| Aller à la page : 1, 2  | | Invité | Le nombre de dossiers avait considérablement baissé. Cela faisait plaisir de voir que de deux dixièmes, on avait atteint les trois dixièmes de fait. De quoi sauter au plafond, certes, mais il n'y a pas de petites victoires. Renji s'accorda néanmoins à cette étape de la journée une petite pause bien méritée et posa feuilles et plume pour s'étirer longuement en joignant ses mains et en les poussant vers le plafond. Ses articulations craquèrent sous l'effet du relâchement, il se sentait nettement mieux. Quittant son siège, puis son bureau, il bailla un bon coup avant de faire coulisser la porte en papier de riz et de prendre la direction de la salle commune en mettant les mains dans les poches de son hakama. Arrivé sur place, il constata qu'il arrivait à la fin du service et qu'il ne restait quasiment plus rien. Les responsables des repas s'excusèrent auprès du fukutaicho, tout déçu de ne pas pouvoir se mettre quelque chose sous la dent dans l'immédiat, alors que les gargouillements d'estomac réclamaient d'urgence une substance quelconque pourvu qu'elle comble le manque.
Il poursuivit ses pas un long moment, atteignant le quartier des commerces du Rukongai (le côté respectable bien sûr, pas les bas fonds), et se procura avec l'argent de son salaire une bouteille d'une boisson typique du quartier, deux Taiyakis, et un lot de Yakitoris au poulet. Sur le chemin, il dévora deux brochettes encore chaudes et en savoura tous les parfums avec délectation. Il était rare qu'il s'offre des petits plaisirs comme ceux-là, mangeant d'ordinaire avec tout le monde au réfectoire. Quoiqu'il ne crachait pas sur les petites soirées alcoolisées avec les autres fukutaichos non raisonnables. Mais on y buvait plus qu'on y mangeait.
Pendant tout le trajet, il s'était rassasié mais conservait pour la fin le délice suprême. Les Taiyakis. Nocturne avait pu se rendre compte à quel point il en était accro. D'autant plus que ceux cuisinés dans cette boutique précisément étaient juste divins. Arrivé à son bureau, il plongea sa main dans le sac en papier et se servit l'une des deux pièces restantes, avant d'enfourner la tête du poisson en pâte feuilletée dans la bouche et ouvrit la porte coulissante. Ce fut à ce moment précis qu'il sentit une présence derrière lui. Il se retourna et distingua un shinigami qu'il ne connaissait pas, puisque n'appartenant pas à la Sixième Division, dont Renji connaissait le moindre membre. Et dire qu'à cet instant, ce dernier offrait une image noble de son corps d'armée : un fukutaicho avec en arrière fond des dossiers partout et une queue de poisson Taiyaki lui sortant de la bouche. L'incarnation de la classe, quoi. | | | | Messages : 356
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Kyu ban tai san seki | Marchand de sable |
Le temps paraissait plus posé depuis le retour du Roku Ban Tai Taicho dans les rangs du Seireitei. Takouya quand à lui apprenait à connaître son nouveau Taicho.. Il ne l'avait pas encore véritablement croisé, mais de ce qu'il savait de lui , c'est qu'il s'agissait d'un homme assez strict. Bon cela ne dérangeait pas plus que cela notre noble, qui lui même respectait une certaine rigidité.. mais tout en restant tout de même assez souple. Son visage exprimait d'ailleurs cette douceur qui l'habitait, quand bien même il restait impassible. Sa chevelure blanche lui valait parfois des réflexion, mais cela l’atteignait rarement. Il faut dire qu'il était assez facile de l'apprécier, plutôt que de le détester. Sauf peut-être lorsque notre D'Ongil se perdait en cette langue qui lui était propre, mais autrement... Le fait est, que le San Seki de la Neuvième Division, s'évertuait à terminer les dossiers d'Hisagi Fukutaicho, afin de lui permettre de souffler. Il aurait put rentré chez lui au lieu de faire une telle chose, vu que maintenant un capitaine avait reprit les directions, mais le noble ne coupait pas avec ses habitudes... Son but était de se montrer efficace. Et grand bien lui en faisait pour le compte, car il repéra dans les dits documents, un dossier qui le concernait.. Ce n'était rien de moins que son rapport concernant sa mission au monde des humains. Une chose que Takouya observait comme un fiasco de sa part, quand bien même il n'avait pas été le seul convié à cette mission.
Un soupire mourut en silence dans son for intérieur, tandis que son regard doré se perdait dans la lecture.. il n'y avait pas une faute et l'écriture était des plus soignés. Un fait assez normal venant d'un noble après tout. Bref, au lieu d'aller s'offrir de quoi manger, Takouya attrapa le dit rapport, conscient qu'il n'avait pas à se trouver ici, mais à la Sixième Division, comme cela était indiqué. Encore de la paperasse perdue et qui déplaisait au noble, puisque cela touchait quand même son propre écrit. Repoussant sa chaise, notre San Seki se redressa de sa taille, pour ensuite fixer Ghanima à son flanc. Depuis la déclaration de la traîtrise d'Aizen, chaque shinigami se devait d'être munie de son zanpakuto, et Takouya ne faisait donc point exception. Il s'éloigna du petit bureau pour regagner les rues un peu désertées, tâchant de gagner la Roku Ban Tai.... avec une peu de chance il pourrait entrevoir le Taicho lui même. Après tout son admiration pour le Sihaya n'était pas un mystère.. enfin.. pour certains sûrement, mais pas Nocturne ou encore sa propre sœur. Cependant, cela ne fut point le cas quand il pénétra dans la coure... il ne sentait pas sa présence.. un brin déçut en lui même.. il se contenta de chercher le bureau du Fukutaicho... histoire tout de même de remettre ce rapport en main propre.
Takouya en effet, n'était certainement pas connu par Renji, il était assez récent au sein du Gotei Treize. Sans parler qu'il ne faisait pas parti des hommes charger de ramener tout ce beau monde du Hueco Mundo.. lui avait eut droit au monde des humains, à Karakura même. Un petit regret quand à ne pas avoir put pleinement participer à ce sauvetage, quand bien même il avait confier sa chauve souris à Nocturne pour mieux se guider dans le désert. Un univers qui captivait beaucoup notre jeune shinigami, quand bien même il partageait peu cela avec quiconque.. Franchissant les étages, il parvint enfin dans un grand couloir de bois ciré... s'approchant de la fameuse grande porte qui donnait sur le bureau du Roku Ban Tai Taicho. Mais il n'allait point jusque là... se présentant devant celle du Fukutaicho des lieux. Ce dernier d'ailleurs se tenait là.. de dos... comme regagnant son quartier assigné. Takouya n'eut même pas le temps de se faire annoncer de sa propre voix, car Renji se tourna vers lui.. le beignet dans le bec.. Fort classe certes, mais notre San Seki n'était pas du genre à emmerder avec ce genre de détail. Il était son supérieur non ? Je suis navré de vous déranger Abarai Fukutaicho, je pensais remettre se dossier à Kuchiki Taicho, mais il ne semble pas présent. Je suis D'Ongil Kyu Ban Tai San seki.. Fit il non sans usé d'une voix monocorde mais calme.. aussi paisible que ne l'était son visage, alors qu'il s'inclinait lentement pour présenter ses hommages.
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Avalant prestement son Taiyaki, réalisant le ridicule de la chose (on aurait dit un gros chat avec son larcin dans la bouche), Renji tenta de retrouver un semblant de tenue. Il observa le nouvel arrivant, qui se présenta à lui. Il n'avait jamais eu l'occasion de le croiser, et pourtant son nom ne lui était pas inconnu. Il l'avait déjà entendu quelque part. Le Fukutaicho mettrait sa main à couper qu'il s'agissait d'un noble : entre le port impeccable de ses vêtements, ses traits fins, sa voix douce et posée, le langage respectueux... Des cheveux d'un blond presque blanc. Cet homme avait vraiment un physique atypique et il était d'un calme qu'il faisait rayonner autour de lui. Kyu Ban Tai San Seki... Sa présence allait faire énormément de bien à Hisagi. Bien que son ami garde bien le contrôle, il n'était pas facile d'avoir perdu son Capitaine auquel il tenait et de se taper la paperasse en plus du reste des responsabilités. C'était dans ces moments qu'on était content de pouvoir se reposer sur un San Seki qui vous épaule. Si Renji avait été dans le cas où son Capitaine était parti, il savait qu'il aurait Nocturne pour l'aider. Rencontrer cet homme était rassurant dans cette période de trouble où l'on ne savait plus à qui accorder la confiance. Il l'invita à rentrer dans son bureau et tendit son sac en papier.  | - Venez, entrez. Ne restez pas dehors. Vous voulez un Taiyaki ? Ceux du marchand de la Rue Tsubaki sont excellents. Kuchiki Taicho n'est pas là actuellement, si vous voulez lui remettre directement, il vous faudra revenir ce soir. De quel dossier s'agit-il exactement ? |
Tout en parlant, sa mémoire recherchait où il avait entendu ce nom. C'était assez récent. Qui lui en avait parlé d'ailleurs ? Byakuya ? Non. Momo ? Non plus, ce n'était pas... Ah ! Si ! Nocturne... Mais à quel sujet d'ailleurs ? Il fit tilt au bout de quelques secondes.  | - Attendez... Vous vous appelez D'Ongil ? Ce n'est pas vous par hasard qui nous avez confié la petite chauve-souris qui nous avait permis de nous repérer dans le désert ? |
Oui, voila où il avait entendu parler de ce D'Ongil. De retour de la mission à l'Hueco Mundo, parmi les rares moments où Renji avait réussi à parler à Nocturne (préoccupée par la santé du Capitaine), il lui avait demandé qui leur avait prêté cet animal qui les avait beaucoup aidé dans leur sauvetage.  | - Laissez-moi vous remercier de nous avoir aidé. Nous aurions perdu un temps précieux sans Mudir. C'est bien son nom, n'est-ce pas ? |
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Relevant lentement son torse le noble nota alors en effet l'absence du Sihaya.. Dans un sens, cela fit naître ne lui même une certaine déception. Takouya admirait beaucoup cet homme et aurait aimer voir s'il se portait bien ou non. Cependant, notre Kyu Ban tai San Seki n'en soumit par la question et préféra secouer doucement ses traits concernant cette proposition. Il est vrai qu'il avait un peu faim, mais extirpé le repas d'un supérieur, quand bien même il l'invitait à le faire.. n’apparaissait pas à Takouya comme une bonne chose. Malgré cela, il se sentait tout de même touché de ce genre d'attention, aussi il se permit de hocher la tête, laissant entrevoir cette même expression aussi douce qu'apaisante. Certains trouvaient même ceci très dérangeant, pensant sans doute que le noble se moquait d'eux. Mais il n'en était rien cependant. 'était même une sacré erreur. De ses doigts fins, notre D'Ongil détenaient toujours le fameux dossier, soigneusement confectionné par lui même, tandis que d'un mouvement aussi noble que respectueux, il pénétra dans le bureau du Fukutaicho. Les dossiers semblaient être rois en ce lieu, mais après tout, Takouya avait entendu dire que Renji n'était pas le plus assidu en ce qui concernait l'art administrative..Mais cela n'était pas un reproche, parce qu'en définitive, il avait aussi entendu dire que c'était un homme admirable et fiable. Le noble savait cela de Nocturne elle même. D'ailleurs, elle non plus, il n'avait pas eut l'occasion de la voir en pénétrant dans ces lieux. La jeune San Seki devait sans aucune doute travaillée dur de son côté. Je vous remercie pour cette invitation, mais je n'en ferais rien, il s'agit de votre repas Abarai Fukutaicho. Il s'agit là de mon propre rapport concernant la mission menée au sein de Karakura, pendant que ..pendant que vous sauviez Kuchiki Taicho sama. Sa voix résonna de manière tranquille, sans prendre de haut cet homme qui lui faisait face. Le noble déposa alors le document sur la surface plane de la table, tandis que son ton un peu hésitant trahissait un peu ce regret de ne pas avoir fait plus pour le Sihaya. Mais après tout.. c'était sûrement mieux ainsi ?... Cet homme avait des hommes forts fidèles à sa cause. Délaissant le dossier à la merci de son supérieur, Takouya voilà à demi son regard doré. Cependant il sembla marqué un moment d'hésitation, haussant un sourcil quand Renji vint à lui demander tout à coup s'il n'était pas celui qui avait confier... Mudir.. d'ailleurs il semblait même se rappeler de son nom. Chose assez surprenante.. mais en effet, c'était bel et bien Takouya, ignorant alors qu'il avait été si utile à ce sauvetage. Quoi qu'il en soit, il se contenta d'approuver lentement du chef, non sans laisser une mèche de ses cheveux contourner son œil. Honoré par une telle chose, il se raclât un peu sa gorge pour répliquer non sans redressa un regard parfaitement insondable, mais aussi doux que tout ce qui représentait sa personne. En effet c'est moi même. Je pensais ainsi porter mon aide à ma manière concernant le Sihaya.. Le désert est un monde dangereux pour celui qui s'aventure en son Hajra... sans en connaître la moindre chose. Mudir est un animal emplit de sagesse en ce monde.. tout comme la Muad'dib... Et voilà que le langage du désert venait prendre possession de ses lèvres qui s'animaient aussi calmement que si le noble vous parlait du beau temps. Cependant il se sentait un peu gêné qu'on le remercie de cette manière.. c'était plutôt à lui de le faire, aussi il s'inclina profondément devant son interlocuteur, et renvoya la balle avec un ton plus grave, affichant par là un sérieux non fin, comme il pourrait le faire quand il se retrouvait face à une personne qui l'agaçait ou bien l'ennuyait. Takouya se montrait parfaitement sincère et nullement exagéré en cela, quoi qu'on n'en pense.. ou réagisse Abarai Renji. C'est à moi de vous remercier pour avoir ramener Kuchiki Taicho parmi nous. J'aurais aimer être à vos côté , faire plus encore pour vous aider. Mais mon devoir m'ordonnait d'être auprès Hisagi Fukutaicho et l'aider en sa tâche, avant que notre nouveau supérieur ne se présente au sein de la Division. Aussi je préfère vous présenter mes excuses pour ne pas voir pu vous accompagné. Puis il se redressa pour faire face à Renji, tout en laissant entrevoir un semblant de regret dans ce sérieux. Cela dura une fraction de seconde avant de reprendre un aspect parfaitement calme et insondable. Une chose assez proche du capitaine de ces lieux quelque part. Un point commun assez reconnu pour des noble en fait, plus qu'autre chose. Quoi que Nocturne.... était sans doute une petite exception, mais c'est sans doute pour cela aussi que Takouya l'appréciait à sa juste valeur. Sa main effleura doucement la garde de Ghanima qui paraissait tout aussi apaisé au fond de son Sareeer, parcourant les dunes silencieusement, apportant un sentiment de chaleur son manieur qui maintenant se montrait parfaitement attentif en ce que pourrait dire Abarai Fukutaicho.
