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Ship of fools (PV Shinji)
Tsukino Nadeshiko
Messages : 377
Date d'inscription : 30/01/2016
Âge : 28

Fiche perso
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Spécialité: Kido
Jenny Fraiser
Queen of thorn
Tsukino Nadeshiko



« C’est bon, tout est arrangé… Mais sois présentable s’il te plait »

C’étaient là les paroles sages de Kisuke Urahara. J’aurais dû me méfier de ces mots… Il m’avait déjà montré à quel point ces idées pouvaient être bizarres… Mais non. J’étais trop enlisée dans le bordel qu’était devenu ma vie pour faire attention à cela. J’avais emménagée il y a peu chez Isao, nous avions récupéré en quatrième vitesse la pauvre Shirohono… Sévèrement amochée par un espada, et si cette dernière était désormais chez mon ami du passé, je veillais aussi à son rétablissement. Elle était effrayée, mais voulait se venger… Elle aussi désirait devenir plus forte. Et je ne pouvais que la comprendre. Si j’étais contre le fait qu’elle se relève immédiatement et reparte vu son état du moment, je désirais pouvoir l’aider à mon tour… Mais Isao étant notre seul entraineur, nous ne risquions pas d’aller bien loin… Il n’avait pas non plus le bankai, sans compter qu’il ne voulait pas réellement se mêler de toutes ces histoires. Il voulait m’aider oui, en souvenir du bon vieux temps, mais… Il en souffrait aussi. Je le savais…

Alors je devais assumer mes choix. Mes choix, mes convictions, et mes projets d’avenir. Je voulais former un groupe, avec tous ceux qui le désireraient. Un groupe de défense, où nous apprendrions à ne plus dépendre des autres, que ce soit pour les soins ou le combat. Nous devions nous serrer les coudes, savoir comment réagir dans le pire des cas. Car Aizen ne ferait pas de cadeau, peu importe que nous soyons exilés, fullbringer ou autres… Il s’en fichait dans sa quête du pouvoir… Cette ordure… J’ignore comment, mais je suis certaine que la disparition soudaine d’Ozalee est en rapport avec ce sur quoi nous travaillons. Nous n’étions encore qu’aux balbutiements… mais c’était bien trop étrange… C’était une mission de routine, elle ne pouvait pas soudainement disparaitre, et il n’y avait aucune raison à ce qu’un arrancars prenne part au combat entre une shinigami et un hollow banal. Je n’y crois pas. J’en suis sûre à présent, c’est lié à notre tentative de création d’un moyen d’annihiler les effets de l’illusion du traitre. Je ne vois rien d’autre… Et en ce cas… J’ai couvert ma bouche avec ma main… ça veut dire que…

Qu’il y a une taupe à la soul society…

Si ça ne m’étonne même pas… Cela signifie surtout que soit elle était proche de moi, soit elle avait la main basse sur beaucoup de chose et des connaissances en chimie et en physique… Le fait que quelqu’un d’aussi bien renseigné puisse en avoir après moi me mettais encore plus en colère… J’en avais presque envie de vomir… Malgré moi, je tapais le bureau sur lequel j’étais appuyée… Calmes toi, Nadeshiko… Tu ne peux pas juste t’énerver à côté d’un patient… Tu dois reprendre contenance… Oui, voilà… Même si l’homme est inconscient… Je soupirais un bon coup pour me détendre, et changeait la poche de morphine du quinquagénaire alité dans la pièce avant de le noter sur le grand carnet accroché au pieds du lit médicalisé. Je suis ensuite sortie de la chambre 206 pour me rendre au couloir suivant, j’avais un enfant à voir… Mais l’une de mes collègues m’interpella avant.

