Le solei avait tapé fortement en cette journée, et le ciel  totalement dégagé ne semblait pas refléter l’état de prudence qui s’était pourtant installer au sein même du Seireitei. Le noble Kuchiki s’était enfermé tout ce temps en son propre bureau afin de récupérer le retard accumulé, malgré les efforts de son subordonné.  Il ne pouvait lui en vouloir, bien au contraire. C’était plutôt lui que l’on devrait sermonner, car bien qu’il n’était plus à la Quatrième Division, Byakuya était encore convalescent, et n’aurait dû reprendre le travail que quelques jours plus tard…non point de suite. Mais le fait est, que le noble Roku ban tai Taisho n’était pas des plus patients et surtout, il se sentait coupable sur beaucoup de points.  Bien qu’il ne le confie pas, Byakuya avait conscience qu’il lui fallait changer certaines données.

D’une main experte en tout point, il  arbora une signature sur le bas du document avant de le replié d’une gestuelle preste et concise avant de repousser soigneusement la chaise sur laquelle il était assit, avant de se redresser sur ses jambes  engourdies  par ces longues heures administratives. Byakuya s’étira discrètement malgré qu’il soit seul en son bureau, et se dirigea enfin vers le socle ou reposait Senbonzakura. Il le plaça à son flanc, non sans avoir effleurer du bout des doigts la surface lisse du fourreau avant de s’en saisir, ressentant alors ce lien qui le reliait à cette seconde partie de son âme.  Ils avaient longuement parler, pendant que le noble se devrait de se reposer  Laissant alors ses plaies  se refermer et guérir.. pourtant il en restait une.. une profonde et encore visible à travers le bandage qui entourait encore son torse.

D’un simple mouvement, Byakuya se détourna définitivement de son bureau afin de le quitter et referma la porte avec soin derrière lui. Ses pas résonnaient faiblement sur le plancher ciré des lieux, laissant simplement entendre le frottement de son habit à chacune de ses avancées. Son écharpe  tenait toujours place autour de son cou, bien que la chaleur soit encore bien marquante en cette fin d’après midi. Son regard sembla fixer un instant ces cieux si dégager, comme y cherchant un semblant de paix,  alors que son visage n’exprimait rien de particulier ci ce n’était ce calme impassible et infranchissable. Ses iris  ombrageux se voilant enfin par des paupières bien indifférentes. Immobile pendant quelque secondes, le noble crut ressentir comme le passage furtif mais bienfaiteur du zéphyr. Ses bras invisible venant à peine soulever le dessous de son habit, effleurant la peau de ses jambes.

Soudain conscient de ce léger abandon, Byakuya rouvrit les yeux, et se contenta d’avancer sur la passerelle, pour rejoindre les pavés régulier de la coure, venant à rejoindre les rues  du Seireitei, menant aux grands axes. Il n’avait pas réellement de destination précise, mais c’était une petite pause qu’il pouvait s’accorder avant de s’en retourner chez lui et régler cette fois ci les affaires du clan. C’était sans doute cela sa différence avec ses autres collègues.  Il lui apparaissait qu’il n’en finissait jamais avec les responsabilités et les devoirs. C’était alors bien compréhensible que notre noble Roku ban tai Taisho en était venu à écrire tout bonnement un livre sur l’Etiquette en seulement.. 26 chapitres.  Si vous ne me croyez par aller donc voir votre libraire.

Marchant d’un pas tranquille et calculé, Byakuya ne croisa jusque là absolument personne. C’était un peu  ce qu’il recherchait dans un seul. Le chef de clan  n’avait nul désir de rencontrer quiconque, par même l’un de ses nouveaux collègues. Il ne les connaissait guère.. pas même de visu. L’une avait un air proche de Dame Yoruichi et le poussait à la vigilance, tandis que le second était peu être… un peu trop relâché ?.. Possédant un même regard qu’il avait connu par le passé.  Mais bientôt ses pensées dérivèrent sur ce qu’il s’était passé il y avait peu, concernant sa sœur et cette trahison. Il pouvait encore voir cette lame arriver droit sur Rukia…venant froidement se planter en son sein. Il avait alors ressentit comme une douleur intense et inflexible, avant d’être envahit par un froid étourdissant, lui faisant perdre le contrôle de ses jambes. Aucun son ne pouvait quitter ses lèvres, tandis que sa vision se troublait.. Ce jour là, il avait bien cru périr, et n’en avait nul regret, car il avait fait ce qu’il fallait. C’était le prix pour sa faute.

Alors qu'il arrivait à un carrefour, d’une main gantée, il vint passer un doigt sur la surface du bandage, comme voulant chasser la douleur du passé. Mais elle restait en son esprit. On lui avait donné une chance.. La chance d’avoir une bien meilleur conduite.  

Voila bien une chose à laquelle il ne s’était point attendu. Croiser l’un de ces capitaines auxquels il songé, il y avait de cela quelques minutes seulement.. si ce n’était pas des secondes. En d’autre circonstance, Byakuya aurait sourit de cela, du moins.. Intérieurement. Ses pupilles anthracite se fixèrent sur ce visage souriant et détendu qui se renait au devant de lui. D’un simplement mouvement du visage il répondit donc à son salue et parla d’une voix monocorde, tandis que le soleil, semblait être le seul témoin de cette rencontre fortuite. :

- Bonjour a vous Hiyuu taicho.

