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Le pardon du repenti [Byakuya]
Nagakima Yukika
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|| Fuku Kidōchō & Dai Kidōchō ||
Nagakima Yukika
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☆☆ It’s in the darkest darkness that
...
...one discovers the purity of light... ☆☆


Le soir-même après la rencontre
entre Byakuya et Grimmjow (ICI)

Cela faisait longtemps. Trop longtemps… Les évènements du passé avait mis à mal la confiance qu’avait le clan Kuchiki en moi mais malgré tout, j’ai conservé ma loyauté à la Soul Society. Cela fait plus d’un siècle et le clan n’était pas le même qu’aujourd’hui. Le jeune Byakuya est devenu le chef du clan et même si tout le monde m’a oublié, j’ai déjà eu un contact avec lui alors que je venais d’être nommé porte parole de mon Corps par mon capitaine. J’avais reçu des ordres et je les avais appliqué prouvant ainsi que les membres de division ne sont pas sur leur garde. Si cela avait réellement été le cas alors je n’aurais pas pu endormir les hommes qui l’avait entouré à l’époque. Mais cela remonte à il y a plus de vingt ans et il arrive encore de nous croiser de temps en temps notamment lors des réunions des Capitaines. Car bien entendu, avec mon supérieur malade, je dois le remplacer et je dois malheureusement participer aux réunions même si elles sont rares. Et si je participe, c’est uniquement parce que j’ai l’accord du So-taisho mais je n’oublie pas que je n’ai normalement pas ma place parmi eux… Tant que je reste une lieutenant…

Je peux comprendre la réticence des Capitaines du Gotei mais cela ne leur donne pas tous les droits. Malgré tout, je reste calme et je vais comme si je n’avais rien entendu. Mais c’est frustrant de devoir se taire devant de tels guignols. Parce que oui, pour moi, certains sont plus des guignols que des Capitaines, je pense notamment aux Capitaines de la 11éme et la 12éme division. Si je les détestent ? Non mais ils sont juste vantards et ignares qui ont beaucoup trop confiance en eux. Mais je me dois de taire cela afin de terminer au plus vite les réunions que ont été plus importantes lorsque le Shinigami remplaçant est venu sauvé la vie de Rukia. J’ai l’impression que cela date d’hier tout ça.

Mais en cette nuit, j’avais d’autres projets et je devais enfin faire la paix avec moi-même. Le nouveau chef de clan devait comprendre ce qui s’est passé ce jour-là. Je n’avais que seize ans… Comment peut-on encore me reprocher ce qui s’est passé ce soir-là ? De plus, il y a des détails que je n’ai jamais pu parler à l’époque. J’ai mis plus d’un siècle à accepter cette vérité et à cessé de m’en vouloir car bien entendu, mon père m’a tout mis sur le dos et comme j’avais quitté la demeure pour me concentrer sur mes études à l’académie, j’avais peu de chance de parvenir à me défendre. Tout ce que je voulais à l’époque, c’était fuir… Le fuir… L’oublier et oublier tout le mal qu’il a fait à ma famille. Famille déchirée et à qui j’ai beaucoup de mal à reprendre contact… Pour eux, je ne suis qu’une traîtresse de plus à abattre.

Je ne pouvais tout simplement plus porté ce poids. Le chef du clan dont je dépends devait le savoir et peut-être que je serais libéré de tout ce poids et j’étais décidé à lui dire ce soir. Je ne veux pas être invasive avec lui car finalement, je ne suis qu’une subordonnée de plus et je n’ai rien de plus que les autres… Hormis peut-être le fait que je n’ai pas de zanpakuto… Mais c’est ainsi et je n’ai pas choisi cette voie. Je peux même dire que le recruteur de l’époque m’a sauvé la vie en me faisant intégrer cette division si mystérieuse qui n’est pas considéré comme telle. Il faisait déjà nuit depuis longtemps et j’étais déterminée à lui dire et à obtenir le pardon du clan, son pardon. Je savais que cela ne serait pas simple mais le simple fait d’essayer pourrait prouver que j’assume ce qui s’est passé même si j’en ai encore honte. C’est une honte qui m’a longtemps dépossédée mais j’estime qu’il est temps que je l’accepte. Je ne peux plus de ressasser ça et je ne veux plus vivre avec ça…

Portant une tenue proche d’une tenue typé japonaise, je ne portais pas mon insigne de lieutenant, preuve que je venais pour parler autre chose que du travail. Je lui devais des explications et je crois qu’il est temps que je lui apporte les éléments de réponses. D’un autre côté, je venais prendre des nouvelles sur son état car je me doute bien que la récupération de l’enlèvement n’est pas simple et je ne souhaite pas sa mort. Il a longtemps été froid et distant que je n’osais jamais mais je ne dois plus avoir peur de ce qui s’est passé et trop d’années se sont écoulées. Je devais réagir et lui parler serait peut-être une première étape vers le pardon… je dis bien peut-être.

Arrivant devant la demeure, je prends une immense inspiration avant de passer la grande porte protégeant l’entrée du domaine. Je n’ai pas remis les pieds ici depuis plus d’un siècle. Je me doute bien que je ne serais pas reçu dans les meilleures conditions mais je devais passer par là… C’était impératif… Et dés que j’ai passé la porte, je sens quelque chose faire voler ma cape latérale et je me retrouve entouré de gardes du domaine… Comme je l’avais prédis. Observant autour de moi, je ne cherche pas à fuir mais les gardes semblent savoir qui j’étais puisque l’un d’entre eux me rappelle que j’ai été banni du domaine. Je m’en souviens très bien et c’est même moi qui l’avait demandé. Je voulais me faire oublier, disparaître et ne plus rien à voir avec mon père. Je ne voulais plus le croiser ni même le voir ou lui parler. Cet évènement a déchiré ma famille qui continue à croire que c’est de ma faute. Pourtant, j’étais nue ce jour-là et je n’avais aucune pudeur… Pudeur que mon père me retirait chaque jour me rappelant sans cesse que je n’étais qu’une bonne à rien.

Ce souvenir est encore douloureux mais ce n’est pas à eux que je souhaite parler. Alors que le garde m’entoure avec leur sabres à la main, celui qui s’avère être le chef du groupe envoie quelqu’un prévenir le maître des lieux. Parfait, c’est justement la personne que je voulais voir. Je reste immobile et je patiente avant que ce dernier me demande de me mettre à genou. Je ne veux pas plus de problème que j’en ai déjà créer par le passé. Je ne voulais plus de tout ça et je voulais que la vérité éclate et que celle-ci soit dites. Rapidement, on me demande de lever mes mains vers le haut et ils furent tous surpris de voir que je ne portais pas de zanpakuto. Normal, je n’appartiens à aucune division connue… Le chef de la garde me pose des questions et je lui réponds. Autant jouer franc jeu. Rapidement, je finis avec une lame sous la gorge et je lève la tête afin d’éloigner un peu la lame. Je suis vraiment mal à l’aise. Je n’avais qu’une seule hâte, que le maître des lieux met fin à ce qui pourrait sembler à une torture. Revenir ici est une torture même si j’évite de le montrer.  
☾ anesidora
Dim 9 Déc 2018 - 22:13
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Kuchiki Byakuya
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Roku ban tai Taïcho | Cerisier Blanc
Kuchiki Byakuya