« Oy, Fléser ! » Elle écorchait ce nom avec énormément de force à cause de son accent d’Osaka… Quant à moi, je m’étais déjà habituée à ce dernier, à force d’être appelée toutes les cinq minutes par ce patronyme. « Il y a quelqu’un qui veut te parler au téléphone, vite, Shinobu veut passer ensuite… »

Je soupirais avant de répondre en rangeant mon calepin dans la poche de mon uniforme. « J’arrive » Je l’ai salué avant de me rendre dans la zone d’accueil de l’étage. Je pensais naïvement que c’était soit Isao, soit Shirohono… Mais lorsque la voix du vendeur au chapeau me parvint, j’eus un frisson d’horreur étrange… Pourquoi ? Je ne sais pas… Peut-être à cause de sa manie de vouloir me faire porter des tenues trop courtes et indécentes ? Il m’annonça le lieu et l’heure du rendez-vous, avant de me répéter encore une fois, de mettre quelque chose de correcte, avant de me raccrocher au nez… Cela faisait presque plus de trois semaines que j’avais quitté le monde des humains, et que j’avais plus ou moins dit adieu au vizard. Je ne pensais pas le revoir, en toute honnêteté, mais à présent… Dans ma quête de pouvoir, je savais que je ne pouvais l’écarter… Non seulement il pouvait être un allié puissant, mais en plus, c’était quelqu’un de bon, et loyal… Quelqu’un qui avait un vécu et qui ne le cachait pas, ni lui, ni ses convictions… Autrement dit… Une personne vraie…

Hirako Shinji… Intérieurement, je ne pouvais nier le fait qu’il me plaisait toujours autant… Mais… Mais les choses étaient bien trop compliquées… Ce serait presque risible mais, depuis que je suis partie de la soul society, et que j’admets plus facilement pour moi-même ce que je ressens, Ibara ne me harcèle plus… Elle semble être devenue calme… J’avais admis en avoir marre, avoir crié plusieurs fois, être attirée par les hommes et ressentir des choses, comme tout le monde. J’avais admis, finalement, être arrivée au point de saturation totale. J’en étais venu à faire n’importe quoi… Embrasser un Taicho… Même si son âme me plaisait, c’était inconvenant et idiot… Stressant aussi, car je nous avais placé en porta faux tous les deux. Je ne savais même plus où j’en étais… Alors je plaçais mon désir de puissance et de rébellion en premier, car mes émotions étaient bien trop complexes à ranger pour le moment. Malgré tout… Même si le vizard ne désirait pas prendre part à mes idées, cela ne me dérangerait pas, et je continuerai de l’apprécier…

J’avais d’ailleurs prévu de lui apporter du thé et des biscuits fait maison… Ainsi qu’un disque que j’avais récemment découvert… Je savais qu’il aimait ce genre de musique par le gérant fou, mais j’avais craqué… Heureusement, mon superbe salaire à la fin du mois me permettrait de faire ce que je veux. Dans mon casier en bas, dans les vestiaires à vrai dire, j’avais laissé mes victuailles et le présent, un disque d’Alice Francis, une américaine… Elle était bizarre, assez cru et violente dans ses propos… Mais tellement vrai… Si en arrivant, je n’écoutais que du classique asiatique, j’avais vite déchantée en voulant coller à ma nouvelle identité… Je m’étais mise à écouter de la musique celte, du jazz, du gospel… Un peu de tout finalement… Et intellectuellement, je me plaisais dans ce monde… C’était au moins la seule chose que je pouvais constater sûre. La culture de ce monde était plaisante, véritablement. Je m’occupais de l’enfant que j’avais dû délaisser quelques minutes pour cet appel, avant de poursuivre ma journée.

C’est aux alentours de quinze heures que je pus enfin me libérer… Ayant commencé à quatre heures du matin, je devais admettre que ça commençait à faire lourd… Je partais me doucher dans les vestiaires avant de me changer. Un pull à col en V moulant noir, un pantalon tailleur tout aussi noir, et de hauts talons. J’avais noué mes cheveux en une longue queue de cheval via un ruban vert forêt. J’avais l’air d’une femme forte, ce qui contrastait monstrueusement avec ma véritable personnalité, mais ce n’est rien… je n’ai pas le choix. Bon… Il me reste une demi-heure pour rejoindre le parc… Je pris mes affaires et quittais l’hôpital général de Karakura d’un pas lent. J’ai le temps de me perdre au moins… Ce serait allé plus vite par la voie des airs, mais je n’aurais pas pu amener tout ça… Donc… Je déambulais dans les rues de la ville, à la recherche du grand blond au sourire ridiculeusement grand et à la voix si profonde… Avec évidemment une seule question en tête…

Comment allait-il le prendre… ?