Le noble n’avait pas forcement très envie de parler, mais toujours est il que ce nouveau taisho l’intriguait d’une certaine manière. Ce n’était pas tout les jours qu’il y avait un changement de capitaine, bien que lui même était en fonction depuis peu, si l’on compare à certains autres. Byakuya ne détacha point ce personnage de son regard, dénotant l’aisance dont il faisait preuve face à lui. Ce n’était pas courant à part quand il s’agissait de’Ukitake ou bien de Shunsui. ; mais e la part d’un nouveau, il y avait là, sans doute une pointe de mérite, ou alors cce n’était que fanfaronnade, auquel cas, cela serait un peu trop inconscient… mais cet pointe d’intelligence qu’il pouvait lire dans ce regard, détrompait totalement cela.

- Je me porte bien et vous même? Et je ne puis réellement dire que je travail en quoi que ce soit en me promenant ici. Je me trompe?

Fit il entendre, alors que ça voix n’avait pas bougée d’un iota Durant sa petite tirade, aussi concise que construite. Le fait est, qu’il ne songeait plus même à ses sombres souvenirs concernant les traitre et cette inaction qui avait bien faillit coûter la vie de sa jeune sœur, sa fierté qu’il ne révélait à personne.. par même à la plus concernée. C’était à son amante le silence qu’il dédiait ses confessions. Jamais encore le noble Roku Ban tai Taisho n’avait osé se séparer de sa maîtresse. C’était elle qui le maintenait dans la bonne conduite sans même se relâcher. Pourtant en ce jour, il s’était rendu compte qu’il y avait bien plus puissant que cela.. et plus juste. Une tout autre raison de vivre. Non plus des promesses, mais ces personnes à ses côtés. Lui qui avait mit tant de barrières entre eux et lui-même.. voila qu’il s’en rapprochait. C’était un peu ironique dans un sens, mais aussi une preuve de changement de sa part.

Son menton s’enfonça un peu dans le recouvrement de son écharpe de soie, tandis qu’un petit silence venait tout bonnement de prendre place. Byakuya pourrait tout aussi bien écourter cette rencontre, aussi vite qu’elle semblait être apparue, mais il n’en fit rien. Ils étaient dans une période de grand trouble et si les capitaines n’apprenaient pas à former une certaine cohésion, alors cela signerait la perte de la Soul Society. Il se racla partiellement la gorge et finit par demander de cette même impassibilité qui le caractérisait, contrastant assez avec le comportement de son interlocuteur..

- Et vous même que faites vous par ici? Une sorte… d’inspection des lieux?

Après tout, il pouvait se montrer un peu curieux lui même, et cela le changeait de Dame solitude. Quoi qu’il en soit, l’ombre du mur, venait doucement croquer la surface chaude des pavé, abritant lentement nos deux compères de la morsure du soleil.

Le noble se contenta d’observer son interlocuteur qu’il ne s’était point attendu à croiser ici. Le visage impassible de toute expression, bien qu’en lui même il devait admettre qu’il serait stupide de croire qu’il serait le seul à profiter  un peu de ce soleil.  De plus, combien de temps pourrait on profiter d’une telle chose, alors qu’Aizen et ses troupes semblent se former quelque part dans le Hueco Mundo.  Ses hommes étaient encore ébranlés par ce qu’il s’était passé, et certains semblaient vraiment remettre en question leurs fonctions, comme leur confiance envers leurs collègues. Une vague de doute les étreignait… alors.. que pouvait imaginer Byakuya  concernant les hommes de Takumi.

Leurs regards se croisèrent n instant, le pourpre et le gris. Cet homme saurait il reprendre sa Division ? De toutes les manières il le devra.  Il inclina lentement son visage pour approuver ses dires, toute fois. Puis il se contenta de détourner un peu le regard :

- Il ne sera pas facile de faire renaître la confiance au sein de votre Division. Bien plus que dans n’importe quelle autre. Cependant je ne doute pas que vous y parviendrez.  Vous n’êtes pas Aizen, ni même un traire.. il me semble.

Son regard se fit plus intense sur sa personne, alors que le vent vint soulever  les pants de son écharpe, qui ornait son dos. Le silence ne fut cependant qu’un court instant,  car le noble Roku ban tai Taisho reprit la parole.

- Je me trompe?

Non pas qu’il lui démontrait qu’il se doutait  de lui, mais parce qu’il voulait simplement y voir une certaine détermination sous cette tranquillité.   Byakuya  ne le connaissait point assez pour dire s’il serait où non un bon taisho et ce n’était point à lui de faire ce genre de constat, mais bien aux hommes de la Cinquième Division.. et le So taisho. Nullement sa personne.  De plus s’il le faisait.. qui le jugerait donc lui même? Alors qu’auparavant, Byakuya ne s’intéressait pas même à ses propres hommes.  Son regard se fit un moment lointain. Il revoyait encore Renji l’attaquer tout en lui parlant de sa conduite. Lui qui pensait que jamais ses crocs ne l’atteindraient.. Byakuya s’était trompé lourdement sur le sujet, tandis qu’il pouvait encore ressentir sa lame tout contre son cou, le sang  chaud, glissant sur sa peau.

Le noble inspira lentement en lui-même,  comme pour se détacher de ses songes et reporta son attention sur le jeune Taisho qui lui faisait face. L’ennemi comptait sur leur déstabilisation. Ce doute qui  résidait au sein de leur rang.. à se méfier des uns des autres. Mais le Kuchiki n’avait pas l’intention de jouer ce jeu là. Il avait vécu deux mois avec ce genre de chose, et cela lui avait presque coûter cher…. Alors cette blessure en son sein,  ce n’était  qu’un rappel de son erreur.  Il  avait fait confiance à la logique et aux règles, au lieu de ce fier à un esprit d’analyse et sceptique… créant ainsi des forces d’inerties quasi destructrices.  Ruia lui avait pardonné, mais lui-même ne le faisait point. Il se devait cette fois ci d’agir comme il le fallait, et non plus comme on l’attendait de lui.