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- Vous avez tort ! Si je le propose, c'est que vous ne m'enlevez pas le pain de la bouche... Je peux au moins vous proposer à boire ? Il doit me rester du thé, du saké ou de la bière de Karakura peut-être.
Voyant que son interlocuteur posait sur le bureau le dossier en question, Renji le récupéra et commença à le lire, laissant le choix de la boisson. Il haussa légèrement les yeux des papiers en entendant l'hésitation de Takouya. Regrettait-il de ne pas avoir pris par à cette mission-là plutôt que d'aller à Karakura ? Pourtant, aucune émotion particulière ne pointait sous ce discours pour orienter le fukutaicho. Les nobles avaient un self-control assez impressionnant. Nocturne mis à part.
Le san Seki ne tarda pas à confirmer son soupçon : la chauve-souris lui appartenait bel et bien. Seulement, les propos tenus dans l'ensemble de la phrase semblait vraiment énigmatiques.
 | - Euh.... |
Mais les surprises n'étaient pas terminées ; l'étrange personnage se mit soudain à s'incliner, chose à laquelle le rouquin n'était pas habitué et fit un geste de la main pour demander à ce qu'il se relève.
| - Vous n'avez pas à me remercier. J'ai juste fait mon devoir envers mon Capitaine. Vous en auriez fait autant, vous le dites vous-même, si vous en aviez eu l'opportunité. Pardonnez-moi si je me montre indiscret, mais pourquoi tenez-vous tant me remercier concernant le Taicho ? Ce n'est pas votre Capitaine, est-ce que... |
Il remarqua qu'il faisait effectivement preuve d'une curiosité mal placée. Si cela se trouvait, en tant que famille de noble, ils se connaissaient depuis longtemps.
 | - Laissez tomber... Ca ne me regarde pas. Quoiqu'il en soit, ne vous en voulez pas pour ne pas avoir pu venir. Vous vous seriez mis le So-Taicho à dos, et nous avons déjà assez mouillés de gens par notre décision. Qui plus est, Vous avez eu fort à faire pour votre mission puisque vous avez... |
Son regard parcourut le dossier en biais et ouvrit des yeux grands comme des soucoupes et faillit faire chuter les papiers. Ses doigts se sentirent faillir.
 | - Vous avez... affronté Aizen-Tai.. Aizen ? |
Et il en était sorti vivant... Ainsi que Momo et Hitsugaya-Taicho ? Renji avait tellement été en dehors de cette affaire, avec les préoccupations qu'il avait pour son capitaine, qu'il n'avait même été mis au courant de cette histoire. Inquiet, il plaqua le dossier contre le meuble, faisant envoler les feuilles des autres dossiers présents, manquant de tout mélanger.
 | - Que faisait-il à Karakura ? |
C'était sûrement écrit dans le dossier, mais tant qu'à faire, l'auteur était présent, ce serait plus rapide.
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Voyant que Renji insistait concernant l'hospitalité, Takouya finit par hocher un peu son visage comme acceptant enfin l'offre. Cela dit il se contenta simplement de réclamer un thé. Appréciant ce genre de boisson et voulant passer à tout autre chose. Cela étant dit, il dénota chez le Fukutaicho une certaine hésitation à cause de ses termes employer. Cela on ne pourrait guère en vouloir à Renji, car peu de monde pouvait se vanter le mérite de parler le langage du désert. C'était un peu le talon d'Achille de notre noble San Seki, concernant la communication. Malgré ceci, il se montrait fort patient et pouvait aisément revenir sur ses mots pour mieux se faire comprendre, car ce vocabulaire s'échappait de ses lèvres sans qu'il ne s’en aperçoive vraiment. Tout cela à force de communiquer avec Ghanima. Quoi qu'il en soit, Takouya restait simplement debout face au bureau du Roku Ban Tai Fukutaicho des lieux. Et ce dernier attrapait enfin le dit dossier, tout en lui rétorquant qu'il n'avait fait que son devoir, et qu'il en aurait fait autant lui même. Oui, ce n'était point faux... Notre noble était du genre droit, mais savait aussi qu'enfreindre certaines règles semblaient nécessaire pour une cause plus juste. Cela étant, la phrase du plus gradé resta en suspend comme s'il ne voulait pas entrer dans un univers trop intime. En cela, le San Seki eut un mouvement de la tête très léger, donnant l'idée qu'il n'était en rien ennuyé. Et se contenta de répliquer : Il ne s'agit point de mon supérieur directe, mais j'ai beaucoup de respect pour votre Taicho. Il est un homme que j'aimerais suivre dans le combat. Je vous envie Abarai Fukutaicho. Il était au courant des risques encourus par Renji et Nocturne. Il les avait d’ailleurs soutenu en silence, comprenant leur acte. Takouya saluait même leur bravoure quand à affronter la colère du Sotaicho, une affaire des plus difficiles, quand même les vent corriolis ne pouvaient égaler la force de caractère de cet homme qui les dirigeait tous. ( Vent Coriolis : Tempête de sable allant jusqu'à plus de 800km/h) C'est alors que l'homme qui lui faisait face, vint à s'interrompre de lui même, fixant ce qu'il entre lisait dans le document en main.. Aizen... oui, il l'avait affronter.. d'une certaine façon. Bien qu'il ne portait plus son bras gauche ne écharpe, il portait encore le bandage au niveau de son épaule. Une brûlure encore vive, aussi bien en son esprit qu'en sa chaire. Une marque pour se rappeler du Syanocq. Des risques qu'il avait prit pour empêcher de voir un Taicho s’effondrer... retenir une collègue face à un souvenir étonné et douloureux. Ses mots doucereux, il les avait bien retenu et le fait d'être passé pour une fétu de paille, n'avait guère lus à notre noble au cheveux blanc.
Cependant, il en avait tiré quelques leçons et estimait qu'il allait devoir faire encore des progrès concernant son Ahjra. ( voyage de recherche) Le désert se démontrait comme un puissant allié, s'il parvenait à s'éveiller. Mais Takouya redoutait aussi ce moment.. cette maîtrise de son sabre qu'il n'avait pas encore.Lentement, sa poitrine se souleva, amenant progressivement un moment de paix à son être tout entier. Le noble observa alors de ses yeux dorés et aussi paisible que ne l'était son visage lui même, les traits du tatoué. Je ne l'ai pas affronté comme vous le pensez sûrement. Je ne faisais que mon devoir, en minimisant les risques pour mes supérieur. Hitsugaya Taicho n'avait aucunement le droit d'être blessé par cet homme. Le Syanocq est malin..et savait qu'il nous mettrait encore plus en déséquilibre en le blessant. Mieux valait ma personne qu'un de nos supérieur. Sa voix résonnait de manière fort grave pour le compte et son visage aussi juvénile qu'il ne l'était, exprimait un sérieux qui lui était surprenant. Takouya était de nature noble, et connaissait les mots comme « responsabilité « devoir ».... depuis sa plus tendre enfance, pendant que d'autres s'amusaient, ou luttait pour sa propre survis. Quoi qu'il en soit, il ne restait pas seulement à ce genre de propos, et enchaîna sur un court rapport, épargnant ainsi à Renji de tout lire... Je me trouvais à Karakura avec Hinamori Fukutaicho. Nous devions retrouver ses capitaines disparus afin de créer un contact. Cependant à peine arrivé sur les lieux, nous avons été intercepté par Aizen. Il m'a ignoré rapidement pour se focalisé sur Hinamori Fukutaicho, ravivant des souvenirs.. c'est là qu'est intervenu sans crié gard...Hitsugaya Taicho. Ce dernier était emplie de rage, prêt à en découdre, mais c'est ce que voulait l'ennemie, et j'ai refusé de lui donner cela. Retenant ma collègue je n'ai vu que trop tard le coup.. et mon épaule s'est trouver meurtrie par l’offensive. Pensant ainsi me mettre hors course je suppose. Mais cela ne m' a point empêcher de libérer mon shikai, venant à séparer à temps, notre supérieur et le Syanocq. Ainsi, j’ai pu convaincre Hitsugaya Taicho de ne pas succomber à cette colère, qui nous amènerait à rien, si ce n'était une nouvelle perte. Il en avait presque la gorge sèche à raconter tout cela, alors que son esprit se rappelait chaque instant... la furent de Ghanima.. le regard furieux de Toshiro... Hinamori effondré....
| | | | Invité | Renji alla préparer le thé. Il n'était pas très doué pour ça en général, n'étant pas un grand fanatique de cette boisson chaude, mais avait trouvé dans un nouveau magasin shinigami des articles du monde des vivants. En voila une idée qu'elle est bonne ! Il n'avait plus besoin de cacher les bières quand il était de retour de la Terre, il n'avait qu'à aller là-bas. A cette occasion, il avait trouvé le principe du thé en sachet, et ma foi, c'était aussi bon qu'un classique. Sauf pour les puristes. Pendant que l'eau bouillait, il écoutait le récit de la rencontre contre Aizen.
La première chose qui le surprit fut le respect pour Byakuya. Oh, certes, beaucoup de monde le respectait, et de nombreux shinigamis se sentiraient honorés de travailler dans sa division pour le simple prestige de le côtoyer. Heureusement, cet homme avait fait des progrès considérables en matière de relations humaines, car apprécier Byakuya de près lors de sa période rigide n'était pas le summum du plaisir. Pour ses débuts en tant que fukutaicho, Renji pouvait en témoigner. Mais peut-être que pour quelqu'un de noble et de tranquille comme Takouya, le contact devait mieux se passer qu'avec un rebelle aux cheveux en pétard avec l'accent des bas quartiers. Il imagina un instant une rencontre entre les deux, assis à une table basse, en train de déguster un thé fait traditionnellement et échanger un mot pour minute. Renji avait sûrement une vision un peu tranchée de la noblesse...
 | - Loin l'idée de vous dénigrer ou quoique ce soit, mais j'aurais tendance à dire que c'est une chance pour vous de ne pas avoir eu à affronter Aizen en personne. Caramel, fruits rouges, menthe ou citron ? |
C'était ce qu'on appelait passer du coq à l'âne, mais il craignait que le thé ne refroidisse trop avant la fin de cette conversation.
 | - S'il avait voulu vous tuer, tous les trois, Capitaine compris, il l'aurait fait en moins de temps qu'il en fallait pour dire bonjour. J'ai fait écran entre lui et Rukia pour la protéger. Enfin... Fait écran... Bien grand mot. Je n'étais pas plus puissant face à lui qu'un asticot. Nous n'avons aucune idée de sa force réelle, il n'a même pas fait la démonstration d'un centième de son pouvoir lors de son évasion de la Soul Society. C'est pour ça que je m'interroge sur la raison de sa venue à Karakura. C'est étrange... Je suis content de savoir qu'Hitsugaya-Taicho et vous même alliez bien. A mon tour de vous remercier d'être intervenu pour empêcher le Capitaine de faire une bêtise qui aurait encore plus mis mal à l'aise la Soul Society. Vous avez un sens de l'honneur et des responsabilités que beaucoup devraient vous envier. |
Renji tendit la tasse avant de prendre la sienne, pensif et inquiet pour Momo. Il la connaissait depuis l'Académie, et avec Kira, ils fondaient un trio particulièrement efficace. Tous les deux étaient devenus vice-capitaines avant lui, car plus doués que lui sur de nombreux points. Mais à présent, ils s'étaient retrouvés dans un cadre assez différent, des réunions plus sérieuses, ou des moments de convivialité avec les autres fukutaichos. Savoir Hinamori blessée sans en avoir été informé le contraria. Mais la savoir confrontée trop vite à son ancien Capitaine après avoir été choquée par sa mort, sa résurrection, et sa trahison qu'elle ne parvenait pas à assimiler... C'était trop pour elle. Il se chargerait d'aller lui rendre visite dès qu'il pourrait et engueuler Kira et Hisagi pour ne pas être venus lui en parler.
