Aujourd’hui, Unohana s’occupe d’examens médicaux des shinigamis de toutes les divisions. Bien sûr elle ne serait pas seule pour tout assurer. Elle gère souvent des hauts gradés, comme des hauts sièges ou des vice-capitaines voir des capitaines. Mais ces membres-là du gotei treize ne constitue qu’une infime minorité dans cette grande armée. Seulement en ce jour, il y a beaucoup de soldats passant leur examen médical. On peut dire qu’il s’agit de la période où nombreux sont ceux qui le passent. D’une certaine façon, c’est presque une journée reposante pour Retsu. Pas de cas urgent à traiter, pas de casse-tête médical à gérer. Elle sait de toute manière que son personnel est suffisamment compétent pour se sauver les blesser même ceux aux portes de la mort. Surtout, elle n’aura pas à réfléchir sur le pourquoi de la désertion de Nadeshiko. N’y même si cela à un rapport avec ses recherches ou si cela n’est dû que part ses convictions personnelles.

Le matin, la journée commence avec un combattant de la onzième qui afficha un visage beaucoup plus doux à la vue de la dame de la quatrième. Plus question de jouer les brutes de service de peur de subir des représailles dont le mot douleur n’en serait qu’un euphémisme. Cela la rassure également que le simple fasse que sa présence suffit à calmer les guerriers les plus sauvages. Même s’il s’avère exceptionnel qu’elle sévisse à l’encontre de fortes de tête qui vacille entre l’inconscience et l’insouciance envers leur propre vie. En dépit de sa réputation de femme à éviter de contrarier, Unohana n’est que douceur. Une douceur que personne ne veut voir disparaître, ce qui fait que même les shinigami de la noble n’osent éviter de fanfaronner devant elle. Sinon, elle se verrait obliger de rappeler que leur vie est entre ses mains. Dans ses coups de sang maîtrisés, elle terre encore la kenpachi qui souhaite de nouveau observer le sang couler suite à un bon combat. Hélas, aujourd’hui les seuls êtres assez fort pour lui offrir un certain intérêt savent qu’il ne faut pas essayer de la combattre. Même Aizen a préféré la laisser en paix plutôt que chercher à la combattre lors de sa fuite.

Seulement hors de question de tenter de revivre une époque regrettez. Maintenant, ses adversaires sont les douleurs et les maladies. Ces examens médicaux sont justement ici à ordre de prévention afin d’éviter que n’importe qui aille au front alors qu’il n’est pas apte physique à se battre. Mais aussi psychologiquement, certains sont de bonne constitution, mais leur mentale peut ne pas forcément suivre. Enfin, jusqu’ici il semble que personne ne montre de signe comme quoi il faudra les suivre au cas où.

La journée arrive à son terme. Pour une journée reposante, elle est même un peu trop à son goût. Unohana en a presque peur d’avoir fonctionné de manière trop automatique. Elle a même eu le temps de chercher à savoir quelle composition elle allait montrer pour sa démonstration d’Ikebana. Enfin, il lui reste encore une personne à examiner. À première vue une jeune shinigami de la sixième division. Visiblement, il s’agit de sa première visite au sien de la quatrième. Ce qui n’est pas une mauvaise chose, les visites régulières ne sont jamais bon signe. Ironiquement, malgré l’empathie nécessaire pour travailler ici on espère ne jamais revoir trop souvent les patients. Le capitaine se dirigea en direction de la porte avant de l’ouvrir. Elle appela avec un doux sourire.

- Hana Emilie-san ?

Un nom japonais pour un prénom plus occidental, enfin elle verrait bien vite à quoi ressemble la demoiselle. Qui risque d’être étonné par la taille modeste du cabinet pour l’examiner. Combien même le matériel pour cela est relativement important ! Tapis de course pour l’évaluation cardiaque. Le mannequin d’entraînement, le mur pour les kido si jamais c’est une pratiquante. Les outils pour la gorge, les oreilles eux prennent peux de place et sont déjà désinfecté. Désormais elle allait voir ce que lui réservait la demoiselle.