On ne pourra pas dire que la journée de Byakuya fut des plus ordinaires, cette fois-ci. Revenu du monde des humains, il s'était dans un premier temps, rendu à la Sixième Division pour s'assurer que tout c'était bien dérouler auprès de Renji.  Son absence n'avait pas vraiment été perçu en vérité et tout semblait en ordre. C'était déjà cela d’acquit, alors que notre Roku Ban Tai taicho avait  plus ou moin jouer avec le règlement et les ordres du Sotaicho, en s'octroyant un droit de passage pour rejoindre le Gensei. Surtout qu'en vérité, il n'avait pas même rencontré comme il le pensait, les Visards. Au lieu de cela, il était tombé sur un Arrancar et pas des moindres. Celui-là même qui avait bien faillit le rendre borgne, alors que Byakuya avait été fait prisonnier. Cette rencontre bien que non prévue, fut assez instructive concernant Kurosaki Ichigo... et le motivait encore plus quand à trouver le moyen de le sortir de là. Que ce soit indirectement ou non, le noble Kuchiki avait une dette envers cet homme.  Bien qu'il n'y avait aucune trace du combat sur son visage, Byakuya portait encore les marques de sa propre détention au sein du Hueco Mundo. Cependant, Grimmjow lui avait intimé qu'Aizen y vouait une certaine importance à son nouvel hôte.. Tout le contraire de ce qu'il s'était dérouler pour le capitaine de la Sixième Division .

Voilant son regard,  Byakuya avait quitté pour de bon  la Sixième Division afin de rejoindre son propre domaine. Le Soleil rougeoyant se cachaient déjà derrière les nuages, laissant un noble à ses pensées. Depuis son retour, il n'avait gère converser avec qui que ce soit, pas même à Renji qui devait se poser pas mal de question de son côtés. Ce n'est pas que son Taicho se méfiait de lui, mai sil préférait le protéger un minimum, si jamais le Sotaicho venait à découvrir que Byakuya y mettait un peu trop de zèle dans cette affaire. Pourtant, Byakuya n'était pas du genre à enfreindre les règles, ou du moins pas ouvertement.. étant trop proche de ses principes et surtout de ses devoirs. Que ce soit en tant que Capitaine du Gotei Treize ou en tant que Haut noble de la Soul Society. La nuit revêtit l'un de ses plus beaux manteaux étoilés, malgré les nuages, et apporta un semblant de paix à notre shinigami qui regagnait enfin sa demeure.. laissant le gong se faire entendre.. annonçant le retour du maître des lieux. Rapidement des serviteurs se présentèrent à lui pour diverses choses....Visiblement, Rukia non plus n'était pas ici.. Un fin soupire s'extirpa de ses lèvres fines, laissant venir en son cœur un sentiment de solitude.

Il aura été doux ce soir de ne pas se savoir seul ici. Depuis son retour du Hueco Mudo, il tâchait d'être encore plus présent pour Rukia, malgré un froid un peu plus marqué pour la gente féminine. N'inspirant à vouloir boire un thé chaud et prendre un bain, Byakuya se borna à ne point aller plus loin dans ses songeries, et ses inquiétudes. Ce n'est pas ainsi qu'il sera efficace pour qui que ce soit et surtout pas envers Kurosaki Ichigo.  Lentement il poussa la porte du salon, afin de venir prendre place sur l'un des coussins. Déposant avec soin, Senbonzakura à ses côtés, il pouvait néanmoins sentir sa présence en son monde intérieur.. non , il est vrai qu'il n'était jamais si seul que cela...Effleurant du bouts de ses phalanges, la surface du fourreau de son Zanpakuto, Byakuya voilà à demi son regard. Un moment de pur harmonie.. mais cela ne dura guère car déjà un serviteur, vint à se présenter avec le thé. Chose à quoi Byakuya rouvrit ses yeux anthracite, délaissant Senbonzakura pour laisser sa main se reposer sur la table basse qui se trouvait en face de lui. Suite à quoi, c'est d'un hochement de tête que Byakuya congédia son  personnel. L'arôme de ce thé venait déjà à ses narines, les faisant presque frémir...C'est en ce contacte que le noble sentit la fatigue de cette journée  marquer ses muscles.

Ses doigts se refermèrent lentement sur le contenant, laissant une sensation presque électrique se faire, entre la chaire et la chaleur... amenant le noble Kuchiki à se détendre. Mais uen fois de plus, cela fut rompu, car un garde se hâtait en sa direction, venant à pousser le Shoji, qui menait vers l'extérieur, sur la passerelle. Cet homme vint à l'informer d'une visite impromptu et probablement non désirée. Ce qui ne manqua pas d'intriguer le maître des lieux. Renonçant au bien fait du thé, il le délaissa sur la surface plane de la table, avant de se redresser.. non sans oublier Senbonzakura, qu'il remit  en son obi. Passant devant le garde, Byakuya allait donc au devant de cette intrus, son haori blanc fouettant pas moment l'air.  Se postant devant l'entrée, il se retrouva confronté à un visage dont il se rappelait peu... Si son visage restait assez impassible, et son regard aussi gris acier qu'insondable, un froncement de souril, lui, soulignait assez la gravité qui l'accompagnait alors...  



Qui êtes vous et que me voulez vous ?


Sa voix monocorde démontrait un certain attrait à commander, chose peu anormal quand on savait le poste que pouvait occuper notre chef de clan. Ce faisant, il leva lentement sa main gauche, afin d'intimer à ses garder d'abaisser leur armes, afin de laisser cette femme s'exprimer.  

Jeu 13 Déc 2018 - 14:47
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Nagakima Yukika
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Nagakima Yukika
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Je me trouve toujours entre les mains des gardes qui assurent la protection du domaine Kuchiki. J’ai envie de dire, il est normal que je sois arrêté en étant entrer sans autorisation au préalable. C’est donc bien fait pour moi. Mais je ne compte pas me laisser arrêter par des gardes. Je n’ai encore rien fait et je ne compte pas faire de mal à qui que ce soit. J’avais baissé les armes pour ce soir. Je n’avais pas besoin de ça et c’est pour cette raison que j’avais décidé de répondre à toutes les questions que l’on m’a posé sans chercher à discuter. Je ne veux pas déclencher de problèmes et j’estime en avoir assez comme ça. Déjà que j’ai mis plusieurs dizaines d’années avant de me décider à venir ici. Mais maintenant que je suis là, je ne comptais pas m’arrêter là. Ne cherchant pas à me libérer de leur joug, je patiente calmement en laissant les gardes faire ce qu’ils ont à faire. J’espérais au fond de moi que le maître des lieux soit présent afin de calmer le jeu. Je n’ai peut-être pas de zanpakuto mais cela ne veut pas dire que je suis inoffensive. Loin de là. Mais je devais dissiper un doute qui perdure depuis bien trop longtemps dans les murs de ce domaine où vit aussi le reste de ma famille. Bien que je ne les porte pas dans mon cœur, je n’ai pas le droit de les laisser porter ce poids sur le dos. Et puis, même pour moi… Je devais me libérer de ce poids lourd et régulariser cette situation qui existe depuis plus d’un siècle. Cela doit s’arrêter. Je ne peux plus me dire que je suis responsable et c’est pourquoi je suis ici ce soir.