 | - Sa méthode d'attaque est lâche. Dire qu'on avait cru qu'il était... |
Il serra le poing sous l'effet de la colère et but une gorgée de thé. Il s'ébouillanta ; il n'avait pas assez attendu et jura. Il posa la tasse et la poussa loin de lui, en profitant pour se calmer. La trahison... Il n'était pas directement visé comme ses trois amis Izuru, Momo et Shuuhei. De leur génération, il avait le moins souffert : il n'avait pas vu son Capitaine partir volontairement pour l'Hueco Mundo ; c'était contre son gré. Tandis qu'eux, surtout qu'ils entretenaient une relation toute particulière avec leur Taicho, pas comme Renji, avaient pris la nouvelle de plein fouet. Toutefois, il pouvait un peu les comprendre : lui-aussi avait été manipulé depuis des années sans n'avoir rien vu ni compris. Et sans Byakuya et Ichigo, Rukia était morte. Sans Hitsugaya-taicho et D'Ongil-sama, Momo aurait connu le même sort.
| - S'il ne vous a pas tué, alors pourquoi était-il là ? Étrange... Une diversion ? Non, franchement, ça m'échappe. Il y a de bonne chance que ce soit le sauvetage de la Roku Ban Tai qui l'aie fait rentrer plus vite que prévu. Ou alors avait-il ce qu'il voulait ? |
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Kyu ban tai san seki | Marchand de sable |
C'est en silence que Takouya observait de ses yeux dorés les faits et gestes du Fukutaicho. Non pas par l'envie d'espionné, mais parce qu'il mettait quelque chose de curieux dans le thé... une sorte de sachet. C'était là véritablement quelque chose de réellement curieuse pour notre noble, habitué à tout ce qui semblait être des plus traditionnel.. surtout concernant le thé. Cependant, il se garda de faire la moindre réflexion. Ici il n'était guère dans un endroit où l'on voudrait attenter à sa vie par un quelconque poison. Certes notre D'Ongil était un héritier mais pas non plus d'une maison trop importante. Elle n'était peuplée que d'érudit en tout genre, et non pas d'êtres assoiffés de puissance..enfin sait on jamais. Le jeune San Seki se contenta d'un hochement très succinct de la tête. Il n'était pas du genre à se vanter ou ne pas reconnaître ses limites. Il savait fort bien qu'il n était pour le moment nullement parmi les plus fort d'entre eux et que son expérience manquait encore au vu de son jeune âge. Aussi, Takouya ne voyait aucune atteinte en ces paroles assez sages en vérité. Il serait stupide de les contre dire. Bien qu'en son monde intérieur, Ghanima en paraissait un peu frustré, quitte à réclamer un Amt'al à Renji. Mais cela n'était que la fierté d'un fremen qui connaissait ce qui dormait encore dans l'esprit de notre noble. La patience, c'était là une clef très prometteuse. Par contre le visage aussi tranquille qu'insondable du shinigami vint à se déformer sous le haussement de sourcils qui suivit... Kullwahad... mais de quoi lui parlait-il d'un coup...de parfum ?....a moins que cela soit en relation avec le thé.. et n'étant pas des plus stupide, Takouya entrevoyait l'importance des sachets... Menthe s'il vous plait. Oui un grand classique mais le citron n'était pas le fort de notre noble et le fruit rouge lui apparaissait comme trop aromatisé. Pendant ce temps, il était loin d'imaginer que Renji se faisait une image assez cocasse de la noblesse en son intellect. Vraiment... Takouya ne se voyait guère partager le thé avec Kuchiki Byakuya parce qu'il aurait bien du mal à trouver un réel sujet de conversation. Cet homme était une énigme et une fascination à lui seul. Il n'avait aucunement le désire de l'importuné de sa présence. Non pas qu'il le redoutait, bien au contraire, mais le noble ne se sentait pas encore assez accomplit dans les faits pour une telle confrontation. Je ne le prends aucunement mal, bien au contraire. J'estime que cela est parfaitement exacte. J'ai pu ainsi jauger l'adversaire de cette manière et me rendre compte des choses qui me restaient à accomplir avant tout. Il prit avec soin et noblesse cette tasse chaude tendue, et huma discrètement l'arôme qu'il s'en dégageait..cela paraissait un peu plus fort qu'un thé ordinaire, cependant Takouya ne semblait pas se montrer difficile.. et il se contenta d'y tremper un peu les lèvres, relevant ainsi de la politesse. Son interlocuteur semblait pensif cependant et enchaîna sur une thèse que lui même s'était faite. Aizen ne semblait être intervenu que pour troublé un peu plus encore la Soul Society, démontrer qu'il ne les craignait point...et surtout qu'il avait prévu leur venu à Karakura...il avait voulu frapper une fois de plus pour déstabilisé. Mais cela n'avait pas aussi bien marché qu'il le pensait. La preuve ne était qu'Histugaya Taicho se montrait résolu quand à le vaincre, et Takouya plus assuré en son chemin à suivre..En gros leurs rangs paraissaient renforcés en définitive. Un léger soupire s'extirpa de ses lèvres fine, mourant en silence dans les airs...Ses doigts un peu court, témoignant de l'art du dessin qu'il pratiquait souvent, retenaient soigneusement la tasse fumante, alors que son regard ne quittait pas la réaction de Renji..ce dernier semblait bouillir comme touché par tout cela. Une chose qui fit naître le respect en son for intérieur.
Lentement, notre Kyu Ban Tai San Seki bu un peu de ce thé peu habituel, avant de venir le déposer sur la surface plane du bureau, évitant les dossiers afin d'évité toute sottise. Puis ses pupilles se voilèrent quelques secondes, comme démontrant un visage réfléchit.. un peu trop grave peut être pour son âge, rappelant un certain noble qui n'était pas ici. Son menton s'abaissa d'un centimètre avant que sa bouche ne s'anima pour de bon. Sa méthode est surtout très calculée, comme s'il connaissait à l'avance nos fait et gestes, comme lors d'une partie d'échec. Mais Abarai Fukutaicho soulevait une bonne question, pourquoi une telle présence ? Une diversion ?.. non point vraiment, il savait que le Hueco Mundo était assaillit par les shinigamis pour retrouver Kuchiki Taicho. Non... son but était plus sournois que cela. Takouya l'avait deviné sous les traits aussi peut lisible de cet homme..Aizen était un homme qui agissait que s'il était pleinement sûr de sa victoire. Sans doute pensait il démontrer sa puissance.. sa maîtrise du jeu justement....mais cela démontrait une grande confiance en soit. Et à force de confiance... on se déconcentre.. et là vient l'erreur. Du moins c'est ainsi que notre noble voyait les choses et il ne se priva pas de communiqué cela à cet homme qui lui faisait face. D'ailleurs, il avait appris que ce dernier l'avait souvent côtoyé par le passé, ce qui expliquait sans doute cette frustration qu'il lisait en lui...Relevant son regard sur sa personne, il finit par laisser sa curiosité s'exprimer, libre à Renji de le rappeler à l'ordre après tout. Pardonnez moi si cela vous déplaît mais...Vous connaissiez cet homme n'est ce pas ? Où bien êtes vous aussi furieux parce qu'il vous à ravit un temps votre propre Taicho ? Ou bien peut être les deux.. allez savoir. Le fait est que Takouya connaissait assez peu l'homme qu'il avait partiellement affronté, mais il était témoin des blessures porté par cette traîtrise à sa propre Division.
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Renji ne pouvait s'empêcher de ronger son frein concernant Aizen. Il avait été membre de sa division, même s'il n'était pas aussi proche d'Hinamori. Etudiant, il avait été sauvé puis félicité par le Capitaine lorsque le trio avait aidé Shuuhei en mauvaise posture. Quel honneur, quelques temps plus tard, de les savoir acceptés au sein de la division d'Aizen, qui avait demandé leur présence. Demandé ! C'était tellement rare qu'un Capitaine vous réclame ! Bien sûr, Renji n'était pas resté bien longtemps, il était trop rebelle pour ça. Néanmoins, il faisait toujours preuve de respect envers lui, et pensait que c'était mutuel. Quelle ironie : Aizen s'était fichu de lui, comme de tant d'autres personnes, manipulant les gens comme des marionnettes...
A ces souvenirs, le rouquin essaya de répondre à la question de Takouya en se retenant. Pourtant, il n'arriva pas à masquer son amertume.
 | - Je n'ai peut-être pas été autant touché que d'autres, mais je ne peux m'empêcher d'avoir envie de le ratatiner et de le ramener moi-même pour qu'il soit jugé et condamné par la Soul Society. Il a entraîné la Soul Society dans le chaos, a entrainé une guerre civile où l'on aurait pu tuer des innocents, les ryokas. Je suis même sûr qu'il se moque complètement de ces arrancars et les éliminera dès qu'ils ne seront plus utiles, comme nous avant. Nous sommes tous des jouets entre ses mains. |
Il lâcha malgré lui sa maîtrise. Son ton se mit à monter tandis qu'il serrait le plateau de son bureau entre ses mains, où il s'était adossé, les fesses légèrement posées sur le rebord, une jambe à terre, l'autre dans le vide.
 | - Vous l'avez affronté, et vous avez vu... Je crois que c'est le pire dans cette histoire. Il semble imbattable. Ichigo et moi n'avons rien pu faire. |
Décidémment, c'était pour Renji une trop grande habitude de se retrouver impuissant. Face à Ichigo. Face à Byakuya. Face à Aizen. Face à Grimmjow. Face à Ayon. Que des défaites à déplorer. Il était peut-être un fukutaicho, mais tellement faible... Sans l'aide de ses proches, il était incapable de remporter une victoire. Si Kuchiki-Taicho avait été sauvé, c'était plus un concours de circonstance que l'arrivée des Avengers à l'hueco Mundo... Renji n'avait servi qu'à porter Byakuya, et encore, son cousin était là. Nocturne avait pris un cero dans la tête. Son Capitaine était épuisé. Rukia avait failli mourir. Pas de quoi se vanter. Et pendant qu'ils accomplissaient leur quête désespérée, Aizen était allé sur terre pour des raisons aussi obscures que ses desseins.
| - Dire qu'il prétendait même qu'il fallait que je lui abandonne Rukia parce qu'il serait triste de me voir mourir. Et même, Il était venu me faire part en amont de cette histoire de ses soupçons au sujet d'un complot amenant à la mort de Rukia. L'Enfoiré ! Il a eu tout le monde au Gotei 13, mais le pire, pour moi, c'est qu'il s'est amusé à faire mal à plus de personnes qu'à d'autres, avec un vice écoeurant... Momo... Hinamori Fukutaicho... Il l'a poignardé lui-même, mais avant, il a tout fait pour qu'elle le soit par Izuru ou Hitsugaya-Taicho ! Et alors qu'elle commençait à aller mieux, d'après ce que vous dites, il s'en est repris à elle et je parie qu'il y a pris du plaisir ! Je ne lui pardonnerais jamais ! |
Un craquement se fit entendre et Renji fut déséquilibré, manquant de tomber de son siège de fortune. Sous la pression de son poing serré sur le rebord du meuble de travail, il avait carrément brisé le bois. Heureusement, aucune blessure à déplorer ni écharde à retirer. Un meuble à réparer néanmoins. Le vice-capitaine comprit qu'il s'était peut-être ... un peu beaucoup... énervé, et fit redescendre la pression. Il s'empara de son thé (moins chaud à présent) et but un peu du liquide pour se calmer un peu, bien que sa main tremblante indiquait qu'il était fou de rage. Ce n'était pas à Takouya de supporter son emportement. Il reposa la tasse après avoir bu cul sec ce qu'il en restait et reprit, toujours contrarié, mais moins emporté.