Jeu 16 Nov 2017 - 5:51
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Anonymous
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Ship of fools
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e m'afferrais à toute vitesse dans l'entrepôt, jetant sans cesse des coups vers la porte d'entrée. Je n'avais pas beaucoup de temps avant qu'Hiyori ne revienne et me bombarde de questions. Ce n'est quand même pas tous les jours que je sors avec un amat de nourritures dans un petit panier à pique-nique avec l'intention de faire une sortie en pleine air. À vrai dire, je passais le plus claire de mon temps ici, à m'entraîner dans le sous-sol. Quelques années plus tôt, il m'arrivait encore de profiter de tels instants de tranquilité, quand on ne s'attendait presque plus à ce qu'Aizen se montre enfin au grand jour. Même si au départ, cela n'a pas été facile, nous avons réussi à apprendre à se laisser vivre un peu malgré notre exile. Mais les choses ont changé. Maintenant, nous devons nous montré prêt à affronter l'ennemi. Le combat est imminent et tout le monde le sait.

À peine ai-je terminé d'attraper tout ce dont j'ai besoin que je file déjà vers la sortie, passant devant Lisa étalée sur le divan à lire l'un des magazines dont elle raffole tant. Elle ne lève même pas les yeux vers moi et je ne lui porte pas plus d'attention. Je n'en ai pas le temps. Pas si je veux réussir à partir avant de me faire surprendre. Si Hiyori savait que j'allais aider une shinigami, même exilée, elle me tuerait. Et je ne parle pas de ses coups de sandales habituelles. Ce genre de « traîtrises », elle le pardonne beaucoup moins facilement.

Le parc n'est pas bien loin, mais je sais déjà que ma route sera plus longue qu'à mon habitude. Dès que j'ai mis le pied dehors, j'entame le chemin en me promenant d'une ruelle à l'autre, là où j'espère ne pas croiser Hiyori sur son chemin de retour. Un long détour que je juge utile à ma survie. J'ai affronté des milliers de hollows dans cette vie, sans compter tous les adversaires bien plus puissants que j'ai dû combattre en tant que capitaines et même en tant qu'exilé. Sans parler de mon propre hollow, contre lequel j'ai du me battre plus férocement que tout ce que j'avais pu faire auparavant. Et pourtant, rien de tout cela ne m'effrait comparé à ce que la folle qui me sert de compagnon d'armes -et d'amie, mais gardons cela pour nous- me ferait subir dans ses pires colères. Les femmes sont des créatures étranges, si je peux même considérer Hiyori comme l'une d'entre elles...

J'arrive finalement à destination avec un certain temps d'avance. Mon plan peut donc commencer. D'un rapide coup d'oeil, je cherche un lieu tranquille sous un arbre, là où on pourra discuter sans se faire déranger. J'ai bien l'intention de détendre un peu l'atmosphère. Même si je ne connais pas vraiment Nadeshiko, j'ai cru voir d'elle qu'elle n'était pas une frivante des combats et aujourd'hui, je devine que la conversation ne sera pas facile pour elle. Si elle me demande mon aide, à moi, un ancien capitaine, c'est qu'elle souhaite avoir un entraînement rigoureux, de quoi l'aider à participer à la guerre qui a déjà commencé. Je préfère encore lui parler comme il faut avant de voir ce que nous allons faire. J'ai besoin de voir sa volonté, de voir qu'elle souhaite vraiment prendre les armes. Il n'y aura pas de place à l'hésitation face à l'armée d'Aizen et encore moins face à lui-même. Et même si la présence d'une jeune demoiselle n'est jamais dérangente, je n'ai pas de temps à perdre alors que les combats approchent si vite. Aujourd'hui sera l'une des rares journées que je prends pour moi, même si au final, je le fais surtout pour voir avec la nouvelle exilée ce qu'elle souhaite faire.

