jeune femme prit en main le système général et comprit plus rapidement ce qu’on leur enseignait. Six ans durant, elle se renforça, ayant pour objectif d’entrer dans la sixième division. Elle fit de son mieux, voulant toujours être la meilleur pour honorer cette division qu’elle voyait comme la meilleur depuis son arrivée.

Mais parlons de son entrée à la sixième. Car oui, la jeune femme avait enfin réussit. Après maintes tentatives pour rencontrer le capitaine Kuchiki Ginrei, elle réussit enfin et du faire une demande officiel pour entrer dans cette division. Après une longue discussion, il la congédia. C’est là qu’elle revit Ginjiro. Heureuse de le retrouver, ils passèrent un peu de temps ensemble et échangèrent beaucoup, de tout, de rien. Cela lui fit du bien, vu qu’elle n’avait pas vraiment d’ami. Quelques jours plus tard, elle reçut la réponse avec son uniforme et son assignation : dixième sièges de la sixième division. Elle n’aurait pus être plus heureuse.

Les premières années au sein de cette division fut le temps où elle apprit le plus de choses. Ce qu’on lui avait apprit à l’académie n’était, dans l’ensemble, que théorie. Et la différence entre théorie et pratique devenait de plus en plus flagrant. Garder 40%  de ce qu’on lui avait enseigné et jeter le reste sous peine de mourir en suivant bêtement les règles. Prenons exemple sur sa première mission : abattre un hollow pourrait paraitre simple au premier abord avec la formation reçu. Mais elle comprit bien vite, en voyant ses camarades sombrer les uns après les autres, que non, ça ne marchait pas comme à l’école. Nous n’avions qu’une seule chance. Et que sans zanpakuto, ils étaient faibles, presque sans défense. Elle fut sauvée de justesse pas Ginjiro, tranchant une nouvelle fois ce qui la menaçait avec cette classe qui le caractérisait. Et elle ? Elle resta bouche bée, ne comprenant pas comment il pouvait faire cela avec une telle facilité.

Ainsi se mit-elle à s’entraîner sans relâche, jour après jour, pour devenir plus forte. Elle ne voulait plus voir l’un de ses amis périr par sa faute. Et un matin, aux aurores, alors même que la division dormait encore, elle le vit. Un tantô, près d’elle. Au début, elle cru à une blague et alla directement en parler à celui qu’elle voyait comme son grand frère au sein de la sixième. Alors il lui sourit. Cela faisait maintenant quatre ans qu’elle faisait partie des leurs et son arme avait enfin fait son apparition. Il lui expliqua, tout en la félicitant, que maintenant, elle allait devoir trouver son équilibre intérieur et rencontrer l’apparence véritable de celle qui deviendrait sa moitié pour le reste de ses jours. Là encore, ce fut long, ce fut dur. Mais elle y arriva, après des longues semaines de méditation, Kaminari se matérialisa devant elle. Lee en resta sans voix alors qu’elle la détaillait lentement. Une magnifique panthère rouge lui faisait face. A chacun de ses pas, on pouvait distinguer de légers arcs électriques, donnant un côté plus dangereux encore à la splendide créature.

Bien sur, les deux parlèrent longuement lors des séances de Jinzen de la jeune femme, mais la panthère ne révéla son nom, comme cherchant à être certaine des intentions de sa propriétaire et de son cœur. Après des conversations, des disputes, des mises au clair, la féline sembla satisfaite de celle avec qui elle partagerait sa destinée et lui révéla alors son nom. Sa vie prit un nouveau tournant à ce moment là, cachant à tous qu’elle avait enfin son lien spirituel avec son arme, s’entrainant à développer son shikai. Les années passèrent mais elle ne réussit pas à arriver au bankai, il lui manquer juste une petite chose, elle en était certaine. Mais quoi ? Tel était la question.

Le temps passa, et la belle se mit de plus en plus souvent à sortir du Seireitei et se fondre dans la masse pour allez se battre, dans les souterrains, contre d’autres personnes normales. Elle refusait d’oublier d’où elle venait. Ce qui l’avait poussée à devenir shinigami. Alors quoi de mieux que de rester au contact des roturiers de bases ? Et puis, elle aimait vraiment ça après tout.

Elle combattit au sein de son équipe et resta lorsque le changement de capitaine ce fit. Suivit peu après du changement de lieutenant. Elle se retrouvait seule, sans personne avec qui partager des moments agréables. Mais rapidement, un changement d’ambiance ce fit sentir dans la sixième division et la belle serra les dents en entendant les critiques. Non. Elle ne supportait pas que l’on insulte ainsi son équipe. Alors elle-même changea du tout au tout. Son uniforme se rétrécit incroyablement. Elle s’en adapta parfaitement car pour elle, c’était bien plus simple pour bouger et qu’en plus… Elle avait passé une partie de sa vie à porter aussi peu d’habit.

Si le matin, elle continuait à être la première levée et à allez s’entrainer pour progresser, elle le cacha à merveille et devint, aux yeux de tous, une idiote fêtarde et je m’en foutiste de tout. Elle buvant et se goinfrait. Mais toujours, toujours, faisait son travail à merveille. Dans les hauts rangs de sa division, on la regardait de travers mais elle ne s’en souciait pas. Elle aller prouver aux yeux du monde  que la division de Ginjiiro n’était pas un ramassis de condescendant. Ils étaient fiers, oui. Ils étaient droit, oui. Mais cela pour le bien de la Soul Society !

Au bout de cent soixante dix neuf ans de bon et loyaux service, Lee eut la surprise de sa vie, un beau matin. Elle fut convoquée dans le bureau de son taicho. Elle y alla, un peu sur ses gardes. Avait-elle fait quelque chose qui avait mit l’honneur de la sixième à mal ? Il était là et elle se tenait droite. Malgré ses frasques, elle n’en était pas moins respectueuse envers le petit fils de Ginrei. Elle attendit et la surprise de sa soudaine promotion la fit presque couiner. Elle écarquilla les yeux et s’inclina avant de sortir, elle avait besoin d’air…

Dim 12 Juin 2016 - 16:16
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-Un fremen et une Shinigami --> D'ongil Takouya

-Les taichos nous traumatisent --> Tsukino Nadeshiko





RP terminé





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Dim 12 Juin 2016 - 16:26
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