 | - Veuillez m'excuser, D'Ongil-san. Je crois que c'est encore un peu sensible. Je lui en veux, effectivement, pour ce qu'il a fait à tout le monde, et pour avoir demandé l'enlèvement de mon Taicho sans raison valable. |
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Tant de colère et d'amertume dans la voix du Fukutaicho...Elle était si commune à celle qu'il pouvait voir au sein même de sa propre Division. Tout aussi intime. Takouya n'en était pas exclut non plus. Bien que récemment shinigami, il avait expérimenter la morsure d'une telle trahison. Peut être n'aurait-il point dû lui parler de cela, mais la curiosité toute aussi juvénile qui soit, voulait assouvir sa compréhension. Cependant, Takouya comprenait parfaitement ce que ressentait Abarai Renji aussi, il se contenta de l'écouter sans même l'interrompre, observant la tension qui l’habitait. Jusqu'à ce qu'un craquement significatif ne se fasse entendre. Le bois venait de céder sous la pression du Fukutaicho, témoignant parfaitement de sa colère. Notre shinigami voilà à demi son regard sous cela, nullement impressionné, mais plus attentif encore à ce qu'il venait de lui demander. Non, il n'aurait point dû aller en ce sens et il en était navré. Il n'y avait aucune ironie la dedans., mais un simple fait. Notre Kyu Ban Tai San Seki leva une main comme pour signifier qu'il n'y avait aucun mal et se contenta de poser sa tasse de thé encore à demi pleine sur la table. Puis il croisa le regard de Renji en secouant partiellement son visage. Vous n'avez point à vous excuser. C'est à moi de le faire, car j'ai soulever un point encore sensible. Sachez que je comprend cela car cette amertume touche aussi ma propre Division. Mais ce qui l'intriguait tout autant c'est de savoir que le Sihaya avait été enlevé ( le printemps) sans aucun but. Vraiment ? Pourtant avoir un Taicho comme prisonnier pour avoir des informations. Cependant, il était assez évident que Kuchiki Taicho n’aurait rien révélé, quand on connaissait ce genre de personnage. Les héritiers étaient formé pour résister à la pression qu'on pouvait exercer sur eux, sans parler des poisons et le reste. Takouya était encore jeune, mais il avait entamer cet apprentissage. Son regard s'éloigna de Renji pour se porter sur la fenêtre un court instant...En son fort intérieur, il pouvait sentir le calme de son zanpakuto. Ce dernier avait reprit sa balisette pour jouer un air des sables des plus apaisant. Ghanima agissait souvent de cette manière quand son manieur paraissait troublé.. .ou pensif. Bien que le thé fut bon, ses lèvres étaient sèches. Sa langue passa furtivement sur ces dernières avant de concéder d'une voix parfaitement monocorde , alors que sa vision s'en retourna sur le Fukutaicho : Je doute que Kuchiki taicho aurait parler ou offert le moindre plaisir à cet homme. Le Sihaya est fort en son esprit.Bien qu'il n'avait absolument aucune idée de comment Byakuya s'en était sorti.. de son aspect presque fantomatique envers ses hommes.. qu'il était en proie à des cauchemars des plus horribles, sans parler de cette fierté mise à mal et qui le poussait à s'en vouloir plus que de raison. Takouya restait dans l'optique qu'il s'était relevé. Mais comment pourrait-il en être sûr et certain, s'il ne le demandait point. Aussi, le noble shinigami finit par reprendre la parole, changeant donc un peu de sujet, délaissant une main se reposer sur la garde de Ghanima, plus pour une certaine prestance que pour se montrer offensif. Il se porte bien n'est ce pas.. ? Ses traits étaient plus grave sous cette demande, réclamant par là, non pas une réponse des plus officielle, mais bien.. la vérité. Takouya vivait dans une société ou l'on cachait ses véritables attentions.. la noblesse avait beaucoup de faux semblants afin d'éviter les attaques possible.. C'était sûrement idiots pour un non initié.. mais pour ceux qui vivait dans ce genre d'univers.. c'était une survie essentielle. Son expression toute aussi sérieuse soit-elle, quémandait à Renji de ne pas épargné les choses. Il désirait une vraie réponse. Son respect pour son supérieur était tel qu'il prendrait comme un affront, une réponse aussi bateau « qu'il se porte parfaitement bien » Mais Renji « tait en droit de ne pas lui répondre du tout, parce que dans le fond ce n'était pas non plus ses affaires... Takouya en était conscient. Aussi il accepterait qu'on lui refuse ce genre d'information et n'en prendrait pas même ombrage.
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Pourquoi s'excusait-il ? Takouya n'avait rien à se reprocher. Seul Aizen portait la responsabilité de ce qu'il s'était passé, ou presque. Qu'en était-il de Tousen et Gin, deux autres Capitaines ? Quels étaient leurs véritables objectifs à tous ?
Quoiqu'il en soit, chaque shinigami avait été touché, à des degrés différents, par cette trahison.
 | - Vous êtes de la Neuvième, c'est bien cela ? |
Il avait connu le départ le plus étrange et le plus surprenant des trois traitres. Aizen avait surpris, certes. Gin à la limite était le plus prévisible, avec son regard de serpent et ses sous-entendus. Mais Tousen... Quel choc pour Renji, lorsque sa fuite loin d'Aizen, alors qu'il serrait Rukia fort contre lui, avait été interrompue par ce Capitaine aveugle et tellement intègre et sage. Si lui était tombé de haut, que cela devait-il être pour la Neuvième division ? Quand le trio serait attrappé, il sera temps pour eux de donner des explications, avant d'être mis à mort ou enfermés pour de bon.
 | - Très sincèrement, je ne crois pas que ce soit pour le faire parler. Ou alors Aizen a complètement oublié qui était Kuchiki Byakuya. Il est suffisament droit, et possède un sens de l'honneur qui prime sur beaucoup de choses qu'il est impensable qu'il puisse révéler quoique ce soit concernant la Soul Society. J'avance même qu'il ne dirait rien même si on torturait un de ses proches à sa place. Il est bien trop intègre. Ca rend la tentative du traitre pour cette raison complètement absurde. |
C'était peut-être trop s'avancer sur les pensées de son Capitaine, mais Renji était persuadé que c'était ainsi que ça se passerait dans la situation qu'il avait décrite. Si on s'en était pris devant lui à quelqu'un d'autre que sa propre personne, sans qu'il ne puisse l'aider ou la sauver, il n'aurait pas parlé pour autant. Beaucoup de personnes seraient tentées de le faire, mais c'était peine perdue. CEla ne voulait pas dire qu'il n'appréciait pas la personne pour autant et qu'il ne souffrait pas pour elle.
Takouya posa une nouvelle question. Tournée à nouveau vers Kuchiki Taicho. C'était étrange, cette façon de s'inquiéter pour quelqu'un ainsi s'il ne le connaissait pas personnellement. Pas possible qu'ils soient de simples inconnus tous les deux. Il y avait autre chose. Par politesse, Renji donna des nouvelles du Capitaine, espérant ne pas trop trahir Byakuya qui ne souhaitait pas forcément que cela se sache. Toutefois, il n'était pas du genre à mentir ; il était du genre franc.
Reprenant sa tasse à vide dans la main, observant la dernière goutte qu'il faisait couler en orientant la tasse avec lenteur, il évoqua ce qu'il s'était passé ces derniers temps.
 | Au départ, il a été gravement blessé et a passé beaucoup de temps à se remettre. Dès qu'il fut en état de marcher, il avait encore des problèmes au niveau de son oeil, obligé de porter un bandeau pour se protéger. Son reiatsu, bien qu'important, se montrait affaibli. Et surtout, il s'est renfermé sur lui, de sorte qu'il passait son temps à fuir ses propres officiers. Mais bon, après deux bons coups de poing... |
-
A ce souvenir, il afficha un petit sourire, comme pour faire croire à une blague quelconque, une sorte de métaphore. Sauf que le coup de poing était à la fois réel et métaphorique. Avec le recul, Renji était modéré au sujet de sa méthode. Il n'avait trouvé aucune solution sur le moment, c'était la seule chose que lui dictait son coeur et son corps à cet instant précis. Et pourtant, avec le recul, le rouquin regrettait d'avoir frappé de sa propre main son Capitaine. Se battre à l'épée était quelque chose. Mais un contact physique... n'étant pas fier de ça, il fit l'impasse pour Takouya. Il n'avait pas besoin de tout savoir, n'est-ce pas ?
 | - ... Je pense pouvoir dire qu'il va mieux, même s'il était impossible de tirer un trait sur ce qu'il s'est passé. |
il arrêta de parler une seconde, hésitant à poser la fameuse question. Mais sa curiosité l'emporta.
 | - Excusez-moi si la question vous dérange, mais... vous me posez beaucoup de questions sur le Capitaine Kuchiki. Comme j'ai dit tout à l'heure, vous n'êtes pas un membre de la Sixième... du coup je me demande... Vous êtes un ami, un membre de la famille peut-être (par alliance, puisque vous n'êtes pas Kuchiki). Un ancien de la Sixième ? |
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Le noble paraissait des plus calmes, comme à l'ordinaire tandit que Renji se posait sans aucun doute de multiple question à son sujet. Cela semblait des plus naturel, sachant que Takouya était assez récent au sein même du Gotei Treize. On ne peut pas dire qu'il est encore véritablement fait ses preuves, contrairement à celui qui lui faisait face. Abarai Renji était assez renommé, mais on va éviter de lui dire car ses chevilles n'allaient plus le supporter. Pensée un peu ironique mais amusante aussi. Cela n'était certainement pas pensée à mal, loin de là, car notre D'Ongil était plutôt du genre fort respectueux de ses camarades fussent-ils noble ou point. Son père lui avait apprit à reconnaître la valeur des gens, avant d'entrevoir un quelconque papier orné de titre et de fortune... Ce n'est pas cela qui ferait front à l'ennemi qui s'offrait à eux présentement. Aussi, notre Kyu Ban Tai San Seki hocha simplement du chef devant la question du Roku Ban Tai Fukutaicho. Bien que la question pouvait paraître un peu étrange, Takouya devinait par là qu'il se demandait sans doute pourquoi il le comprenait si bien en son amertume. Oui, il en voyait toute la vérité et se contenta de ce geste, avant que Renji n'enchaîna sur la santé de Kuchiki sama. Ceci rendit encore bien plus attentif notre jeune homme qui gardait sa main sur la garde de Ghanima.. appréciant inconsciemment sa présence toute aussi subtile qu'elle était.
Observant cette bouche s’animer Takouya percevait combien cet homme semblait présent auprès de son Taicho. Une chose assez ordinaire me direz vous au sein d'une armée, mais pas aussi évident que cela en définitive. Le Sihaya était un homme difficile en ce qui concernait les relations humaines et cela n''était un secret pour personne. Pourtant ce n'était point non plus comme s'il en avait rien à faire. Les faits étaient là pour en témoigner. Et tandis que Renji se délivrait en paroles, le noble D'Ongil ne pouvait être d'accord avec ce qu'il prônait. Mais..... il était aussi étonné qu'un tel homme puisse autant connaître son supérieur. Non pas qu'il doutait que Kuchiki Taicho serait muet comme une tombe face à l'ennemi, mais plutôt que cet homme sache aussi bien comprendre les pensées d'un homme aussi imperméable que ne l'était Byakuya.. cela relevait du défi. Son regard doré sembla un peu plus intense pendant un court instant, comme s'il se perdait en ses pensées, alors qu'en son for intérieur un profond respect naissait pour Renji... et il enviait un peu la Sixième Division.
Jamais il n'interrompit son interlocuteur, apprenant qu le noble avait dû remonter la pente non sans une certaine méthode musclé. C'était un peu intriguant, mais Takouya savait reconnaître les limite de la curiosité et préféra ne pas s'attarder sur ce point. La Sixième Division avait ses manières et ses secrets, comme toute Division. Notre D'ongil n'avait point à empiéter sur ce point. Il était déjà bien heureux s'apprendre que le Sihaya était bel et bien à nouveau dans leur rang. En revanche, notre shinigami eut pour réflexe de pencher légèrement son visage sur le côté droit, laissant une mèche blanche choir sur son épaule, alors que ses traits juvéniles restaient pour le moins serein et doux. Comment pouvait-il en vouloir à cet homme de s'interroger sur son compte. Rare était ceux qui venaient demander de telles nouvelles après tout. Surtout venant de la part d'un autre divisionnaire. Pour le compte, Takouya se sentit un brin idiot de ne point avoir songer plus à cela. Vous ne me dérangez aucunement Abarai Fukutaicho..Cette question est légitime. Fit-il de sa voix aussi tranquille que monocorde tout en reprenant une posture plus digne de sa condition, sans pour autant se montrer hautain. Ce n'était guère son fort... Le noble n'était pas arrogant. Il savait que Renji lui posait une question sans arrière pensée car tout en son maintient le démontrait. C'était un plaisir de parler avec une personne qui ne se cachait de rien. C'est peut être cela que recherchait Byakuya en le quémandant comme Fukutaicho. Un homme franc tant en ses geste qu'en ses parles. Allez savoir....Quoi qu'il en soit, le silence fut de courte durée avant que Takouya ne reprenne la parole, espérant répondre au mieux à son supérieur indirecte :Je ne pense pas que Kuchiki Taicho me connaisse plus que cela. En tant que maison vassale du Clan Kuchiki , nous sommes convié à certains événements communs. Je ne cache point que j'admire cet homme depuis mon enfance. En ma famille, il n'y a aucun guerrier, juste des érudit passionné d'histoire et de savoir... Mais je me savais différent, tout comme ma sœur. Nous étions destiné à entrer dans les rangs du Gotei Treize. Cependant nous n’avions aucun modèle sur ce point là.. si ce n'était Kuchiki Sama. Sans doute ne m'a-t-il jamais remarqué et je ne le lui demande point. C'est sans doute pour cela que je n'ai point rejoint la Sixième Division. J'espère simplement être digne d'être à son niveau un jour, même si mon Hajra me paraît encore bien long.. Oubliant par là même qu'il parlait d'un seul coup une toute autre langue... et que notre Abarai Renji ne comprenait point le terme.. «Hajra » Ce qui était des plus.... normal. Quoi qu'il en soit, notre shinigami s'arrêta là en son explication, ne souhaitant pas non plus lui faire une œuvre complète du pourquoi du comment. Cependant.. il se contenta d'ajouter Je l'envie toute fois d'avoir de tels hommes auprès de lui. Vous, Abarai Fukutaicho et... Riruka san. . Bien qu'une bien étrange rumeur circule. En effet, Takouya venait de parler de rumeur.. enfin il avait cru l'entendre en arrivant ici en fait. Mais loin de lui de devenir le colporteur de ce genre d'avis.. mais peut être que Renji n'étai t point au courant de ce qui circulait.
| | | | Invité |
Les gens de la noblesse n'étaient pas comme on pouvait l'imaginer de prime abord. Pour toute personne du Rukongai, surtout des quartiers les plus dangereux et les moins fréquentables, ces aristocrates étaient des gens désagréables et riches qui regardaient les gens de haut. Il était vrai que certains d'entre eux donnaient cette impression de vouloir vous écraser comme des moucherons. Parmi les gradés de la Soul Society, Oomeda et Kuchiki donnaient cette impression.