Byakuya restait soigneusement à l’ombre, non pas que la chaleur lui était importune, car en ce cas, il se serait point permit de se promener dans un tel endroit, mais serait rester à la fraicheur de ses propres appartements. Non, simplement, il serait quelque peu mal venu qu’il attrape un quelconque coup de soleil, ou un teint plus… mâte. Ceci n’était pas réellement de l’ordre de la noblesse. Lentement, il éleva l’une de ses mains gantées, afin de retirer l’une de ses grandes mèches, de son regard placide et attentif, avant d’approuver d’un petit mouvement de tête son congénère. Le temps était un puissant allié pour ce qui était des blessures. Mais il fallait la patience de s’accorder une telle pensée sage. Une chose qui lui avait lourdement échappé arp le passé, car l’impétuosité était alors comme une seconde nature en sa personne. Ses blessures avaient fini par se faire plus douces…. Mais jamais.. jamais cela n’avait pleinement disparu. C’était indélébile.

Son regard ombrageux se porta alors un instant dans les cieux.. là même ou Aizen et ses compagnons avaient diqsparu, pendant que lui-même agonisait dans les bras de sa sœur.

- Ce n’est pas à vous de payer le prix de cette méfiance, mais cet homme. Aussi je suis plutôt heureux pour vous-même que tout ce passe pour le mieux.

De même que dans sa propre Division, cela semblait s’arranger peu à peu. Notre noble Roku ban tai taisho paraissait plus proche de ses hommes, même ci… ces derniers passaient encore un peu par leur Fukutaisho pour venir lui parler. Comme s’il allait les dévorer. Il est vrai que Byakuya n’était pas des plus avenants, mais il savait écouter et parfois démontrer son bon cœur. Il était simplement froid afin de se protéger.. C’était son armure et un moyen de protéger ceux qui lui étaient cher. Montrer sa faiblesse pouvait amener à ce qu’ils aient des ennuis, afin de l’atteindre, ce n’était pas comme s’il était de simple naissance. Chose que parfois il enviait par moment, comme pour ne plus songer à tous ces devoirs qu’on lui attribuait, le menant sur un piédestal. Ses pupilles se voilèrent une micro seconde, avant de se rabaisser sur son interlocuteur.

La chaleur était pesante au final, et l’on pouvait aisément voir l’air vibré sous la température. Sa gorge en devint sèche à ce constat, et la sueur en devenait presque irritante sous son bandage qui dépassait à peine de son uniforme un peu plus relâche que d’ordinaire.. enfin légèrement. Il ne fallait pas non plus que cela soit des plus négligé. C’est donc d’une voix partiellement enroué par le manque d’hydratation qu’il s’exprima envers Takumi qui lui semblait toujours aussi sûr de lui et souriant.

- Il est vrai que je ne m’attendais pas à ce que le So taisho décice aussi vite d’instaurer deux nouveaux Fukutaisho, mais cela permet d’obtenir une bien meilleur cohésion et si vous êtes ici, c’est que vous le méritez.

Fit il en inclinant légèrement son visage. Le noble devait bien avouer qu’il ne pouvait faire que confiance aux choix de leur supérieur. Le So taisho savait choisir ses hommes. Par contre, il y avait une tout e autre chose qui devenait plus pressente en son esprit.. c’était bien de se retirer dans un endroit frais afin de boire quelque chose. Aussi, le noble Roku ban tai Taisho se mit en tête de vouloir éconduire cette conversation, même si dans un sens, il ne voyait point le souci de la continuer. C’est alors qu’il prit une toute autre décision…

- Voudriez-vous boire en ma compagnie ? La chaleur me semble un peu trop présente ici même.

D’un mouvement du visage, le noble Roku ban tai Taisho ne pouvait qu’approuver en silence les dires de  son collègue. Quoi qu’il en soit, contre tout préjugé qui soit, Byakuya devait se l’avouer en lui-même qu’il appréciait cet homme, malgré qu’il ne le connaisse que d’une première impression. Mais il n’établirait pas son jugement ni à haute voix, ni trop hâtivement. Qui plus est, il se doutait aussi que cet homme commençait à se faire une opinion sur sa propre personne. Non pas que cela lui déplaisait, Byakuya était  pour ainsi dire  la marque ambulante de son clan, avant d’être un capitaine. Une goutte de sueur vint à perler le long de sa tempe gauche, glissant sur la surface lisse de son visage pâle et inexpressif, jusqu'à s’abandonné dans les pan de son écharpe qui lui tenait véritablement chaud malgré sa légèreté.

Résistant à l’envie de se passer la langue sur la surface de ses lèvres fines, le noble  taisho se contenta de se racler  un peu la gorge avant de répondre à son interlocuteur qui semblait mieux tenir que lui cette chaleur. Il faut dire aussi que des deux, c’était lui le convalescent.

-Je n’ai pas particulièrement d’idée, si ce n’est en ma propre demeure. Mais si vous avez une quelconque autre idée, je suis tout ouïe.

Car l’un dans l’autre, ils étaient bien plus proches de la porte qui menait dans le Rukongai, que de son domaine. Ce dernier était même totalement à l’opposé  du lieu où ils se trouvaient tout deux présentement. Et c’était sans parler qu’une certaine fatigue toute naturelle qui s’était emparé de son corps. Une chose qu’il préférait ne pas trop démontrer, déjà pour une question simple de fierté, mais surtout parce qu’il avait promit à une certaine Taisho de ne pas trop en faire, afin de pouvoir soutenir sa Division au plus vite.  Byakuya n’était pas un modèle de patience loin de là, et surtout il éprouvait un profond ennui à rester confiner dans ses appartements tandis que tout le Gotei Treize était en émoi.  Il n’était pas homme à rester dans l’ombre dans ces moments là, sans parler de cette pointe de culpabilité qui l’habitait depuis la libération de sa sœur. Même si cela s’allégeait un peu, par le fait que Rukia lui avait pardonné.