La jeune fille avait eu très tôt un paillon de l'enfer lui disant qu'aujourd'hui elle devait passer sa visite médicale, la jeune fille en frémi d’avance et elle regarda les bandages sur ses bras.... Comment expliquer cela ? Enfin, son Rendez-vous était plus tard cette après-midi, elle avait tout le temps de ce préparé... Elle alla a la salle de bain ou elle défit ses bandages et regarda ses bras ou des marque de griffes était présente. Certain plus récentes que d'autre montrant que cela durait depuis longtemps... Elle désinfecta le tout et remis des bandage propre et remis les autres a laver. Elle ne pouvait pas se permettre de les jeter déjà que ce là elle les avais chiper...

- Comment, je vais faire... ? Qu'est qu'elle va dire en voyant les bandages... ? Oh et puis merde !

La journée passa trop vite à son goût. Elle avait a peine eu le temps de faire quelque petits truc que , il déjà l'heure d'y aller .... Ne maîtrisant pas encore le shumpo la demoiselle y alla a l'ancienne : à pattes. Le long du chemin, la jeune fille réfléchie a comment y échapper... Mais si elle fessait faux bon à cet examen, pas sûr que le capitaine laisse passé ça... Elle ne l'avais pas encore vu pour le moment donc ça devrait allait... Enfin elle l’espéré... Elle continua son chemin et fini par arriver à la quatrième. Elle se posa sur une chaise, et même pas cinq minutes plus tard, on l'appela. Elle leva les yeux ver une femme d'âge mûr apparemment, elle était grande un visage bienveillant de longs cheveux noirs noué en tresse devant elle. Sans savoir pourquoi elle eue un frisson et tout son corps lui hurla ' VA T'EN VITE !' Mais elle réprima cet instinct et se dirigea sagement ver la dame quoi que beaucoup intimider.

- 'soir...Madame...

Emilie put entrevoir quelques que appareils dans son champ de vision et ses yeux s’agrandir d'horreur, attends...? C'était une usine de torture, c'est ça ? Au putain.... Elle se mit a tremblais un peut avent de secouer la tête vilement et de soupirer. N'importe quoi... Un docteur sadique comme si ça exister... Elle tira nerveusement sur les manches de son haut pour tentais de cacher ses bandages semble-t-il beaucoup trop voyant a son goût ! Emilie n'était jamais allé voir un docteur quand elle était malade les plantes dans la forêt était suffisante pour se soigner tout le monde le savait... Encore fallait-il trouver les bon spote ! Ce qu'Emilie avait trouver d'ailleurs.... Sa vie dans ma forêt isolée de touts avait ses bons cotés parfois... Bon espérant que le fait de vivre toute seule dans la forêt était par marquer dans son ' dossier '. Finalement, un peut curieuse, elle dirigea son regard ver la femme demandent d'un regard la permission d'entrer. Certes, elle avait quasiment aucune éducation pour une petite noble, dont la famille avait quasiment disparu étant donné qu'elle était la seule survivante ! La capitaine le savait elle ? Elle ne pensait pas... Qui se souvenait des Hana de toute façon ? À ses souvenirs, sa mère lui avait dit que leur clan était très discret et que peut de personne désormais savait qu'il existait.... C'était encore le cas aujourd'hui ? Va savoir. Emilie s'en fichait a vrais dire....Ça ne changerait pas grand chose.. Et si jamais on venait à refaire son éducation eh bah bon courage ! Il y en avait du boulot ! Et la capitaine allait en avoir ! Emilie n'aimait pas qu'on la touche... Déjà, car elle n'en a pas l'habitude et de deux car elle ne supporte pas ça... Mais elle allait faire des effort quelque chose lui disait que si elle ne donnait pas du sien elle allait le regretter.... Elle soupira et releva la tête et marmonna

- Nan, mais pourquoi il n'y a que des géant ici? À croire que je suis une mini-pousse ! Franchement ! je suis sûr que c'est à cause de mes deux air bag ! Ce sont eux qui m’empêchent de grandir... Quoi que je grandirais plus maintenant.. Oh fait chier...