Le premier donnait un côté lâche, qui se cache derrière les subalternes pour ne pas avoir à sacrifier sa précieuse vie. Il se goinfrait et aimait montrer sa fortune dès qu'il le pouvait.
Le second ignorait son entourage ou se montrait distant, froid et directif.
Mais comme quoi, votre avis peut encore évoluer à leur sujet. Byakuya n'était pas si froid qu'on pouvait le croire. Et d'autres nobles se chargeaient de vous prouver qu'ils n'étaient pas tous comme on pourrait le croire. Kira, Ukitake...et maintenant Takouya. Il arrivait à se faire apprécier par ses manières douces et calmes. Cet homme, en combat, devait être rassurant pour ses compagnons d'armes. Ce devait être apaisant de combattre à ses côtés.
Sans rechigner, il exprima son ressenti au sujet du Capitaine de la Sixième Division. C'était fou de voir à quel point Kuchiki Byakuya était admiré. Par des personnes qui étaient plus ou moins proches, comme Nocturne, ou Takouya. Il fallait dire qu'il en imposait. C'était un des Taichos les plus respectés de la Soul Society, l'une des familles nobles les plus influentes et respectables. Sa façon de se comporter, faussement hautaine, grandissait encore plus sa personne et son rang. Quoique de plus brillant aux yeux des gens que le rare et l'inaccessible ? Byakuya était ainsi, et les gens qui le fréquentaient devaient se sentir fiers de pouvoir être au pire regardé, puis remarqué voire reconnu par lui. Renji avait réussi à franchir toutes les étapes auprès de lui. Enfin, presque. Il en restait une : le dépasser. Il y avait encore beaucoup de chemin à parcourir.
Pour Takouya, c'était un chemin encore plus long. Il avait un modèle, une idole, et pensait n'avoir jamais croisé son regard. Dans un sens, Renji pouvait comprendre. Lui-même était en admiration et à la recherche d'inspirateur, même si ce n'était pas à l'origine Byakuya, mais les capitaines en règle générale. Ce ne fut que lorsqu'il laissa partir Rukia sans avoir résisté, et qu'il avait senti le pouvoir du Kuchiki qu'il avait pris sa décision qui le rapprochait coûte que coûte de sa cible.
| - Bah, je me doute qu'un jour, vous arriverez bien à rejoindre la Sixième Division. Après, être à son niveau, c'est un sacré travail... Et j'en sais quelque chose. Mais si vous vous acharnez à l'entrainement, ça arrivera bien un jour... lui, effectivement, Nocturne et moi avons beaucoup de chance, il faut reconnaître. Je ne souhaite pas quitter ma division, croyez-moi. Je ne connais pas votre division plus que cela, mais il me semble qu'il y a un état d'esprit analogue. Je vais confiance à Shuuhei pour maintenir une cohésion. Ce ne doit pas être facile pour lui en ce moment, et de savoir une personne comme vous à ses côtés me rassure. C'est ce qu'il nous faut en ce moment, un esprit d'équipe. Hisagi n'est pas Kuchiki-Taicho, mais c'est aussi un homme bien. |
Il s'interrompit une seconde, pour une pause évidente, avant d'oser poser la question.
| Au fait, c'est quoi un Hajra ? |
Ben oui, il était dur à comprendre, le Takouya, et Renji préférait apprendre plutôt que de rester bête toute sa vie, même si pendant une seconde, il s'obligeait à l'être un peu. En même temps, ce n'était pas souvent qu'il avait affaire à un homme des sables qui parlait en je ne sais quoi d'hermétique.
Alors qu'il attendait son explication, Renji ne put empêcher un rictus qui déforma ses lèvres et le recoin gauche de sa bouche. Une ...rumeur... Dire qu'il croyait qu'elle s'était arrêtée à la Sixième Division. Oui, Renji, à toi aussi, on aurait pu te faire avaler le respect des frontières du nuage de Tchernobyl... A moins que ce ne soit une autre rumeur... Mais bon, il n'y en avait pas tant que cela en ce moment, surtout au sujet de Nocturne, non ? Autant s'en assurer et démentir, pour que la contre-rumeur fasse le chemin inverse et détruise la première par le même système.
 | - Vous pouvez m'en dire plus sur cette... rumeur ? |
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Il était rare pour Takouya de se livrer ainsi. Il ne parlait en général, pas tellement de sa propre personne, restant aussi discret que ne l'était le zéphyr au sein du désert. S'afficher n'était pas une chose très accepté non plus dans la noblesse, d'ailleurs on se devait d'ignoré ce qui paraissait inconvenant. Une chose parfois utile...mais encore fallait-il savoir comment en user. Cela étant dit, notre jeune shinigami ne s'était pas attendu à ce que Renji l'encourage en ses progrès. Takouya en était même flatté pour le compte bien qu'il n'en disait rien derrière ce visage impassiblement doux. Sa main droite se retira lentement de la garde de son zanpakuto, la laissant choir le long de son corps, alors que le Fukutaicho des lieux s'exprimait à propos de sa chance.. à lui comme à Nocturne. C'était tout de même une bonen chose d'entendre de tels propos. Un peu d'optimisme parmi ce tumulte et ce désarroi. La Neuvième Division était encore bien secouée malgré tout. Mais Renji n'avait cependant pas tord. Hisagi Fukutaicho était un homme digne de confiance et fort.Sans lui, la Divisions e serait sans doute effondré d'ailleurs, et Takouya s'était fait un devoir de l'aider sans même en faire étalage.
Il lui apparaissait tout simplement naturelle d'être présent en un tel moment et tâchait de ne pas commettre trop d'erreur, conscient de son inexpérience encore un peu marqué. Le noble ne pouvait qu'approuver les paroles de cet homme qui lui faisait présentement face et hocha un peu du menton, quand en voilant son regard doré :Je suis fier de faire parti de la Kyu Ban Tai et c'est un honneur de pouvoir soutenir Hisagi Fukutaicho. C'est un homme droit et très appliqué. Mais je vous remercie pour vos encouragement me concernant. Et de ce fait il inclina un peu plus son visage, démontrant un peu plus de respect sans se montrer pour autant lèche botte. Ce n'était point l'idée qu'il cherchait à démontrer, mais Takouya mine de rien.... était sensible aux compliments. Il faut dire que depuis tout jeune on lui réclame tellement d'application de sa part, qu'il recherchait toujours plus ou moins à se faire un peu reconnaître. Cependant, Takouya ne quémandait jamais, préférant laisser le libre arbitrage sur la question. En revanche, le jeune homme ne put qu'hausser un sourcil quand il entendit son interlocuteur lui demander ce qu'était l' « Hajra ». Tient oui, il avait encore usé du langage du désert. Une chose dont ne pouvait guère trop se corriger Takouya. Un léger souci par moment pour se faire comprendre, mais jamais il ne prenait mal le fait de devoir corriger le tire. Aussi il eut juste un instant de silence avant de répondre de cette voix sans froideur aucune : Il signifie « Voyage » C'est une forme d'idée confortant dans la progression d'une personne en son existence.. ou bien un voyage quelconque pour rejoindre une personne ou un endroit. C'est un terme fremen. Une langue du désert. Cela se voyait qu'il aimait parler de cela.. rare était ceux qui venaient lui poser des question comme venait de le faire son supérieur. En général, les gens approuvaient sans savoir et préféraient ignorer les mots étranges. Dans le fond, cela lui plaisait de voir un peu d'intérêt pour ce genre de chose. Par contre... il n'eut guère la réponse estimé quand à sa propre interrogation. Visiblement, la rumeur ne lui était point parvenue... étrange.. ou bien Takouya apportait de li même un bien fait. Car avertir Renji d'une telle propagande serait positif quand à étouffer cette histoire. Notre San Seki doutait que Nocturne comme Kuchiki Taicho apprécieraient apprendre de telles sornettes. Le fait est, que cela intriguait tout de même le jeune homme, conscient du mal qui pourrait être fait. Glissant un léger regard derrière lui.. comme pour être sûr de ne pas être trop écouté...le noble se rapprocha un peu de Renji tout en abaissant le ton, comme pour une confidence. éh bien... cela concerne Riruka san.. et Kukuchi Taicho... les gens parlent du fait qu'ils auraient partager la même couche au sein même de la Quatrième Division. Je ne veux point savoir si cela est exacte ou non. Mais... il me semble juste de vous le rapporter en tant que shinigami à un autre shinigami. Je ne veux pas que vous me considériez comme un colporteur de ragots. Ce genre de rapport était pour le moins délicat, mais néanmoins Takouya tâchait d'être clai, estimant que le Fukutaicho des lieux puisse en prendre conscience et chercher à contrôler de telles informations. Cependant, Il avait toujours trouvé Nocturne très passionné envers Kuchiki sama.. et en cela, le noble avait toujours trouver qu'elle éprouvait plus que de l'admiration..pour aller le chercher au Hueco Mundo. Ci cela s'avérait juste, alors il était heureux pour Nocturne. Peut être qu'au final cette rumeur n'était pas si néfaste... mais apporterait un semblant d'insouciance au contraire.Il y avait bien longtemps que le Gotei treize n'avait pas eut cette … petite légèreté...depuis la trahison... et cette capture.
| | | | Invité |  | - Je suis rassuré de voir qu'Hisagi-san peut compter sur quelqu'un. C'est important pour lui. C'est important pour la soul Society. |
Il regretta même que Kira ne soit pas dans la division de cet homme. Il était rassurant et calme, ce qui pourrait aider le blond à être plus serein. Hisagi était tout de même celui qui s'en sortait le mieux.
| - Nous sommes dans une période de trouble, et les personnes de confiance comme vous vont devenir essentielles. |
C'est marrant (enfin, pas marrant-drôle, marrant plutôt constatation) de voir qu'il était capable de sortir une telle phrase malgré ce qu'il s'était passé. Par qui certains shinigamis avaient-ils été trahis ? Si vous répondez :"une personne de confiance", vous avez gagné un massage des pieds et un t-shirt : "La trahison d"Aizen, j'y étais !" Car oui, c'était sur des personnes qui on pouvait compter qui avait tourné le dos avec tant de mépris à la Soul Society. Il avait réussi un coup magnifique : parvenir à faire des dégâts sur le moment et même par après : à qui peut-on faire confiance si mêmes les personnes de confiance sont suspectes ? Il ne fit pas part à son vis-à-vis de ses pensées. Il ne voulait pas par ce biais délivrer le message d'aizen : méfiez-vous les uns des autres.
 | - Ah... ok... le fremen... |
répondit-il laconiquement à l'explication sur la langue qu'il utilisait. Il n'en savait pas grand chose, de ce shinigami, finalement. Cet homme parlait le langage du désert, mais où avait-il pu grandir, il n'y avait pas de désert à la Soul Society, où dans un endroit qu'il ne connaissait pas, peut-être... Il n'irait pas jusqu'à poser une question supplémentaire sur le sujet, il s'était montré déjà assez indiscret. Au moins, il se sentirait moins bête ce soir en ce couchant s'il apprenait des mots du désert.
Ce dont il se serait en revanche passé était la progression de la rumeur concernant Nocturne et Kuchiki-Taicho. Dire qu'il était naïf au point de croire qu'elle ne sortirait pas de la Sixième ! Mais voila que quelqu'un de la neuvième était au courant et venait lui en parler. Il ne put s'empêcher de soupirer à cette idée. Takouya n'était pas méchant, et cela partait dans un bon sentiment. Mais il était tombé dans le piège de la rumeur qui voulait que même pour prévenir, la rumeur se répandait. Lorsqu'une rumeur arrive, il faut la couper sous le pied et la taire, justement. Eviter de la véhiculer.
 | - C'est peut-être parce que les choses ne vont pas bien à la soul society qu'on cherche à parler d'autre chose, mais je pense que ce genre de ... propos n'a pas à être évoqué dans les circonstances actuelles. Quelle importance de savoir ce qu'il se passe ou non chez les autres ? Ca intéresse peut-être des personnes, mais moi, ça ne m'intéresse pas. Si quelqu'un venait à évoquer encore cela devant vous, je vous remercierais de couper court en vous déclarant aussi peu intéressé que moi. |
Et de dire cela très cordialement, sans agressivité et avec le sourire. En disant cela loin de lui l'idée d'agresser Takouya, même si effectivement on pouvait mal le prendre. Le but de Renji était de faire le trajet inverse de la rumeur : l'étouffer avant qu'elle n'enfle. Ces phénomènes de masse, qu'ils soient positifs ou pas, n'étaient jamais positifs. Ils détournaient les gens de l'essentiel : la vérité. Et même si la rumeur disait ... la vérité, tout le monde n'avait pas le droit d'y accéder. Il s'agissait de la vie privée ! Ca vous plairait que l'univers sache que vous avez un canard dans votre bain ou que vous êtes amoureux de quelqu'un ? Ainsi, le rôle de Renji était, en tant que vice-capitaine, de calmer le jeu et de secouer les consciences.