Quoi qu’il en soit, il espérait que Takumi ait une bonne idée de rechange auquel cas, il se devra de faire un effort concernant sa propre endurance en se rendant au manoir. Byakuya était prêt ceci dit à relever le défit. L’ombre  se fit plus restreinte au file des minutes et bientôt tout deux avaient un pied exposer au soleil brûlant de cet après midi presque achevée.  Pas un nuages  ne se présentait à l’horizon, laissant croire que rien en ce jour ne risqu’ait d’arriver.. ni le jour suivant. Mais cela n’était qu’illusion. Qui pouvait dire que demain, ils pourraient boire ensemble, comme ils allaient le faire en cet instant. Profité du jour présent, c’était bien là , un des mots d’ordre actuel, bien que Byakuya n’était pas de ce genre là.  Planifier son temps était devenu bien plus qu’un exercice, c’était devenue une nécessité, s’il voulait un temps soit peu avoir un peu de temps rien que pour lui-même.

- Pour vous avouer, nous sommes au strict opposé, si cela ne vous dérange point.  

Fit il de sa voix atone. Après tout, Takumi n’était pas obliger de savoir exactement où se trouvait sa demeure.  

Le noble se contenta d’écarter un peu le pan de son écharpe, alors que Takumi s’évertua à prendre enfin la parole pour lui donner une idée plutôt …acceptable. Son regard anthracite se porta dans celui de cet homme et finit par approuver lentement du menton, laissant sa main retomber le long de son corps. La cinquième Division n’était guère loin, et il n’était pas rare que des taisho conversent ensemble autour d’une tasse de thé, ou bien du sake. Bien que ce dernier point, le noble Kuchiki n’’était pas sûr d’en vouloir. Il en buvait rarement, et uniquement lors des grandes occasions. Passant discrètement sa langue sur ses lèvres sèches, Byakuya finit par faire entendre sa voix grave et atone :

- Cela serait un plaisir que de me joindre à vous dans votre Division pour une quelconque boisson, bien que ce soit moi qui vous l’ai offert.

Se perdre dans le Rukongai, a la vu de tous, cela ne lui plaisait guère. Sachant très bien que son maintient un peu trop noble, risquait de le trahir, bien plus que son haori ou ses Kenseikaan. Non pas qu’il dénigrait cela, mais il voyait déjà la flopé d’anciens venir frapper à sa porte de manière scandalisé et lui réclamer des compte sur diverses rumeurs. Byakuya n’avait guère besoin de tout cela actuellement, pas alors qu’il venait tout juste de pouvoir quitter enfin son lit et ses quartiers. Il avait bien d’autre chose à faire que de lutter inutilement devant des fadaises. Son souffle se fit plus profond, calmant ainsi un peu cette sensation désagréable qu’il éprouvait en son sein encore bandé, tandis qu’il remarquait enfin que Takumi ne l’avait guère attendu.. lui laissant peu le choix en vérité. Pourtant son collègue parut se tourner légèrement vers lui comme pour savoir sa décision en définitive, après de telles paroles. Byakuya finit par lui emboîter le pas tout en venant à sa hauteur. Un Kuchiki ne marchait derrière personne si ce n’était le So taisho, mais pour le reste…. Il se devait d’être devant où aux côtés de ses égaux, s’il pouvait considérer comme son égale, après tout n’était il point taisho ?

Il est vrai que le chef de clan le connaissait à peine et n’avait que peut d’archive à son sujet. Il ne fallait pas oublier que sa demeure possédait la plus grande archive de la Soul Society. Cependant, Byakuya n’était pas du genre non plus à espionné le passé de ses collègues, sauf ci ces derniers se mettaient à lui jouer de mauvais tour. Un noble se devait d’avoir ses atouts bien en poches. Tout en marchant, Byakuya prenait soin d’épouser le plus d’ombre possible, sans pour autant démontrer la moindre faiblesse. Il n’était pas dans un état à choir dans les bras de n’importe qui ni même de se donner en spectacle. Mais il y avait bien une petite chose qui l’intriguait dans les paroles de son accompagnateur.

- Selon vous il serait inacceptable que de boire quoique ce soit en pleine journée ?

Concéda-t-il en tournant légèrement son visage et son regard vers Takumi. Il avait usé d’un léger ton étonné sur la question. Il ne voyait aucun mal à boire du thé, alors que le temps se prêtait à l’hydratation. De plus pourquoi ne pas profiter simplement d’un moment de calme alors que bientôt tout ne sera plus que bataille et combats. Une fois de plus son esprit partit un peu sur les évènements quie venaient d’avoir lieu, jusqu’à même se rappeler l’intervention d’Ichigo dans sa chambre d’hôpital, en passant par la fenêtre. Quel impertinent celui-ci…mais l’avait il vraiment fait intentionnellement ?