Éperons que la capitaine ne l'entende pas...

La dernière shinigami de cette journée semblait bien jeune. Ainsi qu’assez timide de nature ou intimidé par l’obligation d’interagir avec un capitaine. Unohana voulut lui montrer un sourire rassurant pour apaiser la nervosité de la demoiselle juvénile. Le sens de l’observation de capitaine ne manqua pas d’apercevoir les bandages de la patiente. Si la jeune fille ne tirait pas autant sur ses manches sans doute ne l’aurait-elle pas aperçue aussi rapidement. Elle lui posera après l’auscultation, il vaut mieux savoir la raison de ses bandages avant de prendre le risque d’aggraver des blessures qui ne seraient point refermées. Il pourrait s’agir d’autre chose comme des tatouages récents, mais dans ce genre de cas l’expérience de la dame de la quatrième lui a appris qu’il faut toujours vérifier. Même une personne honnête peut se tromper ou minimiser les dégâts ainsi que leur conséquence.

- Rassurez-vous tout va bien ce passer.

Dis telle d’un sourire chaleureux avant de la laisser entrer et fermer la porte. Une chance qu’Unohana fasse partie d’une profession où même lorsque les gens ignorent tout de vous ils vous font pleinement confiance. Inversement, le médecin a également confiance en son patient afin qui lui dise tout ce qui le met à mal pour enfin pouvoir le guérir. Il reste néanmoins des cas ayant la tête dure refusant les soins même les plus élémentaires et basique. Dans ce genre de cas, Retsu essayait toujours d’offrir ses soins le plus délicatement possible. Sinon, si la vie du shinigami est en danger alors il lui reste à montrer une partie de son ancienne vie afin qu’il n’ose se désister de sa proposition. Seulement, elle entendit la petite Hana marmonner quelque chose. Sans se retourner, elle fit mine de ne pas avoir eu l’ouïe assez fine, ce qui n’est guère faux. Au vu, qu’elle ne parvient pas à tout déchiffrer, mais au final elle décida de tester la demoiselle afin d’entrevoir ce qu’elle a dit !

- Vous avez dit quelque chose ?

Elle prendrait note avant de lui indiquer le lit. Elle lui donna dans les grandes lignes le déroulement de la visite médicale. Unohana allait d’abord ausculter le corps d’Émilie, a commencé par la bouche, la gorge, les oreilles avant de tester sa faculté à écouter d’où vient le son grâce à un casque. Elle devait appuyer sur un simple bouton s’il elle pense que cela venait de la gauche ou de la droite. Avant d’effectuer un test de vu des plus basiques qui consistent à lire une affiche avec des lettres en cachant un œil puis l’autre. Elle en vient à lui demander de descendre le haut de sa tenue de shinigami et de se courber vers l’avant afin qu’elle puisse observer son dos. Si jamais elle refusait, Retsu se verrait obligé de lui demander avec insistance avec son sourire intimidant. Celui qui fait plier même des capitaines comme Kyoraku ou Kenpachi. Avant de lui demander de se rasseoir et écouter sa respiration. Or dans tout cela les bandages n’en furent que plus flagrants.

- Puis-je savoir la raison de ses bandages ?

Une question son un ton presque atone, mais doux, patientant d’avoir la réponse.

- Si besoin, nous pouvons retirer les bandages j’ai amplement de quoi les refaire, de plus il faut que je sache si cela ne va pas entraver la suite de la visite.

La jeune femme soupira et entra dans la pièce, elle pu ainsi mieux l'observer. Des tas de trucs et de chose qu'elle ne connaissait pas... Et elle eue un peut peur pour le coup... Elle secoua la tête et son ornement dans les cheveux fit un léger bruit. Ah, elle l'avait dit a voix haute... ? Eh merde....