Je prends à peine quelques minutes pour tout installé, puis je m'asseois au sol pour attendre la rouquine. L'heure approche et je doute qu'elle me fasse attendre. Elle ne m'a pas donné l'impression d'être quelqu'un qui soit du genre à arriver en retard, surtout qu'elle semble me porter respect par rapport à mon ancien grade de capitaines. Le parc est calme et j'en profite donc pour respirer un peu, plongé dans mes pensées et réfléchissant à ce qui va venir. Franchement, même quand je prend du temps à moi, je ne peux éloigner mes pensées de tout ce qui se passe. Je ne peux pas me permettre le moindre faux pas. Pas avec Aizen. Pas avec tout ce qui est en jeu.

code par toxic heart
 
Jeu 16 Nov 2017 - 6:23
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Tsukino Nadeshiko
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Tsukino Nadeshiko



Je déambulais toujours dans les rues, mon petit sac de sport pleins de biscuits et d’un grand paquet de thé. Je ne savais pas véritablement où je me trouvais, je crois m’être trompé à un croisement, mais je n’en suis pas certaine. Et voilà, je suis perdue, je me sens ridicule… Comment faire ? Je ne me sentais pas de demander mon chemin à un passant, et les panneaux ne m’indiquaient rien de concret… Le nom des rues ne m’était pas utile du tout. J’inspirais longuement, levant la tête vers le ciel pour chercher un quelconque indice. Ça non plus, ça ne m’aiderait pas, mais je n’avais pas d’idée… Dans un gigai, je ne pouvais pas essayer de chercher sa présence, alors je devais me débrouiller seule… Il me restait un quart d’heure avant d’être en retard, j’avais un quart d’heure pour retrouver mon chemin jusqu’au parc… et éviter de sortir de la ville, accessoirement. Tournant à un carrefour qui me semblait légèrement plus vert que les autres, je tentais cette direction…

Fausse…

Bon, demi-tour. Je voilais mon regard et me posais sur un banc l’espace d’une seconde. Comment faisais-je lorsque j’étais au Rukongai déjà ? Ma mère m’avait enseigné un moyen de se retrouver lorsque je me perdais… C’était quelque chose en rapport avec le soleil, le vent, et les ombres inclinées… Lançant un regard dans la direction par laquelle j’étais venue, je plissais les yeux en reconnaissant au loin le bâtiment de l’hôpital qui surplombait les autres habitations. Bien… Kisuke m’avait dit à l’Est, le parc Fureai. Considérant que l’hôpital était à L’ouest et que j’avais descendu la côte de ce dernier… Je devais rebrousser chemin et partir vers l’Est… D’accord… Bon… Eh bien, pas si compliqué que ça… Le tout était d’arriver à l’heure à destination. Mais j’avais encore un peu de temps… Je marchais d’un pas rapide, mes talons claquant le sol dans un rythme saccadé parce que j’hésitais malgré tout, et regardais sur ma droite pour voir la route qui me mènerait au parc.

Enfin !

Ce fut long, mais je l’apercevais enfin, cette petite barrière en fer pour protéger la zone des intrusions animalières. J’inspirais un bon coup, avant de la repousser lentement et de poser mes yeux tout aussi verts que l’étendue qui se présentait à moi. Un coin circulaire, avec quelques bancs en bois, une fontaine centrale, et de grands cerisiers alentours. C’était un endroit agréable finalement, lorsqu’il n’y avait ni blessé, ni espada prêt à vous étriper… À présent, il fallait retrouver le grand blond au sourire démentiel… Personne sur les bancs… à part cette vieille femme qui donnait les miettes d’un pain au curry aux oiseaux… La fontaine… ? Non plus… Juste des enfants qui jouent avec l’eau malgré l’automne qui arrive… Ah, je le vois… sous un arbre à l’autre bout… Mais… Mais qu’est-ce qu’il fait… ? Il y a de la place sur tous les autres bancs pourtant… ? Je me rapproche, plus lentement, et malgré moi, mes sourcils se froncent avant de se perdre dans ma frange… Pourquoi est-il assis sur une nappe, sous un arbre, avec un panier garnit à coté… ?