Je ne me montre pas violente ou agressive mais je tente de rester patiente en attendant que le chef du clan Kuchiki. Le temps peut paraître long mais je savais que la patiente était mère de sûreté. Enfin, c’est ce que disent les humains.  Malheureusement pour moi, nous ne sommes pas sur Terre et je n’ai jamais mis les pieds là-bas. Je reste donc sous le joug des gardes qui continuent à me pointer leur lames de zanpakuto tandis qu’une dernière se trouve sous ma gorge. La redressant, je ne montre aucun signe de peur. Il faut dire qu’ils n’ont pas encore compris à qui ils ont à faire. Si vraiment, je le voulais, je me serais débarrassé d’eux d’un revers de la main mais je ne suis pas là pour ça. Fermant les yeux un moment, je devais garder mon calme et je conserve mon sérieux. Malgré tout, je finis par entendre la voix que j’espérais et j’ouvre les yeux. Sans le montrer, je suis contente de le voir et je vois son signe.

Le haori blanc, le katana dont la garde semble dorée, les cheveux en arrière retenu par des Kenseikaan mais plus petit et encore plus reculé qu’avant, ce regard froid… Nul doute qu’il s’agit de la personne que je voulais voir. Conservant mon visage neutre, je sens la lame située sous ma gorge se retirer et je baisse la tête afin de faire face au maître des lieux. Zieutant aux alentours, je remarque que les gardes ont reculé de quelques pas afin de me permettre de souffler un peu. J’avais bien entendu les deux questions qu’il m’a posé et j’allais répondre mais je voulais être sûre d’avoir un peu d’espace. Bien que je ne porte pas mon brassard autour du bras ou même à la taille. De toute façon, je ne viens pas pour des raisons professionnelles. Par ailleurs, je ne lui en veux pas d’avoir oublié ma tête et je me dis que c’est mieux ainsi. Prenant une grande inspiration, je regarde le maître des lieux avant de poser mes mains sur mes jambes et de m’incliner devant celui qui régit sur mon propre famille.

« - Nagakima Yukika, Danshaku-sama ! »

Je reste inclinée un petit moment. J’hésite à me redresser. Il faut dire que je suis encore une exilée et que si je n’ai pas l’autorisation du concerné, je ne suis pas prête d’être tranquille avant un long moment. Malgré que je sois inclinée, je surveille les gardes de peur qu’il me saute au cou et je ne tiens pas à me faire arrêter par le maître des lieux. Finalement, je finis par baisser la tête pour lui confirmer ma « soumission » vis-à-vis de lui. Il faut dire que ma famille obéit à son clan depuis des générations et malgré mon exil, le clan a toujours été au cœur de ma loyauté. Je suis restée à l’écart durant beaucoup trop d’années.

« - Je vous prie de m’excuser pour le dérangement tardif, Roku bai tai taisho, mais j’aimerais m’entretenir avec vous d’un malentendu qui dure depuis bien trop longtemps… »

Techniquement, je pense qu’il devrait savoir de quoi je parle. Et même s’il ne s’en souvient pas, je prendrais le temps de parler des évènements ayant eu lieu non loin d’ici il y a plus d’un siècle. Je n’avais que seize années et donc beaucoup trop jeune. A l’époque, je voyais mon intégration chez les nécromanciens comme bienvenue mais en réalité, j’ai passé toutes ses années à me cacher et à avoir honte. Aujourd’hui, il est temps de lever le voile sur les évènements qui ont valu mon exil afin de reprendre ma fonction mais aussi pour que ma famille cesse de vivre dans la honte et le déshonneur. Cela m’est difficile mais c’est actuellement le seul moyen que j’ai pour pouvoir tourner la page et repartir de zéro… je sais qu’il ne me fera pas confiance mais je prendrais le temps qu’il faudra afin que la méfiance disparaît. j’avais besoin de son pardon pour reprendre le chemin que je me suis fixé, mon chemin…
☾ anesidora
Jeu 13 Déc 2018 - 23:38
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Kuchiki Byakuya
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Kuchiki Byakuya



L es gardes se reculèrent en effet, laissant un espace plus serein pour la jeune femme. Cependant pas assez suffisant pour qu'elle puisse attaquer ou s'en prendre au maître des lieux. Toutefois, ce dernier ne semblait pas y voir une telle chose en cette intruse.. Elle paraissait bien trop digne pour cela. A moins qu'il ne se trompe.Se tenant donc à environs quinze pas de sa personne, Byakuya se contenta de rester immobile et pour le moins.. fortement attentif. Ce genre de situation se révérait fort rare, voir même inédite.....Surtout depuis le départ de Kurosaki Ichigo. Ce jeune homme aimait à surprendre en ses visites, mais là.. c'était bien tout autre. Son regard anthracite dévisagèrent ce visage qui lui rappelait vaguement quelqu'un, sans pouvoir y mettre un nom... Un nom qui ne tarda point à se révéler à ses oreille qui plus est. Comment l'avait elle donc appelé... ?Danshaku-sama ?... voilà un terme qu'il n'avait pas entendu depuis presque un siècle déjà. A cette époque il n'était encore qu'un simple adolescent en devenir, pestant contre Dame Yoruichi qui n'avait de cesse de venir l'importuner en ses leçons.. Le regard du noble capitaine se plissa légèrement quand ce qu'il venait d'entendre... Le clan Nagakima était le vassal des Kuchiki. Des gens loyaux... jusqu'à cette.. explosion.

Notre Roku Ban Tai taicho actuel n'avait pas réellement su ce qu'il s'était déroulé exactement, étant encore écarter des soucis du clan. Ce n'est qu'à la mort de son père, que Byakuya avait commencer à assisté aux différents conseils, auprès de son grand père. Cette nuit était décidément empreinte de souvenirs.. mais pas toujours les plus favorables...Certes la confiance ne paraissait pas de mise, mais le maître de ces lieux fit encore une fois un geste, intiment l'ordre à ses gardes de se retirer dans l'ombres.. Ils resteront vigilants tout simplement. Le noble quant à lui,portait toujours Senbonzakura à son flanc et se savait à même de se défendre seul.. mais il n'aura pas l'arrogance de ne pas se savoir prit pour cible.. Son expérience en tant que guerrier, lui permettait d'en reconnaître un autre, lorsque celui ci se présentait à ses pupilles.. Et c'était présentement le cas. Cette femme avait la capacité de sortir des griffes de ses hommes, aussi bien entraîné qu'ils étaient. Autant les épargner en ce cas.

Quoi qu'il en soit, c'est par cette action qu'il autorisait en un sens, Yukika à parler. Cela aura le don de tromper la monotonie de la routine qui régnait ici.. Voir, lui faire un peu oublier l'urgence de porter secoure à Ichigo. Ce dernier n'avait que trop longtemps croupit au sein du Hueco Mundo. C'est lentement que Byakuya se détourna de la jeune femme, l'invitant en silence à le suivre... mais un garde s'assura qu’elle respecterait la distance de dix pas...Une règle de base, lorsque l'on ne faisait pas partie de la demeure..ou que l'on était d'un simple rang. Notre Roku Ban Tai Taicho, avançait donc, tout en s'assurant qu'elle le suivait.. et proféra à son tour.


Un malentendu dites vous ?.. lequel ?


Autant se faire rafraîchir la mémoire, surtout qu'il n'en avait jamais trop rien su dans sa jeunesse. De sur croix, il désirait réellement boire son thé qui attendait dans le salon. Un besoin qui l'aidait à garder les idées clairs...Poussant donc le shoji, il entra le premier sur les lieux, avant d'aller prendre place à sa table.. au fond de la pièce. Là résidait une théière et une tasse vide..D'un mouvement aussi calculé qu'élégant, Byakuya prit donc place, avant de se servir lui-même, avant qu'une servante n'entre et n'installe une autre table basse en face du chef de clan, d'une distance de quinze pas. Une marge liée à l'étiquette,lorsque l'on était un simple visiteur. Encore fois, la garde se montrera discrète mais présente. Sur cette table, on y ajouta enfin une tasse et une théière, identique à celle de Byakuya. Ce dernier avait reposé son zanpakuto à ses côtés, tout en laissant simplement la chaleur du thé lui réchauffer les doigts.. Quand à ses pupilles gris acier, elles ne semblaient pas vouloir quitter Yukika. Comme l'analysant, ou attendant une réaction de sa part.