-Je.... Je me parlais à moi-même.... Mentis elle après avoir réfléchi...

Certes, c'était moche de mentir, mais Emilie ne tenait pas a ce que la capitaine sache ce qu'elle a dit ! C'était... Trop humiliant.... Elle soupira et elle alla prendre lace sur le lit comme lui indiqua la capitaine... Puis viensla question tant redoutée, la jeune femme soupira et ne répondit pas tout de suite, elle réfléchissant aux conséquences que cela pouvais avoir si elle lui disait l’horrible vérité... ? La ferait-elle interner la jugent inapte pour ce travail ? Inconsciemment, la jeune fille paniqua, sa respiration devient plus rapide et elle posa une main sur un de ses bras, son regard croisa celle de la capitaine et Emilie se calma, comment, pourquoi ? Bha la capitaine avait une aura apaisante.... Bon autant fait comme un pansement... L’arracher d'un coup ça fera moins mal...

- La raison de ses bandages... ?

Emilie inspira un grand coup et releva ses manches avent d'enlever ses bandages a ses deux bras. Sur les dits bras, on voyait des marques plus ou moins récentes, mais on pouvait aussi voir des traces de sang séché très récente, tout cela à cause de cauchemar plus ou moins violant...

-Rassurez-vous, je ne me mutile pas... J'ai... Je fais ça quand je dors....

La capitaine n'avait pas besoin de savoir le pourquoi du comment Emilie ajouta

- Et ce n'est pas la peine de me faire cracher le morceau, je ne le cracherais pas... Vous n'aviez pas besoin de le savoir.......... Je ne veux pas qu'on sache....

Emilie baissa la tête et sera les dents... C'est dur pour elle qu'on voit l'état de ses bras... Et elle avait peur très peur... Elle soupira pour se calmer même si on pouvait voir qu'elle tremblait un peut, elle plongea son regard dans celui du Retsu, puis sa vu se brouilla et elle compris qu'elle pleurait.... QUOI?! Non ! Elle essuya ses larmes rageusement et détourna le regard.

- S'il vous plaît n'en parlez pas au capitaine....

Que se passerait-il s'il le savait ? Trop de questions sans réponse, elle laissa tomber ses bras avent de les ramenait contre elle et elle caressa l'ornement dans ses cheveux comme si c'était fragile. Ce geste lui donna un peut plus de confiance en elle pour affronter cette fichue visite... Et on était encore qu'au début ! Eh, bah, il y avait encore un long chemin à faire !

Unohana ne vu pas de raison assez conséquente pour connaître les paroles de la petite Hana. Elle mit sa sur le stresse des hôpitaux ainsi que la rencontre avec un capitaine qui va s’occuper de la visite médicale à de quoi déstabiliser les jeunes shinigami. Notamment si ces derniers sont impressionnables. Néanmoins, Retsu sentit que la principale inquiétude de la jeune fille venait de la provenance de ses blessures au bras. Elle commençait à faire une crise d’anxiété. Alors, qu’elle s’apprêter à lui parler afin de la calmer, le regard doux de la dame de la quatrième suffit à produire cet effet. Hana répéta la question et la doctoresse acquiesça sa question de la tête. Elle vit alors sa patiente inspirer profondément et elle retira ses bandages. Étrange, les blessures ne semblent pas venir d’un combat. C’est lors qu’elle illumina son regard d’étonnement en entendant qu’elle se mutile durant la nuit. Elle a déjà bien pu observer ce genre de plaie dans sa longue vie, mais il reste rare de voir des gens venir pour ça.