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Notre San Seki ne ferait en effet aucun faux bon envers osn Fukutaicho. Ni même son Taicho fraîchement nommé. Cependant, ce dernier il ne le connaissait pas si bien en vérité. Mise à part que c'était un homme assez dur par moment.. avait il entendu dire. Mais qu'importe, Takouya ne jugeait pas à travers des on dits.. et surtout.. cela ne changerait pas sa manière d'être concernant la hiérarchie. Ce n «était pas une époque pour se montrer rebelle, quand bien même cela ne ressemblerait aucunement au jeune homme. Pour le reste, Takouya savait qu'il avait pour ainsi dire.. .mit les pieds dans le plat en avançant cette rumeur. Dans un sens il en était plutôt inquiet, derrière ce visage aussi impassible que calme..Son regard doré ne jaugeait aucunement Renji, préférant laisser le verdict tomber, tout en se disant qu'il pourrait tout aussi bien être rabrouer. Rapporter de tels faits étaient assez incongru de sa part. Il est vrai que ce genre de chose n'était pas en ses habitudes, mais néanmoins, le but était de faire prendre connaissance au plus roche de l'intéresser, pour.. en quelque sorte le prémunir. Mais de quoi se mêlait il en fin de compte.. Un froncement de sourcils naquit sur ses traits juvéniles, démontrant un aspect grave et attentif..
C'est là que les mots qui suivirent lui certifièrent qu'il n'avait pas à entrer dans ce genre d'univers. Parfait, cela ne lui plaisait guère de toute façon. Mais sans doute cet homme avait-il raison. La Soul Society était tellement mise sous pression en ce moment, qu'un moment de Légèreté de ce genre pouvait apporter une sorte de..... bouffée d'air. Un moment d’insouciance pour oublier un instant ce qui pouvait subvenir... Oui sans doute... Qui pourrait blâmer cela en définitive ?.. Doucement, son menton s'inclina partiellement, alors que ses lèvres se mouvaient déjà, formulant d'une voix monocorde : Je ferais ce que vous me demandez Abarai Fukutaicho. Pardonenz moi si cela vous a offencé. Mais en lui même, il admirait cette droiture d'esprit. Il n'était pas sûr que d'autres supérieurs soient aussi discret. Mais quoi qu'il en soit, il approuvait les paroles de Renji. Cet homme qui avait bravé les ordres pour se rendre au Hueco Mundo pour rechercher son Taicho. Ce monde désertique que l'on disait plongé dans la nuit. Étrange... c'était bien le parfait contraire de son monde intérieur. Le Sareer ( étendu de sable) était constamment baigné par un soleil des plus ardant, ce qui poussait parfois Ghanima à s'abriter dans son siecth ( caverne)... jouant de la balisette dans le Yali..(salon) invitant parfois Takouya à en entendre quelques mélodies..Mais point cette fois ci, alors qu'il se tenait devant Renji. Reprenant sa tasse de thé un peu plus refroidit, le jeune D'ongil en bu quelques gorgées et reporta son attention sur le Fukutaicho.. il y avait une chose dont il voulait parler.. mais il se sentait peut être un peu trop... entreprenant.. privant un temps précieux à cet homme qui avait sans aucune doute .. beaucoup à faire. Cette hésitation se lisait un peu, malgré son maintient. Sa façon de contenir sa tasse juste à porté de lèvres sans faire quoi que ce soit...
Cela dura bien quelques longues secondes avant qu'il ne laissa un soupire intérieur mourir.. Ses épaules se relâchèrent un court instant, avant qu'enfin le noble San Seki ne décide d'abandonner sa tasse sur la table.Puis je... poser une question un peu moins personnel concernant votre venue en terre ennemie ?Il parlait du Hueco Mundo évidemment, mais ses propres mots le choquèrent un peu.Takouya avait bien du mal à imaginer un désert comme un territoire ennemie.. Hostile oui.. mais comment lui.. un serviteur du désert pouvait-il ainsi parler de ce monde qui formait sa pensée chaque jour durant. Non, tout cela ne lui plaisait point aussi il se reprit prestement. Je veux dire, le Hueco Mundo. Petite précision inutile pour Abarai Fukutaicho, qui avait sans aucun doute comprit où il voulait en venir, mais cette rectification plaisait bien plus à notre homme des sables. La terre des Arrancar l'attirait beaucoup, tout comme il la redoutait. Takouya ne se sentait pas particulièrement prêt à l'affronter, mais en savoir plus sur cet univers.. cela oui, il pouvait le faire. En son regard dorée semblait miré une lueur de grand intérêt.... l'Habdhab... qui n'aimerait point comprendre.. cette étendue de sable qui ne se terminait point.. pas même à votre vue.
| | | | Invité | | - Oh, mais vous ne m'avez pas offensé. Ce n'est pas moi qui suis visé par cette rumeur. |
En gros, il soulignait de cette manière que les victimes de la rumeur étaient ceux qui étaient touchés. Dont Byakuya Kuchiki. Mais histoire de ne pas mettre mal à l'aise encore plus le jeune homme qui avait voulu le prévenir, il décida de ne pas insister sur le sujet. D'ailleurs, comme il n'avança aucun sujet, et Takouya non plis, un grand silence s'imposa avant que l'un d'entre eux ne se décida à le couper. Le shinigami aux cheveux d'un blond si pâle qu'on les croirait blanc aborda une nouvelle interrogation, concernant l'Hueco Mundo. Si le fukutaicho avait bien saisi, par l'usage du "langage du désert", dont il avait parlé tout à l'heure, Takouya s'intéressait à ce lieu géographique assez désagréable aux yeux du rouquin. Mais puisqu'il fallait bien informer ses collègues de ce qu'il se passait de l'autre côté du Garganta, si l'on devait s'y rendre pour une intervention future. [img] [/img] | - Et bien... Que dire... Au niveau du terrain, ce n'est pas un lieu franchement agréable. Il n'y a quasiment que du sable, de couleur blanche, marquant un certain contraste avec un ciel noir en permanence, ce qui est d'une tristesse... Il n'y a quasiment pas de végétation à part des arbres morts et des herbes sèches. Les hollows sont les seuls habitants, sous forme de petites vies, comme des lézards, pour des plus grands. Tout est terriblement morne et répétitif, le manque de couleur déprimant. Il n'y a pas d'eau, pas de verdure. La seule chose qui brise la répétition du paysage, c'est un grand bâtiment blanc. Une sorte de palais. Le Taicho est sorti de là, accompagné d'une arrancar. Il y a des chances pour qu'Aizen se trouve là. Y accéder relevait plus de la chance que de nos compétences. Les ennemis sont surpuissants, avec des aptitudes bien différentes des nôtres. Nous devons nous entraîner sérieusement si nous voulons un jour en venir à bout |
. Il s'arrêta une seconde, ne sachant pas s'il avait véritablement répondu à son interrogation. C'était à son tour d'être un peu curieux. | - Vous avez dit que vous parliez un langage particulier, en rapport avec le désert. Sans parler de la chauve-souris. J'imagine que c'est pour ça que vous m'avez interrogé sur le Hueco Mundo. Peut-être serait-il bien de vous envoyer là-bas pour nous aider si nous devons un jour y retourner. Venez-vous vous même d'un lieu sablonneux ? Et j'irais même plus loin dans mon indiscrétion : quel est le pouvoir de votre zanpakuto ? |
Quand Renji sentait qu'il pouvait s'allier avec quelqu'un, et qu'il était envisageable de faire équipe pour une intervention future, il voulait absolument connaitre les capacités de combat de ceux-ci, pour mieux les utiliser sur le terrain. Autant tout savoir sur Takouya, puisqu'il semblait plutôt ouvert d'esprit et collaboratif.
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Kyu ban tai san seki | Marchand de sable | T akouya ne releva point le propos de son aîné. Après tout il n'avait pas tord.. il n'était pas l'un des principaux intéressés.Cependant il fut soulager de voir que Renji n'en prenait pas ombrage. Notre San Seki ne voulait froisser personne et surtout pas un membre de la Sixième Division. Cela aurait été un bien mauvais calcule de sa part Voilant son regard il se montra réceptif en ce qu'il venait de lui dire et restait pour le moins dans l'attente d'une réponse à cette autre question qu'il venait de soumettre. Ce monde, il ne le connaissait que dans les livres et les cours suivis au sein même de l’Académie, mais jamais encore Takouya n'avait encore fouler de ses pas ce sable aussi froid que la nuit qui l'accompagnait. Sa jeunesse faisait que sa curiosité outrepassait parfois cette sagesse qu'il possédait en lui même. Une modération qui faisait la fierté de son père.. D'ongil Teyu, quand bien même les anciens du clan estimaient dangereux que leur héritier s'expose ainsi en tant que shinigami.. tout comme sa sœur. A la base, cette famille ne formait nullement de guerrier, mais cette génération était toute différente semble-t-il et le chef de clan lui faisait confiance. Notre Kyu Ban Tai San Seki
La courte tension qui avait put envahir précédemment la pièce semblait avoir disparu. Laissant simplement un silence éphémère entre les deux hommes qui s'attiraient mutuellement de la curiosité. En effet, alors que Renji parlait de se qu'il avait pu voir, Takouya s'imaginait fort bien l'atmosphère en son esprit. Un univers baigné par la nuit... mais grouillant de vie.. comme tout désert.. a ceci près qu'il lui semblait triste... perdu. Un monde qui l'attirait encore plus si bien qu'il ressentait un peu plus encore la mise ne garde de Ghanima en son monde interne. Se précipité serait une grave erreur. Certes il y aurait comme une sorte de symbiose.. mais le noble était il prêt pour cela ? Certains vous diront qu'on ne l'est jamais véritablement, tandis que d'autre soutiendront qu'on ne puis savoir..sans essayer. Cependant Takouya était loin d'être une tête brûlée pour s’aventurer dans un tel endroit de son propre grès. Cependant si l'on venait à lui confier une mission au Hueco mundo, il s'y soumettrait, prêt ou non. Le temps était une chose qui leur manquait depuis les derniers assauts des arrancars.. et cette histoire de rébellion, fort heureusement maté dans l’œuf.
Cependant, il y avait bien une chose à laquelle le noble ne s'était pas attendu.. Une question assez pertinente de la part du Roku Ban Tai Fukutaicho. Cet homme s’intéressait donc à son pouvoir ? Cela étant dit, sa logique qui l'avait amener à cette demande était des plus perspicace. Ceux qui proclameront qu'Abarai Renji avait une tendance à être un peu ralenti.. se trompaient outrageusement. Ou bien était ce l'influence du maître des lieux, absent qui plus est en ce moment.. ? En temps normal, notre shinigami parlait peu de son alter ego. Préférant toujours surprendre plutôt que l'inverse. 'était un adage de sa famille par ailleurs... « Toujours surprendre. ». Cela pouvait accroître vos chances de vaincre lors d'un combat. Mais.. Renji n'était pas destiné à être son adversaire.. sauf peut être en guise d’entraînement, mais au delà... ils ne seraient qu'alliés. Inconsciemment, sa main droite vint caresser la surface boisé de son fourreau, le bras toujours pendant.. alors que son esprit reconnaissait le reiatsu de son zanpakuto. Ce dernier était paisible.. mais attentif, comme tout fremen qui se respectait.. conscient de sa force.. mais aussi de sa faiblesse... Un serviteur du désert.
C'est là qu'au final, notre jeune D'Ongil se confia enfin, prenant la décision de parler sincèrement auprès de son aîné. Votre perspicacité vous fait honneur Abarai Fukutaicho. Mais je ne viens point d'un monde sablonneux toute fois.Mon clan est formé d'érudits et vassal du Clan Kuchiki. Mon attrait pour le désert me vient de mes rêves.. Des songes qui me suivent depuis l'enfance.. m'amenant à ne point devenir un sage comme le sont en général ceux de mon clan, mais un shinigami.. comprenant alors qu'il s'agissait de mon zanpakuto qui tentait de me parler. Sa langue ne fut point simple à comprendre cela étant. J'ai dû étudier les dialectes du désert, jusqu'à découvrir les poèmes d'Antara. Il fit une courte pause, laissant Renji assimiler ce qu'il venait de soumettre de sa voix aussi paisible que la caresse du vent sur les dunes de sables, changeant sans cesse le visage du paysage. Puis Takouya reprit en racontent qu'après avoir enfin compris le sens des mots perçu dans la nuit, peu après ses études, il put enfin reconnaître son nom.. Un nom qui signifiait « étrangeté ».. mais aussi » ce que l'on retient d'un combat »... un souvenir... Quand à peut être leur être utile dans une prochaine incursion dans le Hueco Mundo, le noble en percevait toute la vérité. C'était en effet bel et bien pensée. Quand bien même, ce genre de plan ne serait pas mit en action tout de suite. Du moins c'est ce que notre San Seki avait put entrevoir entre les ordres actuels que possédaient sa division. En revanche votre proposition me semble parfaitement fondé, car en cet endroit je serais bien plus aisé pour agir ou guider. Le désert est un monde difficile à décelé en sa dangerosité.. C'est un aspect mort.. mais il en est bien tout autre. Un monde aride grouille de vie et change sans cesse d'aspect, si bien qu'il est facile de se méprendre et succombé à sa dureté. Takouya était un serviteur du désert, mais ce n'était pas pour autant qu'il en connaissait tout les aspects. La théorie et les histoire de Ghanima ne faisait pas l'expérience après tout.
| | | | Invité |
Pendant l'ensemble de la discussion, Renji observait discrètement son interlocuteur. Il avait noté quelque chose, qui tenait de la manie. Alors qu'il n'y avait aucune menace, leur discussion était calme, même quand Renji prenait à cœur ses mots, Takouya était détendu. Et pourtant... Sa main touchait régulièrement son sabre. Curieux... Avait-il besoin de le sentir pour se rassurer, ou peut-être était-ce pour rester en contact avec son zanpakuto avec qui il discutait assidûment ? Difficile à dire. Pourtant, Renji en resterait au stade de l'interrogation. Il ne voulait pas faire preuve d'une indiscrète curiosité. Il s'était déjà montré curieux sur le pouvoir, alors que le shinigami n'était pas obligé de lui en faire part.