Le noble se contenta de le suivre pas après pas, laissant son écharpe se faire un peu plus légère sous le mouvement. Ses doigts filtrèrent une légère fraîcheur sous l’air filtré par l’avancée, tandis que les pensées de Byakuya semblaient se perdre dans les allées qui le rapprochait de la Cinquième Division. Il rendit à peine les salutations brèves mais protocolaires dû à son rang, si ce n’était d’un simple hochement de tête, affichant ces mêmes traits si impassibles et infranchissable. La chaleur disparue progressivement alors, qu’ils franchissaient enfin l’intérieur d’un des bâtiments centraux des lieux, offrant comme un apaisement envers notre chef de clan, qui réprima en lui-même un soupir de soupir. Byakuya n’avait rien rétorqué quand aux paroles de Takumi et s’était juste contenter d’acquiescer. Quoi qu’il en soit, il n’avait guère l’envie de boire une boisson chaude, aussi le saké serait enviable, bien que… d’un point de vu protocolaire un peu moins. La chose qui lui fit choisir cette option cependant, ce fut bien le fait qu’il n’était plus en service.

Une fois dans le bureau, un simple froncement de sourcils vint à marquer ses traits quand au sifflement que proféra son collègue. Depuis quand sifflait-on pour appeler son subordonné..? Car ce fut bien le cas lorsqu’un shinigami s’empressa de venir, non sans saluer avec respect leur hôte du moment. Apparemment….il était là pour les servir, concluait il en son esprit, pendant qu’il contemplait les dossiers qui paraissaient un peu éparpiller. Cela changeait radicalement de son propre bureau à dire vrai. Le noble Roku ban tai taisho n’en fit pas cas cependant et se contenta de redresser son regard envers son collègue. Là , il se contenta de laisser sa voix atone formuler pour lui-même son choix :

- Une coupe de saké ne serait point de refus.

Ce genre de réponse aurait fait choir pas mal de personne comme Renji par exemple.. mais il lui arrivait parfois de boire. Rarement certes… mais parfois pendant les longues réunions avec les anciens ou bien entre grandes familles nobles, cela pouvait se montrer comme un moyen efficace face à l’ennuie. Evidemment c’était un petit secret pour lui-même, et n’en parlerait certainement pas avec son collègue ici présent. Quoi qu’il en soit, son regard anthracite dériva un peu sur le shinigami qui semblait ne pas en mener bien large. Ce dernier d’ailleurs, en se sentant ainsi observer se tenait droit comme un « I ». Lentement, Byakuya abaissa ses paupières offrant un air parfaitement désintéressé et neutre, laissant ainsi du répit à cette jeune recrue, espérant qu’il ne serait pas maladroit en les servant tout deux. Il n’était pas là non plus pour voir un spectacle navrant.

- Je n’ai rien contre le saké s’il est en soit, modéré. Il est quelque peu inopportun que de se montrer trop éméché si je puis dire.

Ce qui ne sous entendait aucunement qu’il était du genre à se saouler. Il ne l’avait jamais encore faire en vérité sauf une fois. Dans la vie d’un jeune noble, autour de son adolescence, il est primordiale de lui faire éprouver bon nombres de petits poisons, et toutes choses susceptibles de tromper ses sens ou encore l’enivré. Un rite de passage obligatoire, afin de consolidé l’héritier, face aux diverses et probables tentatives d’assassinat, offert par les soins d’une maison envieuse ou ennemi. Byakuya avait parfaitement exceller dans cet exercice, mais….. Quand était il de l’alcool, seul lui et deux initié pourraient vous le dire.

Byakuya observa encore quelques secondes le shinigami qui ne se fit pas dire deux fois de se retirer.  Puis il accepta la coupe que lui tendait  Takumi, prenant place sur le canapé.  Son regard se porta un moment sur l’alcool entreposé dans le contenant. Depuis combien de temps n’avait il point bu ?...sans doute depuis cette affaire qui avait faillit coûter la vie à sa jeune sœur. Il eut une légère grimace du coin de ses commissures, si éphémère que cela semblait presque irréel et peu notable sur ses traits pâles. Un visage sans expression, affichant un masque encore le monde et lui-même.  Puis enfin, d’une gestuelle parfaite il but d’une traite le saké, laissant apparaitre de légères couleurs sur ses joues, pendant que l’alcool glissait en lui-même, offrant un court instant comme un engourdissement, avant la chaleur embrasante et bienfaisante.

Lentement, Byakuya abaissa la coupelle désormais vide, écoutant simplement les paroles de son collègue qui était déjà assit  buvant tout aussi tranquillement avant de remplir à nouveau les contenant, sans même rien lui demander.  Il faut dire que le noble Roku ban tai Taisho ne manifesta aucune contrariété à la chose et  se contenta cependant d’ne boire qu’une infime gorgée cette fois ci. Sa première gestuelle n’avait été que comme pour se donner un coup de fouet concernant cette chaleur et surtout, cette douleur un peu sourd qu’il ressentait alors de sa blessure encore un peu handicapante. Quoi qu’il en soit, son regard s’arrêta en celui de Takumi, qui paraissait détendu. Son menton s’abaissa doucement sous le recouvrement de son écharpe, comme approuvant ses premiers mots concernant la fraicheur puis se contenta d’éprouver une légère surprise… c’était désormais Takumi qui posait les questions et non lui. Byakuya se contenta de boire encore une simple gorgée, laissant la coupelle au niveau de ses lèvres :

- Bien que mon Fukutaisho se soit fort bien débrouillé pendant mon absence, il reste encore bons nombres de dossiers à rattraper.  Quand aux hommes, ils semblent plus confiants depuis mon retour.  