Visiblement, elle est sur la défensive. Ses cauchemars doivent avoir une source de terreur terrible pour qu’elle s’inflige cela elle même. Lui faire parler de ses rêves risque ne pas être possible aujourd’hui, elle allait devoir gagner sa confiance avant. Cela pourra sans doute prendre des mois. Contrairement à la légende Unohana n’utilise pas son terrifiant sourire à tout va. Soudain, Émilie se mit à trembler et à pleure. Alors la femme médecin, posa sa main sur son épaule une à deux secondes avant de la retirer afin qu’elle s’aperçoive qu’il y une personne pour la soutenir.

- Ne vous enfaîte, je n’en parlerais pas au capitaine Kuchiki.

Du moins, pas temps que cela ne menace pas la santé de la petite demoiselle pensa-t-elle. Elle commençait à réfléchir à plus d’une solution afin de soulager le fardeau de sa patiente qui à la base venait pour une simple visite médicale.

- N’ayez crainte, je ne vous poserais aucune question sur vos cauchemars en eux même. Cependant, je vais devoir vous poser d’autre question afin d’éviter qu’au réveil se trouvent de nouvelles blessures.

Elle la fixe posément, sans la moindre once d’agressivité. Parler doucement sans attendrir la voix aidait à relaxer son interlocuteur ici son interlocutrice. La patience est le meilleur allié si on veut vite régler le problème. Paradoxal et pourtant se précipiter pour allez plus vite ralentissait bien souvent davantage qu’accéléré les événements. Ou bien souvent dans la mauvaise direction.

- J’aimerais que vous parliez de comment vous sentez vous lorsque vous allez dormir. Je pourrais ensuite savoir quoi faire afin d’aider à avoir des nuits plus calmes.

Elle n’en oublie pas la visite médicale et son but, mais les tests sont assez rapides à effectuer. Le mal de la jeune demoiselle lui risque de perdurer encore un moment si personne ne fait rien.

Unohana put constater à quel point la jeune shinigami pouvait vite reprendre son calme en choisissant les bons mots. Si seulement tous les shinigamis pouvaient être comme ça, les aider serait beaucoup plus facile. En plus elle accepte facilement d’être aidée même si cela semble à contrecœur. Elle la félicite en son for intérieur d’être aussi coopérative. Retsu prit soin d’analyser attentivement les paroles de la jeune fille. À première vue ses cauchemars sont soit dus à une relation dans son entourage qui la stresse ou un évènement qui la tourmente encore. À moins qu’elle ne se reproche une faute. Des théories, mais elle ne pouvait pas les certifier. Seuls, l’attitude et le ton d’Hana pourraient l’aider à s’approcher de la vérité. Dans tout ça, ses bras servent d’exutoire afin d’évacuer son stress, si on ne fait rien elle pourrait se retrouver un jour avec bien pire que des plais sanguinolente. La novice regardait la dame de la quatrième au visage calme en pleine réflexion.

- J’ai déjà mon idée pour vous aider à mieux dormir et surtout vous évitez de vous griffer les bras durant vos cauchemars.

Elle prit une petite pause avant de réfléchir à comment tourner ses prochains mots. On entre plus dans la question de surface, mais bel et bien intrusive. S’il y a bien un moment où il ne lui faudra pas se braquer, c’est celui-là. Elle prit alors un ton qui se voulait davantage rassurant.

- Avez-vous une idée de la source de ses cauchemars ? Réfléchissez bien et prenez votre temps. Il peut s’agir aussi bien d’une relation dans votre entourage qu’elle soit personnelle ou professionnelle ou même un évènement vécut qui vous marque encore. Parfois, il peut même s’agir d’un reproche à soi qu’on cherche à réprimer sans le faire totalement.

Surtout laisser le temps de la réflexion. La petite nouvelle de la sixième division devait absolument retenir qu’il ne s’agissait pas d’une course et le capitaine de la quatrième pense savoir quoi dire afin de la rassurer à ce sujet.

- Ne vous inquiétez pas sur le temps qu’on va passer, nous autre médecin de cette division ne comptons plus nos heures depuis longtemps et si vous vous demandez quoi dire à vos collègues ou à votre capitaine sur la raison de la durée de la visite médicale, je vous aiderais également.