Première chose étrange venant de Takouya : il n'était pas né dans le désert. D'accord... D'où lui venait ce langage alors ? IL ne semblait pas prétentieux pour utiliser un langage hermétique pour se faire mousser. L'explication vint bientôt (comme quoi, quand on sait attendre un peu, on obtient ce qu'on a demandé. En revanche, il n'irait pas plus loin concernant le monde intérieur de ce shinigami. C'est là qu'on voyait la distance entre un lettré, à son image, et un inculte, comme Renji. Déjà qu'il avait l'air bête à côté des connaissances de Nocturne, alors avec Takouya, son langage du désert, sa philosophie de vie tellement différente de la sienne...
Oui, Renji se trouvait complètement idiot. On lui demandait d'être un soldat, pas un penseur. Ok, cela n'excluait pas d'agir sur le terrain avec discernement ; disons qu'il avait l'intelligence en combat. Mais en dehors, Renji ne connaissait pas grand chose à l'environnement général. Quand on a vécu au rukongai, on avait droit à d'autres apprentissages.
Voila encore un fossé qui l'éloignait de Byakuya Kuchiki. La classe et la connaissance. Renji mettrait sa main à couper que le Capitaine connaissait les poèmes d'Antara.
| - Franchement, c'est parce que vous connaissez mieux le désert que moi pour pouvoir dire ça. Franchement, je ne le vois pas comme un lieu de vie, mais comme un paysage de mort. Sans vous offenser. Je ne m'imagine pas vivre là-bas, alors que vous devriez vous sentir chez vous. Si à l'avenir nous devons nous déplacer là-bas, ce serait primordial d'accompagner l'équipe. Si vous me permettez, j'en parlerais à Shuh... Hisagi-fukutaicho. |
Il fit une pause et réfléchit quelques secondes. Hisagi n'était certes pas le Capitaine, mais il était à même de prendre des décisions à sa place. Accepterait-il de laisser partir le troisième siège, sachant qu'il n'aurait plus à ses côtés de hauts officiers pour le seconder ? Que cette position est inconfortable. Renji n'aimerait vraiment pas être à sa place.
A présent que Takouya avait bien éclairci le vice-capitaine à son sujet, mais étrangement, il n'avait pas tout dit. Surtout sur le point qui intéressait le plus Renji, puisqu'il posait très souvent la question à tous ceux susceptibles de travailler avec lui. Tant pis pour l'indiscrétion, il la reposa.
| - Vous ne m'avez pas répondu, mais... Votre zanpakuto, puisqu'il est lié au désert, comme votre monde intérieur, si j'ai bien saisi... Il est en rapport avec le sable. Pensez-vous qu'il sera utile dans l'hueco mundo ? Ou bien cela décuplerait au contraire votre pouvoir ? |
Il imaginait déjà les possibilités : pièges pour arrancars. Si Takouya pouvait faire tomber Ayon, la chimère, dans un sable mouvant, ou dans un trou, il aurait pu être bloqué et se laisser tuer sans pouvoir faire grand chose. Séduisant, comme optique. En même temps... Vu que c'était le lieu de vie des arrancars, cela ne les désavantagerait pas plus que ça. Ils devaient avoir l'habitude. Donc, savoir éviter les phénomènes qui sont liés au milieu... - Spoiler:
HJ : Qui osent dire que je suis "un peu ralenti" ??? Les faux procès à mon encontre continuent, à ce que je vois !
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Kyu ban tai san seki | Marchand de sable | Takouya restait tout simplement silencieux, trouvant que son interlocuteur semblait l'apprécier pour lui dire une telle chose. Mais il fallait aussi reconnaître que cet homme avait raison, concernant son aisance dans le désert et ce qu'il pourrait apporter. Le noble ne dirait point non pour participer à une quelconque mission en ce monde, mais il ne redoutait en même temps. Le désert lui était familier, mai sil ne maîtrisait pas encore ce domaine.. la preuve en était qu'il n'avait pas le Bankai et ne prétendait pas l'atteindre avant un certain temps en son existence. Quoi qu'il en soit, le noble inclina lentement son visage comme pour prendre en considération ce que le Fukutaicho lui soumettait. Sa main qui reposait encore sur la garde de Ghanima, dénotait la paix qui en émanait et l'intérêt.... Oui c' était un peu une manie pour notre D'Ongil que de percevoir parfois.. l'état de son Alter égo. Tout deux s'appréciaient, mais évitaient aussi de trop s'appuyer sur l'autre, se soustrayant à une certaine faiblesse d'action, si l'un venait à être séparé de l'autre. Lentement sa main droite délaissa cette garde, pour se reposer le long de son flanc. Ses yeux se voilèrent à demi sous ce regard d'un doré particulier, offrant alors un air plus ou moins.. grave malgré ses traits juvéniles. Je comprends votre point de vu Abarai Fukutaicho et je serais honoré de pouvoir être utile pendant cette guerre. J'aurais même dû songer à offrir mes services lorsque la mission de sauvetage à votre encore fut demandé.. Mais j'ignorais que le Sotaicho avait déjà prévu quelque chose me concernant. Cependant Renji ne s'arrêta pas la et semblait assez curieux envers ce qu'il venait de lui dévoiler à propos de son pouvoir. S'il leur serait efficace ? Ou bien cela amplifierait son pourvoir ? Cela .. Takouya n'avait pas tellement la réponse, simplement un ressentit. Jamais encore, notre Kyu Ban Tai San Seki n'avait lutter dans un univers désertique. Il faut dire aussi qu'il n'y avait pas tellement ce genre occasion.. à part.. le Hueco Mundo. Mais juste que là, il était hors de question qu'il s'y aventure.. du moins les ordres ne le lui permettaient point. Une longue et lente inspiration naquit en lui même, alors qu'il se recula légèrement.... pour rejoindre la fenêtre qui donnait sur la coure intérieur des lieux. Il ne semblait y avoir personne... et Takouya se montra un peu songeur. Le jeune homme trouvait le Fukutaicho très enthousiaste, mais lui.. il trouvait cela plutôt... intriguant.. et à la fois.. intéressant. Pour un peu, Renji le poussait dans un défi des plus sérieux. Mais le fait est, que le noble ne dirait certainement point .. non.
C'est alors que son regard se déroba de la fenêtre pour venir se poser en biais vers son interlocuteur.. alors que sa voix atone se montrait tout aussi chaleureuse... du moins comme pourrait l'être un désert... humble et attentif à la fois. Je ne saurais le dire.. Abarai Fukutaicho. Il fit une courte pause en se retournant pleinement en sa direction et observa un temps son propre zanpakuto avant de reporter son attention sur Renji. Je n'ai jamais été confronter à ce genre d'univers encore. Mais je pense que ma science concernant ce genre de terrain et mon Zanpakuto , nous pourrons être très utile à toute équipe envoyée sur ces dunes. Car le désert était bel et bien vivant.. et savait prendre ceux qui s'y attardaient ou restaient trop immobile.. Le désert pouvait être un tueur fort subtile et silencieux qui plus est. Takouya savait lire ce genre de signe et prévenir ce genre de danger. Le noble avait aussi dénoté ce début de familiarité avec Hisagi Fukutaicho.. mais ce n'était pas étonnant, les lieutenants se connaissaient tous après tout et il trouvait important que ce genre de lien perdure... ceci permettait une bien meilleur cohésion.. et Takouya avait conscience que cela ne pouvait être qu'utile en ce moment de doute.
| | | | Invité |
Effectivement, il était étrange, avec le recul, que le D'Ongil n'eut pas été convié à l'incursion à l'Hueco Mundo. Heureusement que sa chauve-souris avait été présente pour les orienter. Mais lui, en personne aurait été plus judicieux. Bah, les voix de Yamamoto sont impénétrables. Il fallait bien respecter ses ordres de temps en temps !
Bref, Takouya n'était pas près à se rendre en terre ennemie ; quant à savoir si ses pouvoirs étaient vraiment efficaces dans un désert autre que le sien. Après tout, les mondes intérieurs des shinigamis étaient spécifiques au manieur de zanpakuto. L'imagination du fukutaicho lui dessina un désert de sable fin et blond, aux oasis rassurantes, à l'instar du calme de Takouya, sans de chaleur étouffante. Mais peut-être se trompait-il. Après tout, il s'agissait d'un univers très personnel.
| - Bien... Sachez que je parlerais de vous au Taicho, qui pourra défendre, j'en suis certain, votre présence parmi un groupe d'intervention nécessaire à l'Hueco Mundo. Enfin, si nécessaire. Quoique cela le viendrai peut-être, qui sait. Pour le moment, rien n'est envisageable pour l’instant. Et que vous soyez à l'aise dans le désert ou non, cela ne changera rien si nous ne nous fortifions pas plus. |
De nouveau, Renji se montra plutôt réservé. Il n'avait pas oublié, et n'oublierait jamais la déculotté cuisante prise face à tous les arrancars qu'il avait croisé. Rien ne pouvait, à l'heure actuelle, les préparer à affronter de tels monstres.
| - Autrement dit, sans vouloir forcément être pessimiste, si la guerre éclatait vraiment avec une attaque surprise de nos ennemis, à l'heure actuelle, nous ne survivrions pas. |
Il fit une pause, le visage grave. Ok, ce n'était pas le rôle d'un officier supérieur de démotiver les troupes. Ce n'était d'ailleurs pas son intention, et dissipa le trouble.
| - Ça ne veut dire qu'une chose : nous ne devons pas baisser les bras. Nous devons progresser, sans cesse. L'ennemi doit avoir une faille, c'est certain, et nous devons la trouver. En rassemblant nos efforts, nous y parviendrons, j'en suis persuadé ! Le problème de la Soul Society, à l'heure actuelle, vient de la méconnaissance des uns par rapport aux autres. Même si nous devons évidemment nous entraîner, nous devons mutualiser nos ressources et nos forces. Pour le moment, nous sommes trop éparpillés. Voir même, nous nous mettons les bâtons dans les roues. Je pense que nous pouvons parvenir à travailler en tout intelligence. Il faudrait qu'on commence, avec les divisions les plus volontaires, comme la Dixième, ou la vôtre. Après, cela risque d'être plus difficile avec les divisions plus affaiblies, avec un capitaine manquant ou récent. Sans parler des fortes têtes. Et ... des récalcitrants. Le plus difficile sera de convaincre la Douzième. Le Capitaine Kurosutchi n'est pas très porté sur les autres, voire même... |
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Kyu ban tai san seki | Marchand de sable |
Restant des plus immobile, le jeune Kyu Ban Tai San Seki se contenta de décliné légèrement son regard sur la surface boisé du bureau du Fukutaicho. Ce dernier venait à lui dire qu'il en parlerait à son supérieur en ce qui concerne son utilité fort propice, en ce qui toucherait une prochaine excursion au sein du Hueco Mundo. Cela étant dit, une sorte d’excitation naquit en sa poitrine, quand bien même le noble garçon chercha à la canalisé.. après tout, il lui faudra garder la tête froide si jamais cela devait véritablement se faire. Il faut dire que Takouya prenait peu à peu goût aux missions extérieurs. Quand bien même celle qui avait concerner le Gensei lui avait coûter cette plaie à l'épaule et une belle approche de l'ennemi en lui même.Le Syanocq n'était pas à prendre à la légère, bien qu'il ne devrait lui même point sous estimer le désert dans lequel il semble vouloir régner pour le moment. Son regard doré se releva quand Renji vint à aborder le sujet que la Soul Society n'était pas prêtre pour cette guerre. Dans un sens, qui pouvait l'être si ce n'était celui qui prônait l'offensive. Bien qu'il soit jeune, le noble shinigami n'ignorait pas que le ballon n'était point dans leur camp. Inspirant lentement, il croisa lentement ses bras, comme poussé par la réflexion....et finit par laisser entendre sa pensée. Vous oubliez tout de même une chose Abarai Fukutaicho. L'ennemi nous croit dispersé.. hors ce n'est pas le cas. Notre cohésion se fortifie de jour en jour et le Syanocq à créé ses propres démons. Peut être que le danger.. n'est pas si moindre du côté de ses murailles.. .que du notre. Parce qu'il avait vu le regard du Ju Ban Tai Taicho braqué sur Aizen.. puis un peu plus tard pendant leur entretient à la Quatrième Division. Il y avait là de l'amertume, de la colère, mais aussi de la décision et la volonté de faire front. Non point d'abandonner, ou désespérer. Il avait vu cela aussi en Nocturne alors qu'ils s'étaient croisé pendant la fête mondaine dans le domaine même, du clan Kuchiki. Le Seireitei devait prendre tout ceci en exemple et ne pas baisser les bras, tout comme le soutenait Renji. Il est vrai que les Divisions avaient peine à travailler avec les autres.. enfin certaines plus que d'autres, mais quand le Fukutaicho vint à mettre la Douzième sur le tapis, Takouya ne put réprimer un léger frisson à la base de sa nuque. Ce n'était pas un endroit où il appréciait aller, lorsqu'il le devait. Il faut dire que le Taicho des lieux n'était point des plus évident à abordé. Cependant cette voix en suspension vint à l'intrigué.. l'amenant à froncer un peu des sourcils en définitive. Voulait il lui avouer quelque chose mais ne l'avouait pas ? Ou bien se méfiait il de lui au point de finalement se raviser.