En effet, depuis qu’il était revenue au sein de sa Division, il avait note un certain apaisement de la part de ses subordonnés, comme heureux d’avoir recouvré leur taisho qui aurait pu disparaitre. Il ne leur avait fait aucune discours, mais simplement il s’était fait un brin plus approchable.. Légèrement quoi. Mais il semblerait que cela suffisait pour le moment et laissait Byakuya de garder ses marques.  Le noble ne parla point de sa blessure, il s’était juste contenté de répondre. Parler de ses faiblesses n’était pas dans ses méthodes, pas même face à un collègue… ou peut être parce qu’il s’agissait là d’une personne dont il ne savait rien. Enfin de toute façon  tout le monde savait pour son séjour à la Quatrième Division et ce qu’il avait ait. D’autant qu’il avait manqué quelques réunion et n’avait point été là quand  Takumi et Onineko ont été choisi pour remplir les rangs.

D’un mouvement rapide, Byakuya termina enfin sa coupelle, laissant la rougeur coloré son visage si pâle d’ordinaire, offrant un éclat à son regard ombrageux, avant de disparaitre. Décidemment ce saké était un peu plus fort que celui qu’il avait entre guillemet, l’habitude de consommé. Il lui arrivait même parfois d’en boire quelques coupes devant la passerelle qui donnait sur le jardin. Mais c’était assez rare. Byakuya passa le bout de la langue sur ses lèvres, goûtant encore à l’aspect sucré de l’alcool, alors que la chaleur le quittait lentement, pour ne laisser qu’un certain bien être et confort.  Byakuya se contenta de reposer la coupe sur la table et profita de ce léger silence. Cela n’ »tait pas pesant, du moins il ne le ressentit point ainsi.

Alors que le noble Roku ban tai Taisho reposait sa coupe désormais vide sur la table, il ressentit comme un léger engourdissement au bout des doigts. Signe qu’il n’était pas indifférent. Aux effets, tandis que son collègue avait  reprit la parole. Visiblement ce dernier  semblait un peu ironique concernant leurs hommes, mais  il devait admettre qu’il n’avait point tord. Le Seireitei avait été fortement mouvementé et un peu de stabilité ne pouvait pas lui faire de mal, bien au contraire.  Byakuya  abaissa un peu son regard sur sa coupelle vide :

-Abarai Fukutaisho est un homme très appliqué en son rôle et  je ne changerais point de subordonné pour rien au monde.

C’était là un compliment parfaitement formulé en cette voix atone qu’était la sienne. Byakuya respectait Renji et appréciait son travail comme ses actes, malgré cette impulsivité et ce manque de jugeote parfois.. Mais cela faisait son charme. Le noble n’avait point voulu d’un homme qui lui ressemble en tout point. Comment alors saurait-il ci ses choix étaient bon ou non. Cette différence notoire de  comportement et de façon de pensée était un équilibre idéal dans leur duo. Byakuya ne pouvait plus le nier depuis qu’ils s’étaient tout deux affronté et il serait bien stupide que de ne pas le reconnaître.  Mais ce qu’il disait était vrai, il n’échangerait jamais son Fukutaisho contre un autre. Toute relation entre le Taisho et son subordonné directe était  quelque chose de sacré.

C’est alors que Takumi se redressa et que le noble  braqua son regard anthracite sur sa personne, l’observant en train de ramener du thé sur la table, offrant ainsi silencieusement, la possibilité à son hôte de  choisir sans s’embarrasser. Une chose qu’apprécia véritablement Byakuya, trouvant ainsi  Takumi  plutôt  sympatique. Mais comment pourrait il en  douté alors que cet homme avait le sourire presque aussi semblable que celui d’Ukitake Senpei.  Par contre… question alcool , il ressemblait bien plus à Kyoraku  Taisho, mais évidemment, le noble garda cela pour lui. Se contentant de reprendre tout de même une coupelle d’alcool, Byakuya bu  presque aussi rapidement que cet homme, comme pour donner le change, laissant alors le  thé refroidir un peu. Par contre, tout son être ne fut que brasier et son regard ombrageux devint un peu trouble.. non, il ne forcerait pas plus, même si ce saké était véritablement bon.  Ses joues étaient un peu rose,  alors qu’il  reposait sa coupe vide sur la table.

-Hinamorie Fukutaisho est encore dans le coma si je comprends bien et il semblerait que vous vous connaissez? 

Parce qu’en vérité, le noble ne s’était pas tellement intérêsser aux autres Division, disons qu’il était déjà accaparer à redresser la sienne et n’avait eut guère le temps de faire autre chose… Cependant il n’ignorait pas non plus qu’il n’avait pas été le sol à se retrouver confiner à la Quatrième Division et il avait entendu parler de ce qu’il s’était passé avec la jeune femme. Il lui avait fait tellement peur ce jour là, quand il était venu demander à ce que l’on arrête Renji… Uhmm non, il n’avait plus envie de songer à son erreur, qui avait faillit coûter bien cher..

D’une main sûre et avec une gestuelle qui ne trompait pas son appartenance.. bien qu’une légère hésitation pouvait s’entrevoir dans son bras, sans doute à cause de l’alcool… mais c’était peu être une vision… Byakuya se servit enfin d’un peu de thé. Puis il prit soigneusement la tasse entre ses doigt et la porta vers ses lèvres, laissant l’arôme parvenir à ses narines. Cela sentait bon, et cela ne le rendrait pas saoul. Il ressentait encore l’engourdissement aux bouts de ses doigts et cette sensation un peu légère en son esprit.. Heureusement qu’il n’avait plus aucune obligation jusqu'à ce soir, envers le conseil des anciens cela dit.  