Mar 18 Déc 2018 - 17:04
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Nagakima Yukika
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Le pardon du repenti
Nagakima Yukika + Kuchiki Byakuya


Je ne comptes pas m’attaquer au maître des lieux. Je sais ce que j’ai à perdre dans l’histoire et je ne suis pas venue là pour déclarer la guerre à ce clan dont je dépends toujours malgré l’exil d’il y a plus d’une centaine d’années. Je ne voulais pas. Je n’avais pas fait tout ça pour que cela se termine ainsi. Maintenant que mon père était devenu fou et qu’il est enfermé, la vérité devait éclater. Mais c’est aussi pour m’apaiser moi-même que je suis ici. Cependant, ce n’est pas le genre de chose que je vais révéler à tout le monde. Si je le fais, c’est aussi pour les autres membres de ma famille. Bien qu’il y a eu cette explosion dont je suis responsable, les autres membres de ma famille sont restés loyaux aux Kuchiki et je suis même presque sûre qu’au moins un d’entre eux est ancré dans la garde de la demeure car après tout, il s’agit d’une tradition. Même dans les moments les plus faibles, les membres de la famille Nagakima sont restés loyaux et je n’échappe pas à cette règle de loyauté. Les années ont passées et je me suis assagie. j’ai eu plus d’un siècle pour réfléchir à tout ça et alors que les autres membres de ma famille me crachaient dessus en m’accusant d’être responsable de leur malheur. Hors, je savais que c’était faux. Je n’ai qu’une seule chose à me reprocher et c’est le fait d’avoir voulu fuir afin d’échapper à mon père qui était violent voir même pire encore. Mais je ne pouvais plus le tolérer… ce n’était purement plus possible car j’aurais fini moi-même par atterrir dans le nid des asticots. J’étais encore jeune et je ne regrette pas le fait de fuir mon paternel mais déclencher une explosion n’était pas dans mon programme. A vrai dire, je ne savais pas ce qui ce serait passé s’il n’y avait pas eu cette explosion. Je n’aime pas ce souvenir malsain et douloureux mais je devais l’affronter après plus de cent ans de fuite.

Il est vrai qu’il ne me connaît pas ou très peu, même si j’ai déjà eu l’occasion de le croiser à plusieurs reprises mais sans grand souvenir. Il faut dire qu’en dehors de mon appartenance à la famille Nagakima, je fais partie de ceux qui préfère les ombres à la lumière et je me suis faite à cette idée. A vrai dire, ma vie n’a été fait que d’ombre et même si j’appartiens à la division des nécromanciens, je ne porte pas mon brassard de lieutenant ce soir. Je ne suis pas là pour parler boulot avec lui mais de bien d’autres choses qui est en rapport avec notre passé commun même s’il fut très court. Je vis alors son geste et rapidement, les gardes disparaissent et je suis un peu soulagée. Puis il me tourne le dos et je comprends qu’il m’invite à le suivre. Bien sûr, un garde semble toujours être là et je retire son bras dés qu’il a le malheur de me toucher. Je regarde le garde dans les yeux en lui soufflant quelque chose.

« - Je connais les règles de la demeure... »

Je savais donc qu’il fallait respecter une distance de minimum dix pas mais je suis encore plus prévenante et je le laisse avancer de quinze alors que le garde ne me surveille de près. Comment je pouvais connaître les règles de la demeure ? Tout simplement parce qu’elle avait déjà court à mon époque et que même si j’ai passé plus de cent ans à éviter ce lieu, cela ne veut pas dire que je les ai oublié. J’avais pris la suite du maître des lieux après quinze pas et j’avançais au rythme de ce dernier. Je suis malgré tout une sub-alterne du chef de clan Kuchiki alors ce n’est pas à moi qu’on va apprendre à respecter les règles des lieux. Attentive à sa voix, je l’entends me demander de quel malentendu il s’agit. En ce qui me concerne, je m’en souviens très bien et ce n’est pas le genre d’évènement qu’on peut oublier. Je ferme les yeux quelques secondes avant de prendre une immense inspirations. Je devais me calmer afin de ne pas me laisser emporter par la colère.

« - Vous n’étiez pas chef de clan à cette époque, Kuchiki-sama... »

Ce qui est entièrement vrai et je me sentais maintenant un peu mal à l’aise. C’est là que je me rends compte que j’ai encore un peu de mal à en parler tellement cela a gravé le fin fond de mon âme. Je ne savais même pas par où commencer en réalité. Pour lui, c’est le flou complet mais pour moi, je me rappelle de tous les détails et de toutes les étapes par lesquelles je suis passé pour en arriver à venir lui rendre visite. Mais c’est encore très douloureux. Il me fallut de nombreuses minutes pour trouver le point de départ et nous arrivons dans l’immense pièce. Respectant le protocole que je connaissais, il entre le premier et je reste en arrière. Je le vois s’installer et je patiente un court moment avant qu’une servante n’installe une autre table basse avec une tasse et une théière. Une fois que l’ensemble est installé, je sais que je peux enfin le rejoindre. La garde en question voit bien que je connaissais mes règles de la bien-séance. Je suis noble et on m’a enseigné des règles que j’espère n’avoir jamais oublié. Entrant alors dans la pièce, je retire mes chaussures et je conserve la distance entre lui et moi même lorsque je m’installe à la seconde table basse. Passant à côté de la servante, je la remercie de vive-voix avant d’incliner ma tête pour accompagner ma parole. Ayant été moi-même une sorte de servante, il n’y a rien de mal à être courtoise et polie avec ceux qui servent les clans les plus anciens et les plus grands.

Je sens le regard du maître sur moi et je baisse les yeux car cela restera une honte qui marquera encore longtemps mon âme et mon esprit. Ce n’est pas vraiment simple d’en parler surtout face à quelqu’un qui n’est pas du même sexe que soi. Mais je devais le faire. Fermant les yeux une nouvelle fois, je ne me sens pas à l’aise. Cependant, c’est moi qui a tenu à briser la glace alors je ne compte pas me débiner. Surtout maintenant que j’ai son attention. Quand je pensais à l’idée folle que j’ai eu de venir ici, je pensais que le plus dur serait de le convaincre de m’accorder audience mais finalement, c’est peut-être le plus facile. Prenant une grande inspiration, je finis par rouvrir de nouveau les yeux pour fixer ceux de Byakuya. Maintenant que je suis lancée, hors de question de faire marche arrière.