Cette phrase est à double tranchant soit cela l’apaisera davantage ou va la gêner de prendre autant de temps pour une simple visite médicale.

La jeune âme eut un mouvement de recul lorsque Unohana lui demanda de parler de la source de ses cauchemars. Le traumatisme est vraiment violent, car elle a la réaction d’une personne qui cherche à fuir un danger alors qu’ici il n’y en a pas. Retsu dû tendre l’oreille pour tout entendre. Qu’avait-elle fait qu’elle ne se pardonne pas ? Elle remarque qu’elle se gratte les bras peu après sa déclaration, ce toc à t’il un lien direct avec sa peur ? Où s’agit-il juste d’une solution pour évacuer son stress ? Enfin, elle rebondit sur sa remarque d’être traité de monstre sur une voix douce afin de l’apaiser.

- Jamais je ne vous traiterai de monstre.

Si la capitaine de la quatrième la traité ainsi elle se propulserait en haut du podium des personnes les hypocrites. Si aujourd’hui le terme monstre est révolu dans l’esprit de la masse. Ses actes passés eux demeurent. Le Kenpachi actuel ne le sait que trop bien, tout comme Yamamoto. Elle reste encore à ce jour la plus grande meurtrière de l’histoire de la soul society et sauver aujourd’hui des vies n’effacera rien. Seulement, elle ne rabaissera pas Hana qui de son jeune âge a dû vivre la pire des tragédies. De plus, tout le monde n’est pas fait pour traverser presque idem les horreurs du monde à l’état pur. Elle surveilla les bras de la jeune shinigami et faisant attention à ce qu’elle ne cherche point à se gratter jusqu’au sang.

- Ne vous inquiétez point. Pour n’importe qui, il est toujours difficile d’affronter de face ses démons les plus effrayants.

Elle continuait à vouloir la rassurer. Dans ce genre de cas ce qui rendait heureuses de façon paradoxale la dame de la quatrième, elle est obligée de montrer de la douceur et non sa puissance afin de réussir.

- Je vous remercie de votre sympathie, mais je ne fais que mon devoir.

Il n’y a pas besoin d’avoir étudié en psychologie pour observer l’inquiétude au sujet de cette histoire sur le visage ou même le langage corporel d’Hana. Unohana, réfléchissait à sa dernière déclaration. Alors comme ça il y avait beaucoup de sang dans son rêve ? Cela peut soit signifier que l’événement vécu l’a fortement blessé ou que cette journée fut sanglante.

- Cet événement fut incroyablement blessant ou est-ce qu’il y a eu beaucoup de sang versé ce jour-là ?

Elle sentait une rechute venir. Un poil de pessimisme ? Non, cette petite démontre une immense gêne et peur à parler de son vécu. Il lui fallait encore s’exprimer afin de l’apaiser.

- N’ayez pas peur de ne pas réussir à parler aujourd’hui. Je serais toujours présente ici et à la quatrième il aura toujours quelqu’un pour vous aidez à cicatriser et passer outre vos cauchemars.

Elles avaient effectivement tout leur temps. Qu’importe si Unohana ne parvient pas à l’aider aujourd’hui, les premiers pas sont toujours les plus difficiles avant de savoir marcher.

Apparemment le sang versé sur le mur n’est pas une métaphore. Sinon, la petite Hana n’aurait point perdu son sang froid à ce point. En réalité, Unohana eut l’impression que la colère de la jeune fille ne fut pas réellement dirigée contre elle, mais contre autre chose. La demoiselle pose ses mains sur sa tête et rit, est-ce un rire nerveux ? Retsu appose ses mains ses sur épaules.

- Ne vous en faites pas, je ne suis énervé pas, je suis là pour aider à soulager votre fardeau.