Pourquoi est-ce que j’ai envie de lancer mes talons sur la tête ridicule de Kisuke ?

Je clignais des yeux à présent… Il semblait perdu dans ses pensées… Que… ? Non, je ne veux pas rougir, ça suffit ! Oui je suis blanche au possible, et oui, je le trouve magnifique ainsi, mais ce n’est pas la question et ce n’est pas au programme non plus, même si cette histoire de pique-nique est clairement un coup monté ! J’inspirais de nouveau une grande bouffée d’air, avant de m’approcher silencieusement de la zone… Voilà, ça ressemble à un rendez-vous, et je me sens mal-à-l’aise, merci débile avec ton chapeau, toi et tes idées lumineuses vous repasserez ! Je laissais glisser le sac d’affaire jusqu’à mon coude pour recouvrir mon visage de mes mains quelques instants… Il fallait que je me calme… Houla… Mes mains sont gelées… Et légèrement bleuit… Je n’avais pas fait attention à la température… Et si je n’étais pas tant gênée que ça, je devais bien reconnaitre que les articulations de mes mains étaient noueuses… Bon, eh bien… je me débrouillerai en arrivant… Il ne reste plus que quelques mètres avant d’être à son niveau. C’est ainsi que, légèrement en biais rapport au vizard, je m’annonçais d’une voix calme.

« Hirako-sama… Merci d’avoir pu m’accorder un peu de votre temps… » Ah… Bon bah le calme était devenu tout doux et inquiet, en fait… Bon… Ce n’est pas grave, poursuivons… « Je… je dois avouer que je ne m’attendais pas à une rencontre de la sorte… mais… J’ai bien fait je crois… d’apporter quelques petites choses aussi… »

Ces quelques petites choses… Hmm… Un thé à la bergamote et aux fruits rouges – de ma création évidemment – avec des biscuits vanillés et recouverts de violettes cristallisées de sucre… Eux aussi, de mon fait… Je ne m’attendais pas à devoir consommer quoi que ce soit en sa présence, je ne m’attendais pas à un rendez-vous, en fait… J’avais juste prévue de le remercier pour son déplacement en sachant qu’il avait déjà énormément de choses à faire, surtout en une période aussi funeste… Aizen n’épargnait personne… Et lui… eux… Subissaient ses méfaits depuis déjà si longtemps… J’espérais qu’au moins, ce que j’avais apporté pourrait égayer un peu sa journée… je devais l’ennuyer avec mes demandes… Surtout que s’il concédait à m’entrainer… Il risquait d’être… déçu… Je ne me suis jamais réellement battue, et mon niveau doit être… monstrueusement faible… Le pauvre aura probablement l’impression de perdre son temps… Je crois… je crois que je n’ai utilisé le fouet épineux de mon shikai que deux fois… en presque trois cent ans…

Je déposais mon sac plein sur la nappe, à côté du panier, et m’asseyais à mon tour, jambes repliées sous mon séant… Je ne me sentais vraiment pas à l’aise dans cette atmosphère, et j’avais du mal à croire que nous allions parler de combat… ça ressemblait tellement à un rendez-vous galant… Maudis sois-tu, Urahara Kisuke, pour toutes tes manigances ! Je n’ai vraiment pas besoin d’être aussi stressée…  

Je le suis déjà naturellement… Alors si en plus il me rajoutait ça…


Jeu 16 Nov 2017 - 18:00
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