« - Vous ne vous en souvenez peut-être pas mais il y a un peu plus d’un siècle, une explosion a eu lieu ici, au sein du domaine de votre famille. Explosion dont je suis responsable... »

Je devais me l’avouer. Oui, je suis responsable de cette explosion mais je ne suis pas responsable du reste. J’étais un peu hésitante dans mes propos et je jouais avec mes mains qui sont alors sur mes cuisses. On dirait une gamine qui venait de faire une bêtise mais je n’ai pas eu la chance d’avoir une enfance. Je zieute de temps en temps la garde qui même si elle est discrète semble quelque peu me gêner. Ce n’est pas le genre de chose qu’on expose sur tous les toits. Loin de là… c’est déjà terriblement gênant pour moi de devoir ressasser le passé afin d’expliquer tout ce qui s’est passé. Je ne sais vraiment pas par où commencé et c’était le bordel dans ma tête. Je vous jure, on croirait voir une enfant…

« - Celle-ci était involontaire mais… je… mon père... »

Je ferme les yeux car je recommence à m’embrouiller.  Je lâche un soupir désespéré car je pensais que cela aurait été simple mais finalement, c’est loin d’être le cas. Bien au contraire. Je devais me reprendre afin de tout expliquer. Mais comment remettre de l’ordre dans les idées. Dés que je parle de ça, je suis en état de faiblesse et je suis à la fois rongée par la honte mais aussi par le remord… Pourquoi est-ce que je ressens encore ça alors que je suis en rien responsable des maltraitances de mon père. Allez, reprends toi… Tu es lieutenant alors ne baisse pas les bras. Je devais cracher le morceau et mettre fin à tout ça afin de repartir de zéro… C’est pour ça que je suis là.

« - C’est lié à la raison pour … laquelle l’ancien patriarche de la famille Nagakima réside dans … au nid des Asticots désormais... »

Je venais de me libérer d’un poids et maintenant que je suis lancée, je devais tout sortir, tout révéler, vider mon sac sans pour autant me montrer désagréable avec lui. Il ne m’a rien fait et il n’est en rien responsable de tout ça. Il était vivant lorsqu’il y a eu cet incident mais il a probablement été écarté du dit incident. J’étais toujours hésitante et si un de mes collègues du Corps me voyait, il se dirait que cela ne me ressemble pas. On a tous un passé différent mais là, c’est quand même un très gros morceau. Je reprends une grande inspiration avant d’essayer de reprendre la parole mais j’avais comme une boule dans la gorge qui m’empêchait de parler. Comme si ma famille était soumise à l’omerta des Yakuzas. Mais je ne pouvais pas garder ça pour moi… je ne pouvais plus… C’est quelque chose de beaucoup trop lourd et mes frères et sœurs semblent avoir oublier tout ça. Tant mieux pour eux s’ils y sont parvenus mais ce n’est pas mon cas. Et cela ne le saura probablement jamais.

« - Durant toutes ses années, il trouvait n’importe quelle excuse afin de nous punir… Nous sanctionner, mes sœurs et moi… Sauf qu’il… Il… … … … … … … … a trop longtemps abusé de nous. Ce jour-là, j’étais en retard et il a cherché à refaire la même chose sauf qu’il y a eu cette explosion…  »

je ne me sentais réellement pas dans mon assiette. J’avais reculé de quelques pas afin d’approcher mes jambes du reste de mon corps. Je me revoyais être cette enfant dont le père abusait d’elle. Je ne voulais plus revoir tout ça, je ne voulais plus avoir ça sur le corps. Lorsque j’ai annoncé la couleur, des larmes sont apparues sur mon visage que je n’ai pas pu contrôler. C’est aussi pour les cacher que je me suis recroquevillé sur moi-même. J’ai aussi baissé la tête afin de poser les yeux sur le thé fumant qui se trouvait devant moi. j’avais froid d’un coup mais je sentais que tout partant et j’avais peut-être besoin de ça. Levant une main, j’essuie rapidement les larmes pour ne pas qu’on les voit. Je ne veux pas passer pour faible alors que j’ai passé toutes ses années de fuites à me renforcer. Peut-être, aurais-je dû attendre encore quelques siècles avant de venir le voir ? N’osant plus le regarder dans les yeux, je devais encore m’excuser mais aussi lui révéler que j’ai été banni. Mais le plus dur est passé… Heureusement…  

« - Depuis ce jour, j’ai été banni du domaine et j’ai passé mes années à fuir ce passé… Bien que plus d’un siècle se soit écoulé, je suis venue demander pardon à vous et à l’ensemble de votre clan… »

Je ne veux plus fuir ce passé douloureux, je ne veux plus manquer à mes devoirs envers le clan Kuchiki. Je parais faible mais je suis soulagée d’avoir eu le cran d’en parler et il est possible que cela engendre autre chose. Après tout, c’est lui qui détient désormais entre ses mains mon avenir. Je n’ai jamais manquer de respect à un membre du clan régnant et je ne le ferais jamais. J’ai grandi dans l’objectif de servir le clan Kuchiki et non de le trahir. Même si j’ai été banni, je n’ai jamais trahi ce clan. j’ai juste voulu oublier, j’ai juste voulu qu’on m’oublie à mon tour. Je voulais disparaître aux yeux de ceux que j’ai fais souffrir. On m’a toujours mis sur le dos la honte d’un tel acte mais aujourd’hui, je veux me racheter, je veux montrer que je suis toujours fidèle au clan et que même si j’ai été exilé, je tiens toujours le clan en respect. Je ne demande qu’un nouveau départ… Et peut-être même une liberté…



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Sam 29 Déc 2018 - 0:31
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Kuchiki Byakuya
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Tenant toujours assit face à Yukika, Byakuya restait des plus impassibles et des plus attentifs.  Son regard anthracite notait une certaine nervosité dans les muscles de la jeune femme. Mais aussi une certaine détermination. C'est alors qu'elle sembla enfin délivrer ce qu'elle avait à dire. Cela concernait une époque assez cloisonnée pour le noble Roku Ban Tai Taicho. En effet, il n'avait eu guère beaucoup d'approche su ce qu'il se passait réellement dans le clan à ce moment là, n'était qu'héritier.  Il lui avait fallut attendre ses dernières années d'études pour être réellement mêlé aux affaires du clan, supervisé alors par son grand père... Kuchiki Ginrei. Ses doigts se resserrèrent légèrement sur la surface en porcelaine, puis d'un mouvement simple et élégant du poignet, Byakuya porta le thé à ses lèvres fines, non sans perdre une seconde de vue, son hôte du moment. Ce faisant, son esprit d'analyse se permit de se perdre dans ses souvenirs..La famille Nagakima... Ceci en effet, lui disait quelque chose, quand bien même , ce nom ne revenait pas si souvent, comme se devant d'être oublié. Et vu ce que s 'évertuait de lui raconter cette femme, on comprenait facilement  pourquoi. Un froncement de sourcils vint à marquer légèrement le front de sa  personne, tandis que sa main se figea à mi hauteur, entre sa bouche et son torse.  Les violences dans un même clan étaient rarement révéler, surtout pas envers un autre clan...Cela imposait alors le marque de la honte. Ainsi le tabou s'installe et contamine un par un, chacun de ses membres, jusqu'à étouffer pleinement le clan...Ce genre de violence n'était pas aussi peu courante que peuvent le penser les gens du peuple..C'est pourquoi Byakuya veillait au maximum à ce que cela n'arrive pas en sa propre demeure..Mais ses vassaux, n'en étaient pas pour autant à l'abri... La preuve était sous ses propres yeux.