La débutante se mit à pleurer et elle essuya ses larmes avant que la dame de la quatrième ne tente quoi que ce soit. Elle écouta attentivement, l’histoire de la gamine. Sans aucune moquerie ou geste qu’il laisserait le penser. Ce n’était là que ses élucubrations lorsqu’elle fut enfant. Plus elle l’entend rire plus, elle se persuade qu’il s’agit de rire nerveux pour évacuer la pression dans son cœur. Une chose l’intrigue, remercier au lieu de haïr ? Elle haussa les sourcils de surprise en étendant qu’elle a eu un jumeau. L’avait-elle tué ? Unohana posa ses mains pour guérir les plaies de la jeune fille qui se grattait sans le vouloir. Il ne fallait pas l’interrompre elle vide son sac et sa conscience se soulage. Cela doit être un crime gravissime si elle pose la question si elle pouvait être encore une shinigami après lui avoir confessé ses actes.

- Mon rôle n’a jamais était de juger les actes d’autrui, mais de les aider à les supporter et soulager de leur fardeau. D’ailleurs, je doute réellement que votre crime soit grave à ce point. Vous n’imaginez pas le nombre de criminels qui se sont repentis et qui se battent encore aujourd’hui pour le bien de tous.

Le capitaine pensait également à elle, mais dans son cas c’est qu’ils n’ont pas pu faire autrement. Hors même sans connaître son crime elle ne s’imagine pas qu’elle est put commettre puisse être pire que les siens. Elle répéta ses paroles pour la gamine qui luttait contre ses démons.

- N’ayez crainte, il n’y a que si je présent un danger pour un tiers que je me doive d’intervenir. Or pour le moment, je ne sens pas que vous puissiez vous en prendre à autrui à cause de vos rêves. En réalité vis-à-vis, celle qui est le plus en danger est vous même. Alors, aller si et exprimer vous librement.

Dit elle d’un sourire apaisant. La doctoresse trouve ça charmant qu’une patiente dans son cas pense toujours à s’excuser, même si de son point de vue cela n’est pas toujours nécessaire. Au moins, cela a le mérite d’informer sur la personnalité de la jeune recrue.

Patiente, Unohana attendait les explications pour trouver une solution et il n’y a pas à dire cette fois la jeune shinigami se transforma en moulin à parole. Plus possible de l’arrêter et ce n’est pas un mal. Alors Retsu n’allait point chercher à la stopper ou essayer de la reprendre. La soutenant contre elle comme s’il s’agissait d’une enfant, ce qui n’est pas complètement faux du point de vue d’un shinigami. Elle ne toucha cependant plus aux plaies suffisamment guéries pour le moment pour ne plus laisser de sang couler.

Première nouvelle qui l’informe beaucoup plus qu’il n’y paraît. Si elle avait quatre ans lors de l’événement qui l’a traumatisé alors les sensations vis-à-vis de son jeune âge combiné à ses souvenirs peuvent amplifier la terreur qu’elle a eue. Ainsi elle a vu sa mère périr ainsi ? Pas étonnant qu’elle en fasse des cauchemars et son frère jumeau… Elle ignore comment cela a pu, mais visiblement à la description elle a cru au départ qu’elle parlait d’un hollow. Sauf, qu’à aucun moment elle ne dit qu’il s’agit d’un monstre gigantesque. Surtout qu’abattre même un hollow de base à cet âge serait un exploit monstrueux.

Ensuite, elle a perdu le contrôle d’elle et s’est battue pour tuer son frère, mais également pour sa survie. Alors au moment de trépasser le frangin a visiblement repris partiellement le contrôle de sa personne et supplié d’être tué avant de faire encore plus de mal. Étrangement, sa mort est-ce son souvenir qui lui fait ça ? Normalement, les simples âmes ne disparaissent pas en poussière. À moins qu’il s’agisse d’un faux hollow. Des bribes de souvenir de sa vie antérieure qui se mélange à celle existante ? Aucune idée et pour le moment ce n’est pas l’important. Le capitaine commence tout juste à visualiser le pourquoi du cauchemar. Elle mit une main sur une des épaules d’Hana.