Byakuya buvait le thé avec une noblesse affichée malgré lui, tout en sentant ce regard  peser sur son apparence. Chose à quoi, il redressa sa propre vision couleur acier, sur le visage souriant et bienveillant, visiblement de Takumi.  A quoi cela rimait-il ? Un e telle conduite  était il là pour tenter de percevoir ce qu’il était ou bien.. ce qu’il pensait ?  Sur le coup il souhaitait bonne chance à cet homme, car Byakuya ne laissait jamais transparaitre son ressentit, sauf cas très incertain. Quoi qu’il en soit, le noble  se contenta de l’écouter sagement, buvant encore une gorgée, avant de maintenir à porter de lèvres sa tasse. Son regard n’exprimait rien de véritable si ce n’était de l’intérêt, et finir par se voilé sous ses paupières.

Puis, laissant un brin le silence s’installer entre eux, il décida de s’exprimer enfin, faisant entendre une voix grave mais résolument atone.


- Il lui sera difficile de vous faire confiance, car elle a été trahit bien plus fortement que nous tous. Je n’ai jamais réellement porter ma confiance envers cet homme, mais le lien qui uni le taisho à son Fukutaisho , est  à mon sens sacré. Vous devrez certainement faire preuve de temps à son encontre, bien plus que n’importe quel de vos hommes.

Quoi qu’il en soit, il fut assez surprit de savoir que cet homme provenait de la même Division. Mais cela s’avérait être un plus pour cette dernière qui avait été touchée de plein fouet.  Ses sourcils se froncèrent un peu car il sentit sa main qui tenait sa tasse, trembler un peu. D’un geste il bu encore et reposa le contentant sur la table, venant à reposer cette main sur ses jambes par la suite. Le saké lui montait un peu au crâne, car il lui semblait que sa vue s’était quelque peu… réduite. Cependant, Byakuya s’obligea à se détendre tout en prenant garde de ne pas se laisser trop aller à cette légèreté qui le tenait. Pour un peu un sourire provocateur serait venu à ses lèvres, face à cet homme qui n’avait de cesse de le scruter.

- Je suis navré de ne pas avoir pu assister à votre intronisation, cependant, pourquoi m’observez vous avec autant d’intérêt, exactement ?

Une fois de plus sa tonalité ne se fit pas plus haute qu’une conversation des plus banale, laissant une morosité déconcertante dans la voix.. bien que quelque part cela cachait  son agacement et sa.. Curiosité quand à l’agissement de cet homme et collègue, aussi souriant soit il. Il est vrai qu’il ressemblait un peu trop a Shunsui à bien des égards. Il était tout aussi énigmatique tout en restant bavard. Byakuya lui, ne l’était pas, mais rester fermé comme un château fort, ne laissant aucune prise. Ceci dit, il s’était un peu relâché depuis cette histoire avec Rukia, en bien ou en mal.. de toute façon, il savait qu’il se devait de changer, mais pas trop non plus.

Le noble Kuchiki n’était pas ici pour livrer ses état d’âme, surtout envers Takumi qu’il connaissait à peine. Ohh.. il pourrait faire des recherches dans les archives de sa famille à son encontre. Mais cela n’était pas du tout dans le code de la politesse et… depuis quelques temps notre taisho, préférait se fier à ce qu’il voyait et observait. Il n’était plus question de se fier uniquement à une simple note ou fiche.  Pas depuis qu’il avait été trompé sur toute la ligne et manqué de choir lamentablement.   Lentement,, Byakuya se concentra sur sa main et l’obligea à rester immobile, avant de reprendre sa tasse pour la terminée.  Le thé était véritablement bon, mais… pas un remède non plus contre cette engourdissement qu’il ressentait. Vive l’alcool.

Le noble terminait enfin sa tasse quand il sentit avoir surprit son hôte.. Ce dernier se corrigea rapidement tout en s’excusant. Expliquant sans se démonter que ce n’était là que sa manière propre. Soit, cela n’était pas vraiment pour lui plaire, mais c’était plus appréciable que s’il cherchait quoi que ce soit le concernant.  C’est avec une gestuelle simple qu’il reposa son contenant  et avec une petite lenteur. Il faiut dire que pendant un instant seulement, il crut voir la surface de la table en double. Sachant parfaitement qu’il n’y en avait qu’une.. ceci devenait donc un petit souci. Pourtant, Byakuya n’en fit rien paraître en voilant seulement son regard pendant quelques secondes. Cela lui permettrait surement de corriger un peu le tir, mais en vérité.. ce n’était que repousser l’évidence.  S’il s’écoutait il se masserait un peu les tempes histoire de se récupérer, mais cela serait trahir son état peu louable, aussi il préféra  reprendre un peu de thé tout en évitant de faire des gestes maladroit, dû à sa légèreté. Que pensait on de lui.. Kuchiki Byakuya.. saoule dans la Division d’un collègue.. Non ce n’était guère tolerable.

Cependant, sa pensée fut rapidement rattrapé par la voix de Takumi qui malgré tout posa une question bien surprendre… lui…. ?.. lui parler des autres Taishos ? C’était bien la première fois qu’on lui faisait une telle demande.  Dans un sens cela pouvait paraître distrayant… que venait il de penser là ?.... là c’est sûr il n’était plus lui-même. Une pli se fixa à son front, alors que ses sourcils se froncèrent.. le regard à demi perdu sur la surface ambré du thé. Malgré tout, le noble Kuchiki se prit au jeu de répondre.  

- Je ne suis point sûr d’être une référence en la matière, cependant  si vous voulez mettre à l’aise Koyraku Taisho vous n’aurez qu’à accepter de boire en sa compagnie. Quand à Ukitake Taisho je ne crois pas que quiconque arrive  le mettre mal à l’aise, c’est un homme fort altruiste.  Je ne m’avancerais pas plus sur le sujet bien que.. je ne saurai trop vous conseiller de faire attention aux inventions parfois surprenante de chez des lieu de la Douzième Division.