La coutume voudrait que l'honneur soit restauré par la cérémonie du Sepukku, même le maître des lieux se savait soumit à cette règles, encore plus en étant un Shinigami. Mourir par le sabre ennemi ou pas le sien. Mais il savait aussi que sa mort ne servira jamais ceux qu'il doit protéger... En tant que capitaine, il se devait d'être le bouclier de ses hommes, de son subordonné direct. En tant que chef de clan, il se devait d'être le protecteur de son clan.. mais surtout, il y avait sa fierté... Celle que sa femme lui avait confié avant de mourir. Inspirant lentement, Byakuya reprit une autre gorgée de ce thé bienfaisant, comme ne laissant absolument rien transparaître, si ce n'était ce calme olympien. Pourtant, ses oreilles comme son esprit, avaient clairement entendu l'histoire de Yukika. Elle était ici pour réclamer son pardon, comme la coutume l'exigeait en fin de compte. Si les fautes du père envers une personne, n'étaient point réparé, il revenait à son enfant de le faire, et ainsi de suite, jusqu'à ce que la tâche soit accompli... Mais bien souvent cela attisait les remontrances et en définitive.. l'on observait un serpent qui se mordait la queue, indéfiniment.. on appelle cela  « le champ d'emprise »  Hors Byakuya avait conscience que s'il ne faisait pas le bon choix, cela engendrerait probablement ce genre de chose. S'il voulait la stabilité, il allait devoir changer la donne.

Cette femme venait d'elle même se présenter à lui, alors qu'il lui suffirait d'un mot pour l'éconduire. Reposant lentement sa tasse sur la table, il laissa enfin entendre sa voix, après ce long monologue. Un tombre neutre et grave, presque vibrant :



Votre clan est entaché par la honte et votre devoir est de laver cet affront. En cela, je n'accepterais votre pardon qu'une fois cela acquit. Ce sera là, votre obligation


Ce qu'il fallait comprendre par là, c'est qu'il respectait sa venue et ce qu'elle venait de lui soumettre. Cela ne sera jamais noté, ni dit  auprès d'un conseiller. Ceci restera entre eux. Qu'est ce que cela change pour Yukika ?  C'est qu'elle venait d'obtenir le droit d'agir pour reprendre sa position, et de redonner la lumière à son propre clan. Une possibilité, un espoir...Mais aussi un fardeau. A elle de démontrer qu'elle était digne de cela.

Lun 7 Jan 2019 - 15:14
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Nagakima Yukika
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Le pardon du repenti
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Je me sentais pas dans mon assiette mais je devais en parler. Je l’avais promis, je me l’avais promis. Je ne pouvais pas éternellement continuer à me cacher de ce passé, à me cacher du clan et à me cacher de mes propres origines. En révélant de telles informations, je savais que j’encourais le Sepukku mais je ne voulais pas vraiment en terminer à ça. Cela m’avait tellement bouleversé que j’en étais presque recroquevillé sur moi avec la tête tournée vers un point fixe de la pièce dans laquelle je me trouvais avec le maître des lieux. Il ne s’agit pas d’un manque de respect mais je voulais me calmer avant de porter le regard sur lui. Devant celui qui a tout pouvoir sur moi, je suis désormais « nue » et mes défenses sont baissées. Je n’ai pas le droit de les garder levés et je suis devant lui complètement démunie. Je ne savais pas quoi faire mais lui en parler doit être le déclenchement vers le pardon que je recherche tant. Bien que la faute majeure de mon clan soit cette maudite explosion, je n’avais pas encore conscience de tous ça et il m’a fallu plus d’un siècle pour y réfléchir. Je ne suis peut-être pas une flèche mais je ne suis pas du genre à abandonner les miens et le fait d’être rejetée ne me laisse pas de marbre. Je me montre neutre mais face à une telle honte, il m’est impossible de rester entièrement neutre. J’étais tellement occupée à fixer un point vide que je ne vois pas l’arrêt de la gestuelle du chef du clan Kuchiki.

La famille Nagakima a toujours été loyale au clan Kuchiki depuis que ces derniers les ont asservi il y a de très nombreux siècles et personne ne pense à les trahir. Il faut dire qu’ils sont très bien traités et ce n’est pas plus mal car finalement le clan maître avait bien progressé. Et pour le moment, la famille ne pense qu’à ses propres conditions de vie. Je reste silencieuse après de telles révélations et j’avais besoin d’un petit moment pour me reprendre, me concentrer sur celui qui avait accepté de me recevoir si tard même si le temps est relative pour les Shinigamis. Je secoue ma tête pour me reprendre avant de souffler à plusieurs reprises. Je devais me calmer et je devais reprendre mon contrôle. Ce n’est pas en me laissant aller que cela ira mieux. Mais je ne peux pas rester de marbre après tout ce qui s’est passé. Mon père avait fauté et c’est à moi, la première, de permettre aux miens de retrouver la confiance qu’avait le clan pour la famille. Mes frères et sœurs me maudissent depuis toutes ses années mais j’étais encore bien jeune pour tout comprendre. Maintenant, les années ont passées et j’ai eu le temps de réfléchir et de me renseigner sur ce que je devais faire. Mais maintenant que je suis là, je ne peux plus faire marche arrière et seule la décision du maître changera la donne.  Il est trop tard pour retourner dans l’ombre comme je l’avais fait par le passé.

Restant assise, je n’ai pas encore osé toucher au thé tellement j’avais comme un nœud à l’estomac. Je ne crains pas de mourir sur le champ de bataille ou en défendant le sereitei mais là, c’est autre chose. Mourir de la main de son « Lord » n’a rien à voir avec le reste. Dans le premier cas, on meurt dans la fierté et dans l’honneur alors que dans le second, c’est la honte et le déshonneur qui nous attend. C’est comme si je craignais sa décision. Bien que je le connaisse de puis longtemps, j’ai longtemps voulu rester dans l’oubli et oublier tout ce qui s’est passé mais cela est parfaitement impossible. Prenant finalement le thé en main, je vois mon visage à travers et je ferme les yeux afin d’en boire quelques gorgées. Me faire empoisonner ? Ici, j’en doute même si beaucoup aimerait me voir morte pour ce qui s’est passé à cette époque. Laissant le liquide chaud descendre, je dois admettre que j’apprécie le thé et qu’il est vraiment succulent. Ce n’est pas tous les jours qu’on a l’occasion de goûter un thé d’un des plus vieux clans du sereitei.

Finalement, la voix du maître des lieux se fait entendre et je m’arrête dans mon mouvement gracieux pour poser la tasse vers son lieu d’origine. Je prends le temps de bien comprendre ce qu’il venait de dire. Baissant la tête, je savais très bien que ma famille vivait dans la honte mais j’en suis la seule responsable et mes frères et sœurs n’ont pas à subir ça. La dernière fois que j’ai essayé de leur parler, ils ne m’ont jamais ouvert sous prétexte que je n’étais qu’un mirage ou une malédiction de plus. Je ne peux pas leur en vouloir car finalement, c’est moi qui les ai entraînés là-dedans… Et je vais devoir les sortir moi-même de tout ce merdier. Je ne sais pas combien de temps cela dura mais c’est le moins que je puisse faire. Je dois bien ça à mes frères et sœurs. Mais bien entendu, ils ne sont pas au courant de ma venue ici. Reprenant ma gestuelle élégante pour boire une nouvelle gorgée de thé, je devais admettre que le maître avait parlé et que je devais l’appliquer. Mais au moins, je n’aurais pas besoin de me sacrifier et de me retirer ma propre vie pour faire disparaître l’ardoise de la honte. Posant par la suite la tasse, je reprends une pause normale et je dépose mes mains sur mes cuisses avant d’incliner ma tête en guise de respect et de soumission.