- Je pense commencer à comprendre d’où vient la source des cauchemars. Il me faut hélas, poser une dernière question afin d’éviter des théories partant dans toutes les directions.

On arrive au bout et elle s’en veut de prolonger cette épreuve pour cette petite. Seulement, il faut qu’elle passe outre ses larmes et qu’elle arrive à prononcer le plus dur.

- Il me faut savoir ce que vous regrettez le plus de cette nuit. D’avoir vu mourir votre famille, d’avoir tué votre frère ou de leur avoir survécu à tous. Surtout prenait votre temps pour répondre.

Le capitaine de la quatrième n’avoua pas sur l’instant, que sa guérison ne s’effectuerait pas en un claquement de doigts. Elle sentait plusieurs choses là-dedans. Un deuil qui peine à se terminer, des regrets, des remords et surtout une hantise que cela recommence.

La réponse n’était évidement pas simple à sortir et quand nous savions au fond qu’elle était la réponse à dire. Alors même durant les longues minutes de silence de la jeune fille, Unohana ne pipa mot. Comme elle s’y attendait, le petit shinigami ne savait pas réellement ou plutôt n’ose pour le moment voir la vérité en face. Combattre ce genre de démon n’est jamais chose aisée. Au point que la juvénile shinigami se mit à jurer ? Cela fit hausser un sourcil à Retsu qui s’interrogea s’il ne fallait pas bientôt devoir tout de même remettre sur les rails la patiente. La gamine se recolla et se décolla d’elle avant de s’excuser en rougissant. La capitaine de la quatrième se mit à sourire de façon timorée. La pauvre petite était perdue entre ses souvenirs et la réalité. Cette séance est peut-être plus rude pour son esprit qu’elle ne l’aurait cru. Il vaut mieux alors y mettre un terme afin qu’elle se repose et s’il le faut reprendre plus tard. Elle attendu un peu après qu’elle est faite mention de sa mère en touchant son ornement.

- J’ignore si vous allez réellement vous arrêter de vous gratter. Pour le moment, il faut savoir si c’est lié à vos cauchemars ou s’il s’agit d’une réaction fasse à un stress intense. Quoi qu’il en soit cela ne s’estompera pas du jour au lendemain. Commencer déjà par tourner la page afin d’écrire sur les nouvelles et cette manie cessera.

Aujourd’hui, il est trop tôt pour savoir si le fait de se gratter les bras va continuer ou non. En réalité, elle sait que c’est rapport au stress, mais est-ce que c’est pour toutes les situations ou uniquement celle-ci ? Hélas, son expérience cela ne lui donne pas réponse à tout. Unohana fut heureuse d’entendre parler ainsi Hana. Seulement, en écoutant sa voix elle sentait qu’elle ne lui disait pas tout. Et lorsqu’Émilie reprit la parole, quelque par sa rassura la dame de la quatrième. Car on ne peut passer aussi aisément sur une partie de sa vie aussi douloureuse. La médecin laissa sa patiente parler avant de conclure sur tout ceci.

- Je sais qu’il est difficile de s’exprimer sur nos peurs les plus primaires ainsi que chasser nos plus féroces démons de notre vie. Mais il faut savoir donner du temps au temps. Je pense qu’on a assez progressé aujourd’hui. Il vaut mieux vous laisser vous reposer. Je vais vois faire une ordonnance afin de prendre des médicaments pour vous aidez à vous relaxer ainsi que des exercices de relaxation. Nous ferons alors le point à notre prochain rendez-vous. Je sais qu’il va probablement vous paraître incroyablement loin, mais ne vous enfaîte plus vous irez mieux et moins vous y penserez.

Elle conclut dessus avec un sourire. Elle lui laissa le temps de reprendre ses esprits avant d’enchaîner sur les tests qui ne fut qu’une simple formalité. En dehors des blessures, il n’y avait rien à signaler. Unohana espère juste que cela ira mieux pour la shinigami en herbe.