Puis il reposa sa tasse un moment. Observant le silence.  Dans un sens il préférait que cet homme fasse sa propre expérience envers ses collègues. Lui-même avait dû le faire et encore, il y en avait certains qu’il connaissait depuis son enfance. Machinalement  le noble Roku ban tai taisho reprit sa tasse pour en boire quelques gorgée, avant de se rendre compte que c’était étrangement.. alcoolisé et sucré.. qu’est ce que… Byakuya abaissa son regard gris sur ce qu’il tenait dans sa main droite, pour comprendre que c’était là du saké !! Il s’était tout bonnement trompé de contenant.. et a peine eut il compris qu’il sentit la chaleur l’envahir un peu plus, laissant un léger sourire venir se figer à ses lèvres. Un sourire légèrement ivre, avant qu’il ne s’en rende pleinement compte, cherchant à se reprendre rapidement en affichant un air des plus impassibles.

Si Byakuya Kuchiki prenait l’envie de se lever, il ne pariait pas sur le fait de marcher conformément à son rang. Aussi il se contenta de rester assit, cherchant à  recouvrer un visage un peu moins rosie…   Avec application  il reposa la coupe à demi pleine et  manqua de peu le coin de la table, car elle lui apparaissait terriblement …. En double, qu’il cligne des yeux ou pas.  Son champ de vision s’était un peu rétréci, tandis qu’il n’avait plus prêté attention à Takumi.  C’était sur le moment, le cadet de ses soucis.  Il pouvait tout juste entendre Senbonzakura se moquer un peu de lui, lui rappelant combien ce saké là  pouvait être bien plus fort que celui qu’il avait l’habitude de boire en douce pendant les réuinon.

La chaleur ne semblait pas le quitter et Byakuya s’imaginait déjà tout rouge… chose qui n’était pas tellement le cas, mais le fait de voir double ne le quittait plus des masses. Le choix était fait,  après ce entretient il n’irait nulle part ailleurs qu’au manoir et irait se reposer.  La chaleur devait y être aussi pour beaucopu, mais il n’était pas dit qu’il se donnerait en spectacle.  Restant assit, son regard se reporta sur son hôte qui se redressait déjà. Visiblement ce dernier voulait reprendre son travail. Qui pourrait le blâmer d’ailleurs ? Lui-même agirait ainsi, si cela était pendant ses horaires. Bien que… lui n’aurait jamais bu du tout de saké. Quoi qu’il en soit, Byakuya inclina un peu son menton, comme quoi il comprenait parfaitement son collègue, puis se redressa sans même tanguer. Un exploit. Non mais vraiment.. que dirait Renji s’il le voyait, alors que bien souvent il lui reprochait ses gueules de bois le lendemain. C’était un peu ironique pour le coup tient.  

- Je vous remercie pour ce temps offert à la détente, Hiyuu Taisho. Je vais donc prendre congé.

Puis, il se détourna de takumi, pour rejoindre la porte.. mais si son pas n’était point incertain, le problème actuel était plutôt de savoir quelle porte prendre. Il opta pour la gauche, et tâtonna un petit moment avant de trouver la poignée et manqua même de se cogner en sortant, évitant de peu la chambranle… non vraiment.. boire ce n’était pas la chose la plus idéale de la journée. Pourtant c’était fou comme il se sentait bien plus détendu. Le noble Roku ban tai taisho referma soigneusement derrière lui avant de s’enfoncer dans le couloir.. On entendit un grand bruit.. puis un gros silence… avant de percevoir un shunpo assez caractéristique.  Byakuya avait disparu des lieu.. laissant un seau d’eau se déverser au sol , au bout du couloir.. le balai gisant lamentablement un peu plus loin…

Quelques mètres plus loin, sur les toits, le noble taisho marchait un peu en boîtant.. un pied totalement trempé, et on se demande bien pourquoi. Uun fin sourire était à ses lèvres.. un sourire un peu saoul mais décontracté. Pourquoi diable rentré, alors que la soirée s’annonçait magnifique. Il n’y avait point un nuage dans les cieux, alors que l’astre du jour déclinait doucement de sa course. Aspirant lentement l’air ambiant, Byakuya sembla recouvrer un peu de lucidité, confiant qu’il ne fallait point qu’il reste ici à la vu de tous. Une fois de plus, il disparut rapidement, se dirigeant sagement vers ses propre quartiers, Là il s’y présenta comme si de rien était, et évita que Renji ne pose la moindre question sur le fait que son habit soit trempé, en lui démontrant les dossiers point encore terminé.

Là, Byakuya se faufila dans sa chambre personnelle et s’éffondra comme une masse dans son lit, dormant comme une souche, oubliant totalement ses Kenseikaan dans sa chevelure, offrant alors un visage négliger et bien imbibé d’alcool…Encore heureux que Renji n’eut l’idée de le suivre jusque là… son réveil n’aurait été que plus exécrable en ce cas. Mais pour le moment ses rêves étaient parsemé d’ananas et d’ambassadeurs des algues qui s’offraient une bataille sur un navire. Non vraiment, l’alcool qu’il buvait pendant les réunion, semblait plus facile à digérer que celui-ci.. mais curieusement Byakuya ne s’en plaindra pas. Mais il ne viendra pas non plus en réclamer. Se corriger mentalement pour s’obliger à aller dormir en ses quartiers, c’était déjà assez sportif pour lui, alors qu’il aurait aimé se promener jusqu'à la nuit tombé. Même saoul, le noble Roku ban tai Taisho, pensait à son éthique….