« - Je m’engage à appliquer cette obligation, Danshaku-sama »

Je savais ce qu’il attendait de moi mais je devais savoir comment m’y prendre. Cela fait plus d’un siècle que j’avais oublié toutes ses choses essentielles en était noble. Cela fait plus d’un siècle que j’ai abandonné mon statut de noble et que je ne me suis plus considéré comme tel. Accessoirement, je ne le serais pas tant que je n’aurais pas gagné le pardon de mon seigneur. Je conserve ma position quelque temps avant de me redresser lentement. Bon, d’accord, je n’ai pas son pardon mais j’ai au moins la permission pour essayer de laver l’affront que j’ai faite à ma propre famille. Mais je pense qu’après ça, je les laisserais tranquille. Après tout, c’est moi qui a voulu m’éloigner et même si j’ai des neveux et nièces, je ne pourrais les surveiller que loin. Il s’agira de ma sanction éternelle pour ce que j’ai fait. Bien que soulagée de ne pas avoir besoin de donner ma propre vie, je reprends un peu de prestance pour montrer que je sais être maître de moi-même même si ce passage a été douloureux pour moi. Et pas qu’un peu.

« - Je… Merci de votre clémence, Kuchiki-sama ! »

Car à mes yeux, c’est de la clémence. D’autres auront exigé que je meurs en me tuant moi-même. Mais je savais que cette méthode est la méthode la plus déshonorante qui soit. j’étais peut-être jeune mais cela ne me donnait pas tous les droits. Cela m’a hanté presque toute ma vie et je pense que je vais probablement bien me reposer comme jamais je n’avais eu depuis des lustres. J’avais certes du travail en tant que Lieutenant du Corps des Nécromanciens mais je sais m’organiser et je vais devoir adapter cette organisation avec cette obligation. J’ignore combien de temps cela va durer mais il est le seul à le décider. L’observant en silence, je finis par reprendre la parole en essayant de cacher ce qui venait de se passer. Toujours avec ton courtois et poli.

« - Mon Seigneur, serait-ce déplacé de vous demander des nouvelles de votre santé depuis votre retour ? »

Il faut bien trouver quelque chose à dire mais je le regrette presque instantanément. Le problème, c’est que maintenant que j’ai parlé, je ne peux pas faire marche arrière. Même s’il ne me connaît pas beaucoup, je me souviens de ce garçon alors que nous étions des gamins mais aujourd’hui, beaucoup de chose ont changé et je n’avais pas le droit de quitter ma place. Je ne suis plus noble depuis que j’ai trahi les miens et salit ma famille par la honte. Je n’aurais le droit d’y prétendre qu’une fois que j’aurais rempli mes obligations vis à vis de mes frères et sœurs mais aussi vis à vis du clan maître. Sans le pardon de Byakuya, je ne suis qu’une vulgaire shinigami et je ne vaux probablement pas mieux que les servants de la demeure.

« - Pardonnez-moi si ma question est désagréable… »

Décidément, je venais de gagner une permission mais si je commence à le fâcher, cela part vraiment mal. Ce n’est vraiment pas une excellente idée de mettre le Capitaine de la Cinquième Division et chef du clan Kuchuki à dos. Celui qui attire les foudres du maître finisse par en subir les conséquences, surtout lorsqu’on dépend directement de lui. Car avec cette obligation, il est le seul à décider de mon droit de vie ou de mort au sein du sereitei et même si je vais une très très longue période pour effacer tous ça, je ne dois pas oublier que s’il le décide, je peux mourir sur l’instant sans que je puisse faire quoique ce soit…



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Ven 15 Fév 2019 - 2:44
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Kuchiki Byakuya
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Byakuya savait que les mots qu'il venait de proférer n'étaient certainement pas des plus anodins pour la jeune femme, et encore moins simple à devoir relever. Mais il n'avait pas d'autre alternative à offrir, sous peine d'être un brin trop laxiste ou injuste. Ce défi n'avait rien de simple il est vrai, mais cela pouvait s'accomplir avec beaucoup de volonté. Redresser un clan  n'avait rien de facile et si elle y parvenait, alors il ne sera que plus resplendissant, obligeant du même coup les autres représentant à la considérer non plus comme une paria, mais en tant que Ngakima. Une opportunité que la Shinigami, bien que surprise semblait vouloir prendre. A cela, le noble Roku Ban Tai Taicho inclina un peu son visage. Sur ses traits, seul la gravité semblait y être inscrite, ainsi qu'un léger éclat mystérieux en son regard anthracite... Puis que tout était donc dit, autant ne point y revenir. Ce serment lui suffisait amplement, car pour Byakuya une parole, était une parole. Quand bien -même il avait apprit que parfois, cela conduisait à un paradoxe des plus douloureux.  Cependant,  Yukika n'avait nul besoin de le remercier, le maître des lieux n'avait fait que  juger une situation et donner son jugement. Cette femme ne lui apparaissait pas comme veule et en cela, il lui avait simplement accordé sa chance. Si l'on pouvait appeler ceci ainsi, au vu de la tâche à accomplir.  Attrapant simplement la tasse de thé, il la porta à ses lèvres, histoire de savourer un peu plus encore cette saveur si bienfaitrice.

Mais il y a bien une chose à laquelle notre capitaine ne s'attendait pas. C'est bien de voir la jeune femme venir s’inquiéter pour sa propre personne, non sans s'en excuser. Ses pupilles grises se firent curieusement plus dur pendant quelques secondes, avant de reprendre un aspect insondable, tel un puits sans fond. Ce genre de propos lui rappelait le chemin qu'il venait tout juste de parcourir. Cependant,  Byakuya ne pouvait pas en vouloir à ceux qui s'en inquiétaient. Mais jusque là , ce n'était que son entourage proche, ou encore ses hommes qui le lui formulait... pas.... une Shinigami qu'il avait si peu connu. Sa disparition comme son retour n'étaient point passé inaperçu, bien au contraire, mais de là à se rappeler qu'il fut blessé...Intriguant, mais pas intolérable. C'est sans doute pourquoi, il ne fit rien pour lui rappeler son devoir, et se contenta d'abaisser sa tasse de thé en porcelaine. Le chef de clan laissa entendre une voix toujours aussi contrôlée qu'atone se répandre à nouveau dans l'espace qui les séparait.  


Je me porte parfaitement bien, si c'est ce qui vous préoccupe. Je suis apte à mon travail comme en tant que combattant.


Byakuya venait tout bonnement d'accorder à Yukika une réponse plutôt éloquente de son point de vue. Parler plus avant de sa santé n'était ni adapté ni trop acceptable. En effet, en tant que chef de clan, il se devait de ne montrer aucune faiblesse, ni en donner la moindre information. Ce qui fut assez difficile à calfeutrer, alors qu'il était encore convalescent. Toute fois, ce qu'il venait de dire n'était que pur vérité. Sa vision ne souffrait plus du moindre trouble, et sa concentration paraissait enfin des plus parfaites. A présent il était à même de travailler durant des heures...Un retour à la normal des plus plaisants.  Seules ses nuits pouvaient être encore un peu agités, mais rien que Byakuya ne pouvait surmonter ou tout bonnement maîtriser. Cependant, le noble ne parlera pas de cela. C'était quelque chose de bien trop intime et une fois de plus, les faiblesses ne sont  jamais affiché en publique.. Cela restait dans sa chambre.. telle était la limite à ne jamais franchir.. comme une certaine dalle sellée et placer sur le sol...