Pourtant, Renji ne semblait pas vouloir changer de sujet, poussant alors notre San Seki à prendre la parole comme pour tâché de comprendre cette hésitation. Laissant retomber ses mains le long de son corps, affichant un air des plus insondable sous ce visage doux et tranquille. Après tout,il pouvait aussi comprendre que cet homme se défie un peu de sa personne.. Après tout il n'était pas de sa Diivision. Mais ne venait -il pas lui même de proférer que le défaut de leur armée était de ne pas être aussi soudée qu'elle le devrait ? Cela serait pur paradoxe si Renji venait à véritablement se méfier de lui. D'autant que Takouya était du genre fort droit.. un peu trop peut être malgré sa jeunesse encore impulsive ou naïve. Sa voix résonna clairement dans la petite pièce qui servait de bureau, tandis que le regard doré du noble fixaient sagement les étranges sourcils de son interlocuteur... Que voulez vous dire ?
| | | | Invité | Renji nuançait plutôt l'avis du jeune homme du désert. Peut-être que le fukutaicho était devenu pessimiste, mais il ne pensait pas la Soul Society si unie que cela à cet instant précis. Oh, certes, les choses évoluaient. Les shinigamis s'organisaient mieux et collaboraient. Mais dans l'autre camp, allait-on vraiment leur laisser le temps suffisant à une unité efficace ? Tout dépendrait du bon vouloir d'Aizen, qui avait réussi à semer le trouble dans tous les rangs avec une efficacité redoutable. Certains étaient prêts à tendre la main, d'autres non. Certains n'étaient pas prêts à jouer en équipe, trop préoccupés par les propres problèmes de leur division. Et une division qui n'est pas harmonieuse ne pourra jamais s'ouvrir sur les autres, c'était évident. Ainsi, Kira n'en était pas à cette étape, il devait apprendre à faire confiance à Nanashi Taicho. Pour Hinamori... Elle n'avait pas encore de Capitaine, et quand ce serait le cas, comment accueillerait-elle le nouveau ? Difficile à déterminer. C'était loin d'être gagné. A la limite, Hisagi, même sans supérieur, était capable de commencer un travail entre les divisions 7 et 6, en ayant Renji comme interlocuteur, et des personnes sur qui compter, comme justement D'Ongil-san. Ca marcherait. Il y avait aussi les autres cas. Les individualistes tête-brûlée, la Division Zaraki, allergique à l'autorité et au partage des adversaires, avec leur propre code d'honneur, différent du commun des mortels. Sans parler de la Division Douze et du savant-fou qui lui servait de Capitaine, véritable électron libre qui ignorait jusqu'à la sémantique du mot "entraide". Comment faire entendre raison à un tel cinglé ? Sans parler de la fameuse Chambre des 46, entièrement assassinée, mais pas exempte de tout reproche. Elle devait être remplacée, en on espérait vivement que ce soit par des personnes sages et justes. En effet, quand on analyse ce qu'il s'était passé, la décision de condamner Rukia Kuchiki dès le départ n'avait pas secoué immédiatement les imminents membres shinigamis, comme si c'était normal. Leur autorité était absolue, arbitraire même. Ainsi, sur l'ensemble du Gotei 13, peu de personnes s'étaient interrogées sur le bien-fondé de ce verdict. Puisqu'ils le disent, on fait. On ne discute pas. Les 46 étaient tellement obtus que l'usurpation d'identité était passée comme une lettre à la poste. Cependant, Renji ne devait pas se laisser avoir à penser tout haut ses réflexions, comme il venait de le faire maladroitement face au San Seki. Il était vice-capitaine, et devait montrer l'exemple. Formuler des conclusions hâtives, basées sur de pures spéculations n’aideraient pas à faire table rase et partir sur de saines bases. Il devait encourager. Aussi il prit le parti de terminer sa phrase en suspens et revenir à l'essentiel.  | - ... Voire même la onzième plutôt difficile à convaincre, et j'en sais quelque chose. Du coup, il incombe à tout le monde, quelque soit son grade et ses compétences, de savoir travailler de concert. Notre avenir est là. |
Woah... Des fois il s'étonnait tout seul de parler si bien et d'utiliser des mots qui donnaient du poids à ses discours. Merci à Nocturne de remonter son niveau lexical lors de leurs rencontres, et aux dossiers écrits par des lettrés qui lui permettaient d'avoir une consistance à l'oral ! | - C'est pourquoi je suis content d'avoir fait votre connaissance. Elle est le ciment de la solidarité inter-division. Nous devons montrer l'exemple. Je compte sur vous. |
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Kyu ban tai san seki | Marchand de sable |
On peut dire que cette conversation avait été des plus instructive, et très apprécier par Takouya. Ce dernier aimait à savoir que leurs supérieurs étaient aussi volontaires et fermes. En tout cas, c'est ce qu'il ressentait par rapport à cet homme qui lui faisait face.. lui et ses étranges sourcils. Uhm.. mais lui même n'était il pas étrange ? A parler une langue que peuvent comprennent, sauf si l'on s'évertuait à étudier la langue des peuples du désert, mais en ce moment on avait bien d'autres chats à fouetter, si vous me passez l'expression. Quoi qu'il en soit, notre San Seki était ravit d'avoir pu faire la connaissance d'Abarai Renji et il serait d'autant plus fier de mourir au combat à ses côtés. Un guerrier qui méritait son respect. Cependant, en ce qui concernait la chambre des Quarante Six.. sans doute serait-il du même avis, mais il faut dire aussi qu'Aizen avait sut annihilé les soupçons amenant à faire de tout ce petit monde, de petites marionnettes.. Mais il faut croire qu'il n'avait pas compter sur le côté réfléchit d'Hitsugaya Taicho.. du côté rebelle de Renji... et...peut être même le fait que Byakuya avait défendu malgré tout sa sœur auprès de cette chambre, quand bien même cela fut des plus.. inutile. Le Seireitei avait bien trop subit de sa léthargie, et il était temps qu'elle fasse enfin bouger les choses, et Takouya voulait faire parti de cela. Après tout, il faisait parti de cette nouvelle génération sans doute prometteuse.. et cette guerre, il l'affrontera avec tout ses moyens et sagesse, malgré son âge juvénile
Cependant, il est vrai que toute les Divisions n'étaient pas toujours faites pour pleinement s'entendre. Comme le soulignait Renji, la Onzieme n'aimait guère partager ses batailles et encore moins leurs adversaires.. une sorte de code d'honneur, rappelant qu'il fallait que ce soit toujours du un contre un. Concepte qui échappait assez à notre jeune D'Ongil qui lui préférait l'astuce....pourtant.. question honneur, il en connaissait un rayon en temps que noble et héritier.. mais aussi en tant que Fremen. Un guerrier des sable respectait l'Am Thal.. ce combat à mort pour l'honneur. Mais cela restait assez rare et réfléchit..et ne se mêlait pas à l'art de la guerre. On se devait simplement de mourir auprès d'un combattant que l'on estimait. L'éloquence du Roku Ban Tai Fukutaicho était aussi passionnée que réfléchit et méritait d'être admirable. Mais devait-on en attendre moins de sa part ? La Sixième Division était signe de valeur noble. Peut être que Renji ne l'était pas de naissance.. mais son cœur en semblait rempli. Je suis pleinement d'accord avec vos paroles, Abrai Fukutaicho. Et alors qu'il disait cela, il commença à légèrement s'incliner, pour venir déposer sur le sol, sa propre salive. Un geste qui pouvait passez pour une sorte de mépris et pourtant il n'en était rien. C'était même bien tout le contraire. Takouya offrait son nom, afin de signifier son respect. Mais conscient qu'il pourrait s'y méprendre, le noble San Seki redressa lentement son visage et s'exprima de cette voix toujours aussi calme que sereine.. tel un désert parfaitement apaisé sous ce regard doré : Mon eau se mêlera à la votre à l'heure de la bataille Abarai Fukutaicho. J'espère qu'à l'heure de ma mort, cela sera à vos côtés, à vos, comme aux côtés de Riruka san. Il n'attendait pas réellement une réaction de la part de Renji.. si ce n'était peu être une simple acceptation. Auquel cas, Takouya s'en réjouirait en lui même, alors que ses traits n'exprimait que cette tranquillité presque trop douce. Il n'y avait rien de faux en lui... simplement cette sincérité tranquille. Une fois de plus il s'inclina, bien que bien moins que précédemment et joignit ses deux mains l'une sur l'autre, avant de les séparer. Puis en reprenant une posture assez simple il rétorqué : Je ne vais pas vous retenir plus longtemps, car votre temps est bien plus précieux que le mien et nous aavons beaucopu à faire afin de préparer nos forces. Face que ces Ghafla ( traitre en quelque sorte) se rendent compte de leurs erreurs.
| | | | Invité | Juste après partagé la même opinion que Renji sur tout ce qu'il se passait à la Soul Society, à ses qualités, ses travers, et les progrès qu'elle pouvait encore faire pour travailler ensemble au lieu de se disperser inutilement et créer des failles, le shinigami du désert, déjà bien étrange à ses yeux continua à agir selon des préceptes surprenants. Il s'inclina et fit... Fit quoi au juste ?  | - ????????? |
Le vice-capitaine n'osa pas vraiment commenter. D'abord parce que cela était inutile. Que pouvait-il répondre à un acte aussi obscur :"Pourquoi avez-vous bavé par terre ?". C'était sûrement un acte symbolique dont il ne pouvait comprendre la teneur, il risquait de le vexer en cherchant à comprendre. Ensuite, parce qu'il lui faisait confiance : D'Ongil-san n'allait pas commettre un crime de lèse-majesté après tout ce qu'il avait confié. Intrigué, Renji le laissa faire tandis qu'il se fit expliquer ce geste.  | * " Mon eau se mêlera à la vôtre ? " C'est-à-dire qu'il faut que je fasse pareil pendant mes combats ? En général c'est plutôt le sang qui coule plutôt que la salive. Est-ce que cracher revient au même ou il faut faire tout ce cérémonial ? Bon sang, je pige pas un mot de ce qu'il dit, même si je suis sûr que c'est une sorte de pacte, ou un truc du genre. Faudra que je vois avec Nocturne, elle en saura peut-être plus que moi. Bon sang, pourquoi cet homme est obligé de parler en prose ? J'ai l'air de passer pour un crétin. Bon, prochaine étape de mon éducation : en apprendre plus sur les mœurs des hommes du désert. * |
| Merci à vous pour toutes vos paroles et votre soutien, D'Ongil-san. Ils seront précieux dans les épreuves à venir. Je trouve dommage que ces relations transversales n'aient pas existé avant cette tragique histoire. |
- Moins cérémonieusement que son vis-à-vis, de façon plus classique, il inclina légèrement le buste de manière à montrer son respect, mais aussi sa reconnaissance. La Soul Society, mais aussi Kuchiki Taicho pouvaient compter sur un homme remarquable et volontaire, prêt à lutter pour défendre ses idéaux, et cela faisait toujours du bien à voir, dans cette période trouble et déroutante, où beaucoup se posaient de nombreuses questions et n'osaient plus aller de l'avant. L'impulsion devait venir de tous les niveaux, de toutes les classes sociales, de tous les âges, de tous les sexes. Parler d'égalité à la Soul Society ? Pas en temps de paix, non. Il y avait encore beaucoup de chemin à parcourir. Mais quand il fallait défendre leur communauté, les différences devaient à tout prix s'effacer au profit d'une unité totale. Sinon, on courait droit à la catastrophe. Mais il ne fallait pas désespérer. Faire front contre Aizen et les arrancars était encore chose possible. | - Je vous remercie d'être venu me voir, et ravi d'avoir fait votre connaissance, D'Ongil San Saki. Nous ferons tous en sorte de prouver à ces Lagaffe (???) qu'ils ne doivent pas nous sous-estimer. En attendant, sachez que vous êtes le bienvenu à la Sixième Division, et que je ne manquerais pas de parler de vous à mon Taicho, dès qu'il me sera possible. Passez une bonne journée, D'Ongil-san. |
Tandis qu'il saluait son départ de la Sixième Division, outre les conclusions plutôt optimistes qu'il s'était faite, Renji pensa qu'il devait honorer sa promesse et parler de cet homme si respectueux de son Capitaine pour qu'ils puissent se rencontrer un jour. Takouya en serait certainement flatté. Ensuite, le fukutaicho se dit qu'il devait faire des progrès en matière de préparation de thé. Les sachets solubles ne paraissaient pas être bien goûteux parmi les grands amateurs de cette boisson chaude. N'est pas Byakuya qui veut. | | | | | | | |
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