Ses paupières s'abaissèrent un court instant sur son regard toujours fixé sur Yukika, avant que d'un mouvement sec du poignet, il ne vida sa tasse en son gosier. Laissant alors se répandre en lui un  sentiment de chaleur... La doyenne savait toujours faire un thé à sa convenance...S'il avait été seul, il en aurait sourit légèrement. Son air des plus sérieux se reporta à nouveau sur la jeune femme, reconnaissant qu'elle avait eut bien du courage pour venir seule ainsi en face de lui et cela ne serait guère juste de sa part qu'il fasse endurer cela encore plus longtemps, et ce malgré des propos plutôt positifis.  


S'il n'y a rien d'autre que je puisse vous apporter, ou que vous n'ayez rien d'autre à me soumettre, alors je vous libère de cette entrevue.


Lun 4 Mar 2019 - 15:14
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Le pardon du repenti
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Bien que cette seconde chance soit presque désespérée, je dois reconnaître que le jeune chef du clan Kuchiki aurait pu être plus tranchant et bien plus sadique. Bien que je l’aie rencontré quelques rares fois en dehors de la réunion des Capitaines, il semblerait qu’il soit à la hauteur de sa réputation. Mais je ne devrais pas me formaliser avec ça, car je savais que j’avais désormais beaucoup de travail pour rendre la gloire à ma famille. Je ne les ai pas vu depuis des lustres et j’ai un peu peur de les revoir depuis le temps. Mais je vais devoir prendre sur moi et accepter que ma propre famille me déteste. Je dois enfin admettre que je suis responsable de tout ça même si tout ça était involontaire. Mais le défi que m’a imposé Byakuya va peut-être être dur, mais je vais devoir m’y faire. Je vais attendre quelques jours le temps de digérer la nouvelle avant de commencer à revoir ma famille. Famille qui doit encore servir le clan Kuchiki. Je me trouve encore assise à une certaine distance du maître des lieux, profitant de son thé. On peut pas lui retirer le fait qu’il est vraiment succulent. Fermant les yeux, je tente encore de calmer mes émotions et surtout mon ressenti face à cette histoire. C’est profondément ancré dans mon être comme dans mon âme. Bien que je n’approuve pas les actions de mon père, je ne pouvais plus vivre avec ça sur la conscience sans aider les membres de ma famille.

Je n’ai pas le droit de rester cachée derrière les actes odieux de mon père. Étant la dernière et surtout la responsable de ça, c’est à moi que revenait l’obligation d’améliorer les conditions de vie des miens. Je ne pouvais désormais plus y échapper. Je ne fuirais plus et j’assumerais ça, tête relevée et fière. Mais j’allais avoir besoin de patience et de calme pour parvenir à accepter les propos qu’auront les miens face à tout ça. Je pense à mes neveux et nièces en faisant ça car eux n’ont rien à voir avec tout ça. J’avais eu besoin de beaucoup de courage pour venir en parler au maître des lieux mais aussi à celui qui détient la vie des membres de ma famille. Mais je vais avoir besoin de plusieurs jours pour parvenir à calmer tout ça et parvenir à me rendre là-bas. Car avant d’en faire plus, je devais accepter les propos du chef de famille qui est mon frère aîné. Et je sais à quel point il peut être critique et blessant dans ses propos. Car même si j’ai mystérieusement disparu de leur vie après mon admission chez les Nécromanciens, je sais qu’il porte le poids de mon infraction et de mon histoire… Il est temps qu’il relâche la pression. Je dois assumer mes actes même plus de cent ans après. Si j’arrive à me faire pardonner par lui alors cela ne sera qu’une étape de plus vers un blason redoré et une famille unie.

Le silence s’était installé et j’avais aussi eu le courage de lui demander comment il se portait. Bien que je sois en quelque sorte exilée, je reste néanmoins loyale envers le clan Kuchiki et tous les membres de cette famille. Je n’ai jamais oublié comparé aux rumeurs qui font maintenant courir sur mon retour. Je vais donc devoir vite réagir face aux miens. Mais je n’ai pas peur des rumeurs et je ne m’y suis jamais fié. Si mon feu de frère a le moindre doute alors il viendra vérifier par lui-même. Le connaissant, il saura où me trouver s’il est un minimum intelligent. De plus, avec les paroles de Byakuya, je savais que j’avais espoir de redevenir un membre de la famille Nagakima servant fidèlement le clan Kuchiki. J’avais redressé la tête afin d’observer la réaction du maître des lieux. Je ne suis pas là pour le juger mais c’est plutôt à lui de le faire. Lorsqu’il me dit qu’il se porte bien, je lâche un soupir soulagé. Ce n’est jamais agréable de savoir que son supérieur n’est pas en grande forme.

« – Je suis soulagée de le savoir ! »

Et je ne mens pas. Cela m’avait fait assez mal de ne pas servir le clan comme je le voudrais jusqu’à maintenant. Mais depuis ce soir, je me sens soulagée de beaucoup de chose. Il est vrai que c’est pas courant, mais je devais m’y faire. Il avait tranché et je ne suis qu’une humble serviteur née dans le monde de la basse noblesse. En effet, comme nous servons un clan important, la famille Nagakima fait partie de la basse noblesse dans l’échelle de la société et je dois admettre que le clan Kuchiki aurait pu être plus critique dans ses décisions concernant les miens. Je suis contente de savoir que ce n’est pas le cas. En silence, je remercie le prédécesseur de Byakuya d’avoir trouvé un équilibre. Il aurait pu y avoir pire que ça et je dois reconnaître qu’il est aussi pragmatique qu’on en dit à la seule différence c’est qu’il ne condamne pas inutilement. Il va me falloir encore un petit moment pour réellement accepter cette réalité comme si je n’attendais au pire. Je suis soulagée de savoir que non. Puis, il me libère de l’entrevue. Je finis avec la tasse de thé et j’incline la tête en guise de respect. Me redressant, je me permets de saluer une dernière fois le maître de la demeure qui est si gigantesque. Je joins mes mains et je m’incline face à Byakuya en respectant la distance imposée.

« – Je vous remercie de m’avoir accordée cette entrevue ainsi que pour le délicieux thé et sachez que si vous avez besoin, je suis à votre entière disposition, Kuchiki-sama ! »

Je reste un petit moment inclinée avant de me redresser. Après tout, je ne suis qu’un humble serviteur pour lui. Il doit en avoir toute une série mais c’est aussi un moyen pour moi de prouver que je suis toujours au service du clan comme le reste de ma famille. Peur ? Non, je n’ai pas peur de le servir comme j’aurais dû le faire depuis mon plus jeune âge. J’ai honte d’avoir failli à ça alors que j’aurais dû assister pour continuer à servir lui et ses ancêtres. Après avoir rendu hommage au maître des lieux, je m’éloigne en respectant les gens présents et je souffle un dernier mot à Byakuya.

« – Je vous souhaite une agréable soirée et une bonne nuit ! »

Inclinant la tête une dernière fois, je le laisse alors seul avec son thé tandis que je signale aux gardes que je trouverais la sortie moi-même. J’ai une assez bonne mémoire pour savoir comment retrouver la porte de l’immense demeure. J’allais bien dormir ce soir grâce à cette discussion. Une fois que j’ai passé la porte, je lève la tête vers le ciel et je souris tandis que des larmes coulent sur mon visage. Mais ce ne sont pas des larmes de tristesse. Bien au contraire. Fermant la porte derrière moi, je n’avais plus qu’à rejoindre mes quartiers et autant dire que pour une fois, j’allais peut-être aller me coucher de bonne heure afin de souffler. Pour la première fois depuis plus d’un siècle…



Code par Melody | Gif : tumblr
Dim 14 Avr 2019 - 14:13
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